Serveur dédié : mettre à jour Apache et configurer le mod_h2 pour HTTP/2 photo

Serveur dédié : mettre à jour Apache pour HTTP/2

C’est sur toutes les lèvres : 2015 aura vu l’arrivée de PHP7 et de la révision du protocole HTTP qui passe à la version 2, en remplacement du mod_spdy de Google.

Tout cela promet pas mal de gains de performance donc il est très tentant de le vérifier par nous-mêmes.

HTTP/2 : une évolution du protocole HTTP

Avec HTTP/1.1, la vie des développeurs n’était pas simple. L’optimisation d’un site revenait à plusieurs techniques qui tournaient toutes autour de l’idée de minimiser le nombre de requêtes HTTP vers un serveur d’origine.

Un navigateur ne peut ouvrir qu’un nombre limité de connexions TCP simultanées vers une origine et le chargement des ces ressources via chacune de ces connexions est un processus en série : la réponse de chaque ressource doit être retournée avant que la réponse de la ressource suivante ne soit envoyée. C’est ce qu’on appelle le head-of-line blocking.

HTTP/2 promet donc des gains de performance d’environ 30%, sans avoir à gérer ni minification ni concaténation dans le processus de création et déploiement des pages.

Plus besoin (normalement!) d’optimiser les connexions TCP ou les requêtes HTTP avec la création de sprites, le chargement des ressources directement dans le corps des pages, la concaténation ou la création de sous-domaines pour charger les ressources en parallèle (domain sharding) pour contourner les limitations d’HTTP 1.1.

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Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques DoS de types AUTH, UNKNOWN et EHLO

Aujourd’hui, Jac m’envoie un message pour m’informer que sa redirection email ne fonctionne plus.

Je lance donc un terminal et vérifie les logs de Postfix, qui chargent des dizaines de lignes d’erreurs de ce type:

Dec 15 16:30:33 mail postfix/smtpd[5912]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]

Comme vous pourvez le constater, ça débite et ça impacte forcément les ressources du système. Voyons donc comment nous pouvons y mettre un terme.

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Pré-requis : fail2ban

Nous allons utiliser fail2ban, un compagnon très utile pour surveiller les logs et analyser les comportements néfastes à l’aide d’expressions régulières.

Je vous invite à relire le guide d’installation de fail2ban.

Nouvelle définition dans fail2ban : postfix-auth

Nous ajoutons donc une nouvelle définition, [postfix-auth], dans notre fichier jail.local:

nano /etc/fail2ban/jail.local

On l’ajoute à la fin des déclarations pour les serveurs mails :

[postfix-auth]
enabled     = true
filter      = postfix.auth
action      = iptables-multiport[name=postfix, port="http,https,smtp,submission,pop3,pop3s,imap,imaps,sieve", protocol=tcp]
#           sendmail[name=Postfix, dest=you@mail.com]
logpath     = /var/log/mail.logCode language: PHP (php)

Je désactive volontairement l’envoi des notifications, ce serait un comble.

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Postfix : résoudre l'erreur SASL

Postfix : résoudre l’erreur SASL “_sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql”

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Il y a quelques mois, j’ai aperçu quelques messages d’erreurs récurrents dans les fichiers logs du serveur de mail Postfix, concernant SASL.

Voici un extrait de ces messages:

Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: sql_select option missing
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: auxpropfunc error no mechanism available
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: _sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql

La solution est toute simple – commencez par éditer le fichier de configuration de Postfix:

nano /etc/postfix/main.cf

Puis commentez la ligne qui commence par smtpd_sasl_path. Chez moi, cela donne :

#smtpd_sasl_path = private/authCode language: PHP (php)

Et enfin, il suffit de relancer tous les services relatifs à l’identification SASL ainsi que Postfix :

find /etc/init.d/ | grep courier | while read line; do $line restart; done
service saslauthd restart
service postfix restartCode language: PHP (php)

Et voilà, plus de messages d’erreur dans les logs.

