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Synology : installer PIP, le gestionnaire de paquets Python

Si l’on souhaite rajouter pas mal de fonctionnalités à un NAS Synology, on est vite limité par les applications officielles.

On peut passer par IPKG ou alors tout simplement installer pip, le gestionnaire de paquets Python.

Voici comment installer pip sur votre NAS Synology en moins de 3 minutes.

Installation de pip sur votre Synology

Pré-requis : vous devez avoir installé Python (version 2.7 chez moi) depuis le gestionnaire de paquets du DSM.

1. On commence par ouvrir une session SSH avec l’utilisateur root sur le port 22 de l’IP de notre NAS :

ssh -l admin 192.168.IP.NAS -p22
sudo -iCode language: CSS (css)

Depuis DSM6, on ne peut plus ouvrir de session SSH avec l’utilisateur root. Il faut donc ruser en ouvrant une session avec un autre utilisateur (admin par exemple) puis passer root avec sudo -i

2. Une fois connecté en tant que root, on récupère le paquet pip :

wget https://bootstrap.pypa.io/get-pip.pyCode language: JavaScript (javascript)

3. Et on installe pip :

python get-pip.pyCode language: JavaScript (javascript)

Cela prend un peu de temps. Voici ce que vous devriez obtenir :

Collecting pip
  Downloading pip-8.1.2-py2.py3-none-any.whl (1.2MB)
    100% |████████████████████████████████| 1.2MB 103kB/s 
Collecting setuptools
  Downloading setuptools-27.1.2-py2.py3-none-any.whl (464kB)
    100% |████████████████████████████████| 471kB 99kB/s 
Collecting wheel
  Downloading wheel-0.29.0-py2.py3-none-any.whl (66kB)
    100% |████████████████████████████████| 71kB 535kB/s 
Installing collected packages: pip, setuptools, wheel
Successfully installed pip-8.1.2 setuptools-27.1.2 wheel-0.29.0

pip est maintenant installé. Il ne vous reste plus qu’à installer les paquets de votre choix, à la manière d’un apt, apt-get ou aptitude :

Usage:   
  pip  [options]

Commands:
  install                     Install packages.
  download                    Download packages.
  uninstall                   Uninstall packages.
  freeze                      Output installed packages in requirements format.
  list                        List installed packages.
  show                        Show information about installed packages.
  search                      Search PyPI for packages.
  wheel                       Build wheels from your requirements.
  hash                        Compute hashes of package archives.
  help                        Show help for commands.Code language: PHP (php)

À vous les paquets Python sur votre Synology !

Télécharger les vidéos d'Arte+7 (replay) photo

Le guide complet pour télécharger les vidéos d’Arte+7 en replay

Avez-vous déjà été captivé par une émission sur Arte+7, mais contrarié de ne pas pouvoir la télécharger pour la regarder plus tard ? Vous n’êtes pas seul!

Beaucoup de téléspectateurs rencontrent des difficultés à télécharger des vidéos depuis Arte+7, un service de replay populaire qui propose un contenu riche et varié, car l’adresse du fichier vidéo n’est pas visible en clair et n’est pas détectée par toutes les extensions de capture de flux vidéo des navigateurs.

Heureusement, il existe une méthode simple et efficace pour télécharger vos émissions préférées sans avoir besoin de logiciels tiers complexes. Dans cet article, nous allons explorer cette méthode étape par étape.

Comprendre le défi du téléchargement sur Arte+7

Avant de plonger dans la solution, comprenons d’abord pourquoi le téléchargement de vidéos depuis Arte+7 peut sembler compliqué.

Le site d’Arte+7 utilise une technologie de streaming avancée qui rend l’adresse du fichier vidéo invisible. Cela signifie que les extensions de capture de flux vidéo courantes peuvent ne pas fonctionner comme elles le feraient sur d’autres sites.

J’ai longtemps essayé de télécharger les vidéos en regardant le code source pour identifier les flux, et ensuite utiliser des logiciels dédiés pour les télécharger… sans succès, alors qu’il existe une méthode bien plus simple et efficace.

