The Handmaid's Tale: Chapter 25 analysis, red and white tulips in a garden

The Handmaid’s Tale: Chapter 25 analysis

That was in May. Spring has now been undergone. The tulips have had their moment and are done, shedding their petals one by one, like teeth. One day I came upon Serena Joy, kneeling on a cushion in the garden, her cane beside her on the grass. She was snipping off the seed pods with a pair of shears. I watched her sideways as I went past, with my basket of oranges and lamb chops. She was aiming, positioning the blades of the shears, then cutting with a convulsive jerk of the hands. Was it the arthritis, creeping up? Or some blitzkrieg, some kamikaze, committed on the swelling genitalia of the flowers? The fruiting body. To cut off the seed pods is supposed to make the bulb store energy.
Saint Serena, on her knees, doing penance.
I often amused myself this way, with small mean-minded bitter jokes about her; but not for long. It doesn’t do to linger, watching Serena Joy, from behind.
What I coveted was the shears.

Well. Then we had the irises, rising beautiful and cool on their tall stalks, like blown glass, like pastel water momentarily frozen in a splash, light blue, light mauve, and the darker ones, velvet and purple, black cat’s-ears in the sun, indigo shadow, and the bleeding hearts, so female in shape it was a surprise they’d not long since been rooted out. There is something subversive about this garden of Serena’s, a sense of buried things bursting upwards, wordlessly, into the light, as if to point, to say: Whatever is silenced will clamour to be heard, though silently. A Tennyson garden, heavy with scent, languid; the return of the word swoon. Light pours down upon it from the sun, true, but also heat rises, from the flowers themselves, you can feel it: like holding your hand an inch above an arm, a shoulder. It breathes, in the warmth, breathing itself in. To walk through it in these days, of peonies, of pinks and carnations, makes my head swim.

The willow is in full plumage and is no help, with its insinuating whispers. Rendezvous, it says, terraces; the sibilants run up my spine, a shiver as if in fever. The summer dress rustles against the flesh of my thighs, the grass grows underfoot, at the edges of my eyes there are movements, in the branches; feathers, flittings, grace notes, tree into bird, metamorphosis run wild. Goddesses are possible now and the air suffuses with desire. Even the bricks of the house are softening, becoming tactile; if I leaned against them they’d be warm and yielding. It’s amazing what denial can do. Did the sight of my ankle make him lightheaded, faint, at the checkpoint yesterday, when I dropped my pass and let him pick it up for me? No handkerchief, no fan, I use what’s handy.

Winter is not so dangerous. I need hardness, cold, rigidity; not this heaviness, as if I’m a melon on a stem, this liquid ripeness.

The Handmaid’s Tale, chapter 25.

The Garden of (Serena) Joy

Abundance and life

Spring is the time of birth of nature. Abundance is conveyed by the number of adjectives. The narrator drowns in this garden – “makes my head swim” – and light seems to come from everywhere.

The passing of time is never recorded precisely: ellipses of several days/weeks. Chronology is not always respected, through the use of analepses and prolepses.

The passing of time is marked by seasons, the natural time and flora.

The garden as a fruiting body

The environment becomes consistent: the garden is like a body. The importance of softness is emphasized by the alliteration in [s].

The thread of the present is marked by the changing flora and the narrator’s gradual metamorphosis is modeled on that of Nature’s.

Serena as the disturbing element

Serena is seen as the disturbing element in this Garden of Eden.

Birth of the narrator as a human being, conscious of herself

Presence of feminity, necessary to the birth process

Feminity is needed for the birth and the whole garden is seen as a fruiting body.

Lyricism opposes the sense of osmosis felt by the “pathetic fallacy”: when natural elements are attributed with human attitudes. The garden shows the image of a natural world, which is everything Gilead has lost.

Pathetic fallacy is a literary technique that corresponds to a personification with natural elements.

Thanks to Offred’s heightened literary imagination, she can respond to the beauty of the garden and see the poetics behind the natural: the trees are seen as “birds in full plumage”.

