retrouver son nas synology

Retrouver son NAS Synology sur le réseau local

Aujourd’hui, j’ai rebranché mon vieux Synology DS212, pour récupérer des fichiers dont les liens avaient expirés sur Internet et que je voulais remettre en ligne sur mon article Sons of Anarchy Wallpapers.

Le DS212 a été configuré du temps de la Freebox Révolution, qui gère les adresses IP locales depuis 192.168.0.x. Le problème est qu’aujourd’hui, avec la Freebox Pop, les adresses sont en 192.168.1.x.

Résultat: le DS212 est inaccessible car son DHCP a été configuré manuellement: il possède l’IP 192.168.0.12 alors que sur le réseau, ce devrait être 192.168.1.12. Impossible de le joindre donc.

Voici comment retrouver son NAS Synology sur le réseau local et changer son IP dans le DHCP de DSM, sans y avoir accès.

Trouver son Synology

Vous pouvez facilement trouver vos Synology depuis votre navigateur à l’adresse find.synology.com

Trouver son NAS Synology avec l'assistant web
Trouver son NAS Synology avec l’assistant web

Si l’IP du DHCP du NAS avait été correcte, j’aurais pu me connecter sans problème avec le bouton Connecter, mais ce n’est pas le cas.

Utiliser Synology Assistant pour changer les paramètres réseau du Synology

La solution est toute simple: nous devons utiliser l’utilitaire Synology Assistant, à installer sur votre machine, pour éditer la configuration réseau du Synology et lui assigner la bonne adresse IP.

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Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo 1

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante

Après la réplication des bases de données et la réplication des fichiers, passons maintenant à la mise en place d’un load balancer avec keepalived et une IP flottante.

Voici le principe général de ce que nous cherchons à accomplir, avec une petite animation:

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo 1

Voici ce dont vous avez besoin pour ce tutoriel:

Installation et paramétrage de keepalived

Keepalived est une application de routage qui permet de fournir un moyen simple et robuste de mettre en place des solutions de load balancing et de haute disponibilité sur des systèmes Linux. Cela se passe au niveau de la couche 4 du modèle OSI :

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo

Concrètement, keepalived va vérifier toutes les quelques secondes que notre serveur de fichier est bien actif sur notre serveur MASTER. Si jamais le serveur est down, l’IP flottante sera assignée au serveur BACKUP. L’enregistrement DNS A du site doit pointer vers l’IP flottante. Cela permet de rediriger le trafic automatiquement et de manière transparente sur le serveur BACKUP.

Sur le serveur MASTER

1. On installe donc keepalived:

apt-get install keepalived

et on édite sa configuration init:

nano /etc/init/keepalived.conf

On y ajoute :

description "load-balancing and high-availability service"

start on runlevel [2345]
stop on runlevel [!2345]

respawn
exec /usr/local/sbin/keepalived --dont-fork

2. On obtient l’adresse IP privée du serveur:

curl http://169.254.169.254/metadata/v1/interfaces/private/0/ipv4/address && echo

Résultat:

10.134.23.164

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Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers photo

Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers

Nous avons vu il y a quelques jours comment répliquer nos bases de données à la volée d’un serveur à l’autre.

Voyons aujourd’hui comment répliquer les fichiers en temps réel avec lsyncd.

Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers photo

Pour les besoins de ce tutoriel, vous avez besoin:

Mon serveur principal s’appelle MASTER. Le serveur de sauvegarde s’appelle BACKUP.

Copier tous les fichiers d’un serveur à l’autre avec rsync

rsync est le moyen le plus simple de copier tous les fichiers d’un répertoire sur votre serveur de sauvegarde.

Nous copions donc tous les fichiers qui se trouvent dans /var/www/html de notre serveur MASTER vers BACKUP :

rsync --progress -av --delete --stats --checksum --human-readable /var/www/html/* root@10.134.4.220:/var/www/html/

Cela permet d’avoir deux copies identiques très rapidement, surtout si vos deux VPS sont dans le même datacenter : vous pouvez alors utiliser l’IP interne du serveur – vitesse décuplée assurée (et cela ne compte pas dans la bande passante allouée).

La réplication des fichiers du site avec lsyncd

Je choisis d’utiliser lsyncd pour assurer la réplication des fichiers du site. C’est un petit service qui surveille le contenu d’un répertoire et qui fait un rsync toutes les 20 secondes vers votre autre VPS.