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Linux Mint : mettre à jour le noyau linux avec le kernel liquorix photo 1

Linux Mint : mettre à jour le noyau linux avec le kernel Liquorix

Linux Mint Debian Edition

Linux Mint Debian Edition (LMDE) est vraiment très stable et fonctionne avec des paquets éprouvés mais pas vraiment à jour.

Si vous avez du matériel récent, il est possible qu’il ne soit pas détecté – c’est le cas du pavé tactile de mon ordinateur portable – à cause du noyau linux qui laggue un peu.

A l’heure où j’écris ces lignes, Linux Mint Debian Edition utilise le kernel 3.16 alors que le dernier en date est le 4.6.3… voyons comment on peut le mettre à jour.

Le kernel Liquorix

Linux Mint : mettre à jour le noyau linux avec le kernel liquorix photo 1

Liquorix vient remplacer le noyau linux de votre distribution.

C’est un noyau à jour, avec des configurations supplémentaires pour les ordinateurs de travail, le multimédia et les jeux vidéos.

Installation de Liquorix

On passe root :

sudo -i

On édite le fichier sources.list d’apt :

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et on y ajoute :

# liquorix kernel
deb http://liquorix.net/debian sid mainCode language: PHP (php)

On sauvegarde le fichier, on met à jour les paquets et on installe le keyring de Liquorix :

apt-get update && apt-get install '^liquorix-([^-]+-)?keyring.?'Code language: JavaScript (javascript)

On peut voir quels sont les derniers noyaux ajoutés sur le dépôt liquorix:

apt search liquorix

Ensuite, il vous suffit d’installer le dernier kernel en date:

apt-get install linux-image-liquorix-amd64 linux-headers-liquorix-amd64Code language: JavaScript (javascript)

Et on reboote la machine pour activer les changements. Le pavé tactile est miraculeusement actif après installation de ce kernel.

Ce noyau est stable et complémente très bien Linux Mint. Recommandé.

PHP : résoudre l'erreur

PHP : résoudre l’erreur “PHP Fatal error: Uncaught Error: Class DOMDocument”

Aujourd’hui, petite mise à jour mineure de PHP7, en utilisant les dépôts DotDeb.

Le problème : PHP-FPM désactivé par défaut

A la fin de l’installation, j’obtiens ce message d’avertissement :

Setting up php7.0-fpm (7.0.8-1~dotdeb+8.1) ...
Installing new version of config file /etc/init.d/php7.0-fpm ...
NOTICE: Not enabling PHP 7.0 FPM by default.
NOTICE: To enable PHP 7.0 FPM in Apache2 do:
NOTICE: a2enmod proxy_fcgi setenvif
NOTICE: a2enconf php7.0-fpm
NOTICE: You are seeing this message because you have apache2 package installed.
[ ok ] Restarting PHP 7.0 FastCGI Process Manager: php-fpm7.0.Code language: JavaScript (javascript)

C’est bien la première fois qu’une mise à jour de PHP désactive PHP-FPM, ce n’est pas vraiment une mise à jour mineure et sans accroc.

On réactive donc les deux modules indiqués et on relance la configuration de PHP-FPM avant de relancer Apache et PHP-FPM :

a2enmod proxy_fcgi setenvif
a2enconf php7.0-fpm
service apache2 restart && service php7.0-fpm restartCode language: CSS (css)

Je lance le site : page d’erreur de certificat la première fois, et page blanche ensuite !

Des modules PHP à installer séparément

Après analyse des dernières lignes du fichier log d’Apache, je me suis rendu compte que le site avait besoin des modules mbstring et xml or, cette nouvelle version ne les fournit plus : ce sont maintenant des paquets à installer à part.

Voici le message d’erreur des logs:

[26-Jun-2016 08:39:12 UTC] PHP Fatal error:  Uncaught Error: Class 'DOMDocument' not found in /public_html/wp-content/plugins/ginger/front/gingerfront.core.php:171
Stack trace:
#0 /public_html/wp-includes/plugin.php(235): ginger_parse_dom('...')

