Réunion d’information Capes 2005

Jeudi 30 juin – 8h.

Je ne suis pas fan des téléphones portables mais j’avais décidé d’en prendre un pour aller à Toulouse. Et j’ai bien fait au vu de la journée précédente. Par contre, au niveau de la sonnerie du réveil, ce n’est pas encore au point… je me suis réveillé d’un bond tellement cela ressemble à une alarme d’incendie…

J’hésite une fraction de seconde et leur explique que mon digicode ne fonctionne pas. Et là, pas de problème, je suis immédiatement transféré dans la chambre 710 avec un digicode qui marche. Instant de bonheur, l’un des premiers depuis le début de l’épopée fantastique.

Je prends le chemin du Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme : je prends le métro de Matabiau jusqu’à Arènes et j’enchaîne sur le bus 64 direction Colomiers Sud qui me dépose en face du lycée.

Moins de 40 minutes en comptant large. Je me pose donc à l’ombre et j’attends avec impatience la réunion. Vers 13h, j’aperçois deux filles de Nantes de mon cours de didactique. Pas de bol, elles ne sont pas très rock’n’roll. Dur de les faire dévier du Capes – des vrais gens des concours.

14h – réunion.

J’entre dans la salle de réunion et m’installe pas trop loin de la sortie, histoire d’avoir un peu d’air. Les ventilateurs ronronnent et j’ai déjà la tête dans la nuage lorsque quelqu’un me tape sur l’épaule.

Je me retourne et j’aperçois alors Betty, une jeune fille que j’avais rencontré à Poitiers la semaine précédente lors des épreuves orales du CAPLP. On discute quelques secondes avant que la réunion débute.

Et là, on a le droit au laïus désormais célèbre : définition des épreuves, supposée garantie de la bienveillance du jury, équivalence des sujets… enfin toutes ces choses que l’on boit la première fois mais que l’on dissèque avec un sourire narquois les fois suivantes.

Les dessins s’accumulent sur la feuille de brouillon sur laquelle j’écris les dernières recommendations. J’observe ensuite mes horaires de passage : 6h20 le lendemain, 11h20 le surlendemain.

L’avantage, c’est que ce sera le matin et qu’on évitera la chape de chaleur avant les épreuves. L’inconvénient, c’est qu’il va falloir se lever vers 5h…

Une fois la réunion terminée, je me dirige vers l’arrêt de bus lorsque j’aperçois une petite blondinette qui me sourit. J’embraye et j’engage la conversation, histoire de tuer le temps.

Il s’agit d’une ex-parisienne qui fait ses études à Lille et qui a passé un an comme assistante à Londres. Elle a l’innocence de ceux qui passent le concours pour la première fois, c’est quelque chose qui nous fait sourire maintenant.

Le bus arrive, on monte et je la quitte à la gare Matabiau, sans même penser à lui demander son prénom. Pas grave.

Je rentre donc dans ma nouvelle chambre, code à la main. Pourquoi faut-il toujours qu’on me file les digicodes les plus impossibles à retenir ? Même en les décomposant en nombres à 2 chiffres, cela tombe toujours sur des numéros de départements que je ne connais pas…

Douche, révision de grammaire d’environ 70 pages et là l’erreur : j’ai allumé la télévision de l’hôtel et je suis tombé sur le championnat du monde de surf. Cela peut être insignifiant pour vous mais cela m’a rappelé les années 80 sur Canal+, du temps où ils étaient dans le vent.

18h – je descends m’acheter deux chaussons aux pommes et un marocain, ce qui s’appelle ici un “talon”.

En arrivant dans le hall de l’hôtel, je retrouve Betty ainsi qu’une autre jeune fille à l’accent que je reconnaitrai entre mille et qui s’appelle Noémie. Je les surprends alors qu’elles parlaient d’un taxi pour aller au lycée le lendemain.

Je m’insère dans la conversation et leur demande si je peux prendre le taxi avec elles, histoire de faire baisser le prix unitaire. Elles me répondent qu’il n’y a aucun problème et qu’elles ont déjà enrôlé une parisienne qui s’appelle Caroline.

