PHP8

WordPress : tester la compatibilité avec PHP 8

Aujourd’hui, nous allons tester la compatibilité avec PHP 8 de tous les sites WordPress du serveur, en ligne de commande et de manière automatisée.

Fin du support pour PHP 7.4 pour novembre 2022

Le cycle de vie de PHP 7.4 est atteint et il n’y aura plus de mises à jour ni de support à la fin du mois de novembre 2022. Cela signifie qu’il est désormais temps de passer sous PHP 8 pour bénéficier des dernières améliorations techniques de PHP et des mises à jour de sécurité.

Et mieux vaut s’y prendre un peu plus tôt, notamment si vous possédez une boutique WooCommerce pour ne pas être pris au dépourvu en pleine période de fêtes (Black Friday, Noël…).

Tester votre code avec php-parallel-lint

Nous allons créer un nouveau projet composer avec php-parallel-lint qui se chargera de scanner notre code et de remonter toutes les incompatibilités, fonctions obsolètes ou problématiques susceptibles de donner des avertissements ou des erreurs lors du basculement vers PHP 8.

Commençons par installer php-parallel-lint:

composer create-project php-parallel-lint/php-parallel-lint php-parallel-lint --no-dev

# ou avec un user :
# sudo su -l www-data -s /bin/bash -c "composer create-project php-parallel-lint/php-parallel-lint php-parallel-lint --no-dev"

Résultat de la commande:

Creating a "php-parallel-lint/php-parallel-lint" project at "./php-parallel-lint"
Installing php-parallel-lint/php-parallel-lint (v1.3.2)
  - Installing php-parallel-lint/php-parallel-lint (v1.3.2): Extracting archive
Created project in /Users/matt/Downloads/project-ACTAGIS-php8-202208/php-parallel-lint
Loading composer repositories with package information
Updating dependencies
Lock file operations: 4 installs, 0 updates, 0 removals
  - Locking nette/tester (v2.4.2)
  - Locking php-parallel-lint/php-console-color (v1.0.1)
  - Locking php-parallel-lint/php-console-highlighter (v1.0.0)
  - Locking squizlabs/php_codesniffer (3.7.1)
Writing lock file
Installing dependencies from lock file
Nothing to install, update or remove
2 package suggestions were added by new dependencies, use `composer suggest` to see details.
Generating autoload files

Installons maintenant l’outil qui permet de coloriser le code dans notre console:

composer require --dev php-parallel-lint/php-console-highlighter

Résultat:

Info from https://repo.packagist.org: #StandWithUkraine
Using version ^1.0 for php-parallel-lint/php-console-highlighter
./composer.json has been created
Running composer update php-parallel-lint/php-console-highlighter
Loading composer repositories with package information
Updating dependencies
Lock file operations: 2 installs, 0 updates, 0 removals
  - Locking php-parallel-lint/php-console-color (v1.0.1)
  - Locking php-parallel-lint/php-console-highlighter (v1.0.0)
Writing lock file
Installing dependencies from lock file (including require-dev)
Package operations: 2 installs, 0 updates, 0 removals
  - Downloading php-parallel-lint/php-console-color (v1.0.1)
  - Downloading php-parallel-lint/php-console-highlighter (v1.0.0)
  - Installing php-parallel-lint/php-console-color (v1.0.1): Extracting archive
  - Installing php-parallel-lint/php-console-highlighter (v1.0.0): Extracting archive
Generating autoload files

Scanner le code avec php-parallel-lint

Voici la syntaxe pour scanner votre code:

 ./php-parallel-lint/parallel-lint FOLDER_TO_SCAN -p PHP_VERSION

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PHP Composer Banner

PHP : installer Composer sous Ubuntu Server

Voici comment installer Composer, le gestionnaire de paquets PHP qui va grandement vous simplifier la vie en installant toutes les dépendances dont vous avez besoin en une seule commande, sous Ubuntu Server.

Composer est installé sur ma machine mais j’ai besoin en ce moment de vérifier si le code des sites hébergés par le serveur est compatible avec PHP 8. Je peux tout rapatrier sur ma machine et tester tout cela localement mais cela me semble quand même beaucoup plus simple de le faire depuis le serveur, sans transfert de fichiers.

