Dialogues ZEP : “on f’zait pas ça l’année dernière !”

Premier dialogue de cette nouvelle année scolaire : je vais chercher mes élèves de cinquième et les salue comme d’habitude en anglais.

M : Good afternoon !
Good afternoon teacher !
– M’sieur vous allez nous parler anglais ?

M : Yes pal, obviously !
– Ah ouais… mais on f’zait pas ça l’année dernière hein…
– C’est clair M’sieur, Madame XYZ elle nous parlait pas en anglais…

M : Well, time for a change people !

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Trois personnes parlant anglais tout en parlant à vélo sur un chemin de terre.

“Do you speak English ?”

Allez, voici un petit classique, “Do you speak English?”, histoire de se détendre un peu avant d’attaquer demain avec nos délicieux apprenants :

La vidéo est bien évidemment issue de la comédie Big Train, diffusée sur la BBC.

Love it :)

Salle 104 photo

Salle 104

8h10, je serre le frein à main de ma voiture dans le parking des profs, quasi-désert. Je pousse la porte d’un pas léger et me dirige tranquillement vers la salle des profs.

Sourires, bises, poignées de main fermes et sèches : pas de doute, c’est le début de l’année scolaire.

Je glisse mes premiers quarante centimes dans la machine à café en appuyant sur le bouton “thé citron”.

La machine s’étrangle, j’en profite pour me présenter au professeur de techno qui vient d’arriver. On échange quelques banalités, je prends mon gobelet : rien que de l’eau chaude.

Plus de thé dans la machine. Pas de doute possible, c’est bien une machine E.N. !

Back to school

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Etat d'esprit pré-rentrée scolaire 2007 photo

Etat d’esprit pré-rentrée scolaire 2007

Allez, on se motive un peu ! Retour au collège demain vers 8h30, on commence à farfouiller un peu dans les préparations de cours de l’année dernière, en faisant le tri de ce qui peut être réutilisé… j’y ajoute une petite vidéo subliminale inspirée de la méthode Coué :

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Le Protocole de Londres menace la langue française

J’attire aujourd’hui votre attention sur le Protocole de Londres qui menace – entres autres – la traduction des brevets en langue française, renforçant ainsi encore plus la prédominance de l’anglais.

Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler auparavant, voici un petit résumé, compilé grâce à la page Wikipédia :

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Glossary of film terms

Angle
The position of the camera in order to show a certain scene. A camera may be placed
straight on to a scene, at a side angle, high angle or low angle.

Camera movement
– a dolly shot: the camera and the base to which it is affixed move toward or away from a stationary object.
– a tracking shot: the camera moves behind or ahead of a moving person or object.
– a crane shot: the camera moves up or down on an automatic crane.
– a pan: the camera moves left or right on a fixed base.
– a tilt: the camera moves up or down.

Close-up
A shot which shows a limited and magnified view of a character or an object. It usually has a psychological, dramatic or symbolic value.

Deep-focus
The immediate foreground and the deepest parts of the background are in clear focus.

Dissolve
Gradual transition from one scene to another.

High-angle shot
A shot which looks down upon a scene or a character.

Long shot
A shot which provides a wide-angle view of a scene.

Low-angle shot
A shot which looks up at a character (object or scene).

Medium shot
Shows the object from waist up.

Voice over
Film narration/commentary in which the speaker remains unseen.

French equivalences

Dolly shotplan ou prises de vues en travelling.
Tracking shottravelling (objet ou personne filmé en mouvement).
Crane shotprise de vues sur grue.
Panpanoramique horizontal.
Tiltpanoramique vertical.
Deep focusprofondeur de champ.
Dissolvefondu enchaîné.
High-angle shotplongée.
Low-angle shotcontre-plongée.
Close-upgros plan.
Close shotplan rapproché
Medium close shotplan Américain.
Medium shotplan moyen.
Medium long shotplan de demi ensemble.
Long shotplan d’ensemble.
Organisation d'une séance d'Anglais dans une classe polyhandicapée photo, Union Jack

Organisation d’une séance d’Anglais dans une classe polyhandicapée

Introduction

Me destinant au métier d’enseignant, c’est en toute confiance que j’ai choisi ce module de préprofessionnalisation.

Le Collège de la Durantière, pour son unicité dans le système éducatif français m’a attiré et c’est ainsi que j’ai pu découvrir en cette quinzaine d’heures de cours sa spécificité et que j’ai pu vivre le quotidien pédagogique des professeurs enseignant l’Anglais à des élèves polyhandicapés.

