Los Toros Diarios : día 2

Lever embrumé à… 4h40 du matin !!! Petit déj’ à 5h15, départ pour l’aéroport à 5h30 et tout le monde dans le bus à 6h30. Tous ? Non, bien sûr.

La prof d’allemand qui avait fait co-voiturage avec nous la veille n’a pas dormi à l’hôtel mais chez sa soeur et a trouvé le seul clou du périphérique bordelais.

Le bus s’arrête à Anglet puis Bayonne pour récupérer quelques personnes. Nous sommes 39 personnes au total.

Burgos

Nous arrivons à Burgos vers 13h et visitons la Cathédrale avant d’aller manger dans un petit restaurant. Décrypter la carte d’un restaurant en langue étrangère est toujours en délice – c’est quelque chose qui ne s’apprend ni à l’école ni à l’université.

Au final, c’est système D : côtelettes d’agneau/frites. J’ai immédiatement remarqué que les espagnols sont très chiches sur les frites : moins de 10 frites dans l’assiette, cela fait un peu bizarre !

Petit tour dans les ruelles médiévales et détente dans le parc qui longe la petite rivière traversant Burgos.

Burgos : Cathédrale

Madrid

Nous traversons l’Espagne jusqu’à Madrid : le paysage est assez triste, oscillant entre friches industrielles et pampa lunaire clairsemée de rochers.

On ne commence à voir des taureaux (toros ou torillos, plus petits) qu’en approchant de Madrid.

Le ciel est d’un bleu pur incomparable et le soleil commence à taper dans les vitres du bus, cela est bien agréable pour récupérer un peu de sommeil.

Pampa

Nous arrivons à Madrid vers 18h et à l’hôtel vers 19h. La circulation est la même qu’à Paris – aussi encombrée – mais sur plus de voies (3×3 voies la plupart du temps avec des 4×4 voies à certains endroits).

On remarque vite que les espagnols aiment jouer du klaxon : à la moindre seconde perdue, tûûûût! – klaxon.

La gestion du trafic en centre-ville est ahurissante : les gendarmes gèrent la circulation à grands coups de sifflets, tant et si bien qu’on se demande à quoi servent les feux.

Peu de gens respectent le 50km/h et mieux vaut ne pas trop s’approcher du trottoir lorsque l’on veut traverser parce que les voitures ne ralentissent pas…

Dans la chambre d’hôtel, force est de constater que les émissions de télévision espagnoles sont aussi dégradées et dégradantes que les nôtres, ce qui est quand même inquiétant – les effets pervers de la globalisation ne sont pas qu’économiques ou sociaux, ils sont également culturels.

A 21h, nous partons dîner dans un petit restaurant situé à deux rues de l’hôtel où l’on nous sert 6 frites (!) et une entrecôte de plus de 30 cm qui dépasse de l’assiette.

Nous traînons ensuite dans la Gran Vía jusqu’à la Plaza de España. Couché assez tôt pour être frais le lendemain !

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