On installe donc mbstring et xml avant de relancer Apache et PHP :

apt install php7.0-mbstring php7.0-xml
service apache2 restart && service php7.0-fpm restartCode language: CSS (css)

Cette fois-ci, c’est tout bon. Tous les services sont actifs et le site est de nouveau opérationnel.

Attention donc : c’est une mise à jour mineure que j’aurais pu faire en SSH depuis mon téléphone, sans avoir les moyens de réparer à distance. Cela remet en perspective les mises à jour “on-the-go“.

Voici les nouveaux modules qui ne sont plus inclus par défaut avec PHP : bcmath, dba, mbstring, soap, xml et zip. Ce sont donc maintenant des paquets à part entière, à installer séparément.
Javascript : afficher le contenu d'un bloc HTML après un délai variable photo

JavaScript : afficher du contenu dans un bloc DIV après un délai défini

Voici comment afficher du contenu (texte, HTML, JS, CSS ou tout autre contenu) dans un bloc DIV, après un délai que vous aurez préalablement défini, le tout en JavaScript.

C’est écrit en JavaScript pur (vanilla JavaScript), c’est-à-dire sans librairies supplémentaires, et donc compatible avec tous les navigateurs. On utilise innerHTML pour faire apparaître la div après le délai imparti.

Exemple de contenu affiché après un délai

Le texte suivant apparaît 7 secondes après le chargement de la page :

Le code : afficher le contenu d’une DIV après un délai

Voici le style CSS à placer dans l’entête de la page (HEAD) :

.centered {
    margin:0 auto;
    text-align:center;
}Code language: CSS (css)

Et voici le contenu HTML à placer dans le corps de la page (BODY):

<div id="example_div" class="centered"> </div>Code language: HTML, XML (xml)

Ainsi que le code JavaScript qui s’occupe du délai:

/*
|-----------------------------------------------------------------------
| Delayed DIV text in vanilla JavaScript by Matt 
| URL : https://www.skyminds.net
|-----------------------------------------------------------------------
|
| Returns predefined text in a DIV after a delay.
|
*/
(function(){
   var element_id = 'example_div' ; /* name of div ID w/ delayed text */
   var delayed_text = "Ceci est un texte d'illustration pour tester l'affichage d'un bloc DIV après un délai défini."; 
   var time = 7; /* time in seconds until display */

setTimeout(function(){
document.getElementById(element_id).innerHTML = delayed_text;},time*1000);
})();Code language: JavaScript (javascript)

Fonctionnement du script

Voici comment fonctionne le script : on recherche le bloc DIV qui possède l’identifiant #exemple_div et on lui injecte le contenu de la variable delayed_text après le délai en secondes défini dans la variable time.

Ne pas oublier d’échapper les slash par des antislash dans les balises de fermeture (liens, paragraphes etc) dans la variable delayed_text.

Simple et efficace.

BIOS : retrouver l'option de boot pour démarrer depuis le lecteur DVD photo

BIOS : retrouver l’option de boot pour démarrer depuis le lecteur DVD

Problème : aucune option pour démarrer depuis le lecteur optique

Récemment, j’ai eu à réinstaller le système d’exploitation sur un ordinateur portable. Jusque là, rien de bien nouveau.

Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que le l’ordre de boot du BIOS ne proposait pas l’option de démarrer depuis le lecteur optique (DVD d’installation de l’OS) !

Seuls les différents disques durs étaient disponibles à la sélection.

Solution : désactiver le Secure Boot et lancer CSM

Si cela vous arrive sur votre machine, voici comment ressuciter l’option qui permet de démarrer sur le DVD de votre OS préféré :

1. Appuyez sur “ESC” ou “F2” au démarrage pour entrer dans la configuration du BIOS,

2. Allez dans l’onglet “Security”, sélectionnez “Secure Boot Menu” et désactivez “Secure Boot Control”,

3. Sous l’onglet “Boot”, activez “Launch CSM”,

4. Sauvegardez les changements et quittez le BIOS,

5. Appuyez sur “ESC” ou “F2” pour revenir dans le BIOS,

6. Sous l’onglet “Boot”, le lecteur DVD ainsi que les clés USB sont maintenant visibles. Sélectionnez le lecteur DVD comme première option de démarrage.

