Les travaux de Michel Pinçon et de Monique Pinçon-Charlot se concentrent essentiellement sur les élites, par le biais d’enquêtes ethnographiques.
Leurs recherches s’inscrivent dans la tradition sociologique qui produit une analyse du système social par le prisme des rapports de domination entre groupes sociaux, renvoyant aux travaux de Karl Marx et de Pierre Bourdieu.
Voici un documentaire de 26 minutes réalisé par Yannick Bovy en janvier 2014, diffusé dans une émission de la FGTB wallonne :
Ici, c’est à travers le conflit entre classes sociales que sont analysés les mouvements socio-économiques. Leur approche remet au goût du jour les théories marxistes : la guerre des classes est déclarée car les rapports sociaux de classes sont violents dans le capitalisme mondialisé.
Cette violence est exercée par les classes dominantes (la bourgeoisie qui se confond avec les élites financières) sur le peuple (les classes moyennes et populaires).
Les auteurs tentent de déterminer comment se produit cette violence, et comment elle est acceptée par le plus grand nombre.
La violence des riches
Cette violence se réalise en connivence avec les gouvernants. Le gouvernement socialiste a en effet, depuis 2012, favorisé les politiques libérales, et continué à désavantager fiscalement le peuple.
Le gouvernement oligarchique socialiste rassemble professionnels de la politique et acteurs de la finance en son sein. Les lignes de partage entre la droite traditionnelle et la gauche libérale sont devenues floues, ce qui amène à désigner le gouvernement socialiste par les termes de « deuxième droite ».
L’idéologie néolibérale faisant désormais consensus, les intérêts de la bourgeoisie financière sont privilégiés, et se matérialisent par les cadeaux fiscaux et par la clémence face aux fraudes des plus riches.