Organisation
Une fois les copies anonymisées et numérisées, la correction se fera en ligne (sur Santorin : accès grâce au portail Imag’in, puis Entrée correcteur). Les candidats auront ensuite accès à leur copie corrigée (y compris les annotations), une fois les résultats publiés.
Il n’est pas demandé d’annoter dans le détail chaque copie ni d’apporter des commentaires détaillés, même si chacun peut choisir de le faire. Aucun conseil de progrès n’est à fournir. Nous recommandons tout de même un minimum d’annotations pour bien montrer que la copie a été lue jusqu’au bout. Seule une brève appréciation générale est nécessaire sur chaque en-tête de copie afin de vérifier aisément la cohérence entre la note et l’appréciation.
Cette appréciation devra mentionner séparément la synthèse puis la traduction. Chaque appréciation doit rester mesurée dans sa forme, même sur une copie très faible, partant du principe qu’elle sera portée à la connaissance du candidat. N’hésitez pas à vous inspirer directement des descripteurs des grilles bleues pour rédiger votre appréciation.
Il vous revient de saisir deux notes successives, chacune sur 20 : une note sur 20 pour la synthèse, une note sur 20 pour la version. Attention ! Les grilles bleues évoquent une note sur 10 pour la traduction, donc vous devez multiplier par 2 pour bien fournir une note sur 20 en traduction.
Pour ce faire, il est indispensable de cliquer sur « Sujets à choix », puis de sélectionner « sujet 1 » ou « sujet 2 ». Une fois le numéro de sujet choisi, vous aurez accès à un menu déroulant qui vous permettra d’indiquer les notes sur 20 de la synthèse et de la traduction. C’est la machine qui se chargera de calculer la note finale sur 20 (16+4).
En cas de difficultés pour apprécier une copie, commencez par dialoguer avec d’autres correcteurs présents dans l’établissement ou à proximité dans l’Académie ; si la question persiste, envoyez par mail votre question (avec le n° de copie, ou en joignant une version PDF de la copie extraite de Santorin) aux IA-IPR référents.
Toute difficulté d’ordre technique qui pourrait provenir d’une erreur au moment du scan original (page manquante ou illisible, copies mélangées, copie pour un candidat absent, etc.) peut être réglée par une demande de « retraitement » de la copie. Ouvrez la copie concernée et cliquez sur l’icône enveloppe en haut de l’écran ; choisissez « Contacter l’équipe en charge de la gestion de l’épreuve ». Cela déclenchera l’ouverture d’une deuxième fenêtre « Faire une demande» : choisissez alors « Retraitement » dans le menu déroulant.
Évaluation
Rappel : l’évaluation des deux sous-épreuves se base sur l’exploitation des “grilles bleues” disponibles sur éduscol.
Il est demandé aux correcteurs et correctrices de conserver trace dans leurs archives personnelles de la répartition des points par colonne, pour chaque copie (en cas de contestation, erreurs de calcul ou de report etc). Ces archives sont à conserver jusqu’à publication finale des résultats. Notez qu’il n’est pas demandé de faire apparaître sur la copie en ligne cette répartition par colonne.
Synthèse de documents
Nous recommandons de toujours revenir à l’exacte consigne de départ telle qu’elle apparaît dans le sujet. Il est même conseillé de se l’afficher sur sa table de travail pour valoriser les candidats qui font l’effort de bien respecter la demande et de cibler précisément la question qui leur est posée. Cette consigne n’impose pas de plan obligatoire, pour autant. Notez que la thématique du programme est toujours précisée en tête du sujet, ce qui doit contribuer à guider la synthèse.
Attention à ne pas focaliser sur une façon unique de réaliser la synthèse. Plusieurs approches sont possibles et également valables, le tout est de s’assurer que celle du candidat est effectivement pertinente et explicitement appuyée sur le dossier. Il n’y a pas une approche unique à privilégier.
Une lecture personnelle est tout à fait acceptable et même souhaitable, en n’oubliant pas qu’en environ 500 mots il est exclu de tout aborder. Il importe de lire d’abord la copie dans son ensemble afin de bien en saisir la logique interne avant toute évaluation.
On attend des candidats un étayage par des références explicites aux documents (texte comme image), de même qu’une exploitation des choix stylistiques, qu’ils soient textuels, poétiques, iconographiques, etc. NB : il n’est pas attendu de format particulier pour les citations ou références au dossier, qui peuvent être directes ou non, avec ou sans numéro de ligne, etc.
On valorisera les copies qui parviennent à intégrer dans la synthèse l’ensemble des documents sans en négliger aucun, ni simplement les juxtaposer (ce qui ne constituerait pas un « écrit structuré» comme exigé pour les niveaux B1 et surtout B2). De même, on valorisera les copies faisant des références culturelles hors dossier pertinentes (colonne 1, niveaux C1/C2) sans pour autant digresser.
Concernant la longueur de la production, les sujets demandent « 500 mots environ » pour la synthèse, donc autour d’une cinquantaine de lignes ; mais il n’est pas envisagé de sanction automatique pour les candidats qui ne respecteraient pas bien cet attendu. Les sujets ont été prévus pour cette longueur : un traitement trop bref ou trop verbeux posera certainement des difficultés de forme comme de fond qui seront traitées assez naturellement dans les grilles.
À titre d’exemple, un candidat qui serait très au-delà des 500 mots (le double, le triple…) pourrait voir son évaluation plafonnée sur la 1ère colonne si l’on considère que son exposé ne traite pas le sujet de manière assez pertinente (c’est un attendu du niveau B1). En effet, il est rappelé que l’exercice de synthèse – certes différent d’un résumé – n’en demande pas moins de fournir un effort de concision afin d’extraire l’essentiel du dossier. En bref, nous recommandons d’évaluer la pertinence du propos davantage que le strict respect du nombre de mots indiqué, qui n’est qu’une approximation.
Traduction
En traduction, les textes sont à traiter de manière globale, en appliquant les catégories proposées dans les grilles bleues.
Rappelons que c’est d’abord un objectif d’évaluation de la compréhension écrite détaillée, et non pas un exercice de style en français ni une épreuve universitaire : les erreurs d’orthographe française, par exemple, ou les maladresses d’écriture ne doivent pas devenir une préoccupation majeure dans la mesure où vous parvenez à évaluer avec justesse ce qui a été compris dans le texte original.
Des « erreurs » (pouvant aller jusqu’à des contresens) sont admissibles jusqu’au niveau A2 ; au-delà, on tolère jusqu’au B1 voire B2 des « imprécisions » qui peuvent être assimilées à des faux-sens.