On discute quelques minutes et je leur demande où elles comptent manger ce soir-là : à la Crapaudine, un petit resto à quelques centaines de mètres de là, vers 19h. Je fais donc un saut à la boulangerie, remonte dans ma chambre et relis quelques pages de grammaire.

19h – j’enfile mon jean et je me rends à la Crapaudine où je vois Betty et Noémie en train de finir leur assiette : elles pensaient que j’étais parti en avance et avaient avancé un peu leur venue.

On discute un peu et j’apprends que les deux viennent du Nord – mes racines – ce qui ne m’a vraiment étonné vu l’accent : Betty est de Douai et Noémie de Puisieux, un village à une dizaine de kilomètres du village où j’ai habité pendant 15 ans ! Le monde est vraiment petit.

Elles sont toutes les deux à la fac d’Arras (“ah bon ? y’a une fac à Arras ?!”) et c’est également leur troisième Capes. Betty était même dans le même camping que moi à Aix-en-Provence. Bref, incroyable !

Plus on discutait et plus on trouvait de points communs, ce qui fait que la conversation s’est quasiment finie en patois, tranchant sérieusement avec l’accent toulousain des tables environnantes.

Si je connaissais un peu Betty, Noémie m’a fait littéralement décollé avec son humour au taquet et ses expressions bien senties. En plus je la trouve très jolie ;-)

21h30. Réveil du portable réglé sur 5h. Hop, couché.

Nantes-Toulouse en avion (ou presque)

Comme l’oral du CAPES se déroule cette année encore à Toulouse, j’ai choisi le moyen de transport le plus court et le moins fatiguant : l’avion. En effet, le trajet Nantes/Toulouse dure 1 heure tout rond alors que cela prend environ 6 heures en voiture ou en train. Et vu qu’il faisait entre 36° et 39°, le choix fut vite fait, surtout que l’avion revient à peu près au même prix que la voiture avec les péages – si l’on a moins de 25 ans bien sûr.

Mais un voyage se passe-t-il vraiment sans péripéties ? Le mot voyage ne dénote-t-il pas la notion d’aventure, les petits plus qui font qu’il restera gravé à jamais dans nos mémoires ? Assurément. Et d’ailleurs en voici un petit aperçu.

Mercredi 29 juin – 14h. Arrivée à l’aéroport de Nantes Atlantique. Enregistrement du sac de voyage et direction le hall d’embarquement. J’attends depuis déjà une bonne demi-heure lorsque j’aperçois un regroupement de personnes près du comptoir. Je lève alors les yeux vers l’écran de contrôle, sur lequel je lis “Vol pour Toulouse : retard 25 min”. Ah. Je me rapproche de l’hôtesse et tend l’oreille : l’avion est bien arrivé mais il est dans l’incapacité technique de redécoller, plus d’informations nous seront communiquées dans les minutes suivantes. Bon, cela commence… Effectivement, la nouvelle tombe sans trop tarder : le vol est tout bonnement annulé. Comme ça, paf ! Le jour où je dois me rendre à Toulouse pour passer mon concours. Il est alors 15h50 et je dois être impérativement à Toulouse le jour suivant à 14h…

Je me dirige donc comme tout le monde vers le comptoir réclamations, ouvert spécialement pour nous. Première étape : récupérer le sac sur le tapis. Seconde étape : écoute des options de réacheminement. Ce sont en fait des options qui n’en sont pas – jugez plutôt : les billets “affaires” ont été automatiquement reporté sur le vol suivant. Les autres ont eu le droit à un Nantes/Paris suivi d’un Paris/Toulouse. Autant dire que l’ambiance était électrique – appréciez la litote ! Bien évidemment, nous eûmes droit à une seconde surprise : le vol Nantes/Paris a accusé un retard de 30 minutes – ce qui amputait sérieusement mes chances d’attraper la correspondance et pouvait m’obliger à rester bloqué à Paris. Course effrénée dans le terminal 2F, arrivée à la porte 35 en nage, petit coup d’oeil circulaire inquiet : c’est bon, l’embarquement n’a pas commencé. Et pour cause, le dernier vol accuse lui aussi un retard de 15 minutes. Décidément, à Air France de nous faire préférer le train !