7. Sauvegardez les changements, quittez le BIOS et redémarrez la machine.

Voilà, votre ordinateur portable devrait maintenant booter depuis le lecteur DVD.

The Reaper : mise à jour vers Ubuntu 16.04 Xenial Xerus photo

The Reaper : mise à jour vers Ubuntu 16.04 Xenial Xerus

Aujourd’hui, ma machine desktop – The Reaper – vient d’avoir une jolie petite mise à jour et passe d’Ubuntu 14.04 à 16.04, codename Xenial Xerus.

The Reaper : mise à jour vers Ubuntu 16.04 Xenial Xerus photo

Mise à jour d’Ubuntu

La mise à jour se fait assez simplement :

sudo apt update && sudo apt upgrade
sudo apt autoremove
sudo apt dist-upgrade

Comme je n’installe que des versions LTS (Long-Time Support) sur cette machine, il y avait plus de 2.3 Go de paquets à télécharger soit un sacré paquet de mises à jour.

Plusieurs erreurs sont apparues pendant l’installation, qui a laissé à peu près une trentaine de paquets non configurés et non des moindres : GRUB, initramfs-tools etc.

En regardant les messages d’erreurs, j’ai vu que le problème se situait au niveau de DPKG.

Lorsqu’un paquet obsolète bloque DPKG

Si cela vous arrive, pas de panique. Il faut juste régler le problème *avant* de redémarrer la machine.

On commence par relancer la configuration des paquets non configurés:

dpkg --configure -a

En résultat, vous obtenez une (très) longue liste de tous les paquets non configurés avec tous les messages d’erreurs associés. Ce qui importe, ce sont les premières lignes du résultat : le paquet qui bloque est toujours mentionné en premier.

Dans mon cas, il s’agissait d’un paquet obsolète depuis Ubuntu 12.04 (donc depuis 4 ans), virtuoso-nepomuk. Je l’ai donc totalement supprimé :

sudo apt purge virtuoso-nepomuk

On relance ensuite la configuration des paquets :

dpkg --configure -a

Puis une petite vérification des nouveaux paquets au cas où et la suppression des paquets obsolètes :

sudo apt update && sudo apt upgrade && sudo apt autoremove

Un reboot plus tard, Ubuntu 16.04 boote tranquillement. Je conseille de régler le problème des paquets non configurés avant le reboot, c’est bien plus galère autrement.

Réactiver les dépôts désactivés pendant la mise à niveau

Enfin, il reste à réactiver les dépôts APT qui ont été désactivés pendant la mise à niveau.

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Linux : résoudre l'erreur APT

Linux : résoudre l’erreur APT de clé publique : “no public key available for the following key IDs”

Pas de clé publique disponible pour vérifier l’authenticité des dépôts

Linux : résoudre l'erreur APT

Au lancement de la mise à jour des paquets du serveur, je suis tombé sur le message d’erreur suivant :

W: There is no public key available for the following key IDs:
8B48AD6246925553
W: There is no public key available for the following key IDs:
8B48AD6246925553
W: There is no public key available for the following key IDs:
8B48AD6246925553Code language: PHP (php)

Visiblement, APT a perdu ses petits et ne retrouve plus la clé publique GPG d’un des mes dépôts (webmin en l’occurence).

Voici comment remédier au problème.

Solution : demander et ajouter la clé au trousseau GPG

Un peu de ménage dans APT

On commence par faire un peu de ménage dans les fichiers APT avec un petit coup de balai:

apt-get cleanCode language: JavaScript (javascript)

… avant de récréer le dossier lists/partial pour véritablement recréer le cache APT :

cd /var/lib/apt
mv lists lists.old
mkdir -p lists/partial
apt-get clean && apt-get autoremove && apt updateCode language: JavaScript (javascript)

Import de la clé publique

Maintenant, il nous reste à importer la clé publique manquante dans notre trousseau.