En pédagogie comme ailleurs, toute spécificité requiert des moyens spécifiques, même si en apparence les moyens et les techniques divergent, un cours d’Anglais dans ces classes spécialisées reste dans ses fondements quasiment le même que dans une classe ordinaire : seules les aides techniques varient.

C’est pourquoi le déroulement d’une leçon, si on le compare à celui d’une classe dite “ordinaire”, reste peu ou prou le même. C’est ce que je vais tâcher d’exprimer dans les lignes qui suivent.

I. Présentation générale : La Durantière, un collège atypique

A. L’établissement

Le Collège de la Durantière accueille 400 élèves dont 100 handicapés qui peuvent mener une vie de collégiens tout en recevant des soins et une éducation adaptée.

Ces élèves handicapés moteurs, déficients visuels, sourds, avec ou sans troubles associés ont entre 11 et 20 ans et sont répartis dans des 6èmes, 5èmes, 4èmes d’Aide et de Soutien, des 3èmes ainsi que des 3èmes d’insertion.

Les élèves qui habitent dans l’agglomération nantaise sont transportés du Collège à leur domicile et vice versa dans un rayon de 30 km.

Appartenant à l’A.P.A.J.H. (l’Association Pour Adultes Jeunes Handicapés), plusieurs estafettes aménagées avec rampes d’accès et intérieur modulable sont prévues pour les sorties éducatives des élèves en fauteuil.

Les élèves qui habitent dans les départements limitrophes sont hébergés en semaine, soit en familles d’accueil spécialisées, soit en foyer d’hébergement, soit en internat scolaire accessible.

Gérés par l’A.P.A.J.H., tout un panel de thérapeutes entourent les élèves et assurent le suivi médical, les soins et les rééducations : orthophonie (en français et en anglais), orthoptie, enseignement du braille et de la langue des signes, kinésithérapie, balnéothérapie, suivi psychologique, ergothérapie, psychomotricité.

Des classes spécialisées mettent en oeuvre une pédagogie adaptée :

12 classes à petit effectif, de la 6ème à la 3ème, implantés au rez-de-chaussée de l’établissement avec des effectifs inférieurs à 12.

Rythmes scolaires adaptés (renforcement des horaires en Mathématiques, Anglais, Français, et possibilité de faire en 3 ans un cycle de 6ème-5ème ou de 4ème-3ème).

Aides spécifiques (agent de service pour les toilettes, les repas, les déplacements, aides techniques pour les élèves atteints dans leur autonomie, appareillages individuels, ordinateurs pour chaque élève ayant des difficultés graphiques.

Activités sportives adaptées (cheval, piscine, tennis de table, tir à l’arc…)

La coordination entre toutes les actions est assurée par le directeur de l’A.P.A.J.H., également principal adjoint du collège : M. Gillot.

Les actions thérapeutiques sont organisées par quatre médecins (rééducation fonctionnelle, pédiatre, ORL, ophtalmologiste) en liaison avec les familles et les intervenants extérieurs (généralistes, spécialistes, orthopédistes, prothésistes, chirurgiens…)

Le projet scolaire, étroitement associé au projet rééducatif, est coordonné par les professeurs principaux et l’ensemble de l’équipe éducative, c’est à dire l’administration, les professeurs et les thérapeutes.

Les rééducations individuelles ont lieu en dehors des heures de cours, tout au long de la journée.

B. L’intégration Au Collège

Etre intégré dans un groupe, c’est vivre dans ce groupe, adhérer à ses objectifs et en profiter, y être reconnu, participer à ses activités, à ses évolutions. C’est en être membre.

Selon le degré d’appartenance au groupe, l’intégration pourra être :

  • individuelle : le jeune handicapé est seul à être handicapé dans le groupe. C’est le cas des jeunes soutenus par un service : le Service de Soins et d’Education Spécialisée A Domicile (SESSAD), le Service De Soutien à l’Education Familiale et à l’Intégration Scolaire (SSEFIS) ou le Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à l’Intégration Scolaire (SAAAIS).
  • semi-collective : plusieurs handicapés vivent au rythme d’un groupe. (Lycée des Bourdonnières)
  • collective : les jeunes handicapés sont regroupés en groupe de besoins en CLIS (Classes d’Intégration Scolaire), UPI (Unités Pédagogiques d’Intégration) ou classes spécialisées.