23h50. Arrivé enfin à Toulouse, j’attrape mon sac et me jette dans la navette qui me dépose devant la gare Matabiau. Un petit kilomètre plus loin, haletant et toujours en nage, j’aperçois la lumière bleutée de l’enseigne de l’Etap Hôtel, tel un phare dans la nuit. Je m’engouffre et tombe sur le veilleur de nuit qui m’alloue la chambre 700 et un numéro digicode impossible à retenir. Je monte au 7ème étage, tape le code : rien. Voyant rouge qui refuse de passer au vert. Je réessaie. Toujours rien. Maudissant cette journée infernale, je redescends au rez-de-chaussée et informe le veilleur que son code ne fonctionne pas. Extraits.

Veilleur ” Le code ne marche pas ? Vous êtes sûrs d’avoir tapé le bon code et d’avoir appuyé assez fort sur les touches” ?
Matt (“Mais tu me prends vraiment pour une bille mon garçon ?!?”) Oui, j’ai même tenté à plusieurs reprises.
Veilleur “Bon on va voir ça ensemble”.

Nous remontons. Nous testons. Et nous constatons que le code ne fonctionne pas. Il m’ouvre avec son passe et m’annonce aussi fier que s’il avait inventé l’eau chaude :

Veilleur : “Ben voilà, maintenant vous y êtes ! Si vous voulez sortir, vous fermez la porte et si vous voulez rentrer ben vous venez me voir et je vous ouvrirai”.
Matt : ” Hein ?! Je vais devoir vous chercher à chaque fois que je veux entrer dans ma chambre ?! Mais c’est pas possible ça ! Je ne peux pas être relogé ?”
Veilleur : “Ah ben non, l’hôtel est complet”.
Matt : “Trop cool. Bonne nuit”.

Jeudi 30 juin – Minuit 30. Fin du périple. Je viens de prendre ma douche et je suis claqué. Mon voyage qui devait prendre trois heures en a pris au final plus de dix. Oui, je crois qu’on peut dire que j’aime l’aventure…

Couper un fichier APE à l’aide d’un fichier CUE

Il vous est peut-être arrivé de vous retrouver avec un album encodé au format APE (Monkey’s Audio) ou MPC (MusePack), contenu en une seule piste, et livré avec un fichier CUE.

Seulement voilà, vous souhaitez avoir un fichier pour chaque piste de l’album : il vous faut donc couper votre fichier APE à l’aide du fichier CUE.

Le problème, c’est qu’il est impossible de couper un fichier APE directement à cause des entêtes qui ne sont pas toujours les mêmes.

Le format APE étant un format lossless, il ne détruit pas les sons comme le fait le MP3 (format lossy et donc destructeur de qualité audio), il compresse simplement la musique exactement comme si l’on compressait un fichier WAV avec Winrar.

Il nous faut donc décompresser notre fichier APE en fichier WAV : pour cela, on utilise Exact Audio Copy (EAC). Téléchargez la dernière version et décompressez-là dans le dossier de votre choix.

Voici les étapes pour couper notre fichier APE – cela prend environ 3 minutes en tout.

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Enlever la barre de défilement horizontale sous IE

Bien, j’ai finalement trouvé la solution pour faire disparaître la barre de défilement horizontale (horizontal scrollbar) sous Internet Explorer. Pas besoin de toucher aux marges ou d’ajouter des divs imbriqués, il suffit de rajouter cette ligne dans votre fichier CSS :

html { overflow-x: hidden; }Code language: CSS (css)

Quand je pense que j’ai quasiment réécrit tout le code CSS alors qu’une ligne de code suffit pour que tout rentre dans l’ordre…

Enfin, maintenant que cela fonctionne avec tous les navigateurs, j’ai défini le thème LSD comme le style par défaut de ce blog – vu que c’est celui que j’utilise depuis déjà pas mal de temps – et puis, cela donne un petit coup de jeune à la présentation générale. ^_^

J’ai aussi modifié le filtre anti-spam : désormais, les commentaires sont ouverts sur tous les posts, même les plus vieux dans une limite de 500 jours contre 100 auparavant.

