Concert de John Legend à l’Olympia

Hier soir, Julia m’appelle : “j’ai une place en trop pour le concert de John Legend, tu vas voir c’est super ! Rendez-vous à l’Olympia à 20h30”. Je lâche tout et je me dirige vers l’Olympia où je retrouve le gang de M6 Music. Tiens, contrairement à d’habitude, les affiches sont toutes “M6 Black” alors que d’habitude c’est plutôt “M6 Rock”. Je ne me doute de rien et je suis le mouvement. C’est en arrivant dans la salle que j’ai compris : on est loin du public rebelle de TRUST, là c’est plutôt le paradis des fashion victims au look emprunté à J-Lo ou aux Destiny’s Child. Je croise même Pascal Obispo en cherchant mon siège. Apparemment John Legend attire pas mal de monde – sans doute aussi pour cela que le concert était à guichet fermé.

Je me suis pas mal ennuyé à ce concert et je pense que cela est dû au soundcheck infâme dès le début : ils jouaient tous trop forts, allant même jusqu’à saturer les hauts-parleurs. Disons que jouer à l’Olympia ne requiert pas une installation Vieilles Charrues… A part cela, le style était soul et John Legend a une très belle voix soul, vraiment puissante. Moment préféré du concert : regarder les deux die-hard fans assis devant moi apprécier le concert. Ils nous ont tout fait : applaudissements asynchrones (souvenez-vous du clappeur dans Not Another Teen Movie), adresses à l’adresse du chanteur (“I love you my brother !” ou “Ce gars est une Legend !”), déhanchés de la nuque en rythme à deux… on a pas mal ri. Je ne suis pas assez versé dans ce style de musique pour approfondir davantage l’analyse mais c’était bien. Rien à voir avec Barry White mis à part le côté lover que 99% de la salle affectionnait. Les musiciens étaient vraiment très bons.

TRUST en concert au Zénith : rock'n'roll !!! photo

TRUST en concert au Zénith : rock’n’roll !!!

Je suis allé voir TRUST en concert hier soir pour la deuxième fois de ma vie.

La phrase précédente n’est pas tout à fait exacte : c’est la première fois que je les vois mais c’est la deuxième fois que je les entends. Pourquoi ?

Tout simplement parce que ma mère était enceinte de 6 mois lorsque mon père l’a emmenée voir TRUST.

Cela a laissé quelques traces, notamment un goût avéré pour la bonne musique.

La première partie a été donné le ton de la soirée : rock’n’roll. Voix rauque, guitares bluesy, textes travaillés… j’ai d’abord cru que c’était Stock qui jouait mais à l’annonce des noms des membres du groupe (deux guitares + chant, une basse, un clavier, un batteur), il s’avère que c’était Fred Blondin qui jouait.

Il nous a dit qu’il était retraité maintenant et que le groupe n’existait pas il y a deux jours de cela et qu’il n’existerait plus le jour suivant. A one-off.

N’empêche que c’était super agréable, bien pêchu comme il faut. Ils ont joué une demi-heure environ.

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Rock the casbah : un alter-ego à l’école

Music J’ai enfin trouvé un collègue avec qui je peux parler musique ! Hé oui, je commençais à désepérer et finalement il est dans mon bahut : à nous les échanges de CD ! Il m’a déjà fait découvrir un groupe japonais qui joue du rock sudiste, The Savoy Truffle, qui est assez surprenant : j’ai dû relire la pochette plusieurs fois pour bien vérifier que le chanteur était japonais tellement son accent est bon. Cela ne vaut pas un Lynyrd Skynyrd mais cela se laisse écouter. En contrepartie, je lui ai filé quelques albums de Thunder qui lui ont fait bien plaisir. Le plus drôle, c’est que les autres collègues le félicitent d’avoir trouvé quelqu’un avec qui parler musique. Je crois que mon t-shirt Jimi Hendrix leur a beaucoup plu, ils m’en ont parlé pendant 3 jours !

L’avantage c’est que maintenant on peut parler d’autre chose que du boulot à la cantine et cela j’avoue que cela faisait un moment que je l’attendais ! Et il devient du coup beaucoup plus facile d’organiser des sorties concert – surtout lorsque l’on a un spécialiste des salles parisiennes… ^_^

Concert de Roch Voisine à l’Olympia

Roch Voisine

J’ai eu des nouvelles de Ben et ses Crocos hier soir au téléphone, cela fait du bien d’avoir des nouvelles des potes. Next call is on me guys!

J’ai ensuite filé pour l’Olympia – toujours en VIP, toujours aux frais de la princesse – pour y voir.. non, ne rigolez pas… Roch Voisine. Oui, oui, celui-là même qui faisait se pâmer les filles au collège à la fin des années 80.