On se place dans le dossier root pour travailler:

cd /root

On demande la clé publique:

gpg --recv-keys 8B48AD6246925553

On l’exporte et on l’ajoute à notre trousseau :

gpg --export 8B48AD6246925553 | apt-key add -Code language: JavaScript (javascript)

On peut alors relancer la mise à jour des paquets :

apt-get clean && apt-get autoremove
apt update && apt upgradeCode language: JavaScript (javascript)

Script bash pour automatiser la mise à jour des clés APT

Soyons plus fous, nous allons automatiser les deux commandes avec un petit script BASH. On crée notre script :

nano /home/scripts/renew-apt-key

et on y ajoute:

#!/bin/bash
# Author : Matt Biscay
# Author URI : https://www.skyminds.net/?p=8735
gpg --keyserver keyserver.ubuntu.com --recv-keys $1
gpg --armor --export $1 | sudo apt-key add -Code language: PHP (php)

On enregistre le fichier et on le rend executable :

chmod +x renew-apt-key

Il ne vous reste plus qu’à renouveler votre clé APT avec:

sudo ./renew-apt-key NUMERO-DE-CLE

Et voilà, plus d’erreur lors des mises à jour APT.

Linux : activer le touchpad multi-touch sur un portable Asus photo 2

Linux : activer le touchpad multi-touch sur un portable Asus

Lorsque j’ai installé Ubuntu Mate sur mon nouvel Asus en lieu et place de Windows 10, j’ai vite fait de remarquer que le multi-touch du pavé tactile n’était absolument pas reconnu – seul un dispositif de pointage avec deux boutons est détecté.

Linux : activer le touchpad multi-touch sur un portable Asus photo 2

Nous allons donc voir comment pallier ce problème.

Ce tuto s’adresse aux ordinateurs portables Asus mais reste valable pour d’autres marques ou modèles.

Mise à jour du système

Commencez par mettre à jour les paquets du système :

sudo apt update && sudo apt upgrade

Puis nettoyez les paquets devenus inutiles:

sudo apt-get autoremoveCode language: JavaScript (javascript)

Mise à jour du kernel

J’ai installé Ubuntu 16.04 deux mois avant la sortie officielle, quand le kernel linux était encore dans la branche 4.2.x et le pavé multitouch (Elan Pad) n’était absolument pas reconnu comme multi-touch mais comme simple souris.

Après de multiples installations de kernel, chacune ajoutant son lot de surprises comme perte de la carte vidéo après le démarrage, ronflement maximal du ventilateur du processeur, boot impossible après l’écran de démarrage GRUB… il faut se résoudre à l’évidence : mieux vaut attendre le kernel officiel, signé et testé.

Le premier kernel fonctionnel qui m’a permis de retrouver le multi-touch est le kernel 4.4.0-20, sans trop d’effets secondaires (changement du pilote graphique).

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Serveur dédié : ajouter l'authentification DMARC à Postfix et BIND photo

Serveur dédié : ajouter l’authentification DMARC à Postfix et BIND

Notre serveur de mail possède une identification SPF, Sender-ID et DKIM et est sécurisé par un certificat TLS. Nous allons aujourd’hui voir comment lui adjoindre l’authentification DMARC.

Aux origines de l’authentification des emails

Les technologies d’authentification des emails SPF et DKIM ont été développées afin de fournir une plus grande assurance sur l’identité de l’expéditeur d’un message.

L’adoption de ces technologies a augmenté régulièrement mais le problème des emails frauduleux et trompeurs n’a pu etre réglé.

Il existe une multitude d’environnements et de systèmes différents pour envoyer des emails, et on fait souvent appel à des applications tierces pour gérer les envois.

S’assurer que chaque message peut être authentifié avec SPF ou DKIM n’est pas une mince affaire étant donné que le traitement des emails se fait en temps réel.

