J’ai installé Ubuntu 16.04 deux mois avant la sortie officielle, quand le kernel linux était encore dans la branche 4.2.x et le pavé multitouch (Elan Pad) n’était absolument pas reconnu comme multi-touch mais comme simple souris.
Après de multiples installations de kernel, chacune ajoutant son lot de surprises comme perte de la carte vidéo après le démarrage, ronflement maximal du ventilateur du processeur, boot impossible après l’écran de démarrage GRUB… il faut se résoudre à l’évidence : mieux vaut attendre le kernel officiel, signé et testé.
Le premier kernel fonctionnel qui m’a permis de retrouver le multi-touch est le kernel 4.4.0-20, sans trop d’effets secondaires (changement du pilote graphique).
Les inodes perdues ! Cette semaine, j’ai eu droit à un problème particulier sur le serveur : alors que rien dans la configuration des services n’a été changé, je me suis rendu compte que WordPress ne réagissait pas comme d’habitude.
Les symptômes les plus visibles sont la lenteur de l’application, l’impossibilité de mettre à jour ou corriger un article ou encore ajouter des tags à un nouvel article.
Je tente alors un df -i pour vérifier le nombres d’inodes disponibles :
df -i
Un nœud d’index ou inode (contraction de l’anglais index et node) est une structure de données contenant des informations à propos d’un fichier stocké dans les systèmes de fichiers Linux/Unix.
À chaque fichier correspond un numéro d’inode (i-number) dans le système de fichiers dans lequel il réside, unique au périphérique sur lequel il est situé.
Descripteurs de fichiers, table des fichiers et table des inodes sous Linux
Les inodes contiennent notamment les métadonnées des systèmes de fichiers, et en particulier celles concernant les droits d’accès.
Les inodes sont créés lors de la création du système de fichiers. La quantité d’inodes (généralement déterminée lors du formatage et dépendant de la taille de la partition) indique le nombre maximum de fichiers que le système de fichiers peut contenir.
Dans notre cas, catastrophe, il ne reste quasiment plus d’inodes disponibles !
Je me suis rendu compte en écrivant mes derniers articles que le clavier de mon ordinateur portable n’était pas bien configuré : il était en effet impossible d’écrire la lettre ê (e accent circonflexe).
Le problème est dû au choix de la configuration du clavier à l’installation du système d’exploitation. Dans ma précipitation, j’avais choisi le modèle 105 touches, sans lettres mortes.
Solution : changer la disposition du clavier
Sous Ubuntu, voici la marche à suivre pour ajouter un clavier utilisable avec les accents:
Allez dans Système > Préférences > Matériel > Clavier > Agencement,
Cliquez sur Ajouter,
Sélectionnez Pays: France puis Variantes: Français,
Enlevez la disposition du clavier précédente (“Français, sans touches mortes” pour moi),
Testez l’accent circonflexe, normalement ce devrait être réglé.
J’aime bien que mon fond d’écran change de temps en temps. Cela permet de ne pas avoir un bureau trop fixe, de ne pas avoir toujours la même image sous les yeux.
Ce qui est drôle, c’est que ce n’était pas le cas avant – je pouvais garder le même fond d’écran pendant des mois, voire même des années pour certains.
Sous linux, j’ai utilisé plusieurs programmes pour varier les fonds d’écrans comme Drapes ou Wallch mais, au fur et à mesure des nouvelles moutures de mon système d’exploitation et/ou des mises à jours des paquets et dépendances, ces programmes ont cessé de fonctionner. D’abord Drapes puis, récemment Wallch.
Je suis donc parti en croisade pour chercher une nouvelle alternative et suis tombé sur Variety, qui tourne sous tous les linux dérivés de Debian, comme Ubuntu ou Linux Mint.
Variety
Variety est donc un changeur de fond d’écran (wallpaper changer, c’est plus chic et ça sonne mieux en anglais) léger, très exhaustif en fonctionnalités et ultra-simple à prendre en main.
Il peut automatiquement télécharger de nouvelles images depuis des sources diverses, changer le fond d’écran à un intervalle donné ou à la demande et permet de trier les images pour garder les meilleures.
On peut également ajouter de nouvelles sources d’images.
Après avoir joué quelques minutes avec Windows 10, j’ai ensuite installé Ubuntu Mate, qui a l’air vraiment génial.
