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Créer un réseau privé virtuel (VPN) sous Debian

Alors que la course à l’anonymat sur internet bat son plein, que ce soit pour télécharger ou simplement pour surfer en toute tranquillité, je m’en vais vous présenter un tutoriel qui vous permettra de créer un VPN.

Commençons les choses dans l’ordre !

Un vépéquoi ?

vpn icon

VPN, ça signifie Virtual Private Network, et si on le traduit en français ça donne Réseau Privé Virtuel.

Pour faire court, il s’agit d’une passerelle entre le Client (nous) et, pour être vulgaire, Internet. C’est en tout cas l’utilisation que nous allons en faire ici.

Le grand avantage d’un tel tunnel c’est qu’il crypte toutes les données qu’il envoie et qu’il reçoit. Si vous passez par un VPN, vous êtes donc assez protégé. De plus, votre adresse IP sera celle du serveur sur lequel le VPN est installé.

En somme, il s’agit d’un gros proxy… en mieux.

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Modifier n'importe quelle page web avec votre navigateur photo 1

Modifier n’importe quelle page web avec votre navigateur

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Bon, c’est une astuce un peu érodée maintenant et je suis sûr que vous êtes plusieurs ici à la connaître mais je la rajoute quand même ici pour référence.

J’ai montré cela au responsable TICE de mon collège récemment et il n’en revenait pas : il est bel et bien possible de modifier n’importe quelle page web avec n’importe quel navigateur et tout cela directement en ligne, en utilisant une ligne de javascript.

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Projet Honey Pot : 1 milliard de spams traités

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Il y a quelques années, j’ai pris part au projet Honey Pot qui vise à identifier les responsables d’envois massifs de courriers indésirables (autrement dit : du spam) grâce à des pages créées à cet effet.

Dans la même optique, j’avais utilisé wpoison pour créer des adresses email bidons pour corrompre la base email des robots aspirateurs.

Et bien ce projet ambitieux vient de traiter plus d’un milliard de spams depuis son lancement. Cela a donné lieu à une petite étude et voici ce que l’on peut en retirer.

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SkyMinds.Net fête ses 10 ans ! photo 1

SkyMinds.Net fête ses 10 ans !

Et voilà, nouvelle étape pour le site : nous fêtons les 10 ans de SkyMinds.net aujourd’hui – champagne !

Historique du site

Pour la petite histoire, j’ai créé le site en 1998, un an à peu près après mon séjour aux États-Unis. Le lycée dans lequel je me trouvais possédait pléthores de salles informatiques, avec une soixantaine de PC connectés à Internet.

J’y ai passé pas mal de temps à rechercher un peu de tout : la plupart des sites étaient alors textuels, sans recherche esthétique particulière comme aujourd’hui.

Il y avait peu d’images et il fallait attendre un certain temps avant de voir les pages se charger.

Google était inconnu et les moteurs de recherche par défaut étaient Yahoo, Altavista, WebCrawler ou Excite. On surfait alors avec des modems 14.4K…

10-years

En 1998 donc, j’ouvre la première version du site. Le site est bleu et blanc, avec des frames pour le menu qui se trouve à droite, hébergé chez Free. Je ne me souviens plus du logiciel avec lequel je l’ai créé.

C’était conventionnel à l’époque et personne ne se souciait des standards ou du rendu dans d’autres navigateurs (Internet Explorer 4 ou Netscape 4).

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La musique, ça s’écoute

Je fais partie d’une génération qui aura connu avant et après internet.

Quand j’étais môme, les ordinateurs étaient peu répandus et les accros du micro étaient vus comme des freaks échappés d’un cirque.

mixtape

A l’époque, il y avait peu de moyens de découvrir de nouvelles musiques et bien souvent notre apprentissage se faisait au travers d’un grand frère ou d’un cousin plus âgé qui nous disait – un brin moqueur – “tiens écoute ça te changera de Chantal Goya”.

C’est ainsi que se faisaient les passages de témoins entre générations et l’on découvrait avec émotion un nouveau groupe.

Et comment écouter ces musiques ?? Pas le choix, 33 tours ou cassettes.