Et bien figurez-vous que c’était pas mal du tout : pas mal de guitares, quelques violons et quelques bons grooves ont littéralement mis le feu à l’Olympia. J’ai particulièrement apprécié les deux ou trois chansons blues/rock qui ont rapidement effacé les briquets des deux premiers rangs.

Tiens, parlons un peu du public : photos de l’artiste à la main, albums prêts à être dédicacés, cadeaux jetés sur scène… ils nous ont tout fait. Y compris courir jusqu’à la scène pour s’y coller, ce qui fait que tout le monde a dû se lever pour voir le reste du concert… argh !

Bon concert, on s’est bien amusés. C’est la première fois que je vais dans cette salle et je la trouve vraiment bien. Elle rappelle un peu la salle Paul Fort à Nantes, en un peu plus élaborée. C’est drôle, je pensais que c’était une salle énorme et en fait non, elle doit accueillir 2000 personnes environ.

Et le retour à la maison fut… impossible vu que le RER était fermé pour une cause inconnue. Sleep-crash chez Julia donc.

Concert de Monsieur Clément à l’Européen

J’ai été gracieusement invité hier soir au concert de Monsieur Clément à l’Euopéen par Universal Music par l’intermédiaire de Julia. Pas de place à payer, juste un nom sur la liste des invités à vérifier. Bienvenue dans le monde des VIP ! L’Européen est une petite salle de concert très bien conçue, à mi-chemin entre un cinéma (sièges) et un théâtre grec (salle en arc-de-cercle donnant sur la scène), ce qui donne un petit côté intimiste : on se trouve à quelques mètres seulement des artistes, ce qui est super agréable.

Monsieur Clément Arrivés un poil en retard, nous poussons la porte de la salle et nous retrouvons… quasiment derrière la scène ! Et oui, l’entrée se fait sur le côté de la scène et les artistes peuvent donc voir les retardataires. Hum. Le groupe de Monsieur Clément est classique – deux guitares, un clavier, une batterie et une basse – mais les musiciens sont particulièrement bons. J’ai notamment apprécié la performance du batteur qui nous a fait décollé sur plusieurs morceaux. C’était pêchu et les paroles sont agréables à écouter, cela change des niaiseries que l’on peut entendre à la radio.

J’aime bien la voix claire de Monsieur Clément, je la trouve expressive et finalement assez française. On imaginerait mal un anglo-saxon chanter de cette manière par exemple. Je connaissais le single (A nous) avant le concert mais au vu de la performance sur scène, je pense que l’album complet doit être vraiment bien – c’est mon coup de coeur du mois ! Une très bonne soirée donc qui s’est soldée par une petite bière au bistrot qui fait l’angle avec Julia. Cool gig.

Mercury Rev : live in Nantes

Mercury Rev

Concert de Mercury Rev hier soir à Nantes : mythique ! Et je pèse mes mots. Je classe ce concert dans mon Top 5 des meilleurs, à côté de celui de Page et Plant.

Il est rare de voir un groupe aussi bien jouer ensemble : c’était plus que de l’harmonie, cela frisait la symbiose fusionnelle.

Au niveau musical, j’ai été surpris de voir que toutes les nuances présentes sur les albums ont été respectées tout en ajoutant le petit quelque chose de plus qui fait que l’on ne se retrouve pas avec un concert similaire à l’album mais à une véritable représentation.

Mercury Rev

Les musiciens ont joué comme des prodiges – je salue ici la performance du bassiste et du batteur dont les performances m’ont littéralement scotché à mon siège : le bassiste (Dave Fridmann), avec son look entre disco et heavy-métal, nous a ravi de licks énormes tout au long du concert et le batteur (Jeff Mercel), d’une pêche incroyable, s’est même mis debout pour taper plus fort au milieu du concert. Tout simplement phénoménal.

Mercury Rev (Jonathan)

Au niveau scénique, une bande vidéo a défilé tout le long du concert, projetant des images et des citations de grands auteurs (Sartre, Gide, Krishnamurti, William Blake, Edith Warton, Yoda, Lao Tseu, Jonathan Levingstone the Seagull…), ce qui a ajouté quelque chose de plus au concert.

Le mélange audio et vidéo a en quelque sorte donné plus de sens à la musique et nous a offert quelques jolies pistes de réflexion sur la vie et le contact avec l’autre.

Le chanteur, Jonathan Donahue, habillé en dandy dans la plus pure tradition britannique, a mené son groupe de main de maître, lâchant à plusieurs reprises sa guitare pour diriger son groupe à la manière d’un chef d’orchestre, dos au public, s’adressant au clavier et au guitariste, connu sous le nom de Grasshopper et qui ressemble un peu à Elvis dans sa manière de saluer le public avec ses deux doigts pointés en avant, tel un pistolero.

