Web 2.0 : la grande explication

Aujourd’hui, je vous parle du Web 2.0, le sésame de toutes les nouvelles startups qui veulent effectuer une belle levée de fonds et capitaliser leurs idées.

Les médias se sont également emparés du terme et l’utilisent souvent à tort et à travers dans leurs reportages.

Voici donc quelques réponses qui vous permettront d’illuminer un dîner sur les nouvelles technologies.

Le Web 1.0

Avant le Web 2.0, l’utilisateur était en contact frontal permanent avec sa machine et ses applications, Internet était bridé au débit maximum de sa ligne RTC ou RNIS, les sites étaient laids avec du HTML box-model mal dégrossi et non-optimisé pour un rendu uniforme dans chaque navigateur.

Les pages étaient statiques, rarement mises à jour et il n’y avait aucune interaction entre le créateur de la page et ses visiteurs. Sommairement, le Web 1.0 était souvent lent, laid et pas du tout user-friendly.

Le Web 1.5 commence la scission entre apparence et contenus et les sites deviennent dynamiques grâce à l’utilisation de PHP et de bases de données SQL. Le visage du réseau commence à se modifier.

Web 2.0

Web 2.0

Le Web 2.0 – à prononcer “Web two point Oh” si on veut être vraiment in – est une nouvelle manière de concevoir Internet et l’environnement applicatif de l’utilisateur.

La première conférence Web 2.0 a lieu en octobre 2004, organisée entre autres par O’Reilly : le Web doit devenir une plateforme à part entière et les applications doivent disparaître au profits de services web équivalents et gratuits.

Les applications deviennent ainsi services nomades, accessibles partout dans le monde sur Internet.

Ces services web ne sont plus des versions définitives mais revendiquent un statut bêta (quasi permanent pour certains services comme Gmail), ce qui leur permet d’évoluer sans se soucier des numéros de version.

Les sites deviennent portails où se créent et se regroupent des communautés d’utilisateurs qui partagent des passions communes. Nous assistons à la naissance des réseaux sociaux comme Slashdot ou – plus “Web 2.0-ish” – Digg.

L’interaction est valorisée par le biais de commentaires (user-generated content) et d’un système référençant les sites qui échangent des liens entre eux (pingbacks et trackbacks).

Les contenus se syndiquent et s’agrègent grâce aux flux RSS, Atom et autres microformats; le contenu est séparé de la présentation grâce à l’utilisation d’un balisage XHTML et CSS sémantiquement valide.

Les rafraîchissements de page sont limités grâce à l’utilisation d’AJAX (Asynchronous JavaScript And XML) basé sur l’objet XMLHttpRequest pour échanger et manipuler les données de manière asynchrone avec le serveur Web et du Javascript pour afficher et interagir dynamiquement avec l’information présentée.

Les pages sont désormais étiquetées (“tagguées”) par folksonomie afin de faciliter le rapprochement de contenus semblables et les adresses (URL) sont plus parlantes et permettent à l’utilisateur d’identifier rapidement la cohérence des résultats d’un moteur de recherche par exemple.

Enfin, l’interopérabilité et le respect des standards W3C est de mise, l’utilisateur doit rester maître de ses données et il doit lui être aisé de rentrer et de faire sortir des informations du système.

Le Web 2.0 a bien évidemment ses limites et trop le considèrent encore aujourd’hui comme la panacée universelle, lui attribuant tout ce qui est arrivé de bien sur Internet depuis 2004. Cela est faux bien entendu et le fait d’entendre le terme “web 2.0” à toutes les sauces tend à agacer rapidement… il faut savoir faire la part des choses.

Le Web 2.0 a simplifié pas mal de choses pour l’utilisateur et a embelli notre vision d’Internet. Cependant, ce n’est pas lui qui est à l’origine de tout ce que nous connaissons et utilisons aujourd’hui.

Ceci étant dit, les designs Web 2.0 sont extrêmement jolis à regarder/utiliser : designs arrondis aux couleurs brossés, légers reflets, mariage des couleurs… le Web 2.0 c’est un style plus professionnel.

Une affiche qui dit : choisissez votre avenir, choisissez d'être administrateur système.

Adminspotting: a life as a sysadmin

This is a shout-out to all sysadmins in the world!

Choose no life. Choose no career. Choose no family. Choose a fucking big computer. Choose disk arrays the size of washing machines, modern racks, DVD burners, and electrical coffee makers.