1. Sur le serveur MASTER, on installe lsyncd:

apt-get install lsyncd

2. Et on crée ses répertoires et son fichier de configuration :

mkdir /etc/lsyncd
mkdir /var/log/lsyncd
nano /etc/lsyncd/lsyncd.conf.lua

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Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données photo

Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données

Ce tutoriel aborde la réplication des données d’un VPS ou serveur dédié : les bases de données seront répliquées d’un serveur principal (master) sur un autre serveur auxiliaire (backup).

En cas de défaillance du serveur principal, le serveur auxiliaire prendra le relais automatiquement.

Ce guide considère que vous avez :

  • deux VPS ou Droplets chez Digital Ocean dans le même datacenter;
  • une IP flottante qui peut être assignée à l’un ou l’autre des serveurs, à la demande;
  • le même système d’exploitation sur les deux serveurs, pour des raisons de compatibilité.

Créer une image du VPS principal pour le VPS de sauvegarde

Commençons par la base du système : le système d’exploitation (OS). Lorsque j’ai pris le projet en main, le site était déjà en production et tournait sur la dernière version d’Ubuntu Server, avec NginX, MariaDB et SSL activé.

On aurait pu tout réinstaller sur le nouveau VPS mais autant gagner du temps : Digital Ocean permet de faire une image du VPS existant et de l’installer sur un nouveau droplet. C’est quelques heures d’installation et de configuration d’économisées.

Voici les données de mes deux VPS :

MASTER

ipv4: 104.xxx.xxx.133
Private IP:  10.134.23.164

BACKUP

ipv4: 104.xxx.xxx.186
Private IP:  10.134.4.220

Floating IP

Floating IP:  138.xxx.xxx.177

Je masque les IP publiques puisque mes serveurs sont en production mais ces IP serviront pour le tuto : l’IP qui se termine en .133 est le Master, l’IP qui se termine en .186 est le Backup, et l’IP qui se termine en .177 est l’IP flottante.

Réplication de la base de données

Les deux serveurs LEMP sont maintenant identiques, même les fichiers et bases de données. Mais nous avons besoin d’avoir une base de données synchronisée en temps réel, dans les deux sens, master-master.

Si un serveur tombe, l’autre prend le relais. Lorsque le serveur Master revient à lui, le serveur Backup lui redonne les données SQL manquantes.

1. Configuration du serveur MASTER

On édite la configuration MariaDB:

nano /etc/mysql/my.cnf

On édite et remplace/ajoute :

# MATT - skyminds.net : MariaDB replication instructions.
# https://www.skyminds.net/?p=28739

# 1. bind-adress : replace 127.0.0.1 with Internal IP.
# bind-address          = 127.0.0.1
bind-address            = 10.134.23.164

# 2. enable log_bin
log_bin                 = /var/log/mysql/mariadb-bin
log_bin_index           = /var/log/mysql/mariadb-bin.index

# 3. add server-id AND binlog_do_db
# NOTE : server-id is a way to identify this server in MariaDB configs.
# NOTE : binlog_do_db contains the names of the databases to replicate
server-id               = 1
binlog_format=mixed
# first DB
binlog_do_db            = first_wpdb
# second DB
binlog_do_db            = second_wp

# /MATT

Nous allons maintenant lancer quelques commandes sur le serveur SQL:

mysql -u root -p

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Serveur dédié : activer l'IP canonique du serveur sous Apache photo

Serveur dédié : activer l’IP canonique du serveur sous Apache

J’ai récemment procédé à quelques tests sur le serveur et me suis rendu compte que l’adresse IP du serveur ne renvoyait pas vers le nom de domaine : la canonisation de l’IP serveur n’était pas activée.

ip-canonicalization-normalization

Mise en forme canonique de l’IP du serveur

La mise en forme canonique (canonicalization en anglais) est le procédé par lequel on convertit des données qui ont plusieurs représentations possibles vers un format standard.

Dans le cas des URL, cela va nous permettre d’associer une page à une seule adresse. Cela aide les moteurs de recherche à indexer uniquement les pages sur lesquelles se trouvent les contenus et évite le doublons d’indexation pénalisants.

Au cours d’un test, j’ai donc obtenu ce message :

[quote class=”center”]Your site’s IP does not redirect to your site’s domain name. This could cause duplicate content problems if a search engine indexes your site under both its IP and domain name.[/quote]

En soi, cela n’est pas gênant mais cela signifie que l’on peut accéder au site à partir de l’adresse IP et qu’il n’y a pas de redirection vers le nom de domaine.

Cela me dérange un peu donc nous allons voir comment l’activer en quelques secondes sous Apache.