Serveur dédié : générer de l'entropie additionnelle avec Haveged photo

Serveur dédié : produire une meilleure réserve d’entropie avec haveged

Sur notre serveur dédié, nous avons parfois besoin de générer des nombres aléatoires avec une forte entropie, par exemple lorsque l’on génère une clé SSH, un certificat SSL/TLS ou une clé pour DNSSEC.

Aujourd’hui, je vous propose donc un article un petit peu plus théorique, qui nous permettra d’améliorer la qualité des données aléatoires et l’entropie générale de notre serveur.

On commence donc par la théorie et on enchaîne sur la partie technique.

L’entropie ou le caractère aléatoire sous Linux

Le chiffrement est basé sur deux facteurs principaux : les nombres premiers et les nombres aléatoires.

Sous Linux, les nombres aléatoires sont générés par le pseudo random number generator (PRNG) qui génère des données aléatoires depuis les interruptions matérielles (clavier, souris, accès disque, accès réseau…) et depuis d’autres sources provenant du système d’exploitation.

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Une interruption matérielle (en anglais Interrupt ReQuest ou IRQ) est une interruption déclenchée par un périphérique d’entrée-sortie d’un microprocesseur ou d’un microcontrôleur.

Ce caractère aléatoire ou aléa, que l’on désigne sous le terme entropie, est utilisé principalement pour le chiffrement comme SSL/TLS mais peut aussi avoir plein d’utilisations pratiques (génération de mots de passe, de clés, de chaînes de caractères aléatoires…).

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BASH : lister, bloquer et débloquer des adresses IP avec iptables photo 1

BASH : lister, bloquer et débloquer des adresses IP avec iptables

Sur un serveur dédié, il n’est pas rare d’avoir des adresses IP à bannir pour se débarrasser de visiteurs malveillants, de spammeurs ou de bots qui effectuent des requêtes farfelues visant à perturber le bon fonctionnement des services du serveur.

Heureusement, toutes ces petites contrariétés peuvent être résolues en quelques secondes grâce à un firewall comme iptables.

Ce petit tutoriel vous montre les quelques commandes à retenir pour lister, bannir ou débloquer des adresses IP avec iptables ainsi qu’un petit script bash qui vous permettra d’automatiser la gestion de ces trois fonctions très simplement.

Bannir une IP

Pour bannir une adresse IP avec iptables, il suffit de lancer cette commande:

iptables -I INPUT -s x.x.x.x -j DROPCode language: CSS (css)

L’argument DROP indique que l’adresse IP indiquée (x.x.x.x) n’aura plus accès à la machine.

Lister les IP bloquées

Pour voir la liste des adresses IP bloquées, il suffit de demander à iptables la liste et de ne sélectionner que celles qui sont en DROP:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Résultat :

Chain INPUT (policy DROP 23 packets, 4122 bytes)

Débloquer une IP

Pour débloquer une IP, il faut d’abord afficher la liste des IP bannies:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Toutes les IP sont classées dans un ordre numéroté, ligne par ligne. Il suffit d’indiquer le numéro de la ligne de la règle à supprimer avec la commande:

iptables -D INPUT numero-de-la-regle

L’argument -D (pour delete) permet de supprimer la règle qui correspond à l’adresse IP que nous souhaitons supprimer. Par exemple, si on veut supprimer la règle 1, il suffit d’indiquer:

iptables -D INPUT 1

Vous aurez remarqué que toutes ces commandes sont bien fastidieuses et leurs syntaxes assez complexes à retenir.

Voyons donc comment créer un script bash qui prendrait en charge toutes ces commandes.

Script Bash pour automatiser la gestion des IP bannies dans iptables

Bash

Voici un script bash qui devrait grandement vous simplifier la gestion des IP dans iptables.

Il permet de bloquer, débloquer et lister les adresses IP en toute simplicité.

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Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB photo

Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB

Aujourd’hui, on aborde la migration du serveur de base de données : nous passons de l’historique MySQL à son fork libre MariaDB.

Les raisons de remplacer Oracle MySQL avec MariaDB sont nombreuses.

MySQL vs MariaDB

Tout d’abord, MariaDB assure la compatibilité et la continuité de service avec MySQL. Les librairies sont exactement équivalentes et permettent d’utiliser les APIs et commandes de MySQL.