Et en 2 jours, ce que j’avais prédit est finalement arrivé : j’ai maintenant plus de commentaires que de posts – yay ! ;-). Alors comme ça on aime les tutoriels hein ? Bon, je vais voir ce que je peux vous mitonner pour satisfaire votre soif de découverte…

Backup files and databases easily with cron photo

Backup files and databases easily with cron

This post is an extension to my former tutorial : Backup all your MySQL databases with one line of cron, which can now be considered as obsolete since some people reported having some issues with the gzip file generation.

So here is another attempt at dealing with the security of your files and databases on your domain.

In this tutorial, I assume your web host has Cpanel installed with the cron features that will backup everything for us at regular intervals.

To access the Cron Manager in Cpanel :

  • Go to Cpanel > Cron Jobs
  • Select the Standard or Advanced view – the choice is yours !

Let’s assume you chose the “Standard view” for the sake of simplicity and ease of configuration. First, backup your files.

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Lecture de fichiers APE sous Winamp

J’ai trouvé hier un album remasterisé que je possède déjà, encodé au format APE (Monkey’s Audio) avec un fichier CUE (Cue Sheet). D’habitude, cela ne pose aucun problème à Winamp, avec lequel je lis tous les formats audio, même les plus exotiques.

Seulement voilà, Winamp, qui lisait très bien les fichiers APE jusqu’à ce matin ne veut maintenant plus les lire !

Du coup, je me pose quelques questions et je vérifie que mon plugin APE est bien installé, que Winamp a bien la main sur l’extension. Je pousse même jusqu’à mettre à jour Winamp.

Rien n’y fait. Exaspéré, je me mets à la recherche d’une mise à jour du plugin APE pour Winamp.

Voilà donc la solution si Winamp ne lit plus vos APE :

  • téléchargez la mise à jour du plugin APE pour Winamp
  • décompressez le fichier et exécutez-le. Il installe les fichiers requis sous C:\Program Files\Winamp\Plugins
  • c’est tout ! Votre Winamp peut désormais lire tous les APE, même les plus récents. Cela ajoute également quelques fonctionnalités à la Media Library pour ce type de fichiers.

Explications : le plugin APE disponible sur le site de Winamp (version 3.97) ne permet plus de lire les nouveaux APE encodés avec des versions plus récentes.

Alternativement, vous pouvez :

  1. téléchargez Monkey Audio Codec sur le site officiel
  2. l’installer
  3. exécuter le fichier C:\Program Files/Monkey's Audio\Winamp Plugin.exe

Mercury Rev : live in Nantes

Mercury Rev

Concert de Mercury Rev hier soir à Nantes : mythique ! Et je pèse mes mots. Je classe ce concert dans mon Top 5 des meilleurs, à côté de celui de Page et Plant.

Il est rare de voir un groupe aussi bien jouer ensemble : c’était plus que de l’harmonie, cela frisait la symbiose fusionnelle.

Au niveau musical, j’ai été surpris de voir que toutes les nuances présentes sur les albums ont été respectées tout en ajoutant le petit quelque chose de plus qui fait que l’on ne se retrouve pas avec un concert similaire à l’album mais à une véritable représentation.

Mercury Rev

Les musiciens ont joué comme des prodiges – je salue ici la performance du bassiste et du batteur dont les performances m’ont littéralement scotché à mon siège : le bassiste (Dave Fridmann), avec son look entre disco et heavy-métal, nous a ravi de licks énormes tout au long du concert et le batteur (Jeff Mercel), d’une pêche incroyable, s’est même mis debout pour taper plus fort au milieu du concert. Tout simplement phénoménal.