Après l’installation, au redémarrage de la machine, je constate que la luminosité de l’écran est au maximum et qu’il m’est impossible de régler la luminosté avec les touches Fn + F5/F6.
Si vous êtes vous aussi confronté à ce problème, voici comment le résoudre.
Baisser la luminosité de l’écran
On commence par baisser la luminosité de l’écran avant de perdre la vue ou attraper une sinusite oculaire.
Rendez-vous dans Système > Préférences > Matériel > Gestionnaire d’énergie et baissez la luminosité. Je l’ai mise à 60% dans mon cas.
Ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité
Il nous reste maintenant à ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité. Cela m’a pris un peu de temps pour trouver la solution : j’ai d’abord regardé sur le net, installé des paquets, testé, rebooté…
En fait, il n’y a pas de paquets à installer. Il suffit juste d’ajouter une directive dans la configuration de démarrage de GRUB.
Pour mes 35 ans, j’ai reçu un super cadeau d’anniversaire : un nouvel ordinateur portable Asus N551VW-FW119T.
Asus N551VW
Voici la bête en images :
et le clavier :
Au programme : un écran 15,6″ mat et anti-reflets, un processeur i7-6700HQ (2,6 GHz), 8 Go de RAM en DDR4, une carte graphique GTX 960M, un disque SSD de 128 Go + 1 To en SATA, coque en aluminium brossé…
Premières impressions
On ne va pas se le cacher, il est très rapide! Démarrage éclair, aucun lag dans le lancement des applications, c’est vraiment du bonheur. Le clavier est vraiment bien, avec pavé numérique et rétro-éclairage.
Parmi les inconvénients, je noterai le poids/encombrement puisque avec ses 2.7 kg, on ne va pas le trimballer tous les jours et l’autonomie – qui tourne autour des 3h30-4h. Il est difficile d’allier performance et autonomie à l’heure actuelle.
Aujourd’hui, nous installons tous les outils nécessaires pour devélopper des applications Android sous Linux.
Ce tutoriel s’adresse aux utilisateurs Linux mais est très facilement transférable d’un système à l’autre.
Ma machine principale tourne sous Ubuntu mais le tuto fonctionne aussi pour Linux Mint ou Debian.
Pour mener à bien l’installation, il nous faut donc : une version récente de Java et Android Studio pour coder nos applications pour mobiles, tablettes, télévision, Android wear… vous allez vraiment pouvoir vous amuser !
Installation de Java
On installe la version Oracle de Java pour maximiser les chances que tout tourne bien ensuite, avec un PPA :
Un des problèmes majeurs dans la gestion des données informatiques est la sauvegarde des données.
Idéalement, il faut pouvoir être en mesure de disposer de plusieurs copies de sauvegarde de nos données, intégres et utilisables, disponibles dans plusieurs lieux géographiquement éloignés afin de prévenir les risques.
Sur ce serveur par exemple, les sauvegardes sont envoyées sur le FTP de backup mis à disposition par OVH.
Connexion à un serveur distant en SSH, sans mot de passe
Mais il est également possible d’en envoyer une copie chez vous, directement sur votre NAS. Pour plus de sécurité (le FTP n’est pas un protocole sécurisé) il peut être très intéressant de créer un set de clés SSH pour que le script de sauvegarde (ou alors rsync) se connecte directement à votre NAS/serveur de sauvegarde en SSH.
Voyons donc comment nous pouvons créer un jeu de clés SSH sur notre serveur linux – ou n’importe quelle autre machine Unix, comme votre PC – vers un NAS Synology.
Cela nous permettra de nous identifier sur le NAS depuis le serveur, sans avoir à rentrer de mot de passe ou à le mettre en clair dans un script. C’est aussi un grain de temps de se logguer en SSH au NAS sans mot de passe !
De temps en temps, on a besoin d’intervenir sur le NAS et l’interface web d’administration du Synology n’est ni la plus intuitive, ni la plus rapide. En tout cas, sur un D212+, cela rame toujours un peu.
Aujourd’hui, je vous montre comment ouvrir une session SSH en tant que root sur votre Synology afin d’y installer des applications non officielles mais toutes aussi valables comme nano ou screen. Ce tuto prend à peine 10 minutes à réaliser.
Cela nous permettra à terme de pouvoir lancer différentes commandes et d’exploiter à fond les possibilités du NAS.