Mercury Rev nous a joué pas mal de morceaux de l’album Deserter’s Songs et du petit dernier The Secret Migration et nous a offert deux magnifiques rappels pour conclure sur Goddess on a Highway, l’un de leurs titres les plus rocks.

Le public ne s’y est pas d’ailleurs trompé puisqu’il y a eu trois standing ovations et plusieurs minutes d’applaudissements.

J’ai découvert Mercury Rev en Autralie en 1999 et je suis vraiment heureux d’avoir pu assister à ce concert hier soir.

Si jamais vous avez l’occasion de les voir en concert, n’hésitez pas et foncez. Vous ne le regretterez pas ! ^_^

Festival des Inrocks 2004

Le festival des Inrocks 2004 a eu lieu à Nantes. Arrivé une heure et demie devant l’Olympic avant le début des concerts, j’ai eu la chance de pouvoir m’asseoir au premier étage, avec vue imprenable sur toute la scène et, il est utile de le rappeler, une place assise. Cela a l’air de rien comme ça mais 4 heures de concert debout dans l’arène avec des Kevins qui gesticulent comme des paralytiques j’ai déjà donné…

Joanna Newsom a ouvert le festival, toute seule sur la scène avec sa harpe. Ce fut l’un des meilleurs moments de la soirée : techniquement, le son de sa harpe ressemblait beaucoup à celui d’une guitare. La voix m’a fait penser à Kate Bush ou encore Dave Matthews Band. Le texte est également très travaillé, avec des chansons dépassant allègrement les 7-8 minutes. Bref que du bon !

Joanna Newsom

Puis on a eu droit aux deux grosses bouses de la soirée, j’ai nommé “22-20’s” et Graham Coxon, deux groupes de punk au son positivement dégueu qui nous ont torturé pendant quasiment deux heures, à la suite desquelles j’ai dû perdre 30% de mon audition.

J’aurais volontiers massacré le bassiste des 22-20’s avec son jeu de scène débile qu’il a répété pendant tout le concert : se trouvant originellement à gauche de la scène, il se dirige vers la scène en levant se genoux, lève sa basse, jette sa tête en arrière, fait mine de s’accroupir, repart et recommence son manège toutes les 10 secondes…

Par contre le chanteur était assez bon, sa voix avait de temps à autres des accents à la Stereophonics, notamment sur la ballade Baby brings bad news, leur meilleur morceau. Quant à Graham Coxon, rien de bon à signaler.

J’arrive enfin à la tête d’affiche dEUS qui a grandement relevé le niveau de la soirée. Le jeu de lumière était tout à fait impressionnant, un véritable exercice de style accompagnant toute la setlist composée majoritairement de The Ideal Crash que pas mal de gens dans la salle connaissaient. Le groupe a joué comme des dieux (facile, je sais) et avec beaucoup d’humour entre une ou deux chansons, discutant même avec le public. Un excellent concert.

dEUS

Ce fut donc une bonne soirée qui m’a permis de découvrir Joanna Newsom, dont je vais me dépêcher de trouver quelques albums, et de redécouvrir dEUS sous l’angle live.

Vieilles Charrues 2004 : le dimanche

Un dimanche décevant cette année je trouve, cela doit être la fatigue… J’ai bien aimé Lhasa qui a chanté en français, anglais et espagnol.

IAM m’a déçu : sans être vraiment fan, j’espérais (tout comme une bonne majorité de la foule) entendre “Je danse le MIA”. Raté ! Et ben oui, ils l’ont pas faite alors que c’est quand même leur tube majeur.

Kings of Leon possède un bon guitariste solo, dommage que le reste des chansons ne suivent pas.

Enfin Muse, j’ai assisté aux 5 ou 6 premières chansons, soit la meilleure partie du concert : trop de distorsion tue la distorsion…

Je suis vraiment crevé là… ça doit être à cause de toute cette fumée bleue/verte que j’inhale passivement depuis 3 jours.

Petite anecdote : je viens de faire la connaissance d’un groupe de malades qui s’amusent à faire des vols planés sur les tentes des autres.

Arrivant in extremis devant ma tente (avant le saut) j’eus le plaisir de retourner le gars moi-même d’une bonne droite. Non mais on va quand même pas se laisser démolir notre tente sans rien dire hein !

Vieilles Charrues 2004 : le samedi

Jim Murple Memorial

Un bon concert pour ceux qui aiment le jazz. Ma mère aurait adoré. La chanteuse portait une robe à pois et avait une pêche d’enfer.

