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La loi Hadopi adoptée par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi Création et Internet vient d’être adoptée par l’Assemblée avec 53% des voix – 296 voix pour et 233 contre (et une trentaine d’abstentions). 557 députés sur 577 étaient présents, ce qui est plus glorieux que lors du dernier vote. D’ailleurs on se demande bien pourquoi ce projet de loi est revoté !

Le texte doit encore être validé par le Sénat demain, puis examiné une seconde fois, article par article, jeudi. Si la Haute assemblée vote le texte en l’Etat ce sera la fin du cycle législatif. Si un nouvel amendement est déposé, la loi devra repartir une dernière fois à l’Assemblée pour un vote final.

HADOPI bafoue les principes fondamentaux des droits français et européens et notamment : le respect d’un procès équitable, le principe de proportionnalité des délits et des peines et la séparation des pouvoirs. Le Parlement européen vient en outre pour la 4ème fois de rappeler son opposition au texte français en votant à nouveau l’amendement 138/463, rendant l’HADOPI caduque.

Parodie de “Brazil” (1985) par Actualité en VO

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HADOPI : le gouvernement contre-attaque

hadopi cadenas

La loi Internet et Libertés a été votée et adoptée le jeudi 2 avril 2009 à l’Assemblée Nationale par 16 députés sur les 577 élus.

Cela nous donne donc une loi votée à main levée par 2.77% des députés que nous avons élus…

La fameuse Commission Mixte Paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, a opéré, en moins de 2h, quelques modifications au projet de loi Création et Internet (HADOPI), afin d’harmoniser la future loi autour des deux versions du texte successivement votées par le Sénat puis par l’Assemblée.

Mais elle n’a pas fait que ça puisqu’elle en a profité pour durcir le texte.

HADOPI

L’HADOPI est l’instance chargée de récupérer auprès des FAI les adresses mails des internautes soupçonnés de piratage pour leur envoyer des avertissements puis, au besoin, les sanctionner.

Le président de la Haute autorité indépendante sera élu par les membres du collège de l’HADOPI, et non nommé par décret.

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Les ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur scrutent le buzz et assurent une «veille de l’opinion»

Les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur viennent de lancer un appel d’offres pour assurer une «veille de l’opinion».

En d’autres termes, suivre tout ce qui se dit et s’écrit dans les médias sur les sujets les concernant. Le premier y consacre un budget de 100 000 euros, le second de 120 000 euros.

A l’origine, ce dispositif a été lancé sous l’ère Gilles de Robien alors qu’il n’y avait qu’un seul ministère. Il a été poursuivi par Xavier Darcos (nommé en mai 2007) et par Valérie Pécresse, qui récupère alors l’Enseignement supérieur. L’an dernier, le budget consacré à cette «veille» était déjà de 220 000 euros.

Certains craignent que le ministre cherche à identifier les courants de pensée qui agitent les salles des professeurs afin d’anticiper des mouvements de grogne.

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USA: Birth of a Nation

  1. The Reformation in the British Isles
  2. English Expansionism
  3. The Glorious Revolution of 1688
  4. The American colonies : Religion and Politics
  5. USA: Birth of a Nation

Introduction

After France’s defeat in Canada, Britain remained the only power left in Eastern North America. The colonies were now free to spread over the vast continent and increase their wealth.

Therefore, for the British Government, it was natural that the colonists, whose prosperity was increasing, should contribute to the British economy.

The financial measures affecting trade and the arbitrary taxes decided in London soon became intolerable to the colonists. They now have the opportunity and the financial means to stand on their own feet and manage their own affairs.

Instead of being treated as equal partners, the American colonists were considered by the Prime Minister as second-rate citizens or children :

“This is the mother country. They are the children, they must obey and we prescribe”.

William Pitt

More than a rebellion against patriarchal authority, the War of Independence, was the first modern political revolution.

It started with the universal democratic slogan: “No taxation without representation“.

By rising against Britain the colonists exploded the myth of English liberty while using at the same time the principles that the people of England themselves had established one century before in the Glorious Revolution.

Origins of the Revolution

Several circumstances had put a strain on Anglo-American relations in the 18th century.

First, Britain merchants manipulated the House of Commons into voting a series of protective acts that were detrimental to the colonial economy.

Further restrictions were imposed through arbitrary taxation decided in London.

Another dissatisfaction came from the costs of the British European wars to which they were forced to contribute.

1763: the Royal Proclamation prohibited any British settlement west of the Appalachians, which created a major land problem in the colonies and restricted economic expansion.

So economic and patriotic motivations were closely linked in creating a feeling of rebellion.

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The Glorious Revolution of 1688

The Glorious Revolution of 1688

  1. The Reformation in the British Isles
  2. English Expansionism
  3. The Glorious Revolution of 1688
  4. The American colonies : Religion and Politics
  5. USA: Birth of a Nation

Introduction

Civic liberties and parliamentary institutions represent one of the major cultural legacies England left to the civilization of the world.

The first document protecting individual liberty and the prototype of the modern Parliament appeared in England as early as the 13th century. However, effective protection against arbitrary power and the first parliamentary regime emerged much later in the 17th.

However, the modern notion of democracy, which implies full political citizenship for everyone (no one deprived of the right to vote) took a much longer time to take route in Britain than elsewhere in the world.

The pioneer of Parliamentarism took the slow road to universal suffrage. As the American claim for independence and liberty showed in the late 19th century, English liberty celebrated by the most famous philosophers (Voltaire and Montesquieu) was more a myth than a reality.

Origins of Parliament and Civil Liberties

In Britain, there is no written constitution to protect civil liberties and define the rules of the political game. Yet, several traditions, constitutional agreements and political conventions exist and constitute the pillars of the regime.

One of those documents is the Magna Carta (Great Charter) granted by King John in 1215 under the pressure of his aristocracy and clergy. This document excluded very early in English history the practice of political absolutism and excessive use of the royal prerogative).

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