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Serveur dédié : mise en place du protocole DANE

Aujourd’hui, je vous montre comment mettre en place le protocole DANE sur votre serveur.

En pré-requis, votre domaine doit:

  1. être servi en HTTPS avec un certificat TLS valide,
  2. être signé par DNSSEC.

Cela prend environ 20 minutes à configurer, auxquelles s’ajouteront quelques heures afin que la résolution DNS avec les changements soit complète.

DANE : l’authentification TLS sans autorité de certification

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DANE (DNS-based Authentication of Named Entities) est un protocole qui permet aux certificats X.509 – généralement utilisés pour TLS – d’être liés au DNS en s’appuyant sur DNSSEC.

L’IETF a défini DANE dans la RFC 6698 comme un moyen d’authentifier des clients TLS et des serveurs sans passer par une autorité de certification (AC).

Cette démarche s’enregistre dans une logique de sécurisation des accès clients-serveurs pour d’une part sécuriser les requêtes DNS effectuées depuis les postes clients au travers des protocoles/mécanismes DNSSEC et TLS, et d’autre part mieux sécuriser les accès chiffrés des clients vers le serveurs.

Le chiffrement TLS est actuellement basé sur des certificats qui sont délivrés par des Autorités de Certification (AC ou Certificate Authority, CA en anglais).

Or, ces dernières années ont vu un certain nombre d’AC qui ont souffert de sérieux problèmes d’intrusions et de failles de sécurité, ce qui a permis la délivrance de certificats pour des sites très connus à des personnes qui ne détenaient pas ces domaines.

Faire confiance à un large nombre d’Autorités de Certification peut être un problème, étant donné que n’importe laquelle d’entre elles, si elle est compromise, pourrait délivrer un certificat pour n’importe quel nom de domaine.

Le protocole DANE permet à l’administrateur d’un nom de domaine de certifier les clés utilisées dans les clients ou serveurs TLS de ce domaine en les insérant au niveau du DNS.

DANE a donc besoin que les enregistrements DNS soient signés avec DNSSEC pour que son modèle de sécurité fonctionne.

De surcroit, DANE permet à l’adminstrateur du domaine de spécifier quelle autorité de certification est autorisée à délivrer des certificats pour une ressource particulière, ce qui résoud le problème des autorités de certification qui sont capables de délivrer des certificats pour n’importe quel nom de domaine.

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Les enregistrements TLSA

DANE utilise des enregistrements TLSA, qui incluent l’empreinte du certificats X.509 qui protège un nom de domaine.

Nous devons tout d’abord générer cet enregistrement TLSA en nous basant sur le certificat installé sur notre serveur. Ensuite, cet enregistrement TLSA sera ajouté à notre zone DNS.

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Serveur dédié : mettre en place DNSSEC pour sécuriser les DNS du domaine photo

Serveur dédié : mettre en place DNSSEC pour sécuriser les DNS du domaine

Aujourd’hui, nous allons mettre en place DNSSEC afin d’ajouter une couche de sécurité supplémentaire dans la gestion des DNS de notre domaine.

Principe de fonctionnement du DNS

Le DNS (Domain Name System) est un maillon clé du fonctionnement d’Internet car la quasi-totalité des services en ligne utilisent des noms de domaine à un moment ou à un autre.

Le DNS est organisé sous la forme d’une arborescence inversée, avec une « racine » dont dépendent les différentes « branches ».

Au premier niveau de l’arborescence se trouvent les « Top Level Domains » (TLD) ou domaines de premier niveau, comme les .fr, .com, .net etc.

Au second niveau, nous avons les noms de domaine « classiques » comme « skyminds.net ».

Fonctionnant comme une base de données distribuée sur des millions de machines, le DNS repose sur des interactions entre ces machines permettant d’identifier celle qui est la plus susceptible de pouvoir répondre à la requête d’un internaute.

Serveur dédié : mise en place de DNSSEC pour sécuriser les DNS d'un nom de domaine photo 2

Dans l’exemple ci-dessus, l’utilisateur veut se connecter au site http://www.wikipedia.fr. Il envoie sa requête via son navigateur. Celle-ci est reçue par un serveur dit « résolveur » qui a pour première mission d’identifier la machine sur laquelle est installé le nom de domaine wikipedia.fr.

