San Francisco : Japanese Tea Garden, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Fisherman’s Wharf, Pier 39

Voici la cinquième journée de l’US Summer Trip.

Breakfast at the Opal’s

Pour commencer, rien de tel que de se réveiller à 5h du matin à cause du jetlag ! Petit déjeuner à l’hôtel où c’est un self-service et donc on en profite pour se blinder pour la journée, qui s’annonce plutôt fraîche : 10°C !

Nous descendons à pied jusqu’au centre-ville de San Francisco et en profitons pour poser devant l’Hotel California. Bon, ce n’est pas celui qui fait la pochette de l’album des Eagles (qui se trouve en réalité dans la banlieue de Los Angeles) mais quand même :

En ville, nous prenons un de ces bus touristiques double-decker open-top. Et pour montrer que nous sommes des warriors, nous allons bien évidemment nous assoir en haut, histoire d’en prendre plein la vue.

Double-decker open-top touristy bus

C’est le principe du “hop-on, hop-off” : on peut descendre à n’importe quel arrêt pour visiter et reprendre le prochain bus avec son ticket. Je suis un grand fan de ce type de bus pour touristes parce qu’ils nous emmènent dans tous les lieux à voir à San Francisco.

On part du centre ville et on s’éloigne :

On passe devant Alamo Square :

On remarque différents types de maisons, dans des styles très différents, dont les Painted Ladies :

Le pompom des façades revient sans conteste à cette devanture dans le quartier d’Haight-Ashbury :

Academy of Sciences

Premier stop : nous descendons à l’Academy of Sciences et ses jardins :

Japanese Tea Garden

Au bout du jardin qui se trouve devant l’Academy of Science, on trouve ce magnifique garage à vélo ultra-design, à l’entrée du Japanese Tea Garden :

Les bassins :

Les sculptures et le pont que tout le monde essaie de gravir sans se casser la figure :

Les pagodes :

Si vous aimez les jardins et tout ce qui est un peu japonisant, vous allez adorer. Je crois que nous y sommes bien restés deux heures. Il y avait une drôle de lumière ce jour-là, vive et humide avec du brouillard.

Après quelques dizaines de minutes d’attente sur les marches de l’Academy of Arts, nous sommes remontés dans un autre bus pour nous rendre au Golden Gate. Mention spéciale à Jac qui se lève et monte dans le bus en laissant son sac à dos sur les marches ! Heureusement que je veille, hein ?

Golden Gate

Il faisait 10°C au Japanese Tea Garden. Il faisait beaucoup moins dans l’open-decker sur le Golden Gate Bridge !!! Bien exposés au vent et ne portant qu’un t-shirt, je peux vous dire que nous nous sommes un petit peu pelés là-haut…

La vue est magnifique mais ça défile très vite et on a les yeux pleins de larmes avec le vent de côté.

Fisherman’s Wharf

On finit le périple en bus à Fisherman’s Wharf où je me jette dans un magasin asiatique pour m’acheter un gros pull San Francisco. Warriors peut-être, mais avec des limites ! J’ai même considéré l’achat d’un bonnet… un comble pour un 25 juillet ! La fille qui tenait la boutique était sympa. Je lui ai fait quelques petites blagues qui l’ont fait rire. Du coup elle m’a fait pas mal de promotions sur la moitié de mes articles. Sympa non ?

Hotdog. Toujours pas aussi bon que celui de Central Park. Julia veut prendre le ferry pour aller visiter Alcatraz. Problème : tous les billets sont vendus et ce, pour les 3 jours suivants ! Hyper populaire Alcatraz visiblement.

Du coup, nous nous sommes rabattus sur le ferry qui nous a emmené en dessous du Golden Gate Bridge :

Après être passé dessus le matin, nous sommes donc passés en dessous l’après-midi !

Pas mal de vent dans la baie de San Francisco : les quelques voiliers qui tiraient des bords gîtaient pas mal. Nous avons vu les otaries de la marina, entassées sur les pontons flottants et avons pu nous rendre compte que l’océan Pacifique ne l’est pas vraiment !

Le ferry a fait deux fois le tour d’Alcatraz. C’est un beau rocher, je suis sûr que l’on doit avoir une belle vue de la ville (s’il n’y a pas trop de brouillard).

Retour sur terre. On reforme notre groupe et le soleil étant revenu, on se prend une mega-glace sur Pier 39 tout en visitant quelques boutiques de souvenirs où nous n’achetons rien. Jac repartira quand même avec une paire de lunettes de soleil colorées.

The motherflippin’ taxi from Hell

Pour rentrer à l’hôtel, nous avons pris le taxi. Mais pas n’importe quel taxi. Il se trouve qu’il y avait une file d’attente pour les taxis donc après avoir attendu notre tour dans le froid sec et mordant qui vous donne la truffe humide, notre taxi s’est avancé.

On aurait dit un taxi normal mais on voyait bien qu’il avait des choses en plus par rapport aux taxi new-yorkais. Comme s’il était tuné de manière invisible. Cette petite impression s’est vite révélée être une réalité.

Commençons par le chauffeur : d’origine mexicaine, cheveux gominés, un écouteur d’iPod dans l’oreille droite, l’iPod posé sur la cuisse droite, un poignet sur le volant, main gauche occupée à taper un SMS sur son portable, lunettes de soleil de braqueur de banque, climatisation 60°F (une constante on dirait). Bref, un sacré personnage. Je lui donne l’adresse de l’hôtel, il acquiesce sans un mot. C’est parti.

On monte pas mal, ce qui est plutôt normal étant donné que l’on a tout descendu avec le cable car. Nous passons par rues qui doivent avoir dans les 15%-20% de dénivellation, avec des stops ou des feux au bout, ce qui fait que vous restez collés à votre siège en arrière. C’est dans ces moments-là que l’on prie pour que les freins ou l’embrayage ne lâchent pas !

On passe les côtes, on tourne à gauche. Feu rouge. Le chauffeur se tourne alors vers moi, toujours avec une seule main sur le volant et ses lunettes de soleil et me lance la question suivante : “Are you ready for this ?”.

Machinalement, je réponds “let’s do this !!” avant d’agripper la poignée du plafond alors qu’il s’élance dans la descente, ralentit sur le petit plat puis ré-accélère afin de faire décoller la voiture lors du changement de dénivellation. Juste assez pour vous remuer l’estomac et vous faire avoir les petites palpitations adrénergiques. Bonnes émotions, on se serait cru à la foire… je recommande !!!

Mel’s Diner

Nous sommes repartis manger chez Mel’s Diner tellement nous avions trouvé cela bon la première fois. Je me suis d’ailleurs aperçu que dans la réception de l’hôtel, il y a une porte sur laquelle est marqué “restaurant”. Curieux, je la pousse. Nous arrivons directement chez Mel’s ! Pas mal comme partenariat je trouve.

J’ai repris le super burger, toujours aussi excellent. En fait, cela n’a rien à voir avec les burgers que l’on trouve dans les fast-food. C’est plus artisanal, pas fabriqué à la chaîne et cela a du goût !

Et je suis désolé de dire ça mais je n’ai pas réussi à fnir mon dessert, un banana split tellement énorme qu’il y en avait largement pour deux personnes… Et c’est très rare que je ne finisse pas mon assiette !

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