Paul Personne

Mon coup de cœur. Non content d’avoir tous ses albums, il fallait absolument que je le voie de près. Il a enchaîné ses tubes et quelques unes de ses dernières chansons, que du bon. Épaulé par son guitariste, il a soulevé des vagues d’enthousiasme parmi le public avec des solos scintillants. J’ai même acheté l’affiche le lendemain avec le Télégramme. A noter : la perversité des agents de sécurité qui rafraichissent la foule avec le jet d’eau. Après avoir évité le jet à 3 reprises (baissant la tête et me protégeant de mon bob estampillé Vieilles Charrues 2004 of course), l’agent fourbe a dirigé le jet d’un geste sec et brusque, me trempant de la tête au pieds, sous les vivats de mes copains festivaliers. Comme quoi il faut peu de choses pour mettre l’ambiance ! ;-)

Patti Smith

Bon concert qui s’est terminé sur un G-L-O-R-I-A… GLORIA !!! C’est à ce moment que je suis devenu temporairement aphone. D’ou ma difficulté à me faire servir une bière au bar numéro 6.

Girls in Hawaii

Très (trop) proche de l’album. Dommage.

-M-

L’extra-terrestre. Celui qu’une foule de 60 000 personnes attendait. Il a embrasé le champs avec ses riffs, ses mots bien choisis, sa communion avec le public. C’est assez rare de voir un tel show et je ne regrette vraiment pas : il est resté plus d’une heure et demie et on avait l’impression d’avoir assisté à un spectacle de 30 minutes. Il a même invité un gars dans le public à venir jouer et chanter sa propre chanson, devant tout le public. Génial !

Vieilles Charrues 2004 : le vendredi

Après une nuit infernale rythmée par les percussions fanatiques du djembé (!) et l’arrivée de plusieurs membres dans notre campement, les concerts commencent enfin vers 15h30.

Pour ceux qui ne connaissent pas le site des Vieilles Charrues, je vous expose un peu l’organisation du site : il existe 5 scènes. Les deux plus grandes scènes sont Glenmor et Kerouac (plutôt orienté rock en général) suivies de Xavier Grall (hip hop et techno), la Garenne (spectacles folkloriques) et le Cabaret Breton (en breton donc). Je me cantonne habituellement aux deux premières scènes, logique !

On commence avec Rokia Traoré qui nous a offert un excellent concert avec des instruments traditionnels maliens et deux guitares. Le son était super et elle a vraiment une voix à vous couper le souffle. Elle nous a aussi traduits un de ses textes en français et donné une petite leçon de vie : “nous avons tous un soleil dans notre vie ; quand il est là, il faut le saisir et en profiter”. Je pensais au début que c’était son père (Boubacar) qui allait jouer mais finalement la fille n’est pas mal non plus !

Starsailor fut mon second concert. Très bon rock. Gibson. Le pied.

Texas. YES ! Alors là franchement, s’il y a un groupe qui a mis le feu aux Vieilles Charrues vendredi c’est bel est bien Texas. Sharleen nous a offert un magnifique concert, avec 50 000 personnes reprenant en cœur le refrain de ses chansons. C’était hallucinant : même elle n’en revenait pas de l’accueil que lui ont réservé les festivaliers. Elle a tout donné, laissant même échapper un “I nearly killed myself !” à la fin du concert. Et deux rappels, deux pour finir. La classe !

Alain Bashung. Dommage qu’il soit resté dans son propre show : il aurait dû faire quelque chose à l’échelle des Charrues car beaucoup de gens ont déserté son concert, un peu trop “spécialiste” selon certains.

Popa Chubby rocked us out !

Je suis allé voir Popa Chubby et Big Ed Sullivan en concert hier soir à l’Olympic de Nantes: Popa Chubby a assuré toute la première partie d’Ed Sullivan derrière la batterie, accompagné de son bassiste et de son pianiste.

J’ai trouvé Ed Sullivan moyen, l’ayant surpris à deux reprises en retard sur le rythme… sensation étrange à ce niveau là ! De plus, il a utilisé le même “truc” dans plusieurs chansons – une harmonique suivie d’un bend près des mécaniques – ce qui faisait un peu, hum, just.

Popa Chubby a quant à lui dépassé mes espérances. Egal à lui-même, il a salué son public d’un tonitruant “ça va motherfuckers ?” qui a immédiatement galvanisé la foule.

S’ensuivit un déluge de notes et d’harmoniques à vous couper le souffle avec quelques moments de grâce où, les yeux rivés à sa guitare, le public écoutait dans un silence religieux. C’était absolument magnifique.

Merci Popa !