Le résolveur s’adresse d’abord à la « racine » du DNS, qui lui indique quels sont les serveurs « faisant autorité » (c’est-à-dire compétents) pour .fr puisque le nom de domaine est en .fr.

Dans un second temps, les serveurs du .fr indiquent à leur tour au résolveur que le nom de domaine wikipedia.fr est hébergé sur tel serveur.

Celui-ci est alors en mesure d’indiquer au navigateur l’adresse IP du serveur web hébergeant les contenus du site web www.wikipedia.fr.

Ce schéma se vérifie quel que soit le site web auquel on souhaite accéder.

DNSSEC : authentifier l’origine et l’intégrité des données

DNSSEC, acronyme de Domain Name System Security Extensions, désigne un ensemble défini d’extensions de sécurité du protocole DNS, standardisé par l’IETF dans la RFC 4033.

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Serveur dédié : générer de l'entropie additionnelle avec Haveged photo

Serveur dédié : produire une meilleure réserve d’entropie avec haveged

Sur notre serveur dédié, nous avons parfois besoin de générer des nombres aléatoires avec une forte entropie, par exemple lorsque l’on génère une clé SSH, un certificat SSL/TLS ou une clé pour DNSSEC.

Aujourd’hui, je vous propose donc un article un petit peu plus théorique, qui nous permettra d’améliorer la qualité des données aléatoires et l’entropie générale de notre serveur.

On commence donc par la théorie et on enchaîne sur la partie technique.

L’entropie ou le caractère aléatoire sous Linux

Le chiffrement est basé sur deux facteurs principaux : les nombres premiers et les nombres aléatoires.

Sous Linux, les nombres aléatoires sont générés par le pseudo random number generator (PRNG) qui génère des données aléatoires depuis les interruptions matérielles (clavier, souris, accès disque, accès réseau…) et depuis d’autres sources provenant du système d’exploitation.

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Une interruption matérielle (en anglais Interrupt ReQuest ou IRQ) est une interruption déclenchée par un périphérique d’entrée-sortie d’un microprocesseur ou d’un microcontrôleur.

Ce caractère aléatoire ou aléa, que l’on désigne sous le terme entropie, est utilisé principalement pour le chiffrement comme SSL/TLS mais peut aussi avoir plein d’utilisations pratiques (génération de mots de passe, de clés, de chaînes de caractères aléatoires…).

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Serveur dédié : installer la dernière version d'OpenSSL sous Debian photo

Bash : lister et redémarrer tous les services qui utilisent libssl après une mise à jour d’OpenSSL

Lorsque l’on met à jour OpenSSL, tous les services qui utilisent les librairies SSL et qui sont chargés en mémoire ne rechargent pas les librairies (dont libssl) qui viennent d’être mises à jour.

Idéalement, il faudrait rebooter le système mais lorsqu’il s’agit d’un serveur, ce n’est pas toujours possible. Si les services ne sont pas redémarrés (restart) ou rechargés (reload) après une mise à jour, ils seront toujours vulnérables aux problèmes de sécurité que corrige la nouvelle version.

Voici donc comment détecter les services qui utilisent les librairies d’OpenSSL afin de les redémarrer et éviter de rebooter la machine.

Lister les services qui utilisent libssl

Vérifiez que votre système possède la commande lsof. Elle devrait normalement être prise en charge par votre gestionnaire de paquets.

Pour lister les services qui utilisent OpenSSL, il suffit de vérifier lesquels utilisent le paquet libssl en les classant par ordre alphabétique et en supprimant les doublons:

lsof | grep libssl | awk '{print $1}' | sort | uniqCode language: JavaScript (javascript)

Résultat:

apache2
fail2ban-
opendkim
php5-fpm
tlsmgr

Il ne vous reste plus qu’à redémarrer les services présents dans cette liste qui font appel à OpenSSL.

Lister les services qui utilisent une ancienne version de libssl

Si vous avez mis à jour OpenSSL mais que vous n’avez pas redémarré votre serveur, il est possible que certains services utilisent toujours une ancienne librairie non-patchée d’OpenSSL.