Mercury Rev (Jonathan)

Au niveau scénique, une bande vidéo a défilé tout le long du concert, projetant des images et des citations de grands auteurs (Sartre, Gide, Krishnamurti, William Blake, Edith Warton, Yoda, Lao Tseu, Jonathan Levingstone the Seagull…), ce qui a ajouté quelque chose de plus au concert.

Le mélange audio et vidéo a en quelque sorte donné plus de sens à la musique et nous a offert quelques jolies pistes de réflexion sur la vie et le contact avec l’autre.

Le chanteur, Jonathan Donahue, habillé en dandy dans la plus pure tradition britannique, a mené son groupe de main de maître, lâchant à plusieurs reprises sa guitare pour diriger son groupe à la manière d’un chef d’orchestre, dos au public, s’adressant au clavier et au guitariste, connu sous le nom de Grasshopper et qui ressemble un peu à Elvis dans sa manière de saluer le public avec ses deux doigts pointés en avant, tel un pistolero.

Mercury Rev nous a joué pas mal de morceaux de l’album Deserter’s Songs et du petit dernier The Secret Migration et nous a offert deux magnifiques rappels pour conclure sur Goddess on a Highway, l’un de leurs titres les plus rocks.

Le public ne s’y est pas d’ailleurs trompé puisqu’il y a eu trois standing ovations et plusieurs minutes d’applaudissements.

J’ai découvert Mercury Rev en Autralie en 1999 et je suis vraiment heureux d’avoir pu assister à ce concert hier soir.

Si jamais vous avez l’occasion de les voir en concert, n’hésitez pas et foncez. Vous ne le regretterez pas ! ^_^

Trouver facilement des fichiers sur Internet

Vous voulez trouver de la musique ou des fichiers sur Internet sans utiliser de logiciels P2P mais vous n’avez pas le temps/les moyens/le talent (rayer les mentions inutiles) pour faire partie d’une team W4r3Z ? C’est bien compréhensible. Si l’on prend l’exemple de la recherche de fichiers musicaux, ceci devrait vous intéresser : c’est une fonction JavaScript qui vous permet de chercher avec Google les pages index (que l’on appelle des “dex” dans le jargon 1337) de répertoires contenant des fichiers mp3, wma, ogg, m4a, flac,ape et autres fichiers aux extensions exotiques. Libre à vous d’ajouter d’autres formats, il vous suffit de rajouter les extensions désirées à la fonction (ligne 4 dans cet exemple). Pour des raisons de lisibilité, la fonction s’étale ici sur 5 lignes (sur un 17″” LCD ;-)):

javascript:void(qr=prompt(‘Index%20Music%20Search%20by%20SkyMinds.Net%20-%20Music%20or%20
Album%20Name:%20′,’));if(qr)location.href=’http://www3.google.com/search?&num=100&hl=en
&ie=UTF-8&oe=UTF-8&btnG=Google+Search&as_epq=parent+directory=&as_oq=
mp3+mp4+wma+ogg+mpc+aac+m4a+flac+shn+wv+ape+anonymous&as_eq=module+modules&lr=&as_ft=i
&as_filetype=&as_qdr=all&as_occt=any&as_dt=i&as_sitesearch=&safe=images&as_q=’+escape(qr);void%201;

Explications : la première ligne affiche le texte de la boîte Javascript. La seconde et la troisième se rendent chez Google. La quatrième ligne cherche les fichiers portant les extensions définies et la cinquième ligne clôt la recherche.

Pour activer cette fonction, il suffit de la recopier dans un fichier texte sur une ligne. Une fois que vous avez votre ligne, créez un nouveau raccourci dans votre navigateur préféré et collez votre ligne dans l’adresse de votre raccourci. Voilà, vous détenez maintenant un outil puissant pour trouver quasiment ce que vous voulez sur Internet. La fonction proposée ici est orientée pour la recherche de fichiers musicaux, lossy et lossless mais vous pouvez facilement l’adapter pour définir précisement le type de fichiers que vous recherchez. Happy Googling !

