L’enterrement de vie de garçon d’Arnaud

Comme promis, voici mon compte rendu de l’enterrement de vie de garçon d’Arnaud. L’article est un peu long donc, une fois n’est pas coutume, il est divisé en plusieurs pages accessibles à la fin de l’article.

Vendredi soir : soirée potes

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Il est vendredi soir et je file après les cours direction Arpajon. Enfin, filer, c’est un bien grand mot parce que le périphérique parisien le vendredi à 19, cela ne file pas. Cela glue. Heureusement que j’ai le GPS, cela facilite vraiment le trajet quand on n’a pas besoin de regarder les directions. J’arrive enfin chez Arnaud, après 1h30 de route.

Arnaud, Arthur, Fred (le cousin d’Arnaud) et Julien sont déjà là. Mathieu arrive un peu plus tard. Je découvre l’appartement d’Arnaud pour la première fois – hé oui, je n’avais pas pu venir auparavant ! Petit apéritif tranquille. On essaie de ne pas parler boulot mais bon… c’est dur de décrocher ! On a toujours une petite anecdote amusante à partager.

Jungle Speed & Tequila

Arnaud met quelques pizzas à chauffer. Les canettes de bière commencent à s’amonceler gentiment sur la table. Arrive le moment du jungle speed.

Je suis vraiment mauvais à ce jeu, c’est incroyable… tout le monde l’a remarqué, même Fred et Mathieu que je rencontrais pour la première fois.

Même en me distribuant une carte sur trois, j’ai réussi à ramasser la totalité des cartes présentes sur le tapis. Hopeless.

C’est à ce moment-là qu’on attaque à la tequila : un shot de tequila, une petite pincée de sel, une bouchée de citron et une gorgée de jus de tomate pour adoucir le tout. Bis repetita placent. Au bout de quelques shots, l’anesthésie des amygdales est totale.

Uno & Rhum

On passe au Uno. Visiblement j’ai de meilleures chances de gagner. Ou pas ! Arnaud nous sort une bouteille de rhum ambré de derrière les fagots. Une petite gorgée nous a assuré que nous dormirions comme des loirs !

Arpajon by night

Il est maintenant 4h du matin. Mathieu s’en retourne chez lui et nous le raccompagnons. Fred et Mathieu placent le vélo du petit voisin d’Arnaud derrière la porte de la résidence, de manière à nous bloquer la porte pour que nous ne puissions pas sortir.

Une bonne poussée plus tard et le vélo dégage. Arthur en profite pour dévaler la pente dessus avec une magnifique glissade sur le dos dans l’herbe. On rigole tous comme des buses : c’est officiel, nous sommes bourrés.

On dépose Mathieu chez lui et Arnaud nous fait admirer le centre-ville d’Arpajon, complètement désert. Même la boîte de nuit devant laquelle nous nous arrêtons pour nous soulager est fermée.

On repasse devant chez Laurène lorsqu’il nous prend l’idée saugrenue d’appuyer une trentaine de secondes sur le bouton de sa sonnette avant de partir en courant se cacher au coin de la rue en regardant si la lumière de la fenêtre s’allume. Rien. On retourne sur nos pas.

La sonnette ne sonne plus. Nous devisons alors sur les possibilités que Laurène ait débranché la sonnette ou les plombs. Tout le monde s’accorde à dire que non.

On rentre à la maison. Il est 4h30 du matin et nous sommes explosés. Arthur et moi dormons dans le clic-clac.

Samedi

Au petit matin, j’entends Arthur qui parle dans son sommeil, me réveillant au passage. “Y’a moyen ?”. Euh non pas là non ! Je me demande si je n’ai pas rêvé lorsqu’il balance son bras au-dessus de ma poitrine. Il dort toujours. Je rigole intérieurement, tentant de me rendormir.

7h30. Arnaud réveille tout le monde. Après une douche, un petit-déjeuner et un doliprane pour calmer les battements dans nos tempes, on souffle dans les éthylotests. C’est bon, les deux chauffeurs sont prêts à prendre la route. Direction une petite forêt dédiée au paintball, pas très loin d’Etampes.

Paintball : lapin….tss tss… lapin…

On commence à jouer vers 9h30. Mal réveillé, je me cache derrière un arbre qui me couvre mal.

Je me prends un bon headshot d’entrée de jeu : la bille a explosé le casque au niveau de la pommette, ce qui fait que j’avais plein de peinture et de petits éclats sur le visage… Cela m’a mis dans l’ambiance immédiatement !

Je ne me suis fait toucher que 3 fois ensuite : je me suis pris une bonne bille entre les deux fesses par Fred, qui m’a allumé alors que je me rendais, faute de munitions. Et deux autres billes par Arnaud et Fred : une entre les deux yeux, une autre en dessous du sein droit.

Grosse tâche rouge sur la peau malgré l’épaisseur des vêtements. Les billes sont tirées à 220 km/h tout de même !

Vers 11h, on voit des gens arriver pour jouer contre nous : CRS, gendarmes, agents de sécurité de la RATP… ils avaient tous l’air de rambos avec leurs bras gros comme mes cuisses !!! Tatoués et tout.