Editer le VirtualHost par défaut

Sous Apache, il existe les VirtualHost que vous avez défini pour vos sites mais également un VirtualHost par défaut, activé par défaut.

C’est ce VirtualHost que nous allons éditer:

nano /etc/apache2/sites-available/default

On y garde simplement ceci :

    ServerAdmin webmaster@localhost
    DocumentRoot /
    
	Options FollowSymLinks
	AllowOverride None
	RewriteEngine On

	# redirect all domains to skyminds.net
	RewriteCond %{HTTP_HOST} !^((.*)\.skyminds\.net)?$
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]

	# Enforce www and canonicalization
	RewriteCond %{HTTP_HOST} !^www\.skyminds\.net [NC]
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]

	# IP to domain
	RewriteCond %{HTTP_HOST} ^xxx\.xxx\.xxx\.xxx
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]

Il vous suffit de remplacer mon domaine (skyminds.net) avec le votre et de modifier l’adresse IP de votre serveur.

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Serveur dédié : mise en place de l'IPv6 photo 4

Serveur dédié : mise en place de l’IPv6

IPv6 (Internet Protocol version 6) est un protocole réseau sans connexion de la couche 3 du modèle OSI.

Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important qu’IPv4.

Cette quantité d’adresses considérable permet une plus grande flexibilité dans l’attribution des adresses et une meilleure agrégation des routes dans la table de routage d’Internet.

La traduction d’adresse, qui a été rendue populaire par le manque d’adresses IPv4, n’est plus nécessaire.

ipv6

Fin 2013, on estime le déploiement d’IPv6 à 2 %, et ce en dépit d’appels pressants à accélérer la migration, l’épuisement des adresses IPv4 publiques disponibles étant imminent.

Histoire d’assurer la pérennité de la connexion de notre serveur Kimsufi, voici comment mettre en place l’IPv6. Cela prend à peu près 15 minutes.

Etape 1 : récupérer l’adresse IPv6

Méthode graphique : identifiez-vous dans le Manager OVH et allez dans Serveur Dédié > Récapitulatif. Vous devriez obtenir quelques informations sur la connexion de votre Kimsufi, comme ceci :

ipv6-ovh

Méthode “terminal” : un autre moyen de trouver l’IPv6 est de lancer le terminal et taper la commande ifconfig :

ifconfig

Notez bien l’adresse IPv6 du serveur, nous allons nous en servir dans la prochaine étape.

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No-IP, logo, banner

Créer une redirection No-IP

Plusieurs personnes m’ont demandé une alternative à DynDNS, qui est passé à un modèle exclusivement payant pour les nouveaux comptes.

Sept ans après l’article Créer une redirection DynDNS, je vous propose donc un tuto pour créer une redirection No-IP.

La redirection No-IP vous permettra d’avoir une adresse facile à retenir, malgré vos changements d’IP.

La création d’une redirection prend moins de 5 minutes.

Etape 1 : création du compte No-IP

Créez votre compte gratuitement sur No-IP. Il vous suffit de remplir vos identifiants, mot de passe et adresse email puis de valider votre compte en cliquant sur le lien que vous recevrez par mail (pensez à regarder dans le dossier spam, il peut s’y trouver).

Une fois dans l’espace membre, vous obtenez cet écran :

redrection no ip member panel

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screw-you-livebox

Serveur dédié : impossible de se connecter à un port distant

Aujourd’hui, je vérifie les services du serveur et me rend compte qu’il m’est impossible de me connecter aux services qui tournent sur des numéros de port non-standards.

Le problème : plus de connexion distante sur des ports exotiques

screw you livebox

J’essaie de comprendre pourquoi cela ne fonctionne plus : je bidouille à droite à gauche, vérifie vingt fois la configuration iptables, reboote deux fois le serveur, flush les données iptables et me fait jeter de ma connexion SSH…

Reboot du serveur, toujours aucune connexion sur les ports exotiques.

Plus d’accès aux torrents, à webmin, IMAP et autres. Tout cela alors que depuis le serveur, en local, tout était bien accessible.

Je n’avais pourtant rien modifié dans la configuration du serveur. Recherches sur internet pendant environ 4 heures.

Des gens semblent avoir le même problème sur des forums. Dernière réponse du sujet : “j’ai trouvé merci, c’est réparé”. Ces gars-là, je les hais. Ils ont le problème, semblent avoir la solution mais ils ne la partagent pas b*rdel!

La solution : vérifier le firewall client (routeur ou box)

En vacances, j’ai une Livebox. Et j’avais bidouillé le paramétrage du firewall de la livebox pour pouvoir utiliser rsync.