Si le propriétaire d’un domaine envoie un groupe de message et que certains peuvent être authentifiés et d’autres non, alors les récipiendaires de ces messages sont obligés de faire la distinction entre les messages légitimes qui ne sont pas authentifiés et les messages frauduleux qui ne sont pas authentifiés non plus.

Par nature, les algorithmes de spam sont sujets aux erreurs et doivent évoluer constamment pour répondre aux nouvelles tactiques des spammeurs. Au final, certains messages frauduleux parviendront toujours à atteindre la boite de réception du destinataire final.

Le seul moyen de résoudre ces problèmes est de partager l’information entre l’expéditeur et le destinataire. Les destinataires vont fournir des informations sur leur infrastructure d’authentification des messages et les expéditeurs vont dire aux destinataires quoi faire lorsqu’un message reçu n’est pas authentifié.

En 2007, Paypal a été pionnier dans cette approche et a construit un système avec l’aide de Yahoo! Mail puis Gmail. Les résultats ont été très probants, menant à une baisse du nombre des emails frauduleux qui se faisaient passer comme venant des serveurs de Paypal acceptés par les destinataires.

DMARC : un protocole d’authentification email

DMARC, qui signifie Domain-based Message Authentication, Reporting and Conformance est un protocole d’authentification email qui se base sur les protocoles SPF et DKIM – maintenant largement déployés – en ajoutant une fonction de rapport qui permet aux expéditeurs et destinataires d’améliorer et vérifier la protection du domaine contre les emails frauduleux.

DMARC se base sur le processus d’authentification des messages entrants et aide les destinataires à déterminer si les message est “aligné” avec ce que le destinataire connaît de l’expéditeur. Sinon, DMARC inclut une manière de gérer les messages “non-alignés”.

Voici le principe de fonctionnement de DMARC :

Serveur dédié : ajouter l'authentification DMARC à Postfix et Bind9 photo

Il est important de noter que DMARC est basé à la fois sur les spécifications de DKIM (DomainKeys Identified Mail) et SPF (Sender Policy Framework) qui sont toujours en cours de développement par l’IETF.

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Serveur dédié : résoudre le problème

Serveur dédié : à la recherche de l’inode perdue ou comment résoudre le problème “no space left on device”

Les inodes perdues ! Cette semaine, j’ai eu droit à un problème particulier sur le serveur : alors que rien dans la configuration des services n’a été changé, je me suis rendu compte que WordPress ne réagissait pas comme d’habitude.

Les symptômes les plus visibles sont la lenteur de l’application, l’impossibilité de mettre à jour ou corriger un article ou encore ajouter des tags à un nouvel article.

J’avais déjà connu cet état lors d’un crash de la base SQL il y a maintenant quelques années donc je me suis dit que j’allais commencer par redémarrer Apache puis réparer la base de données.

Serveur dédié : résoudre le problème

Suppression des instances Apache et redémarrage du service

Dès le lancement de la session SSH, il est évident que quelque chose ne tourne pas rond. Après le message de bienvenue, un message d’erreur apparaît :

/usr/bin/xauth:  error in locking authority file /root/.Xauthority

Et en voulant arrêter Apache, on obtient:

Restarting web server: apache2. [error]
There are processes named 'apache2' running which do not match your pidCode language: JavaScript (javascript)

On commence donc par régler ce problème et on regarde quels sont les PID utilisés par Apache:

pidof apache2

La commande pidof nous retourne toute une liste de pid:

32691 31385 31154 30917 30663 29150 27368 24820 24563 17531 15227 14235 13559 13064 11028 10906 10256 9156 9144 9042 8855 8542

On met fin à toutes ces instances avec un simple kill -9:

kill -9 32691 31385 31154 30917 30663 29150 27368 24820 24563 17531 15227 14235 13559 13064 11028 10906 10256 9156 9144 9042 8855 8542