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Justin Johnson - Crankin' Up the 3-String Spade Guitar photo

Justin Johnson – Crankin’ Up the 3-String Spade Guitar

Je vous présente l’OVNI musical du jour : Justin Johnson, qui nous fait une démonstration épatante en jouant de la musique avec une bêche-guitare à 3 cordes!

Admirez plutôt:

Justin Johnson est un artiste américain, surnommé “The Wizard” pour sa maîtrise des instruments à cordes.

Il est connu comme le Slidestock International Slide Guitar Champion et est sponsorisé par plusieurs fabricants de guitares dans le monde entier. Il publie des livres de théories et de techniques musicales.

Cet instrument hors du commun a été fabriqué par Roger G. Berry du Mississippi Blues Guitars à Hazlehurst, aux États-Unis.

Sympa comme son, non ? Sa maîtrise est vraiment impressionnante… et je ne regarderai plus jamais ma bêche comme avant.

La ferme auto-suffisante en énergie et nourriture de Ben Falk : Whole Systems Research Farm photo

La ferme auto-suffisante en énergie et nourriture de Ben Falk : Whole Systems Research Farm

Ben Falk est un architecte-designer qui habite dans l’État du Vermont, aux États-Unis et qui s’est mis petit à petit à transformer une ferme auto-suffisante et ses champs en une oasis qui lui fournit pléthore de fruits et de légumes bio toute l’année.

Son ballon d’eau chaude est réchauffé grâce à son poëlle à bois qui chauffe la maison en permanence. La citerne qui récupère l’eau de pluie est enterrée sous des mètres de compost, ce qui garde l’eau tiède et permet d’arroser et de réchauffer les serres : il peut donc commencer ses cultures plus tôt, en mars/avril, et les finir plus tard, vers novembre.

Il ne vit pas en complète autarcie car il cherche à développer des liens avec ses voisins qui, par exemple, sont meilleurs que lui dans la production de sirop d’érable. Les échanges de produits sont donc courants et encouragés, ce qui favorise l’entraide et le renforcement du lien social.

Je trouve cela vraiment génial, non seulement il réduit son empreinte mais il arrive à produire mieux et plus intelligemment, grâce à des optimisations permanentes de son mode de vie.

Je compte bien m’en inspirer pour le jardin (à mon échelle, bien plus modeste). Cela doit être très intéressant de réfléchir à ce type de projet avant même la construction d’une maison, de manière à avoir tous les raccords, tranchées déjà prêts. Clairement, c’est l’avenir.

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Installation dans la verdure nantaise

Peu de news ces temps-ci et pour cause : je suis en plein emménagement et aménagement dans mon nouveau chez moi ! J’ai troqué mon appartement en région parisienne contre une maison à la campagne, avec les chèvres du voisin au bout du chemin. Seul hic : plus de kilomètres pour rejoindre la ville.

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La maison est grande, j’ai reçu pas mal d’aide pour les peintures, tapisseries, montage de lampes/lustres/meubles. Si on fait le tour, ce pourrait être un showroom Ikea ! Je suis grandement amélioré en plafond et mes murs sont honnêtes.

Niveau jardin, tout reste à agencer mais j’ai déjà coupé les trois quarts de la haie et tondu deux fois (avec une tondeuse à essence pour la première fois). Deux arbres ont déjà été plantés, les suivants seront des fruitiers.

Après quelques soucis d’installation de la ligne ADSL – apparemment j’avais sélectionné la mauvaise option lors de mon inscription chez Free – tout semble opérationnel. Freebox v6, 8 Mbits en down.

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San Francisco : Japanese Tea Garden, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Fisherman's Wharf, Pier 39 photo 41

San Francisco : Japanese Tea Garden, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Fisherman’s Wharf, Pier 39

Voici la cinquième journée de l’US Summer Trip.

Breakfast at the Opal’s

Pour commencer, rien de tel que de se réveiller à 5h du matin à cause du jetlag ! Petit déjeuner à l’hôtel où c’est un self-service et donc on en profite pour se blinder pour la journée, qui s’annonce plutôt fraîche : 10°C !