Ces groupes pédagogiques sont installés dans des collectivités scolaires ordinaires. C’est le cas au Collège de la Durantière, au lycée Professionnel Leloup-Bouhier et dans plusieurs écoles primaires à Nantes (les Agenets – Carcouet – Emile Pehaut), Rezé (Y. et A. Plancher) et St Nazaire (Ernest Renan – Jean Jaurès).

C. Fonctionnement des classes

Les apprenants sont regroupés en classes d’un maximum de 12 élèves.Le Collège de La Durantière doit répondre aux besoins des pré-adolescents dans leur globalité, il est donc nécessaire de concilier les besoins éducatifs et rééducatifs de chacun.

Pour cela, les différents thérapeutes s’intègrent à l’équipe pluridisciplinaire enseignante qui gravite autour de l’apprenant et participent au projet individuel élaboré par l’équipe éducative.

Parfois même certains enseignants cèdent une heure de leur contingent heures-élèves par semaine pour que certains élèves en difficultés, que ce soit d’ordre logique ou praxique (le fait d’utiliser correctement la main ou le bras, dans le cas de la manipulation d’un clavier par exemple), puissent bénéficier ou d’un atelier de raisonnement logique (A.R.L.) ou d’une rééducation psychomotrice, ou de la technicité de l’ergothérapeute, etc.

Dans ce cas, l’enseignant doit s’adapter à ces paramètres en utilisant une pédagogie différenciée au sein de la classe pendant cette heure banalisée.

Ces décisions sont prises en réunions préparatoires au Conseil des Professeurs, en accord avec les parents, à qui le projet est soumis.

Par ailleurs, tout le panel de soins prescrits par les thérapeutes A.P.A.J.H. attachés à l’établissement se fait à raison de séances d’une demi-heure dans les heures d’étude inscrites à l’emploi du temps individuel de l’élève.

Les apprenants reçoivent les aides suivantes afin de faciliter leur apprentissage :

  • des ordinateurs, claviers et écrans adaptés, agendas électroniques, chaises rehaussées, matériels et logiciels de synthèse vocale, lutrins, etc.
  • des livres en gros caractères et des polycopiés agrandis,
  • un éclairage adapté selon le cas (direction de la source lumineuse réglable)…

D. Description de la classe

La classe de 3ème B, que j’ai choisi ici d’analyser, comporte 7 élèves. Elle compte un déficient auditif, une déficiente visuelle, et cinq apprenants polyhandicapés (hémiplégie, paraplégie pour la plupart).

Le livre utilisé dans cette classe est le manuel Grapevine 2 et la leçon que j’ai choisi de rendre compte est plutôt axée sur la production orale (cf. Annexe).

Il me semble donc intéressant d’étudier le déroulement d’une leçon d’Anglais avec ces élèves, en mettant un accent particulier sur l’autonomie.

II. Organisation d’une séance d’Anglais dans une classe de polyhandicapés

A. Préambule

Dans le cadre de mon étude, j’ai été amené à utiliser et à moduler mes grilles d’observation afin de coller le plus près possible aux situations observées (Cf. Annexe 1, 2, 3, 4).

B. Observations

Voir grilles en Annexe.

C. Analyse de l’observation :

La séance commence par une phase de socialisation active entre les élèves et le professeur puis entre les élèves entre eux :

“Good morning everybody ! How are you today ?”

Les élèves commencent alors un tour de classe : chacun pose la question “How are you today ?” à son voisin et y répond lui-même. Celui qui ferme la ronde pose la question au professeur : “And how are you today Mrs B. ?”.

Ce dialogue aux règles préétablies est basé sur une création d’habitudes, rappelant les théories behavioristes et le schéma stimulus-réponse de l’apprentissage par conditionnement pavlovien.

Le pair-work étendu au tour de classe permet la participation de tous les apprenants. Ce qui ressemble à un enseignement de type mécanique n’en est pas moins cognitiviste.

En effet, une étude approfondie des réponses des élèves (grâce notamment aux grilles d’observation, cf. Annexe) révèle que cette entrée en matière se rapproche de la vision communicative et constructiviste : l’amorce de l’enseignant permet aux élèves de communiquer un message avec l’interlangue qu’ils se sont construit au cours de leur apprentissage.