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Postfix : résoudre l'erreur SASL

Postfix : résoudre l’erreur “Untrusted TLS connection established to Gmail”

postfix-logo

En vérifiant les logs de mon serveur mail, je me suis aperçu que, malgré mon certificat, la connexion du serveur à un serveur sortant n’était pas entièrement chiffrée.

Voici comment remédier à ce problème.

Postfix : “untrusted connection SMTP”

Concrètement, voici la transcription du log d’une connexion SMTP dite “untrusted connection SMTP” :

postfix/cleanup: message-id=<9@mail.example.com>
opendkim: DKIM-Signature field added (s=mail, d=example.com)
postfix/qmgr: from=<user@example.com>, size=483, nrcpt=1 (queue active)
postfix/smtp: Untrusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)
postfix/smtp: to=<user@gmail.com>, relay=gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25, delay=1.5, delays=0.12/0.06/0.55/0.73, dsn=2.0.0, status=sent (250 2.0.0 OK 1430771763 z16si1523612wjr.190 - gsmtp)
postfix/qmgr: removed</user@gmail.com></user@example.com>Code language: HTTP (http)

Comme on peut le constater, notre connexion TLS n’est pas chiffrée de bout en bout :

Untrusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)Code language: JavaScript (javascript)

Solution : ajouter la directive smtp_tls_CAfile

J’ai pour habitude de mettre les mêmes valeurs pour les directives smtp_* et smtpd_* mais dans ce cas précis, il faut modifier la valeur de la directive smtp_tls_CAfile.

On édite le fichier de configuration de Postfix :

nano /etc/postfix/main.cf

On modifie smtp_tls_CAfile pour pointer vers le fichier /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt:

###
# Trusted TLS connection to gmail-smtp
# by Matt 
# https://www.skyminds.net
smtp_tls_CAfile = /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt
###Code language: PHP (php)

et on redémarre Postfix :

service postfix restart

Trusted TLS connection established

Après un envoi de test, voici ce que nous donnent les logs:

postfix/cleanup: message-id=<a@mail.example.com>
opendkim: DKIM-Signature field added (s=mail, d=example.com)
postfix/qmgr: from=<user@example.com>, size=483, nrcpt=1 (queue active)
postfix/smtp: Trusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[74.125.136.27]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)
postfix/smtp: to=<user@gmail.com>, relay=gmail-smtp-in.l.google.com[74.125.136.27]:25, delay=1.1, delays=0.12/0.07/0.31/0.58, dsn=2.0.0, status=sent (250 2.0.0 OK 1430772064 jt5si24487408wjc.48 - gsmtp)
postfix/qmgr: removed</user@gmail.com></user@example.com></a@mail.example.com>Code language: HTML, XML (xml)

Et voilà, connexion vers les serveurs SMTP chiffrée et validée comme trusted!

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Serveur dédié : retirer Varnish, devenu inutile avec HTTPS

J’ai vraiment aimé jouer avec Varnish.

Le problème, c’est qu’en passant l’intégralité du site en HTTPS, il m’est devenu inutile.

Varnish est incompatible avec HTTPS et ne le sera probablement jamais puisque les connexions chiffrées ne doivent, par définition, jamais être mises en cache.

Par conséquent, j’ai décidé de le retirer temporairement du serveur : cela me fera un service de moins à gérer.

Notez que je ne le désinstalle pas, je m’assure juste qu’on ne fait pas appel à lui. Cela me permettra de le remettre en route si jamais j’héberge un jour un site en HTTP simple.

Ce tutoriel part du principe que vous avez suivi les tutoriels précédents et que votre serveur tourne avec Apache et Varnish comme reverse-proxy.