Nous descendons à pied jusqu’au centre-ville de San Francisco et en profitons pour poser devant l’Hotel California. Bon, ce n’est pas celui qui fait la pochette de l’album des Eagles (qui se trouve en réalité dans la banlieue de Los Angeles) mais quand même :

En ville, nous prenons un de ces bus touristiques double-decker open-top. Et pour montrer que nous sommes des warriors, nous allons bien évidemment nous assoir en haut, histoire d’en prendre plein la vue.

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jardin de juillet 2009 : mise en place de la bâche

Jardin de juillet 2009 : l’arrosage intégré

Allez, ce coup-ci, c’est le bon ! Comme j’en avais un peu marre de retrouver mes plantes à moitié crevées en rentrant de vacances, j’ai retroussé mes manches et installé l’arrosage intégré dans le jardin.

Je vous explique comment j’ai procédé. Tout d’abord, il faut savoir qu’on se fait un peu une montagne de l’intégration de l’arrosage (la faute aux vendeurs indélicats qui tentent de nous refourguer leurs lots) alors qu’en réalité, c’est assez simple à mettre en place.

Évidemment, tout dépend de la surface de votre jardin !

jardin de juillet 2009 : mise en place de la bâche

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jardin 200905

Le jardin de mai 2009

Allez, cela fait longtemps que je n’ai pas mis de photos du jardin. En plus, je vous avais promis des photos il y a quelques semaines de cela.

Comme j’y ai passé un peu de temps hier, c’est l’occasion rêvée :

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De la neige en Seine St-Denis photo

De la neige en Seine St-Denis

Depuis le week-end dernier, il y a de la neige qui tombe par intermittence dans le département. La rentrée s’est faite avec les boules de neige. Les élèves adorent ça visiblement : ils passent leurs récrés les doigts dans la neige, en socquettes et Converse et ensuite viennent se plaindre qu’il ne fait pas 25° dans la classe !

Voici une photo de jardin sous la neige, prise lundi soir :

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Haies

Haies taillées côté est

Coupe-coupe

Je viens de sortir mes outils de jardin histoire de rapproprier un peu le tout. Premier objectif : tailler la haie de troènes du côté est.

J’ai tout rabattu à hauteur de ma tête. Cela a plusieurs avantages : c’est beaucoup plus facile à couper parce que l’on n’a pas besoin d’escabeau, la haie devrait s’étoffer un peu du bas et cela fait très net une fois que tout est fini.

Il me reste encore les sapins du côté ouest à tailler et ce fichu lierre qui court tout le long du mur (et de ma pelouse d’ailleurs) à faire crever. Le désherbant au chlorate de soude devrait lui régler son compte – je l’espère en tout cas !

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Los Toros Diarios : día 4

Aranjuez

Aujourd’hui nous partons visiter Aranjuez, situé à environ une heure de Madrid. C’est là que le roi avait l’habitude de se reposer et de chasser lorsqu’il quittait la capitale. En arrivant à Aranjuez, on comprend bien pourquoi : les jardins sont magnifiques et le plan d’eau apporte beaucoup de fraîcheur.

Jardins - Aranjuez

Nous visitons le Palais Royal en compagnie de notre guide Mauricio : les tentures sont remarquablement conservées et certaines pièces sont des copies d’autres bâtiments étrangers comme le fumoir du roi qui imite l’architecture arabe de l’Alhambra. Un tableau m’a particulièrement marqué : il s’agit en fait d’une mozaïque qui donne l’impression d’une toile tellement ses carrés sont petits et ses couleurs précises. L’illusion est vraiment parfaite. Nous repassons ensuite par les délicieux jardins – le mercure affiche maintenant 31°… ¡ Qué calor !

Palacio Real - Aranjuez

Toledo

Toledo

Nous reprenons la route pour Tolède où nous avons quartier libre jusqu’à 18h30. Nous passons le Tage et serpentons le long de la montagne pour attendre la cité. Défendre Tolède devait être un jeu d’enfant à l’époque des invasions : il faut bien 15 minutes pour monter en bus et la position sur les hauteurs devait en faire une forteresse à l’image de l’Alcazar (le château).