Composer est un outil populaire de gestion des dépendances pour PHP, créé principalement pour faciliter l’installation et les mises à jour des dépendances des projets. Il vérifiera de quels autres paquets un projet spécifique dépend et les installera pour vous en utilisant les versions appropriées selon les exigences du projet. Composer est également couramment utilisé pour lancer de nouveaux projets basés sur des cadres PHP populaires tels que Symfony et Laravel.

Paquets pré-requis

On commence par vérifier que tout est à jour:

apt update && apt upgrade

Ensuite, on vérifie que les paquets pré-requis sont bien installés:

apt install curl unzip php-cli

Installer composer sur le serveur

On télécharge le fichier d’installation, soit avec php, soit avec curl :

# avec php 

php -r "copy('https://getcomposer.org/installer', 'composer-setup.php');" 

# ou alors avec curl

curl -sS https://getcomposer.org/installer -o composer-setup.php

On installe ensuite composer très simplement avec PHP. On installe :

php composer-setup.php --install-dir=/usr/local/bin --filename=composer

Voici le résultat de la commande:

All settings correct for using Composer
Downloading...

Composer (version 2.4.1) successfully installed to: /usr/local/bin/composer
Use it: php /usr/local/bin/composer

Cela l’installe sous /usr/local/bin/composer de manière globale.

Mettre à jour composer

Pour mettre à jour composer, il suffit d’un simple:

composer update

Et voilà, composerest maintenant installé sur le serveur. Cela nous simplifiera grandement le travail dans quelques jours. Stay tuned!

WHM logo

WHM : obtenir l’accès root pour SSH

Je suis intervenu récemment sur un site qui tourne sur un serveur avec WHM (Cpanel) et j’ai eu besoin d’avoir un accès root en SSH.

Mais problème: l’hébergeur n’autorise pas l’accès root. Il faut signer une décharge de manière manuscrite qui exempte l’hébergeur de toute faute en cas de souci et met fin au support technique… ce qui n’est certainement pas ce que l’on souhaite, ni ce que notre client désire!

En cherchant un peu, j’ai trouvé un moyen très simple de circonvenir à ce problème.

Vérification de l’accès SSH de notre utilisateur

Connectez-vous à WHM.

Ensuite, allez dans Account Functions → Manage Shell Access pour vérifier que la connexion SSH est bien activée pour notre utilisateur.

Choisissez l’option Normal Shell :

WHM: configurer l'accès ssh de l'utilisateur
WHM: configurer l’accès ssh de l’utilisateur

Ajouter l’utilisateur au Wheel Group

Nous allons maintenant ajouter notre utilisateur au Wheel Group. C’est cette étape qui nous permettra d’obtenir l’accès root en SSH.

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linux apt packages

APT : the following packages have been kept back

Après la mise à jour d’Ubuntu Server sur le serveur, j’ai eu cette erreur récurrente après chaque mise à jour apt :

The following packages have been kept back:
  mysql-client mysql-server

Il m’était donc impossible de mettre à jour le serveur et client mysql , ce qui n’est évidemment pas idéal.

Et si l’on essaie de les installer directement avec:

apt install mysql-client mysql-server

On obtient alors ce message:

Some packages could not be installed. This may mean that you have
requested an impossible situation or if you are using the unstable
distribution that some required packages have not yet been created
or been moved out of Incoming.
The following information may help to resolve the situation:

The following packages have unmet dependencies:
 mysql-common : Conflicts: mysql-client-8.0 but 8.0.29-0ubuntu0.22.04.2 is to be installed
                Conflicts: mysql-client-core-8.0 but 8.0.29-0ubuntu0.22.04.2 is to be installed
 mysql-server : Depends: mysql-server-8.0 but it is not installable
E: Unable to correct problems, you have held broken packages.