Configuration d’Apache

On doit éditer plusieurs fichiers :

1. le fichier /etc/apache2/ports.conf :

 nano /etc/apache2/ports.conf 

On remet les valeurs par défaut et on écoute sur le port 80 :

# If you just change the port or add more ports here, you will likely also
# have to change the VirtualHost statement in
# /etc/apache2/sites-enabled/000-default
# This is also true if you have upgraded from before 2.2.9-3 (i.e. from
# Debian etch). See /usr/share/doc/apache2.2-common/NEWS.Debian.gz and
# README.Debian.gz

# SkyMinds.Net
# Quand Varnish est actif
# NameVirtualHost *:8080
# Listen 8080

# Apache only
NameVirtualHost *:80
Listen 80


    # If you add NameVirtualHost *:443 here, you will also have to change
    # the VirtualHost statement in /etc/apache2/sites-available/default-ssl
    # to 
    # Server Name Indication for SSL named virtual hosts is currently not
    # supported by MSIE on Windows XP.

   NameVirtualHost *:443
   Listen 443



    Listen 443
Code language: PHP (php)

2. les fichiers de chacun de nos VirtualHosts :

nano /etc/apache2/sites-available/www.skyminds.net
nano /etc/apache2/sites-available/static.skyminds.netCode language: JavaScript (javascript)

On écoutait sur le port 8080, on se remet sur le port 80 :

#<virtualhost *:8080="">
<virtualhost *:80="">
Code language: HTML, XML (xml)

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Serveur dédié : configurer Postfix et Courier pour utiliser TLS-SSL en Perfect Forward Secrecy photo

Serveur dédié : configurer Postfix et Courier pour utiliser TLS-SSL en Perfect Forward Secrecy

Aujourd’hui, on va s’atteler à sécuriser le serveur de mail, géré par Postfix et Courier, pour utiliser notre certificat SSL et en ajoutant le Perfect Forward Secrecy.

Ce tutoriel part du principe que votre serveur tourne sous Debian et que vous avez suivi le tutoriel précédent sur Postfix avec gestion d’utilisateurs virtuels, c’est-à-dire que le serveur de mail doit déjà être opérationnel.

Vérification du fonctionnement du serveur de mail

On commence par vérifier que le serveur est capable d’envoyer des mails avec :

echo "test" | mail -s testsubject user@example.comCode language: PHP (php)

Si le mail est reçu, passez à l’étape suivante.

Configuration du certificat SSL

Nous allons concaténer la clé et le certificat pour Courier :

cd /etc/ssl
cat skyminds.net.key  skyminds_net.crt >> courier-key-crt-dh.pem

et on va y inclure un échange de clés Diffie-Hellman :

openssl dhparam 2048 >> courier-key-crt-dh.pemCode language: CSS (css)

On ajoute une autre clé DH en 2048 bits:

openssl gendh -out /etc/postfix/dh_2048.pem -2 2048

L’échange de clés Diffie-Hellman – du nom de ses auteurs Whitfield Diffie et Martin Hellman – est une méthode par laquelle deux personnes nommées conventionnellement Alice et Bob peuvent se mettre d’accord sur un nombre (qu’ils peuvent utiliser comme clé pour chiffrer la conversation suivante) sans qu’une troisième personne appelée Ève puisse découvrir le nombre, même en ayant écouté tous leurs échanges. Cela sécurise un peu plus l’échange.

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Serveur dédié : configurer Transmission pour accéder au WebUI via TLS-SSL

TLS est activé sur notre serveur Apache, WordPress sert désormais ses pages avec une connexion chiffrée et Webmin se sert de notre certificat SSL.

Aujourd’hui, je cherche à lancer le client bittorent Transmission et… je tombe sur un message d’erreur qui m’empêche d’accéder son interface web : “Error code: ssl_error_rx_record_too_long”.

transmission-icon

Voici donc comment corriger le problème et afficher l’interface Web de Transmission en HTTPS. Ce tutoriel prend moins de 10 minutes à réaliser.

Erreur : “SSL received a record that exceeded the maximum permissible length”

Le premier message d’erreur sur lequel je tombe est le suivant :

Secure Connection Failed

An error occurred during a connection to www.example.com:9091. SSL received a record that exceeded the maximum permissible length. (Error code: ssl_error_rx_record_too_long)

Je commence par vérifier le fichier de configuration de Transmission et m’aperçoit assez rapidement qu’il ne sera d’aucun secours.

Une recherche sur le net m’informe qu’il faut probablement voir du côté de la configuration Apache – qui ne contenait jusqu’alors aucune référence à Transmission.

Plusieurs essais de configuration plus tard, l’erreur se transforme en erreur 409.