Ces rituels donnent des repères et servent à fixer les connaissances de ces élèves qui souffrent de difficultés de mémorisation pour la majorité, en faisant appel à la connaissance procédurale. Il est important de noter que la quasi-totalité des échanges se fait en Anglais, immergeant ainsi les élèves dans la langue et la culture étrangère.

Puis, l’enseignant écrit au tableau les objectifs de la leçon : c’est le “Today’s Special”. La présentation est ludique et donne l’impression d’apprendre en jouant. A mon sens, le fait de marquer au tableau ce que l’on va apprendre aux élèves les responsabilise et les amène à réfléchir sur leur apprentissage : ils accèdent ainsi aux concepts abstraits des faits de langue.

Vient ensuite une phase de réappropriation, où le professeur fait un rappel du cours précédent. Ces “drills” font partie intégrante de l’approche constructiviste : le savoir est ici construit et non transmis. C’est au moyen de la communication, et après plusieurs essais, que les élèves arrivent à retrouver la structure.

L’enseignant guide les élèves, tout en les impliquant dans l’histoire du “Hot air balloon”. Chaque élève participe et contribue à trouver le vocabulaire inconnu. Une répétition collective puis individuelle avec un tour de classe permet aux élèves de construire leur interlangue progressivement, en apprenant du vocabulaire à chaque séance.

L’enseignant utilise des “flashcards” et la gestuelle afin de faciliter la compréhension. L’enseignant part de ce que les élèves savent déjà grâce à un jeu de questions-réponses, à l’approche contrastive avec le “present continuous” ainsi qu’à la consigne “analyse, observe, deduce”, les élèves sont capables par eux-mêmes de trouver la structure du “past continuous”.

Cette consigne donne la liberté aux élèves de s’exprimer, de tâtonner, de chercher des explications et de trouver la structure grammaticale.

Nous ne sommes donc pas dans une vision transmissive du savoir mais bien dans l’approche cognitive : les élèves bénéficient d’une autonomie suffisante pour acquérir de nouveaux savoirs, tout en faisant appel aux processus de conceptualisation propres à la perspective constructiviste de l’apprentissage.

Ils réutilisent ce qu’ils ont appris les semaines précédentes en situation de communication : le vocabulaire utilisé est concret, directement réutilisable dans un pays anglophone. Nous pouvons donc le différencier d’un lexique acquis par conditionnement opérant.

Cela est primordial pour éviter les risque de nativisation ou de fossilisation de l’interlangue. Tout est prétexte à la communication.

L’Output, c’est à dire la production de l’apprenant, est ensuite vérifiée par le professeur au moyen de répétitions collectives et individuelles ainsi que par un travail de production écrite : le complètement d’un texte à trous.

Cela permet à l’enseignant de mesurer à quel point l’Intake (perception, compréhension, traitement et mémorisation des données de la part de l’apprenant) a été efficace.

A la fin du cours, les élèves sont invités à noter leurs devoirs, dont la correction servira de base pour l’enseignant comme pour les apprenants pour le prochain cours.

L’enseignant répond donc aux exigences des Instructions Officielles qui, depuis 1987, cherchent à développer la compétence communicative en partant des besoins de élèves et en créant des situations d’échanges motivantes, ainsi qu’à développer l’autonomie des élèves dans la gestion des échanges communicatifs et de leur propre apprentissage.

La Pratique Raisonnée de la Langue (PRL) ainsi que la dynamique de conceptualisation sont à la base de la construction du savoir de l’apprenant, qui sera mieux à même de prédire l’organisation d’une structure semblable et donc d’accéder à l’autonomie.

III. Réflexion sur l’importance de l’autonomie

D’après ce que j’ai pu observer, il est fondamental pour l’enseignant d’inscrire l’enfant polyhandicapé dans le registre de la communication : il faut lui construire le chemin qui va lui permettre de mettre en place la communication non verbale.

Un des moyens utilisés ici par l’enseignant est l’approche cognitive, qui considère la personne handicapée comme “modifiable”, éducable.

Les objectifs de cette prise en charge sont :

  • diminuer des retards structuraux en développant des capacité cognitives de base sur lesquelles vont pouvoir se construire des stratégies.
  • améliorer le fonctionnement, c’est-à-dire la façon de mobiliser ses capacités et de traiter les problèmes cognitifs.

Les situations de communications ainsi mises en place varient à l’infini. Avec l’évolution de l’élève et de ses capacités, le regard peut être privilégié comme moyen de désignation, des objets ou des images peuvent constituer un intermédiaire de choix, et des écrans d’ordinateurs équipés de contacteurs avec le défilement d’images constituent un outil privilégié dans la communication.