Réinstaller mysql-apt-config

On commence donc par réinstaller le package mysql-apt-config :

wget https://dev.mysql.com/get/mysql-apt-config_0.8.22-1_all.deb

Et on installe le paquet :

dpkg -i mysql-apt-config_0.8.22-1_all.deb

On relance donc la mise à jour :

apt update && apt upgrade

Les nouvelles versions des paquets peuvent désormais être installées :

9 packages can be upgraded. Run 'apt list --upgradable' to see them.
W: http://repo.mysql.com/apt/ubuntu/dists/bionic/InRelease: Key is stored in legacy trusted.gpg keyring (/etc/apt/trusted.gpg), see the DEPRECATION section in apt-key(8) for details.
Listing... Done
libmysqlclient21/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.29-0ubuntu0.22.04.2]
mysql-client/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-common/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-community-client-core/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-community-client-plugins/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-community-client/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-community-server-core/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-community-server/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
mysql-server/unknown 8.0.29-1ubuntu18.04 amd64 [upgradable from: 8.0.28-1ubuntu18.04]
Reading package lists... Done
Building dependency tree... Done
Reading state information... Done
Calculating upgrade... Done
The following packages were automatically installed and are no longer required:
  linux-headers-5.15.0-25 linux-headers-5.15.0-25-generic linux-image-5.15.0-25-generic linux-modules-5.15.0-25-generic
  linux-modules-extra-5.15.0-25-generic
Use 'apt autoremove' to remove them.
The following packages will be upgraded:
  libmysqlclient21 mysql-client mysql-common mysql-community-client mysql-community-client-core mysql-community-client-plugins
  mysql-community-server mysql-community-server-core mysql-server
9 upgraded, 0 newly installed, 0 to remove and 0 not upgraded.

J’ai également écrit un script bash qui automatise tout cela : Mettre à jour mysql-client-server-apt-config

Résoudre le message “Key is stored in legacy trusted.gpg keyring”

Dans le message précédent, nous pouvons trouvez ce message d’avertissement:

W: http://repo.mysql.com/apt/ubuntu/dists/bionic/InRelease: Key is stored in legacy trusted.gpg keyring (/etc/apt/trusted.gpg), see the DEPRECATION section in apt-key(8) for details.

Je l’ai résolu en déplaçant le fichier dans le répertoire trusted.gpg.d :

mv trusted.gpg trusted.gpg.d/

Et voilà, plus d’erreur avec apt et notre système met bien tous ses paquets à jour.

ubuntu 2204 jammy jellyfish

Serveur: migration d’Ubuntu 20.04 à 22.04 LTS

Aujourd’hui, nous mettons le serveur à jour et passons d’Ubuntu Server 20.04 (Focal Fossa) à la version 22.04 LTS (Jammy Jellyfish).

Chaque nouvelle mise à jour d’Ubuntu en version LTS (Long Time Support) permet de bénéficier des mises à jour de sécurité et de maintenance pendant 5 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2027 pour la version Jammy Jellyfish.

Lecture des changements apportés

Je vous conseille fortement de lire le changelog de la version 22.04 pour avoir un aperçu des changements apportés au niveau du kernel, openSSL, certains services.

Sont maintenant disponibles:

  • Apache 2.4.52
  • BIND 9.18
  • Linux kernel v5.15.0-25
  • MySQL 8.0.28
  • NetworkManager 1.36
  • nftables est le backend par défaut pour le parefeu
  • Perl v5.34.0
  • PHP 8.1.2
  • PostgreSQL 14.2
  • Python 3.10.4
  • Ruby 3.0
  • ssh-rsa est maintenant désactivé par défaut dans OpenSSH.

Cela donne aussi une idée des potentielles complications qui pourraient subvenir à la suite de la mise à jour, ainsi que leur remédiation.

Sauvegarde des données du serveur

Je ne vous apprends rien : il va falloir sauvegarder les données importantes du serveur avant de commencer la mise à jour de l’OS.

Pensez-donc au dossier /home et /var/www mais aussi aux fichiers de configuration dans /etc et /root.