Sélection musicale : Spoon et Marty Friedman

Spoon - Gimme Fiction

Le dernier album de Spoon, Gimme Fiction (2005), vient de sortir. Comme je ne connaissais pas, j’ai écouté et j’ai vraiment adoré.

Si vous êtes en période creuse en ce moment et que vous avez envie d’écouter un bon petit groupe rock, choisissez celui-là parce qu’il vaut vraiment le coup.

On retrouve plusieurs influences dans cet album qui possède tantôt des accents Who (“Sister Jack”), tantôt un groove et une voix haut perchée que Prince lui-même n’aurait pas reniés (“I Turn My Camera On”).

La chanson qui ressort le plus de Gimme Fiction reste pour moi “The Beast and the Dragon Adored” : mélange subtil de piano et de guitares dissonantes.

Très bonne alchimie pour cet album fait partie de ceux que l’on redécouvre à chaque écoute. Il tourne depuis quelques jours sur ma radio et franchement, on ne s’en lasse pas !

Marty Friedman - Scenes

Scenes (1992), est un album solo écrit et composé par Marty Friedman, le guitariste de Megadeth.

Là aussi, on redécouvre un Marty Friedman bien différent du guitariste solo de Megadeth : l’album a quelques tonalités acoustiques (“Night”), orientales (“Tibet” – “Valley of Eternity” serait parfaite pour une musique de film) suivies d’épopées épiques (“Realm of the Senses”) et toujours des solos à vous couper le souffle (“Angel”) ou et des riff groovy qui vous font dodeliner de la tête en tapant du pied (“Trance”).

Nous sommes donc bien loin de l’univers shred de Megadeth et franchement, cela change tout en gardant un esprit avant tout mélodique et technique à la fois.

Scenes est un donc un bon album que je vous recommande, à placer à côté de Patrick Rondat sur votre étagère.

L’avis logiciel

Je fréquente une bonne demi-douzaine de forums par jour, français ou non, et il m’est de plus en plus insupportable de voir qu’il existe encore des gens qui cherchent à vous imposer leur vue sur tel ou tel logiciel. Cela devient vraiment gavant à la fin.

Prenons un exemple concret : les navigateurs web. Personnellement, j’utilise Firefox depuis le début du projet mais je ne l’impose à personne.

Il y a quelques jours, le vieux débat entre navigateurs faisait rage sur un forum et certains membres allaient jusqu’à affirmer que Firefox était moins sécurisé qu’IE !

Pardon !? Alors oui, on trouve de temps en temps quelques failles dans Firefox. Et alors ? IE souffre de failles qui n’ont jamais été corrigées et cela fait plus de 10 ans que tout le monde l’utilise. Le projet Mozilla lui n’a que quelques années, qu’on lui laisse donc le temps de mûrir un peu avant de sonner l’halalli !

Quant à ceux qui recommandent Maxthon comme navigateur sécurisé, cela me fait doucement mais alors doucement rigoler : ce n’est qu’une surcouche, un habillage cosmétique différent qui s’appuie sur IE et qui souffre donc des mêmes bugs.

Là, je parlais juste des navigateurs, je n’aborderai même pas les trolls Linux/Windows. Ou bien si tiens, parlons-en. Pourquoi est-ce que tout un chacun éprouve sans cesse le besoin de prêcher pour sa paroisse ?

C’est vrai quoi, dès qu’une news concerne la sécurité, on nous ressort le vieux débat entre l’entreprise capitaliste monopoliste (Microsoft) et le monde libre communiste et communautaire (Linux etc).

Oui, ce sont deux conceptions différentes. Cependant la démocratisation de l’informatique et d’internet s’est fait grâce aux outils de Microsoft – nous ne serions certainement pas là aujourd’hui sans Windows.

Ce n’est pas du fait des intégristes Linux qui veulent à tout prix vous faire abandonner ce que vous connaissez bien pour vous faire plonger dans le monde de la ligne de commande et des instructions ésotériques.