L’exigence de mutualisation des savoirs, des compétences, des interrogations, des recherches et des expérimentations apparaît ici évidente : les apports du neuropsychologue, du pédagogue, du spécialiste de l’informatique pédagogique, de l’éducateur, du rééducateur sont effectivement indissociables.

La collaboration entre les pédagogues et les personnels médicaux et paramédicaux, dans une perspective véritablement interactive, illustre cette exigence.

L’approche communicative a pour objectif d’amener la personne polyhandicapée dans une situation véritablement relationnelle. Elle va tendre à être actrice et à développer de la curiosité vis à vis du monde extérieur.

C’est grâce à la mise en place d’un système de communication que l’on peut constater que la personne polyhandicapée est capable de motivation et de volonté d’être reconnue en tant que personne.

Conclusion

Ce stage m’a beaucoup apporté, tant sur le plan didactique et pédagogique que sur le plan humain.

Passer de l’autre côté du miroir, étudier la manière dont un cours est enseigné, prendre la mesure de la souffrance et du courage de ces enfants qui en plus d’un cursus scolaire normal doit subir plusieurs heures de rééducation par semaine, constater la joie qu’ils ont à assister au cours d’Anglais et leur fierté à me montrer leurs productions via Internet me réjouissent et m’encouragent dans la voie professorale.

Bibliographie

  • BOUSCAREN, MOULIN, ODIN – Pratique Raisonnée de la Langue – Ophrys – 1996.
  • Le site Scolarité et Partenariat pour les informations relatives aux Instructions Officielles dans le cadre des classes spécialisées et notamment:
    • Circulaire n°89-17 du 30 Octobre 1989 – B.O. n°45 du 14 Décembre 1989.
    • Circulaire n°2001-035 du 21 Février 2001 – B.O. n°9 du 1er Mars 2001.
  • Le rapport trimestriel Le Courrier de Suresnes :
    • Numéro 64 – 1995/2.
    • Numéro 69 – 1997/1.
  • La revue spécialisée Réadaptation, Numéros 478 et 479 – Mars et Avril 2001.
Etude d'une comptine :

Étude d’une comptine anglaise à l’école primaire : “Here we go round the Mulberry Bush”

Introduction

Avec la nécessité d’une part de développer en primaire dès le C.P. l’apprentissage d’une langue vivante étrangère en vue d’améliorer la réussite des élèves dans leur cursus scolaire en collège et en lycée, de les entraîner dans la spirale vitale de la communication dans un monde multiculturel, de susciter le plaisir de communiquer en langue 2 et d’autre part de la récente introduction des missions Innovalo pour favoriser l’innovation pédagogique des enseignants, l’enseignant doit s’adapter à de nouvelles stratégies pédagogiques faisant appel de plus en plus au multimédia.

L’enseignement des comptines répond correctement aux objectifs et exigences cités ci-dessus.

I. Description de la Nursery Rhyme

Cette Nursery Rhyme – connue sous le nom “Here we go round the Mulberry Bush ” – est une ronde composée d’un refrain et de quatre couplets de quatre vers.

A chaque nouveau couplet s’ajoute un nouvel élément (hands – hair – school) : il s’agit d’une structure incrémentale et répétitive qui, à l’aide d’une mélodie lancinante, fait appel à la gestuelle et au schéma corporel des jeunes apprenants.

Cette ronde est d’autant plus appréciée des apprenants qu’elle évoque une routine matinale quotidienne familière, vécue sous forme de gestes rituels: se laver les mains, se coiffer, partir à l’école et dire au revoir.

Voici la comptine:

Here we go round the mulberry bush,
The mulberry bush, the mulberry bush,
Here we go round the mulberry bush,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wash our hands,
Wash our hands, wash our hands,
This is the way we wash our hands,
On a cold and frosty morning.

This is the way we brush our hair,
brush our hair, brush our hair,
This is the way we brush our hair,
On a cold and frosty morning.

This is the way we go to school,
Go to school, go to school,
This is the way we go to school,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wave bye-bye,
Wave bye-bye, wave bye-bye,
This is the way we wave bye-bye,
On a cold and frosty morning.
Here We Go Round The Mulberry Bush

II. Objectifs visés

“Here we go round the Mulberry Bush” s’adresse à des apprenants de C.P. ou de C.E.1.