Choose no sleep, high caffeine, and mental insurance. Choose no friends. Choose black jeans and matching combat boots. Choose chairs for your office in a range of fucking fabrics.

Choose SMTP and wonder why the fuck you are logged on on a Sunday morning. Choose sitting in that chair looking at mind-numbing, spirit-crushing websites, stuffing fucking junk food into your mouth.

Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in some miserable newsgroup, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up lusers Gates spawned to replace the computer-literate.

You will of course have recognised a parody of Trainspotting:

Une affiche qui dit : choisissez votre avenir, choisissez d'être administrateur système.
Pas de drogue dans les toilettes suédoises photo

Pas de drogue dans les toilettes suédoises

C’est beau la technologie mais cela peut avoir quelques effets contre-productifs ou gênants pour certain(e)s. Petit exemple en vidéo avec cette demoiselle, son rail de coke et des toilettes suédoises auto-nettoyantes :

Excellent !

Happy Birthday Matt : 26

Ben voilà… 26 ans ! $age++; comme dirait l’autre. Quart de siècle + 1. J’ai l’impression que j’ai eu plus de mal à me lever ce matin. Totalement psychosomatique mais bon. D’ailleurs je ne dis plus 26 mais twenty-six. Et pour alléger le poids des ans, je le prononce twenty-sex. Cela fait beaucoup rire mes élèves à qui j’ai dit que j’avais 56 ans, ce qui – soit dit en passant – ne les étonne nullement.

– “vous faîtes pourtant jeune hein M’sieur pour 56 ans !“.
M : Smart kid ! ;-)

Better burn out than fade away

Mais, au fait… je ne suis pas seul !

The James Dean Syndrome

Je ne suis bientôt plus jeune. C’est la constatation à laquelle je suis arrivé en renouvelant pour la dernière fois ma carte SNCF 12-25. La Poste m’a également contacté par téléphone (je ne sais toujours pas comment il ont obtenu mon numéro !) pour me dire que mon compte Jeune arrivait à terme. Et comme si ces signes ne suffisaient pas, le contrôleur du train Paris – Béthune m’a demandé une pièce d’identité lorsque je lui ai présenté ma carte. Bientôt on dira que je suis adulte.

Et pourtant lorsque je me regarde dans la glace, j’ai toujours 14 ans…

Installation d’Internet Explorer 7

Je ne sais pas bien ce qui m’a pris, un accès de folie en composant la version 1.1 du pack de correctifs Windows XP post-SP2 et pre-SP3 sans doute. J’ai installé IE7. Une installation qui dure 10 minutes, on ne voit pas cela tous les jours ! Pour un peu je n’aurais pas été surpris qu’il me demande la disquette numéro 34 comme lors des installations de Windows 95… et un reboot inévitable à la fin, bien évidemment. Dis donc Microsoft, c’est pas Windows XP qui devait tout faire sans que l’on ait besoin de le rebooter ? Tss, tss.

Tiens, l’icône a subi un subtil lifting, cela fait très Whirlpool maintenant. IE démarre. Tiens cette interface me rappelle quelque chose… voyons donc : interface simple, allégée, avec des onglets… bref, ils ont tous copié sur leur concurrent direct, j’ai nommé Firefox. L’activation de la fonction ClearType par défaut n’est vraiment pas une bonne idée : tous les textes sont crémeux, similaires en qualité à un .jpg de qualité méchamment réduite. Pour retrouver la beauté du texte, désactivez ClearType : Outils > Options Internet > Avancés > Multimédia > décochez Toujours utiliser ClearType pour le HTML. Voilà, c’est déjà plus crédible. Reste qu’IE mets plus de temps à afficher la page blank.html qu’IE6, essayant visiblement d’établir une connexion furtive. Hum.IE trash

Pourquoi avoir testé cette nouvelle mouture ? Histoire de voir ce que les ingénieurs de Microsoft ont bien pu nous concocter pendant ces 5 dernières années. Hé bien on retrouve la recette Microsoft du je-copie-tout-sur-mes-concurrents-et-j’y-colle-mon-logo… tout a été pompé sur Firefox, jusqu’à la boîte de recherche en haut à gauche droite. Immobilisme patenté d’un géant moribond, IE ne mérite qu’une chose : que nous l’achevions.

