Décidément, 2016 semble avoir décidé de mettre un coup aux icones du rock….
Après Lemmy et David Bowie, Glenn Frey vient de passer l’arme à gauche le 18 janvier 2016, emporté par les complications d’une polyarthrite rhumatoïde et d’une pneumonie.
Né le 6 novembre 1948, Frey commence à jouer dans des groupes de Detroit au milieu des années 60. Il déménage ensuite pour Los Angeles à la fin des années 60, où il fait la rencontre de J.D. Souther et Jackson Browne.
Lorsque la petite amie de Souther, Linda Ronstadt, eu besoin d’un nouveau groupe pour l’accompagner, elle embaucha Glenn Frey, le batteur Don Henley, le bassiste Randy Meisner et le guitariste Bernie Leadon.
L’alchimie fut si bonne qu’après la tournée de 1971, les quatre musiciens quittent Linda Ronstadt et prennent le nom “The Eagles“.
Le groupe connait un succès immédiat. Le premier single, “Take It Easy”, est co-écrit par Frey et Browne et devient le modèle du groupe qui mélange du rock country avec des harmonies au pitch parfait.
La voix douce de Glenn Frey contrastait parfaitement avec la voix râpeuse de Don Henley, donnant le même mélange vocal qui a rendu les Beatles aussi célèbres.
“Hotel California”, un des hits des Eagles, est un morceau que l’on peut retrouver sur l’album éponyme de 1976.
Voici la version live jouée en 1977 à Washington DC :
Dans une interview remontant à 2009, le critique musical John Soeder a posé la question suivante à Don Henley :
On “Hotel California” you sing:
“So I called up the captain / ‘Please bring me my wine’ / He said, ‘We haven’t had that spirit here since 1969.'”
I realize I’m probably not the first to bring this to your attention, but wine isn’t a spirit. Wine is fermented; spirits are distilled. Do you regret that lyric?
Henley lui a alors répondu :
Thanks for the tutorial and, no, you’re not the first to bring this to my attention—and you’re not the first to completely misinterpret the lyric and miss the metaphor.
Believe me, I’ve consumed enough alcoholic beverages in my time to know how they are made and what the proper nomenclature is. But that line in the song has little or nothing to do with alcoholic beverages. It’s a sociopolitical statement. My only regret would be having to explain it in detail to you, which would defeat the purpose of using literary devices in songwriting and lower the discussion to some silly and irrelevant argument about chemical processes.
Pour commencer, rien de tel que de se réveiller à 5h du matin à cause du jetlag ! Petit déjeuner à l’hôtel où c’est un self-service et donc on en profite pour se blinder pour la journée, qui s’annonce plutôt fraîche : 10°C !
Nous descendons à pied jusqu’au centre-ville de San Francisco et en profitons pour poser devant l’Hotel California. Bon, ce n’est pas celui qui fait la pochette de l’album des Eagles (qui se trouve en réalité dans la banlieue de Los Angeles) mais quand même :
En ville, nous prenons un de ces bus touristiques double-decker open-top. Et pour montrer que nous sommes des warriors, nous allons bien évidemment nous assoir en haut, histoire d’en prendre plein la vue.