Ceci dit, je ne suis ni pro ni anti-Microsoft. J’évite tout simplement d’utiliser leurs produits si je trouve une meilleure alternative, gratuite si possible. Je suis pro-logiciels libres mais je ne les impose à personne.

J’utilise Windows parce que j’ai grandi avec, que je sais comment ça marche et comment le sécuriser. Est-ce que je le recommande pour autant ? Non.

Et si je trouve un jour un système d’exploitation qui m’offre d’autres possibilités sans remettre en cause tout ce que j’ai appris, alors Windows sautera.

Moralité : donnez donc votre avis logiciel de manière objective mais ne tentez pas de l’imposer aux autres. Stop à l’impérialisme !

Re-développement de Mail-it Now!

J’ai de temps à autre quelques personnes qui m’écrivent pour me faire part de leurs problèmes (souvent) et de leurs suggestions (parfois) lors de l’utilisation de mes scripts PHP/MySQL. Avec le temps, j’arrive presque à anticiper tous les problèmes que peuvent avoir ce gens… si, si, je vous assure. J’annonce donc le développement imminent de Mail-it Now! version 1.6 qui devrait bénéficier des fonctionnalités suivantes :

  • plus de modularité dans les fonctions
  • un fichier de configuration et la possibilté de scinder le code PHP du HTML
  • la mise en place de nouvelles sécurités
  • la protection du répertoire upload se fera désormais par .htaccess par défaut, vu que beaucoup de gens ne pensent pas à le sécuriser…
  • ajout des fonctions nécessaires pour fonctionner sous Windows
  • conversion des tableaux en XHTML et CSS
  • allégement de la charge serveur en utilisant du CSS (messages d’erreurs immédiatement visibles, avant soumission du formulaire).
  • … et tout ce à quoi je n’ai pas encore pensé mais qui pourrait voir le jour dans cette version ;-)

Autant dire que la mise à jour vers la nouvelle version sera hautement recommandée, notamment pour les améliorations de la sécurité, du respect des standards et pour la moindre consommation de bande passante. Voilà le programme de développement, je m’y mets dès que j’ai un peu de temps devant moi. Si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à m’en faire part !

Connexion à Free dégroupé sans Freebox photo

Connexion à Free dégroupé sans Freebox

Il est possible de se connecter à Free dégroupé sans Freebox et en utilisant un simple modem ADSL ou, mieux encore, un routeur/firewall.

Connexion à Free dégroupé sans Freebox photo

“Mais pourquoi se passer de la Freebox ?”, vous entends-je demander… tout simplement parce que si vous avez plusieurs PC, vous ne pourrez peut-être pas tous les connecter, à moins d’acheter une panoplie de cartes WiFi.

Voici donc un petit tutoriel pour configurer un routeur (ici un Netgear DG834G) pour accéder à Internet avec Free dégroupé. Cela prend 5 minutes et 5 étapes dans l’interface d’administration du routeur.

Etape 1 : informations de connexion

Commençons par rentrer les informations élémentaires nécessaire à la connexion au réseau de Free. Ces informations (IP, masque…) sont contenues dans le courrier postal que Free vous a envoyé après la signature de votre contrat ADSL.

Vous pouvez également afficher vos informations de connexion en utilisant la page de suivi de votre compte Free : tout y est indiqué (IP, débit, affaiblissement….).

Procédons maintenant pas à pas : si vous avez un routeur Netgear, allez dans l’interface d’administration (tapez dans la barre d’adresse de votre navigateur et loggez-vous). Ensuite, cliquez sur Basic settings.

Si vous possédez un autre modèle de routeur, il vous faut trouver le menu équivalent. Vous devriez obtenir cette page :

Login

Explications :

  • Login : “No”. Tout comme la Freebox, le routeur n’a pas besoin de s’identifier par login/mot de passe ;
  • Account name : mettez le nom de votre routeur ;
  • Domain name : “free.fr” ;

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