Donc la source du problème n’était PAS le firewall du serveur, c’était le firewall de la LIVEBOX :

livebox firewall medium

Cela pourra peut-être servir à quelqu’un : il faut mettre le firewall de la livebox au niveau “moyen”.

Comme par magie, tous les accès aux ports distants sont rétablis.

Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish photo

Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish

ip masked icon

Quelques jours après avoir installé et joué avec Varnish, je me suis aperçu que tous les commentaires du site étaient postés avec l’adresse IP 127.0.0.1, qui est l’adresse du reverse-proxy. Pareil dans les fichiers de logs.

Pour solutionner ce problème et retrouver les véritables adresses IP, il suffit d’installer le module RPAF (Reverse Proxy Add Forward) pour Apache.

Le module RPAF

On installe mod_rpaf :

apt-get install libapache2-mod-rpaf

On l’active :

a2enmod rpaf

puis on édite sa configuration :

nano /etc/apache2/mods-enabled/rpaf.conf

en y ajoutant/modifiant ceci :

RPAFenable On
RPAFsethostname On
RPAFproxy_ips 127.0.0.1
RPAFheader X-Forwarded-For

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Serveur dédié : sécurisation de la couche TCP/IP photo

Serveur dédié : sécurisation de la couche TCP/IP

icon security firewall

Il est facile de sécuriser la couche TCP/IP du serveur juste en activant quelques directives.

Normalement, le réseau de l’hébergeur est suffisant stable pour que nous puissions désactiver certains fonctions de routage IPv4 et IPv6.

Nous allons donc désactiver les redirections ICMP, nous protéger des attaques SYN FLOOD, du spoofing, du smurfing, désactiver le routage à l’intérieur des paquets et finalement désactiver l’autoconf IPV6.

Ce tutoriel prend à peine 10 minutes.

Configuration du fichier /etc/sysctl.conf

Il existe pas mal d’options dans le fichier sysctl.conf liées à la sécurité. Commençons par éditer le fichier :

nano /etc/sysctl.conf

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Serveur dédié : sécurisation des services avec iptables et fail2ban photo

Serveur dédié : sécurisation des services avec iptables et fail2ban

icon security firewall

Notre serveur est maintenant opérationnel et sert les pages du site. Il faut toutefois penser à le sécuriser un peu contre les attaques les plus communes.

Nous utilisons donc iptables – un firewall qui filtre activement nos ports utilisés et qui bloque les autres – et fail2ban qui scanne vos fichiers logs à la recherche de requêtes étranges pour bloquer les intrus à la porte lorsqu’ils deviennent trop insistants.

Installation et configuration d’iptables

Si ce n’est déjà fait, on installe iptables :

apt-get install iptables

Les règles peuvent porter sur 3 chaînes :

  • INPUT en entrée,
  • FORWARD dans le cas d’un routage réseau,
  • OUPUT en sortie.

et les actions à entreprendre sont ACCEPT (accepter le paquet), DROP (le jeter), QUEUE et RETURN. Les arguments utilisés sont :

  • i : interface d’entrée (input)
  • o : interface de sortie (output)
  • t : table (par défaut filter contenant les chaînes INPUT, FORWARD, OUTPUT)
  • j : règle à appliquer (Jump)
  • A : ajoute la règle à la fin de la chaîne (Append)
  • I : insère la règle au début de la chaîne (Insert)
  • R : remplace une règle dans la chaîne (Replace)
  • D : efface une règle (Delete)
  • F : efface toutes les règles (Flush)
  • X : efface la chaîne
  • P : règle par défaut (Policy)
  • lo : localhost (ou 127.0.0.1, machine locale)

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iphone-ipod-openssh

Se connecter à un iPhone ou iPod Touch en SSH

logo apple ssh

Lorsque vous branchez votre iPhone ou iPod Touch sur votre machine, vous avez accès à quelques répertoires mais qui ne vous sont pas d’une grande utilité, mis à part le dossier photos.

Si vous désirez réellement pouvoir ajouter des fichiers et avoir la main sur votre appareil, il vous faut utiliser SSH.

SSH

Nous avions parlé de SSH lors de la migration du site sur le serveur dédié mais je vais reprendre ici.

SSH (Secure SHell) est un protocole de communication sécurisé : toutes les données sont cryptées pendant la connexion et il devient alors impossible pour un sniffer de récupérer les données transmises.

Dans le cas de l’iPhone/iPod Touch, SSH sert à modifier les fichiers systèmes, sauvegarder des fichiers ou encore installer des applications .app directement sans passer par Cydia.

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