Les performances de MariaDB sont souvent meilleures que celles de MySQL, notamment grâce à l’amélioration de l’optimiseur de requêtes et l’intégration du moteur XtraDB de Percona, qui vise à remplacer InnoDB.

Un nouveau moteur de stockage, Aria, a été écrit pour devenir un moteur à la fois transactionnel et non-transactionnel pour remplacer MyISAM. Il pourrait même être inclus dans de prochaines versions de MySQL.

Dans un autre registre, Oracle semble ne pas vouloir garder le modèle libre de MySQL : pas mal de choses (rapports de bugs, scénarios de test) sont maintenant disponibles uniquement pour les grands comptes payants.

Michael “Monty” Widenius, le fondateur de MySQL AB, a quitté Sun Microsystems lors de son rachat par Oracle pour créer Monty Program AB puis la Fondation MariaDB. Il est rapidement rejoint par de nombreux développeurs originaux de MySQL.

Ces développeurs maîtrisent donc parfaitement le code source du système de gestion de base de données, cela promet encore de nombreuses nouveautés et optimisations pour les versions suivantes.

Installation de MariaDB

Avant toute chose, faîtes une sauvegarde de vos bases de données. On ne sait jamais.

Notre serveur dédié tourne toujours sur Debian stable et les paquets de MariaDB sont disponibles dans les dépôts officiels.

mariadb-seal-logo

MariaDB est un “drop-in replacement” pour MySQL, c’est -à-dire qu’il suffit de désinstaller MySQL et d’installer MariaDB : rien ne change, pas de pertes de données, pas de lignes de code à changer, tout est compatible.

L’installation est donc très simple :

apt-get install mariadb-serverCode language: JavaScript (javascript)

Résultat:

Reading package lists... Done
Building dependency tree       
Reading state information... Done
The following extra packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
Suggested packages:
  mariadb-test tinyca
The following packages will be REMOVED:
  mysql-client-5.6 mysql-client-core-5.6 mysql-server mysql-server-5.6
  mysql-server-core-5.6
The following NEW packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common mariadb-server
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
0 upgraded, 6 newly installed, 5 to remove and 0 not upgraded.
Need to get 11.8 MB of archives.
After this operation, 18.4 MB disk space will be freed.Code language: CSS (css)

L’installation vous demandera de donner un mot de passe pour l’utilisateur root. De manière à assurer la continuité avec MySQL, j’ai redonné le même mot de passe que pour mon utilisateur root sous MySQL.

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hourglass

Serveur dédié : optimiser toutes les images GIF avec GIFsicle

Après avoir vu comment optimiser les fichiers JPG et PNG sur le serveur, voici comment optimiser les fichiers GIF.

hourglass

Comme dans le tutoriel précédent, nous allons optimiser toutes nos images d’un seul coup, de manière à charger nos pages plus rapidement et à consommer moins de bande passante.

Pour optimiser les fichiers GIF, j’ai choisi GIFsicle.

L’installation et la compression de vos répertoires d’images prend à peine quelques minutes.

Installation de GIFsicle

On installe le paquet :

apt-get install gifsicleCode language: JavaScript (javascript)

et on RTFM :

man gifsicle

Optimisation des PNG

Pour optimiser les fichiers GIF, il suffit de lancer :

gifsicle --batch -O3 *.gifCode language: CSS (css)

L’argument --batch permet de gérer plusieurs fichiers et -O3 permet la meilleure optimisation possible, en essayant plusieurs combinaisons de compression pour trouver le ratio le plus intéressant.

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Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Bash : rechercher une chaîne dans des fichiers de manière récursive avec Grep

Bash

Voici une petite technique utile pour rechercher la présence d’une chaine de texte dans le contenu des fichiers d’un répertoire.

Sous linux, j’utilise très fréquemment la commande grep.

La syntaxe de grep

La syntaxe de grep est toute simple puisqu’elle consiste à définir des options de recherche, suivies des mot-clés à chercher, et enfin du répertoire de travail.