Erreur “409: Conflict”

Le second message auquel je me heurte est le suivant :

409: Conflict

Your request had an invalid session-id header.

To fix this, follow these steps:

When reading a response, get its X-Transmission-Session-Id header and remember it
Add the updated header to your outgoing requests
When you get this 409 error message, resend your request with the updated header

This requirement has been added to help prevent CSRF attacks.

C’est la première fois que je tombe sur une erreur 409, je suis plutôt content. Je continue donc de tester diverses directives Apache jusqu’à trouver la bonne recette pour faire fonctionner le client web UI de Transmission over SSL.

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Serveur dédié : configurer Webmin en TLS avec un certificat SSL

webmin-logo

Après avoir ajouté la couche TLS/SSL au serveur Apache puis configuré WordPress pour fonctionner uniquement en HTTPS, je me suis intéressé à Webmin.

Je n’utilise pas Webmin pour configurer le serveur parce que c’est une sacrée usine à gaz mais pour certaines choses, c’est utile.

Erreur Webmin : Secure Connection Failed

Après le passage aux connexions sécurisées, j’ai obtenu l’erreur suivante :

Secure Connection Failed

An error occurred during a connection to example.com:10000. The server presented a certificate with a key size that is too small to establish a secure connection. (Error code: mozilla_pkix_error_inadequate_key_size)

En substance, ce message d’erreur indique que la clé du certificat créé par Webmin lors de son installation est trop faible par rapport aux nouvelles exigences de notre certificat. Pas de problème, il suffit de créer un certificat spécialement pour Webmin.

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Serveur dédié : passer WordPress en HTTPS (TLS/SSL)

Vous avez sauté le pas et avez validé votre nom de domaine avec un certificat TLS/SSL. Très bien ! Voyons comment passer WordPress sur la version sécurisée de votre site.

Il existe des plugins WordPress entièrement dédiés à SSL pour rediriger vers les pages sécurisées mais on peut très bien faire sans, avec un peu d’huile de coude.

Le tutoriel est pour Debian et WordPress tourne sous Apache chez moi. Cela prend moins d’une heure pour configurer l’essentiel mais il est probable que vous ayez des petites corrections (thèmes, plugins) pour que tout soit servi en https.

Le but est de tout (oui, absolument tout!) servir via la connexion sécurisée.

Étape 1 : configurer Apache

On édite notre fichier de configuration :

nano /etc/apache2/sites-available/www.skyminds.net

et voici ce que garde pour VirtualHost *:80 :

ServerName www.skyminds.net
ServerAlias skyminds.net
DocumentRoot /home/skyminds/public_html/
Redirect 301 / https://www.skyminds.net/Code language: JavaScript (javascript)

La directive ServerName est nécessaire. Ensuite, une simple redirection renvoie toutes les requêtes du port 80 vers le port 443, sécurisé. Même pas besoin de mod_rewrite!

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Serveur dédié : sécuriser Apache avec HTTPS (HTTP avec la couche TLS/SSL) en Perfect Forward Secrecy photo 1

Serveur dédié : sécuriser Apache avec HTTPS (HTTP avec la couche TLS/SSL) en Perfect Forward Secrecy

Cela fait quelques mois que j’en parle mais aujourd’hui je le fais, je passe le site en HTTPS – ou techniquement en HTTP avec la couche TLS.

Après les révélations d’Edward Snowden et les multiples affaires concernant les écoutes et les fuites des données des citoyens, je pense qu’il est temps de reprendre un peu les choses en main et de nous intéresser au chiffrement de nos connexions.

La réalisation de ce tutoriel prend moins de 30 minutes, il y a peu de fichiers à éditer et de lignes à copier mais il faut être assez attentif aux diverses manipulations (notamment lors de la génération du certificat).

SSL ou TLS ?

Secure Sockets Layer (SSL) est un protocole cryptographique qui permet une communication sécurisée sur Internet. SSL a été développée par Netscape. SSL 2.0 date de 1995, SSL 3.0 de 1996. Les navigateurs actuels ne supportent plus SSL 2.0.