Une fois toutes les instances d’Apache supprimées, il nous est de nouveau possible de redémarrer le service normalement:

service apache2 restart

Ménage dans l’espace disque et le nombre d’inodes disponibles

Au moment de réparer les tables de la base de données, rebelote, erreur :

No space left on device (error 28)

On commence par un petit ménage dans les paquets obsolètes, qui ne résoudra pas grand-chose:

apt-get autoclean && apt-get autoremoveCode language: JavaScript (javascript)

Je tente un simple df pour vérifier si les disques sont pleins :

df

mais visiblement, non, il reste bien de la place :

Filesystem      Size  Used Avail Use% Mounted on
/dev/root       9.8G  4.4G  5.0G  47% /
devtmpfs        2.0G     0  2.0G   0% /dev
tmpfs           390M  408K  390M   1% /run
tmpfs           5.0M     0  5.0M   0% /run/lock
tmpfs           780M     0  780M   0% /run/shm
/dev/sda2       683G  531G  118G  82% /homeCode language: PHP (php)

Je tente alors un df -i pour vérifier le nombres d’inodes disponibles :

df -i

Un nœud d’index ou inode (contraction de l’anglais index et node) est une structure de données contenant des informations à propos d’un fichier stocké dans les systèmes de fichiers Linux/Unix.

À chaque fichier correspond un numéro d’inode (i-number) dans le système de fichiers dans lequel il réside, unique au périphérique sur lequel il est situé.

Serveur dédié : résoudre le problème
Descripteurs de fichiers, table des fichiers et table des inodes sous Linux

Les inodes contiennent notamment les métadonnées des systèmes de fichiers, et en particulier celles concernant les droits d’accès.

Les inodes sont créés lors de la création du système de fichiers. La quantité d’inodes (généralement déterminée lors du formatage et dépendant de la taille de la partition) indique le nombre maximum de fichiers que le système de fichiers peut contenir.

Dans notre cas, catastrophe, il ne reste quasiment plus d’inodes disponibles !

Filesystem     Inodes IUsed IFree IUse% Mounted on
/dev/root        640K  640K     6   100% /
devtmpfs         487K  1.5K  486K    1% /dev
tmpfs            488K   864  487K    1% /run
tmpfs            488K    10  488K    1% /run/lock
tmpfs            488K     2  488K    1% /run/shm
/dev/sda2         44M   37K   43M    1% /home

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NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo 2

NAS Synology : retrouver l’accès SSH pour rsync après la mise à jour du DSM

Mon NAS Synology est configuré pour se mettre automatiquement à jour, ce qui est plutôt pratique puisque cela permet d’automatiser les mise à jour de sécurité et des paquets essentiels.

Hier, une nouvelle mise à jour du DSM est arrivée : DSM 6. La mise à jour s’est visiblement bien déroulée mais quelques petites choses ont été modifiées au sein du système, dont la perte d’accès root pour rsync, ce qui est problématique pour mes sauvegardes.

NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo 2

Le truc qui change, c’est qu’au lieu d’utiliser root comme utilisateur, il va désormais être obligatoire d’utiliser un utilisateur qui appartient au groupe administrators. Chez moi, il y en a plusieurs mais pour des raisons de simplicité, nous utiliserons l’utilisateur admin dans ce tutoriel.

Voyons donc comment donner l’accès à rsync pour l’utilisateur admin, cela ne prend que quelques minutes.

Ajouter des utilisateurs dans le groupe des administrateurs

Nous commençons par vérifier que nous possédons bien au moins un administrateur sur le NAS. Par défaut, il devrait au minimum y avoir le compte admin mais vous pourriez l’avoir désactivé pour des raisons de sécurité (c’était mon cas avant de faire cette mise à jour).

Rendez-vous dans Synology > Control Panel > Group > Administrators > Edit members:

NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo

Ici, nous avons bien l’utilisateur admin. N’hésitez pas à y ajouter vos autres utilisateurs qui possèdent les droits d’administration.

Note: profitez-en pour faire un détour par Control Panel > User et changez le mot de passe de l’utilisateur admin pour un mot de passe plus robuste.

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