Voilà ce que cela nous donne :

grep [option] "text string to search" directory-pathCode language: JavaScript (javascript)

Grep en action

Sur le serveur, on se place dans le répertoire de travail pour y lancer cette commande :

grep --color --include=\*.{php,js,css} -rnwe "recherche" . Code language: PHP (php)

Voici le détail des arguments :

  • --color : pour activer la colorisation des résultats
  • --include=\*.{php,js,css} : les extensions de fichiers à cibler
  • -r : de manière récursive
  • -n : avec les numéros de ligne
  • -w : mots complets de la recherche (recherche stricte)
  • -e : active la regex sur les extensions de fichiers

Note : le terme à recherche doit être entre guillemets et il faut bien ajouter le point (.) final ou alors explicitement donner le chemin complet du répertoire de travail.

Grep et les expressions régulières

Il est également possible d’utiliser des expressions régulières avec Grep :

grep --color -HnR "add_[a-zA-Z].*_page.*, [0-9]*," /home/public_html/wp-content/plugins/Code language: JavaScript (javascript)

Très utile pour rapidement trouver une fonction devenue obsolète ou un bout de code utilisé dans plusieurs fichiers.

Postfix : résoudre l'erreur SASL

Postfix : résoudre l’erreur “Untrusted TLS connection established to Gmail”

postfix-logo

En vérifiant les logs de mon serveur mail, je me suis aperçu que, malgré mon certificat, la connexion du serveur à un serveur sortant n’était pas entièrement chiffrée.

Voici comment remédier à ce problème.

Postfix : “untrusted connection SMTP”

Concrètement, voici la transcription du log d’une connexion SMTP dite “untrusted connection SMTP” :

postfix/cleanup: message-id=<9@mail.example.com>
opendkim: DKIM-Signature field added (s=mail, d=example.com)
postfix/qmgr: from=<user@example.com>, size=483, nrcpt=1 (queue active)
postfix/smtp: Untrusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)
postfix/smtp: to=<user@gmail.com>, relay=gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25, delay=1.5, delays=0.12/0.06/0.55/0.73, dsn=2.0.0, status=sent (250 2.0.0 OK 1430771763 z16si1523612wjr.190 - gsmtp)
postfix/qmgr: removed</user@gmail.com></user@example.com>Code language: HTTP (http)

Comme on peut le constater, notre connexion TLS n’est pas chiffrée de bout en bout :

Untrusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[2a00:1450:4013:c01::1a]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)Code language: JavaScript (javascript)

Solution : ajouter la directive smtp_tls_CAfile

J’ai pour habitude de mettre les mêmes valeurs pour les directives smtp_* et smtpd_* mais dans ce cas précis, il faut modifier la valeur de la directive smtp_tls_CAfile.

On édite le fichier de configuration de Postfix :

nano /etc/postfix/main.cf

On modifie smtp_tls_CAfile pour pointer vers le fichier /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt:

###
# Trusted TLS connection to gmail-smtp
# by Matt 
# https://www.skyminds.net
smtp_tls_CAfile = /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt
###Code language: PHP (php)

et on redémarre Postfix :

service postfix restart

Trusted TLS connection established

Après un envoi de test, voici ce que nous donnent les logs:

postfix/cleanup: message-id=<a@mail.example.com>
opendkim: DKIM-Signature field added (s=mail, d=example.com)
postfix/qmgr: from=<user@example.com>, size=483, nrcpt=1 (queue active)
postfix/smtp: Trusted TLS connection established to gmail-smtp-in.l.google.com[74.125.136.27]:25: TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits)
postfix/smtp: to=<user@gmail.com>, relay=gmail-smtp-in.l.google.com[74.125.136.27]:25, delay=1.1, delays=0.12/0.07/0.31/0.58, dsn=2.0.0, status=sent (250 2.0.0 OK 1430772064 jt5si24487408wjc.48 - gsmtp)
postfix/qmgr: removed</user@gmail.com></user@example.com></a@mail.example.com>Code language: HTML, XML (xml)

Et voilà, connexion vers les serveurs SMTP chiffrée et validée comme trusted!

debian-8-jessie

Serveur dédié : la mise à jour vers Debian 8 Jessie

Hier soir, j’ai mis à jour le serveur : nous passons de Debian 7.8 (wheezy) à 8.0 (jessie).