Alcazar - Toledo

Après avoir traversé quelques ruelles moyen-âgeuses, nous attaquons la Cathédrale de Tolède – qui est un monument de classe mondiale. J’ai visité pas mal de cathédrales mais celle-ci vaut le détour par sa richesse et son architecture qui mélange plusieurs styles. L’intérieur se compose de peintures de Goya et d’El Gréco (ces dernières sont bien sombres d’ailleurs, c’est à la limite du macabre pour une cathédrale), de sculptures, vitraux, plafonds sculptés… L’influence de l’Eglise devait y être phénoménale il y a quelques siècles car l’on a vraiment l’impression de se trouver dans le berceau du catholicisme, avec l’Inquisition en toile de fond.

Toledo

Les kilomètres parcourus sur les pavés de Tolède auront eu raison de moi dans le bus qui nous a ramené à Madrid : blackout complet pendant presque deux heures. Du coup, la soirée a été moins mouvementée/arrosée que la précédente : plateau de différents jambons en entrée, poisson/salade et ananas en dessert. A croire que nos serveurs préférés savaient qu’on voulait manger light !

La taille des haies : moment privilégié des voisins

Taille des haies

Retour à des préoccupations plus terre-à-terre ces derniers jours : tout d’abord, taille des haies du jardin de mes parents.

Un jour j’ai eu la mauvaise idée d’accepter de tailler les haies. On m’a félicité pour mon boulot et depuis je suis de service chaque année, deux fois par an.

Hé oui, mais bon j’aime bien ça : on prend l’air, on se dépense un peu et on a le plaisir de discuter avec des voisins que l’on ne voit jamais d’habitude.

C’est un truc qui m’épate à chaque fois : dès que vous manipulez un objet tranchant genre cisaille, scie ou tronçonneuse, il y a toujours quelqu’un qui veut vous parler à ce moment-là. Toujours.

C’est à croire qu’ils se réservent toute l’année pour vous parler lorsque vous montez sur votre escabeau branlant, coupe-coupe à la main. Il existe alors deux types de dialogues différents, selon qu’ils sont voisines (féminin) ou voisins (masculin).

Les voisines ne sont généralement pas exubérantes : elles vous saluent d’un grand sourire et vous font un petit geste de la main et ce, à n’importe quel âge. Vous pouvez également sentir leur regard évaluateur alors que vous manipulez l’accessoire d’une main experte, torse nu lorsqu’il fait beau.

Et vous pensez alors aux remontrances que leurs maris vont se prendre en rentrant parce que leurs haies ne sont toujours pas taillées…

Cela peut sembler idiot mais c’est généralement lorsqu’on leur rend leur salut que le pied gauche de l’escabeau s’enfonce tout à coup de 20 centimètres en terre, provoquant une disparition soudaine du tailleur et une bordée de jurons étouffés par les feuillages. C’est ce que j’appelle communément le salut soft.

Alors – évidemment – si vous avez le salut soft d’un côté, on s’attend au salut hard de l’autre, c’est celui de mes voisins. Vous commencez à couper et ils apparaissent comme des lemmings.

Trois cas de figure : certains vous atomisent le tympan droit d’un puissant et jovial “alors ? y’en avait besoin hein !!!”. Toujours agréable venant du seul voisin qui n’a pas coupé ses haies depuis 3 ans… mais passons.

D’autres vous regardent avec envie : ils payent des gens pour le faire alors que vous le faîtes à la sueur de votre front.

Enfin, le dernier cas : le voisin qui vous assène la même blague depuis 12 ans déjà : “dès que t’as fini, tu attaques les miennes !”. Haha.

Oui, j’aime couper les haies : j’absorbe toute la vie du quartier juste deux fois par an – pour information, on coupe toujours dans les mois en A : avril et août – et mes bras arborent de jolies couleurs, rappelant un junkie en manque : tout cela me suffit amplement ;-)