Arnaud a enfilé un costume de lapin et tout le monde a joué contre lui et Fred, son best man. C’était excellent et ils s’en sont extrêmement bien sortis !

Les fusils étaient pas mal et visaient relativement justes, même si le mien s’est enrayé un moment. En le secouant pour mélanger les billes et en le réarmant, il était de nouveau opérationnel. Par contre, le casque toujours plein de buée qui empêche de voir, c’est vraiment la galère !!!

12h30, fin du jeu. Nous sommes sur les rotules : trop bu la soirée d’avant, pas assez mangé le matin et en manque intense d’eau…

On rentre à l’appartement se cuisiner une bonne pâte avant de comater l’après-midi devant la finale dame de Rolland Garros. Tout le monde a plus ou moins dormi.

Restaurant : dans le noir

Retour à Paris. Arthur part en solo en moto. Je suis la voiture d’Arnaud et on arrive à trouver deux places à côté l’une de l’autre pour se garer. Arthur a eu le temps de préparer deux bouteilles de vodka fraise pour la soirée, qu’il emporte dans un sac à dos pour la soirée.

Je fais la connaissance de Paul, un ami anglais d’Arnaud qui se marie début juillet. On papote un peu en rejoignant Châtelet Les Halles en RER.

Nous arrivons au restaurant Dans le Noir, dont la particularité est de faire manger les gens dans le noir total : on s’accroche chacun par les épaules en suivant un serveur aveugle qui nous guide jusqu’à notre table.

Étant donné que le noir est total (pas de montres ni portable, aucune source lumineuse), c’est une sensation très étrange de trouver ses couverts, de se servir un verre d’eau ou de finir son assiette ! Et quand on sort, on nous présente ce qu’on a mangé sur la carte. Super original comme idée.

Ensuite, petite promenade en métro et marche jusqu’au parc de La Villette où nous commençons à taper plus sérieusement dans nos bouteilles de vodka fraise, assis dans l’herbe. C’est pas mal du tout à la fraise. J’ai pas mal résisté à l’appel de la bouteille mais sur la fin, j’ai bien descendu le niveau, ce qui a même surpris Arthur je crois ! Arnaud s’est fait piquer une chaussure, qui a valdingué 20m plus loin dans l’herbe.

Quelques minutes plus tard, un camion de la sécurité arrive à notre niveau et l’on nous demande si nous avons vu des gens jongler avec du feu. “Bien sûr ! Ils étaient là-bas, près du lampadaire !”. Nous sommes vraiment des grosses balances. Et en plus on le remarque et on s’esclaffe ;-)

Festival electro : Villette Sonique 2008

Minuit. C’est le festival électro Villette Sonique 2008 ce week-end et nous sommes les premiers de la file d’attente et nous délirons un peu avec les vigiles de l’entrée tout en essayant de cacher notre état d’ébriété plutôt avancé.

Nous nous sécurisons quelques chaises longues entre les bambous pas loin du stand Heineken où nous en descendons quelques unes en attendant que la salle se remplisse. Le son, flemmard au départ, va crescendo.

Nous nous lançons sur le dancefloor : ça balance dans tous les sens et on se colle un peu les uns aux autres. Pour vous donner une petite idée, j’ai bu à la canette d’une fille et fumé la cigarette d’une autre… Crazy eh ?

Dimanche

6h du matin. Nous sortons de la salle. Il fait jour dehors ! C’est bien la première fois que cela m’arrive ça. On rejoint tranquillement le métro. Ma vision périphérique est assez limitée. Assis sur un strapontin, j’essaie de voler une des chaussures d’Arnaud pour la balancer au fond de la rame. Il me voit venir à 20m, repose ses deux pieds à terre. Je me rassois… dans le vide parce que mon strapontin s’est relevé. Explosions de rire dans le wagon.

S’ensuit un chat-bite géant. Paul a légèrement tendance à confondre chat-bite avec un uppercut. Arthur se charge de lui expliquer la différence en le plaquant dans un couloir du métro. Nous sommes raides.

Pause petit pain au chocolat pour reprendre des forces. À 7h30, tout le monde s’endort. J’émerge à 12h30. Je ne sens plus ma gorge, mes narines ne me fournissent plus aucunes indications odoriférantes et même mes cheveux me font mal. Arnaud s’éclipse pour aller chercher des croissants. Nous déjeunons tranquillement.

J’en profite pour remercier Arthur de m’avoir balancé une casserole d’eau sur la tête depuis la fenêtre des toilettes… you BMF !!!

13h30. L’heure de la séparation du gang. Nous venons de passer deux jours de folie et je crois que l’on peut dire que la vie de garçon d’Arnaud a bel et bien été enterrée, dignement !

On va mettre plusieurs jours à s’en remettre, ça c’est sûr !

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4 pensées sur “L’enterrement de vie de garçon d’Arnaud”

  1. SOLID BACHELOR PARTY !

    – l’enfer du jeu
    – débiles in the street
    – paint ball warriors
    – sportifs en chambre
    – blind food testers
    – grosses balances
    – crazy disco sharing fagz & booze boy
    – débiles (the sequel!) in the tube…

    …YOU GUYS KNOW WHAT FUN MEANS !….

    bravo les mecs…;)

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