Cette comptine pourrait très bien être proposée comme entrée en matière avant d’entamer la matinée, pour se réchauffer après la récréation lorsqu’il fait froid ou encore en guise de transition entre deux activités de type différent.

L’objectif des Nursery Rhymes est de familiariser l’élève aux rythmes et mélodies de l’Anglais par l’intermédiaire d’un matériel sonore spécifique. Ces comptines sont bien adaptées à la mentalité des jeunes enfants de C.P. car elles ont la particularité d’insister sur le côté ludique des apprentissages dans ce lieu pas toujours perçu comme sécurisant qu’est l’école.

Le plaisir de chanter, de danser, d’utiliser son corps, de bouger harmonieusement va de pair avec la découverte parallèle du schéma corporel, mettant en jeu les notions importantes de latéralisation , de respect du rythme et d’intégration sociale au sein du groupe.

Par ailleurs, la découverte sémique de la langue cible faite par le biais du jeu s’imprègne plus facilement dans le subconscient enfantin.

Cette initiation préalable à l’apprentissage par ces rythmes et mélodies permet une mémorisation de bonne qualité aboutissant ensuite à une compréhension finale de la langue.

L’important est d’immerger l’enfant dans le bain sonore, fréquentiel et acoustique de l’Anglais.

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Pédagogie

Enseignement et professionnalisation

Baccalauréat

Vocabulary

Utiles

De surveillance de Brevet

Brevet Voici la partie relax de l’année : la surveillance du Brevet des collèges. On distribue les feuilles et on parcourt la salle du regard. Silence complet, total et inconditionnel. Certains de mes élèves finissent l’épreuve de 2 heures en moins de 20 minutes et somnolent jusqu’à atteindre la première heure, synonyme pour eux de délivrance puisqu’ils peuvent alors quitter la salle. Cela change un peu de l’année dernière : l’avantage avec la surveillance, c’est que l’on peut quitter le collège dès que tous les élèves ont rendu leurs copies.

Lorsque l’on est de secrétariat, il faut étiqueter toutes les copies puis les rendre anonymes… du coup vous sortez une bonne heure après tout le monde.

Vive la surveillance donc. En plus cela me permet de revoir des élèves que je n’avais pas vu depuis début juin, depuis le conseil de classe.

Mutation intra-académique : dans le collège d’en face

I'm a rolling stone !

Après deux jours de retard, le résultat de ma mutation intra – forcée pour cause de mesure de carte scolaire – vient de tomber.

Je quitte donc mon établissement pour aller chez son concurrent, à environ 800m.

Cela me pèse de devoir changer : ce n’est pas que j’aimais mon collège (plafonds qui prennent l’eau, pas de matériel, bouquins de 1992…) mais je commençais à connaître les élèves et mine de rien, on se bâtit petit à petit une réputation qui nous sert favorablement au fil du temps.

L’année prochaine, il faudra donc repartir de zéro, assoir son autorité, instaurer les règles… cela ne fera que la troisième année d’affilée que je fais cela !

Avantage indéniable : je retrouve Pierre-Jean et apparemment l’ambiance de la salle des professeurs du nouveau collège est beaucoup plus délirante que l’actuelle, ce qui me met un coup de baume au cœur.

Les élèves devraient rester sensiblement les mêmes, donc cela restera sportif. J

e fête mon pot de départ aujourd’hui et je file voir l’administration du nouveau collège, histoire de me présenter et d’assister si possible à la répartition des classes. Il ne faudrait pas que je me fasse rouler une troisième fois !

Ultime détail : ils ont des SEGPA.

Dialogues ZEP : “Mérovingiens”

Un Mérovingien Ce sont les dernières heures de cours et tout le monde a besoin de vacances visiblement…

Classe de 3ème. 5 élèves présents.

M : How do you call the first inhabitants of Australia ?
– Ah je sais m’sieur !!! C’est les Mérovingiens !!!
* Teacher tries to kill himself.

Pour rappel, les Mérovingiens constituèrent la première dynastie qui régna sur la majorité des territoires françaisAborigène d'Australie et belge, du Ve siècle jusqu’au VIIIe siècle , immédiatement après l’occupation romaine de la Gaule. Ils sont issus des Francs saliens qui étaient établis au Ve siècle dans les régions de Cambrai (Clodion le Chevelu) et de Tournai, en Belgique (Childéric). Le nom mérovingien provient du roi Mérovée, ancêtre légendaire de Clovis.

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