Tout s’est plutôt bien passé, il y a eu environ 10 minutes de downtime, le temps que je comprenne ce qui avait changé, notamment dans la configuration Apache et celle de Postfix.

Voici un petit compte-rendu de la mise à jour.

Mise à jour des dépôts

On édite notre fichier source APT :

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et on remplace toutes les occurences de wheezy par jessie.

Chez moi, cela donne :

# DEBIAN
deb http://mirror.ovh.net/debian/ stable main contrib non-free
deb-src http://mirror.ovh.net/debian/ stable main contrib non-free

deb http://security.debian.org/ stable/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/ stable/updates main contrib non-free

# mod security
deb http://ftp.debian.org/debian/ jessie-backports mainCode language: PHP (php)

Préparation à la mise à jour de Debian

J’ai commencé par vérifier qu’aucun paquet n’était à moitié installé :

dpkg --audit

ou en attente :

dpkg --get-selections | grep 'holdCode language: JavaScript (javascript)

Rien? Tout va bien, on continue et on simule une installation avec :

apt-get -o APT::Get::Trivial-Only=true dist-upgradeCode language: PHP (php)

Le résultat est une longue liste de paquets, suivie du message suivant:

439 upgraded, 192 newly installed, 5 to remove and 1 not upgraded.
Need to get 275 MB of archives.
After this operation, 259 MB of additional disk space will be used.
E: Trivial Only specified but this is not a trivial operation.Code language: JavaScript (javascript)

Nos sauvegardes sont faites, on se lance.

Mise à jour Debian

On rafraichit les dépôts et on lance l’installation:

apt-get update && apt-get upgradeCode language: JavaScript (javascript)

On obtient un laïus avec ce qui change. J’aperçois plusieurs pages sur Apache, on y reviendra. Cela dure à peu près une dizaine de minutes, bien que je n’ai pas vraiment minuté.

Une fois l’installation terminée, on résout les dépendances et les paquets manquants avec :

apt-get dist-upgradeCode language: JavaScript (javascript)

Je lance le site pour voir : paf, erreur 403.

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PHP : résoudre l'erreur

Serveur dédié : mise à jour vers PHP 5.6

php-logo

Je viens de mettre à jour la version de PHP sur le serveur, histoire de tourner sur une version plus récente et bénéficiant des dernières nouveautés.

En moins de 3 minutes, je suis passé de PHP 5.4.39 à PHP 5.6.7 sur ma Debian, tout en douceur.

Voici la marche à suivre.

Ajout des dépôts Dotdeb

Si vous ne l’avez déjà fait, ajoutez les dépôts Dotdeb de Guillaume Plessis:

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et ajoutez-y:

# Dotdeb default
deb http://packages.dotdeb.org stable all
deb-src http://packages.dotdeb.org stable all
# PHP 5.6 on Debian 7 (without Zend thread safety)
deb http://packages.dotdeb.org wheezy-php56 all
deb-src http://packages.dotdeb.org wheezy-php56 allCode language: PHP (php)

Mise à jour de PHP

On met à jour nos dépôts :

apt-get updateCode language: JavaScript (javascript)

et on met à jour notre version de PHP-FPM avec:

apt-get install php5-fpm php5-ssh2 php-pear php5 php5-devCode language: JavaScript (javascript)

Résultat :

The following packages will be REMOVED:
  libssh2-php
The following NEW packages will be installed:
  libvpx1 php5-ssh2
The following packages will be upgraded:
  php5-cli php5-common php5-curl php5-fpm php5-gd php5-mcrypt php5-mysqlnd php-pear php5 php5-devCode language: PHP (php)

Cela met à jour les paquets PHP qui dépendent de la nouvelle version.

Bientôt PHP7!

Au passage, l’installation demande quoi faire avec les fichiers de configuration : j’ai choisi de garder les miens, pour ne pas avoir à tout reconfigurer.