Vérification des prérequis

Vérification de la version actuelle

On vérifie notre noyau actuel:

uname -mrs

> Linux 5.4.0-109-generic x86_64

On vérifie notre version actuelle:

lsb_release -a


No LSB modules are available.
Distributor ID:	Ubuntu
Description:	Ubuntu 20.04.4 LTS
Release:	20.04
Codename:	focal

Mise à jour des paquets de la version actuelle

On met à jour la version actuelle avec les derniers paquets et les derniers noyaux:

apt update && apt upgrade

Redémarrage du serveur

On redémarre le serveur pour appliquer les changements et partir sur une base propre:

shutdown -r now

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Linux et MacOS : lister tous les répertoires de plus de 500 Mo photo

Linux et MacOS : lister tous les répertoires de plus de 500 Mo

De temps en temps, il faut un peu faire le ménage sur nos disques durs et il est assez utile de chercher à savoir quels sont les dossiers qui prennent le plus d’espace disque.

Lister tous les répertoires de plus de 500 Mo

Sous Linux et MacOS, voici la commande que je lance pour trouver tous les répertoires de plus de 500 Mo, classés par ordre d’importance:

du -m ~/Downloads/* | awk '$1 > 500' | sort -nr

Voici le détail de la commande:

  • du signifie disk usage
  • -m signifie que l’on souhaite la taille en Mo
  • ~/Downloads/* est le chemin dans lequel se trouvent nos gros dossiers, là où se trouvent nos données
  • awk '$1 > 500' capture le chemin du dossier lorsqu’il dépasse 500 Mo
  • sort -nr permet de classer la liste du plus gros dossier au plus petit

Une petite commande à garder sous le coude, cela permet d’éviter de perdre trop de temps à trouver le dossier le plus gourmand du disque!

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod photo

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod

chmod permissions compressor

Je vous ai déjà parlé du chmod et du chown de manière extensive mais aujourd’hui on va un tout petit peu plus loin.

La valeur du chmod telle qu’elle apparaît dans le terminal est un peu esotérique. Prenons par exemple le chmod d’un fichier standard de WordPress : -rw-r-----, cela demande une petite gymnastique intellectuelle pour réaliser quels sont les droits véritables.

Je vous propose donc une petite commande qui va vous simplifier la vie, de manière à vous donner la valeur numérique du chmod des fichiers et répertoires.

Il vous suffit d’utiliser la commande stat comme ceci, dans votre fenêtre de terminal:

stat -c '%a %U:%G %n' *

Notes:

  • -c permet de formater la sortie avec la template entre apostrophes
  • %a donne la valeur octale du chmod
  • %U donne le nom de l’utilisateur du chown
  • %G donne le groupe de l’utilisateur du chown
  • %n donne le nom du fichier

Et voilà simple et efficace!

Python : résoudre l'erreur

Python : résoudre l’erreur “ImportError: cannot import name main”

Pip écrasé par une nouvelle version

Suite à une mauvaise manipulation, j’ai malencontreusement écrasé ma version de pip installée par APT en faisant un pip install pip.

Après cela, toute commande lancée par pip donne cette erreur:

Traceback (most recent call last):
  File "/usr/bin/pip", line 9, in <module>
    from pip import main
ImportError: cannot import name main

Pas glop! Si cela vous arrive un jour, voici comment retrouver la version pip initiale, installée par votre gestionnaire de paquet APT.

Retrouver la version pip initiale (apt)

On marque python2.7 comme binaire Python par défault en le sélectionnant dans cette liste (si besoin):

update-alternatives --config python

On désinstalle pip, dans APT et dans PIP :

python -m pip uninstall pip
apt purge --autoremove python-pip

On réinstalle pip avec APT:

apt install python-pip

Et on vérifie la version de pip :

pip --version

qui nous donne:

pip 9.0.1 from /usr/lib/python2.7/dist-packages (python 2.7)

Et voilà, nous venons de retrouver une version de pip utilisable sur notre système.

Note : ne pas tenter de mettre à jour pip manuellement, il vaut mieux laisser le gestionnaire de paquet gérer les mises à jour de ce paquet lorsque cela est nécessaire, au fil des mises à jour.