L'iPhone, le téléphone next-gen d'Apple photo

L’iPhone, le téléphone next-gen d’Apple

Si vous suivez l’actualité web, vous avez forcément entendu parler de la dernière innovation d’Apple – l’iPhone – téléphone sans touches à écran tactile qui possède les fonctionnalités de l’iPod, d’un visionneur de photos et d’un PDA dernière génération. La chaîne CBS en a fait un excellent reportage que vous propose ici :

L’iPhone ne doit sortir que dans 6 mois (au prix de 399$) mais il bénéficie d’un buzz phénoménal depuis sa présentation au salon Mac World.

De l'importance du GPS photo

De l’importance du GPS

Boussole Mon petit tour de France s’achève avec les vacances : Paris – Hautes Alpes – Lille – Béthune – Paris… heureusement que j’ai un GPS qui m’indique la route à suivre, cela facilite grandement les trajets. Mine de rien, c’est quelque chose que l’on apprécie vite. C’est un peu comme le limiteur de vitesse (cruise control), cela vous permet de rouler tranquillement, sans fatigue ou presque. Finie la pression continue sur la pédale d’accélération par exemple. Le GPS rend les changements de direction on ne peut plus facile : il suffit de suivre les instructions de la dame, qui n’hésite pas à répéter ses directions.

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Letter from Little Johnny to Santa

Letter from Little Johnny to Santa

Dear Santa,

You must be surprised that I am writing to you today, the 26th of December. Well, I would like to clear up certain things that have occurred since the beginning of the month, when, filled with illusion, I wrote you a letter and asked for a bicycle, an electric train set, a pair of rollerblades, and a football uniform.

I destroyed my brain studying this year. I had the best grades in school and no one in the neighbourhood behaved better than me. I went on errands for my parents, I helped the elderly cross the street. There was virtually nothing within reach that I would not do for humanity.

What balls you have for leaving me a fucking yo-yo, a lame whistle, and a pair of ugly socks. What the fuck were you thinking, you fat prick? As if you hadn’t fucked me enough, you gave that little shit across the street so many toys he can’t even walk into his house. 

Don’t let me see you trying to fit your big, fat ass down my chimney next year. I’ll fuck you up.  I’ll throw rocks at those stupid reindeer and scare them away so you’ll have to walk back to the north pole, you fat slob. Fuck you, Santa. Next year you’ll find out just how bad I can be, you fat cocksucker.

Sincerely

Johnny

Ma première télévision

Voilà j’ai enfin sauté le pas et me suis offert une télévision.

Ma toute première télé est donc LCD et je ne désespère pas de l’accrocher un jour au mur pour pouvoir en profiter pleinement.

Esthétiquement, c’est la grande classe – j’ai suivi les conseils de Julia en prenant un modèle gris (“parce que noir ça fait vraiment trop 80’s tu vois !”) – et c’est vraiment un des rares objets technologiques de la maison qu’on a envie de regarder.

Même mon écran 19″ fait pauvre mine à côté… Freebox branchée, 200 chaînes disponibles ! Woohoo, à moi la BBC et les quelques autres chaînes culturelles !

J’ai joué avec toute la soirée comme un gosse, même si je m’embrouille encore avec les deux télécommandes (TV + Freebox). La qualité est vraiment top.

Prochaine étape : acheter un câble S-Vidéo/Péritel pour pouvoir brancher l’ordinateur sur la télé.

Et il faut que je rapporte mon lecteur DVD qui est resté chez mes parents. Bienvenue dans l’ère HD Matt !

Trois mousquetaires dans le 20ème

Hier soir, petit dîner entre amis ex-CAPES ex-PLC2-85 ex-déportation-44 avec Arnaud, Arthur et votre serviteur.

Direction le 20ème arrondissement à Paris où habite Arthur, à mi-chemin entre Arnaud et moi.

Purée cela fait vraiment du bien de revoir les potes ! On n’a pas traîné et on s’est dirigé vers un petit restaurant où Arthur a ses entrées.

Un verre de Touraine en main, nous avons trinqué au trimestre qui s’achève en regrettant l’absence de Ben, notre quatrième mousquetaire.

Potins de copains/copines, situations de classe, radars… on a tout passé au crible en deux heures et demie. Le repas était vraiment excellent – le dessert aussi : pavé de chocolat aux fruits de la passion ! – je me suis vraiment régalé.

On s’est promis de refaire cela plus souvent, une fois par mois serait super – je n’avais pas revu Arnaud et Arthur depuis juin !

Le point de rendez-vous va donc s’établir chez Arthur (je mets 1h+ pour venir, Arnaud en met 1h30 en voiture). Hasta la vista buddies :)