Je pense que je partirai sur une configuration de base lorsque l’on passera à PHP7, qui devrait enfin faire décoller les performances et dont la sortie est prévue le 15 novembre 2015.

Il ne reste plus qu’à redémarrer Apache et PHP :

service apache2 restart && service php5-fpm restart

Et voilà! Une mise à jour toute en douceur et sans accrocs.

Raspberry Pi: copier une image disque sur une carte SD photo

Raspberry Pi: copier une image disque sur une carte SD

rpi-sd

Dans le cadre de nos petits projets de domotique, Jac s’est dernièrement intéressé à Calaos, à installer sur un Raspberry Pi.

Calaos permet de créer une box domotique en utilisant un simple Raspberry Pi, ce qui peut-être une alternative économique aux box que l’on peut trouver dans le commerce.

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment copier une image disque sur une carte SD, en prenant Calaos comme exemple mais le principe est le même pour n’importe quelle image ou distribution.

Téléchargement de Calaos

Calaos est disponible depuis le site officiel. Il suffit de télécharger le dernier fichier rpi-sdimg en date.

Copie de l’image disque sur une carte SD vierge

Il convient tout d’abord de copier l’image sur la carte SD mais il faut que celle-ci soit vierge et fraichement formatée, histoire d’éviter tout potentiel conflit ultérieur.

Formatage de la carte SD

Pour formater une carte SD, je lance Gparted et je formate la carte (vérifiez d’abord que vous avez bien sélectionné la carte SD) au format FAT32.

Démontage de la carte

Avant de lancer le processus de copie, il faut s’assurer que la carte SD n’est pas montée sur le système, grâce à la commande mount :

mount

Résultat:

sysfs on /sys type sysfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
proc on /proc type proc (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
udev on /dev type devtmpfs (rw,relatime,size=10240k,nr_inodes=218592,mode=755)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,nosuid,noexec,relatime,gid=5,mode=620,ptmxmode=000)
tmpfs on /run type tmpfs (rw,nosuid,noexec,relatime,size=207248k,mode=755)
/dev/disk/by-uuid/32a56ab1-1849-49af-a77e-369a8017c22c on / type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro,data=ordered)
tmpfs on /run/lock type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=5120k)
tmpfs on /run/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=1037600k)
fusectl on /sys/fs/fuse/connections type fusectl (rw,relatime)
/dev/sda3 on /home type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro,data=ordered)
binfmt_misc on /proc/sys/fs/binfmt_misc type binfmt_misc (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
none on /sys/fs/cgroup type tmpfs (rw,relatime,size=4k,mode=755)
systemd on /sys/fs/cgroup/systemd type cgroup (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,name=systemd)
cgroup on /dev/cgroup/cpu type cgroup (rw,relatime,cpu,release_agent=/usr/local/sbin/cgroup_clean)
/dev/mmcblk0p1 on /media/matt/982C-483D type vfat (rw,nosuid,nodev,relatime,uid=1000,gid=1000,fmask=0022,dmask=0077,codepage=437,iocharset=utf8,shortname=mixed,showexec,utf8,flush,errors=remount-ro,uhelper=udisks2)Code language: JavaScript (javascript)

La dernière ligne, qui commence par /dev/mmcblk0p1, nous indique que la carte est montée sur notre système. Nous la démontons donc:

umount /dev/mmcblk0p1

Copie de l’image disque

L’image disque ne peut être copiée comme un simple fichier sur la carte SD. C’est comme une image disque que l’on grave : on doit monter un système de fichiers et copier toute une arborescence bien définie.

Heureusement, il existe une commande qui fait tout cela en une seule ligne, la commande dd:

dd if=calaos-image-raspberrypi-v2.0-20150215122010.rootfs.rpi-sdimg of=/dev/mmcblk0Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

540672+0 enregistrements lus
540672+0 enregistrements écrits
276824064 octets (277 MB) copiés, 129,386 s, 2,1 MB/s

Et voilà, l’image de CalaOS est maintenant copiée comme il faut sur notre carte SD.