Serveur dédié : installation de MariaDB 10.3 photo

Serveur dédié : installation de MariaDB 10.3

mariadb

Debian Stretch possède MariaDB 10.1 mais au vu des améliorations récentes de MariaDB, il est intéressant de passer à la version 10.3 pour des raisons de performance.

Ajout du nouveau dépôt

On installe les dépendances et on ajoute le dépôt de MariaDB 10.3 à notre fichier de configuration apt, ainsi que la clé du dépôt:

apt install software-properties-common dirmngr
apt-key adv --recv-keys --keyserver keyserver.ubuntu.com 0xF1656F24C74CD1D8
add-apt-repository 'deb [arch=amd64,i386,ppc64el] http://mariadb.mirrors.ovh.net/MariaDB/repo/10.3/debian stretch main'

Mise à jour de MariaDB

Une fois que la clé du dépôt est ajoutée au trousseau, on installe la nouvelle mouture de MariaDB:

apt update
apt install mariadb-server

Notez que vous pouvez choisir la version de MariaDB à installer très facilement depuis le site officiel.

Et voilà, serveur de base de données mis à jour.

MariaDB : changer le répertoire des bases de données sous Debian photo

Serveur dédié : déplacer les bases de données MariaDB ou MySQL sur une autre partition

J’ai récemment installé un plugin qui met en cache les requêtes API Amazon mais dont la table SQL gonfle énormément – plus de 5 Go à l’heure où j’écris ces lignes.

Le problème, c’est que cela remplit la partition racine du serveur, qui est utilisée par défaut par MariaDB pour stocker les fichiers des bases de données.

Lorsque j’ai créé ce serveur, j’ai utilisé la configuration par défault d’OVH, ce qui est une erreur grossière : la partition racine (/) fait 10 Go alors que la partition /home fait 740 Go… même pour un desktop, on ne fait plus cela parce que cela laisse trop peu pour le système alors imaginez un peu pour un serveur !

Nous avons donc le choix entre re-partitionner le disque (autant vous dire que cela ne me tente que très moyennement) ou alors changer le dossier des bases SQL pour les mettre sous /home.

Ce tutoriel vous permet donc de délocaliser les bases de données MySQL/MariaDB sur une autre partition. Le serveur tourne sur la dernière version de Debian.

Vérification du chemin des bases MariaDB

Tout se passe via le terminal. Je vous conseille de faire une sauvegarde de vos bases avant de commencer.

Commençons par vérifier le dossier dans lequel se trouve nos bases de données:

mysql -u root -p

Entrez votre mot de passe root puis entrez la commande suivante:

select @@datadir;

Résultat:

+-----------------+
| @@datadir       |
+-----------------+
| /var/lib/mysql/ |
+-----------------+
1 row in set (0.00 sec)

Ajustement de systemd pour MariaDB

Ceci est une étape fondamentale du tutoriel. Si vous ne faites pas cela, MariaDB ne démarrera pas avec votre nouveau dossier car, par défaut, il n’a pas accès à /home.

Il faut donc que nous lui donnions explicitement l’accès :

systemctl edit mariadb

Dans le fichier qui s’ouvre, entrez le code suivant:

[Service]
ProtectHome = false

Enregistrez le fichier tel quel, sans changer le nom. Le fichier que vous venez de créer est /etc/systemd/system/mariadb.service.d/override.conf

Appliquez maintenant les changements :

systemctl daemon-reload

Un nouveau répertoire pour nos bases de données

Nous pouvons maintenant créer le nouveau répertoire qui accueillera les fichiers de nos bases de données. Par simplicité, je choisis de tout mettre sous /home/mysql :

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Linux : désactiver les emails de notification d'une tâche cron photo

Linux : désactiver les emails de notification d’une tâche cron

La plupart des tâches cron sont exécutées à un moment où elles n’empiètent pas sur les ressources du serveur (i.e. la nuit).

Or crontab envoie un email récapitulatif à chaque fois qu’une tâche est complétée, ce qui peut vite devenir pénible à gérer.

Heureusement, il existe plusieurs manières d’empêcher de recevoir ces emails de notification de tâches cron.

