MySpace, le repaire des losers

Repaire ou repère ? Aujourd’hui, pour changer, je vais faire un peu d’anti-propagande en vous parlant du site web le plus visité au monde depuis quelques mois : MySpace.

Pour ceux qui ne connaissent pas (si c’est le cas, c’est que vous êtes vierges et pur(e)s), MySpace est un réseau social : vous créez un compte, ajoutez quelques photos et informations sur vous et votre chat et vous attendez que d’autres membres vous contactent pour devenir votre ami.

En gros, c’est un petit coup de projecteur sur le côté sombre du préau où se tenaient tous les rémi(e)s.

Les gens qui l’utilisent ne jurent que par cela, ceux qui ont du goût noteront que la mise en page est absolument infâme, digne d’un SkyBlog finalement, même si le côté international permet d’élever un peu le niveau de grammaire.

Je ne parle même pas de l’agression sonore avec toutes ces musiques qui se lancent d’office. J’hésite à appeler cela un site web, on se croirait revenu dans les années 1996-1997…

Vous croyez que je suis trop dur avec MySpace ? Détrompez-vous, je ne suis pas le seul !

Voici un joli manifesto par Dynamite Records :

MySpace, le repaire des losers photo 1

Et voici un formidable clip réalisé par Captain Brackmard (NSFW!) qui dit en musique tout ce que j’aimerais écrire ici mais sans les écarts de langage (vous êtes prévenus !) – arrête de t’la péter dans MySpace :

MySpace is teh suck.

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9 pensées sur “MySpace, le repaire des losers”

  1. Moi je suis bien sur wordpress… j’ai quand même lu un commentaire sur un forum d’un gars qui se plaignait de pas pouvoir mettre de pub sur wordpress…
    Long live adblockplus !!

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  2. Le tract ci-dessus me semble constituer une manifestation oiseuse d’un esprit malade, un cancre arriéré…

    Ne pratiquant point le RSS, merci de manifester votre réponse sur myspace. :)

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  3. Myspace…

    – mon espace de bobo branchouille attitude,
    – mon espace de je me regarde le nombril, ça m’excite,
    – mon espace de la feignasse qui se prend pour un artiste maudit
    – mon espace du star’ac syndrome version “moi le système m’aura pas…”
    – mon espace du “je n’ai aucun talent et tout le monde va le savoir”,
    – mon espace du “je chante de la m** avec ma voix de crécelle mais je suis la nouvelle Piaf”,
    – mon espace du “je joue de la musique comme un amputé des deux bras et je je suis meilleur que Django”,
    – mon espace du rêve à pas cher car “un jour on reconnaitra mon talent virtuel”,
    – mon espace de rebelle de Prisunic engagé,

    Mon espace, ma petite névrose à moi, ma petite thérapie narcissique à pas cher, mes pseudos fantasmes de cendrillon mais sans le carrosse, il n’y a que la citrouille au final.

    Myspacers, myspaceuses, happy Halloween.

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