Autant dire que l’on pouvait difficilement passer d’un morceau à l’autre. Donc on écoutait… On prenait le temps parce que l’on avait pas grand chose d’autre à faire à part un foot ou jouer sur la NES (sans sauvegarde nondedjiu !).

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Ikariam : aventures à l’époque antique

Ikariam, une consonance grecque voulue par les créateurs de ce jeu de gestion gratuit en ligne qui va vous mettre aux commandes d’une cité antique grecque.

L’inscription se fait de manière classique : après vous être rendus sur le site français du jeu, vous choisissez un pseudonyme qui vous servira d’identifiant, un mot de passe et, chose importante, le serveur sur lequel vous voulez jouer.

Le principe est simple : il vous faut évoluer en construisant des bâtiments, en développant la recherche scientifique, en bâtissant une armée capable de vous défendre ou d’attaque d’autres joueurs, et en communiquant avec la communauté des joueurs.

On pourrait croire ce genre de jeu chronophage, mais il n’en est rien. En effet, les constructions à la différence d’un Sim City, d’un Caesar ou d’un Pharaon ne sont pas effectuées immédiatement.

En plus des ressources nécessaires à l’élévation du bâtiment, il vous faudra compter un capital temps avant de pouvoir envisager de bâtir autre chose.

Au départ les constructions se font rapidement, mais au fur et à mesure, le temps de construction deviendra beaucoup plus long.

Deux avantages à ce système : premièrement, vous lancez une construction le matin, par exemple, et au retour de votre dure journée de labeur, vous n’aurez plus qu’à en entamer une autre; enfin, cela promet un jeu de longue haleine…

Quatre grandes caractéristiques sont présentes.

La partie construction que j’ai évoquées ci-dessus. Qui vous permet de gérer vos ressources, l’évolution de vos bâtiments ainsi que le type de bâtiment que vous souhaitez installer. Certains, indispensables, vous permettent d’acheter des navires pour commercer, de lever des armées pour vous défendre, des cachettes pour espionner vos voisins et empêcher d’être espionné. D’autres, sont à choisir selon ses goûts car les terrains disponibles sont restreints.

La partie armée. Celle-ci vous permet de gérer le déplacement de vos navires commerciaux ou de guerre. Ainsi que de voir les attaques dont vous avez été victimes ou que vous avez déclenchées.

La partie recherche vous donne un aperçu des découvertes à effectuer pour profiter de telle ou telle amélioration de vos villes.

La partie diplomatie vous permet d’entrer en contact avec d’autres membres afin de régler des conflits de manières diplomatique ou de communiquer  avec une alliance.

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Wild Wild Web : pris dans la toile

Dans un monde numérique où nous livrons toujours plus d’informations personnelles – aux limites de l’intime pour certaines personnes d’ailleurs – notamment sur les réseaux sociaux, il est utile de savoir comment se propage l’information et comment se prémunir des fuites d’information.

Wild Wild Web : pris dans la toile est un documentaire de Grégory Magne et Stéphane Viard diffusé sur la chaîne 13ème Rue qui éclaire un peu sur le problème de la vie privée sur internet et prend pour point de départ le bad buzz autour des photos intimes de Laure Manaudou.

L’affaire est inquiétante, la vitesse et le potentiel de destruction de la toile touche à l’intime, à la vie professionnelle ou publique…

La toile se révèle un lieu d’exhibition aux mécanismes aussi complexes qu’incontrôlables. Un phénomène renforcé par le succès des réseaux sociaux où il s’agit d’ouvrir grand son intimité pour accéder à celles des autres. En remontant le fil de l’affaire Manaudou, Grégory Magne et Stéphane Viard analysent ces phénomènes de propagation et explorent les dispositifs de lutte existants.

Wild Wild Web : pris dans la toile

Une vidéo à voir si vous souhaitez mieux comprendre ce qu’est un buzz, comment ce dernier se propage, et éventuellement quelles sont les clés pour éviter d’être « pris dans la toile ».

Cette vidéo a donc pour mérite de mettre l’accent sur les dangers d’une identité numérique mal maîtrisée. Mais c’est également son principal défaut, en mettant l’accent principalement sur les dangers du Net, elle en devient un peu racoleuse. Un buzz n’étant heureusement pas forcément un bad buzz !

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