1. Méthode nucléaire : rendre la variable MAILTO nulle

Vous pouvez éditer le fichier /etc/crontab et rendre la variable MAILTO nulle, comme ceci:

MAILTO=""

Cela désactive effectivement tous les emails envoyés depuis crond. C’est par contre une méthode nucléaire : si vous voulez une notification, il faudra l’envoyer depuis le script et non cron.

Cela empêche également de recevoir toute notification en cas d’erreur de la tâche cron, ce qui est très gênant – ce n’est pas vraiment la méthode que je conseille.

2. Rediriger STDOUT et STDERR vers null pour supprimer toute sortie

Si vous supprimez la sortie du script, crond n’aura rien à envoyer.

Ajoutez ceci à l’entrée de votre crontab pour envoyer toute sortie (STDERR et STDOUT) vers /dev/null:

>/dev/null 2>&1

Voici un exemple qui lance un script toutes les 5 minutes, sans sortie:

*/5 * * * * /example/script >/dev/null 2>&1

Le principal inconvénient est que cela supprime également toutes les erreurs qui pourraient être utiles au débuggage du script.

3. Configurer crond pour envoyer la sortie du script vers les logs système et désactiver la notification de la sortie

Vous pouvez configurer crond en éditant le fichier /etc/sysconfig/crond pour y changer la ligne CRONDARGS.

L’argument -s envoie la sortie vers le log système et l’argument -m off désactive la notification email du résultat de la tâche.

Voici un exemple :

cat /etc/sysconfig/crond

Résultat:

# Settings for the CRON daemon.
# CRONDARGS= :  any extra command-line startup arguments for crond
CRONDARGS=-s -m off

Il faut ensuite relancer le service cron pour appliquer la nouvelle configuration avec les nouveaux arguments:

service cron restart

Conclusion

Toutes ces méthodes permettent de supprimer totalement les notifications emails du service cron lorsqu’une tâche est lancée.

Si vous souhaitez ne pas produire de sortie mais garder la possibilité de recevoir un email en cas d’erreur, pensez à rediriger STDOUT vers /dev/null:

*/5 * * * * /example/script > /dev/null
Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian photo

Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian

Aujourd’hui, nous installons le serveur Redis pour accélérer les temps de chargement de tous les sites présents sur le serveur.

Redis (de l’anglais REmote DIctionary Server qui peut être traduit par « serveur de dictionnaire distant » et jeu de mot avec Redistribute1) est un système de gestion de base de données clef-valeur scalable, très hautes performances, écrit en C ANSI.

Il fait partie de la mouvance NoSQL et vise à fournir les performances les plus élevées possibles.

Redis permet de manipuler des types de données simples : chaînes de caractères, tableaux associatifs, listes, ensembles et ensembles ordonnés.

Une des principales caractéristiques de Redis est de conserver l’intégralité des données en RAM. Cela permet d’obtenir d’excellentes performances en évitant les accès disques, particulièrement coûteux sur ce plan.

Lorsqu’une page WordPress est chargée par exemple, des requêtes sur la base de données sont lancées et cela prend un certain temps pour récupérer ces informations.

Lorsque Redis est activé, il garde ces requêtes SQL en mémoire, ce qui permet de gagner en temps de chargement des pages.

Voici donc le tutoriel pour mettre en place Redis sur votre serveur. Cela prend environ 15 minutes.

Installation du serveur Redis

Nous installons le serveur Redis et le paquet PHP associé:

apt install redis-server php-redis

Nous vérifions que Redis est bien actif, il nous suffit de lancer redis-cli:

redis-cli

On tape ping dans l’invite:

127.0.0.1:6379> ping

Réponse:

PONG

Parfait, le serveur Redis est bien installé et actif.

Configuration de Redis

Editons le fichier de configuration de Redis :

nano /etc/redis/redis.conf

Changez les valeurs suivantes :

maxmemory 256mb # max memory 
maxmemory-policy allkeys-lru # replace old keys with fresher ones
requirepass VOTRE-MOT-DE-PASSE

Enregistrez et relancez le serveur pour prendre en charge la nouvelle configuration:

service redis-server restart

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