Transport Layer Security (TLS) est le successeur de SSL. TLS 1.0 date de 1999, TLS 1.1 de 2006 et TLS 1.2 de 2008.

Depuis septembre 2014, la dernière version de tous les navigateurs majeurs supporte SSL 3.0, TLS 1.0, 1.1, et 1.2 activés par défaut et les mitigations contre les attaques connues ont été implémentées.

Les navigateurs qui posent encore problème :

– support de TLS 1.1 and 1.2 mais désactivés par défaut : Internet Explorer (8–10 for Windows 7 / Server 2008 R2, 10 for Windows 8 / Server 2012, Mobile 10 for Windows Phone 8), Opera 12

– non-support de TLS 1.1 et 1.2: Internet Explorer (6-8 for Windows Server 2003, 7–9 for Windows Vista / Server 2008, Mobile 7 and 9 for Windows Phone 7.x), Safari 6 for Mac OS X 10.7 and 10.8

– mitigations contre les attaques connues non implémentées: Safari 6 for Mac OS X 10.7

HTTPS et TLS

Le protocole HTTPS (“Hypertext Transport Protocol Secure” ou protocole de transfert hypertexte sécurisé) protège l’intégrité et la confidentialité des informations des visiteurs d’un site.

Par exemple, lorsqu’un internaute saisit des informations dans un formulaire en ligne afin de recevoir des notifications ou d’acheter un produit, un site sécurisé protège les informations personnelles de cet internaute et garantit que ce dernier communique bien avec le propriétaire autorisé du site.

Avec le HTTPS, les informations sont sécurisées via le protocole Transport Layer Security (TLS), qui offre trois niveaux clés de protection.

1. le chiffrement : consiste à coder les données échangées pour les protéger des interceptions illicites. Cela signifie que lorsqu’un internaute navigue sur un site Web, personne ne peut “écouter” ses conversations, suivre ses activités sur diverses pages ni voler ses informations.

2. l’intégrité des données : les informations ne peuvent être ni modifiées, ni corrompues durant leur transfert, que ce soit délibérément ou autrement, sans être détectées.

3. l’authentication : prouve que les internautes communiquent avec le bon site Web. Cet élément protège contre les attaques de l’homme du milieu (“Man In The Middle” aka MITM) et instaure un climat de confiance pour l’internaute.

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La faille Heartbleed dans OpenSSL : mettez à jour vos serveurs photo

La faille Heartbleed dans OpenSSL : mettez à jour vos serveurs

Heartbleed

heartbleed

Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril 2014, une équipe de chercheurs du Codenomicon et le chercheur Neel Mehta de Google Security ont découvert une faille dans la librairie open-source OpenSSL.

OpenSSL est une librairie utilisée pour gérer la couche SSL/TLS de nombreux logiciels (serveurs webs, webmails, VPN, messagerie instantanée…).

La faille, baptisée Heartbleed, est une vulnérabilité sérieuse dans le protocole d’encryption OpenSSL, utilisé pour chiffrer et sécuriser les connexions.

Potentiellement, cette faille permet de dérober des données normalement chiffrées et des clés privées.

Concrètement, cela signifie que toutes les données que nous avons considérées comme sécurisées ne l’étaient pas.

Heartbleed affecte approximativement 66 % des serveurs du monde entier et existe depuis décembre 2011.

En exploitant cette faille, un hacker peut lire 64 KB de la mémoire du système protégé par OpenSSL et ainsi voler les mots de passe, les clés de chiffrement, toutes les données qui transitent entre votre ordinateur et le serveur, et ensuite pouvoir se faire passer de manière transparente pour un service web ou un internaute…

Cela ne laisse aucune trace : un PoC est disponible.

Déterminer la version d’OpenSSL

Toutes les versions d’OpenSSL 1.0.1 à 1.0.1f inclus sont vulnérables. Pour savoir quelle version d’OpenSSL est actuellement installées sur votre système, tapez :

dpkg -s openssl | grep Version

La faille a été introduit dans OpenSSL en décembre 2011 et s’est retrouvé dans la nature avec la sortie d’OpenSSL 1.0.1 le 14 mars 2012.

OpenSSL 1.0.1g, sortie le 7 avril 2014, corrige Heartbleed.

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