Activer SSH sur le Synology
Première étape : on active le service SSH sur le Synology :
connectez-vous au webadmin de votre Synology,
rendez-vous dans Control Panel > Applications > Terminal & SNMP,
dans l’onglet Terminal, cochez l’option Enable SSH service,
changez le port par défaut pour quelque chose de plus exotique : 44222 par exemple,
sauvegardez les options.
Retenez bien le numéro du port que vous avez défini. Il sera maintes fois utilisé par la suite.
Ouvrir une session SSH sur le NAS avec l’utilisateur root
Cette étape est cruciale et permet d’éviter de longues heures de recherche sur Internet pour comprendre pourquoi les commandes des étapes suivantes ne fonctionnent pas…
Vous devez *absolument* ouvrir une session SSH sur le NAS en tant qu’utilisateur root.
Le mot de passe de l’utilisateur root est le même que celui de l’utilisateur admin mais une session en tant qu’admin ne vous donnera pas les droits nécessaires pour installer quoi que ce soit.
Erreur 421 : erreur de configuration mod_ssl entre Virtual Hosts
Ce type d’erreur arrive lorsque:
HTTP/2 est activé,
les paramètres SSL de plusieurs Virtual Hosts diffèrent du serveur responsable du handshake SSL/TLS.
En analysant le changelog d’Apache 2.4.18, je me suis rendu compte que si les paramètres SSL et notamment la liste des ciphers utilisables ne sont pas équivalentes entre les différents Virtual Hosts, alors l’erreur 421 est déclenchée.
Solution : harmoniser la configuration mod_ssl
La solution est donc toute simple, il suffit de comparer la configuration mod_ssl des Virtual Hosts et l’harmoniser de manière à lisser les différences. Je vous recommande un outil comme Meld pour comparer les différences entre vos fichiers.
Meld est disponible dans les dépôts de base, vous pouvez l’installer sur votre machine de dév avec un simple:
Le domain sharding ou servir les ressources statiques sur un sous-domaine
Sur le site, cela est dû à la mise en place du domain sharding que j’avais mis en place il y a quelques années pour charger plusieurs fichiers ressources en parallèle et accélérer les temps de chargement.
HTTP/2 promet beaucoup de choses et apparemment le domain sharding serait maintenant devenu inutile. J’attends un peu de voir comment vont évoluer les choses avant de changer toute ma configuration et éditer tous mes liens.
Lorsque l’on jongle avec différents serveurs et plusieurs fenêtres de terminal, il n’est pas toujours évident d’identifier immédiatement sur quelle machine on se trouve.
Pour remédier à ce problème, je vous propose de changer les couleurs de l’invite de commande (prompt) de votre terminal sous linux.
Editer le fichier .bashrc
Nous allons éditer le fichier .bashrc, qui permet d’éditer les préférences utilisateurs pour tout ce qui concerne bash:
nano.bashrcCode language:CSS(css)
Ajout de styles
Et voici quelques styles sympas à ajouter pour tuner votre prompt.
C’est sur toutes les lèvres : 2015 aura vu l’arrivée de PHP7 et de la révision du protocole HTTP qui passe à la version 2, en remplacement du mod_spdy de Google.
Tout cela promet pas mal de gains de performance donc il est très tentant de le vérifier par nous-mêmes.
HTTP/2 : une évolution du protocole HTTP
Avec HTTP/1.1, la vie des développeurs n’était pas simple. L’optimisation d’un site revenait à plusieurs techniques qui tournaient toutes autour de l’idée de minimiser le nombre de requêtes HTTP vers un serveur d’origine.
Un navigateur ne peut ouvrir qu’un nombre limité de connexions TCP simultanées vers une origine et le chargement des ces ressources via chacune de ces connexions est un processus en série : la réponse de chaque ressource doit être retournée avant que la réponse de la ressource suivante ne soit envoyée. C’est ce qu’on appelle le head-of-line blocking.
HTTP/2 promet donc des gains de performance d’environ 30%, sans avoir à gérer ni minification ni concaténation dans le processus de création et déploiement des pages.
Plus besoin (normalement!) d’optimiser les connexions TCP ou les requêtes HTTP avec la création de sprites, le chargement des ressources directement dans le corps des pages, la concaténation ou la création de sous-domaines pour charger les ressources en parallèle (domain sharding) pour contourner les limitations d’HTTP 1.1.