Installer LineageOS (Android 9.0 Pie) sur le OnePlus One photo

Installer LineageOS (Android 9.0 Pie) sur le OnePlus One

lineageos

Aujourd’hui, j’ai installé LineageOS (Android 9.0 Pie) sur mon OnePlus One, histoire de lui redonner un second souffle et de bénéficier des dernières mises à jour de sécurité Android.

Le OnePlus One (OPO) est sorti en mai 2014, il a donc quelques années derrière lui et tourne sous CyanogenMod 13, c’est-à-dire Android 6.0.1 (Marshmallow). Autant dire qu’il n’a pas vu de correctifs de sécurité depuis quelques années!

Étape 1: activer le débogage USB

Sur le téléphone, on commence par activer le mode développeur:

  1. Ouvrez Paramètres > A propos du téléphone.
  2. Tapez 7 fois sur le numéro de build.
  3. Vous venez d’activer le mode développeur!

Grâce au mode développeur, vous avez maintenant accès à des options qui n’étaient pas visibles auparavant et qui vont nous être nécessaires.

Pour activer le débogage USB:

  1. Ouvrez Paramètres > Options pour les développeurs
  2. Activez l’option Débogage Android
  3. Désactivez l’option Mettre à jour la récupération CyanogenMod (sinon l’installation du recovery sera impossible).

Étape 2: installation d’ADB

Android Debug Bridge (adb) est un outil de développement qui facilite la communication entre un appareil Android et un ordinateur. Cette communication s’effectue soit par câble USB, soit en WiFi.

Branchez votre OnePlus One en USB.

Téléchargez les derniers pilotes ADB issus du SDK Android puis décompressez l’archive.

Ouvrez le terminal, rendez-vous dans le répertoire platform-tools et listez ensuite votre téléphone avec cette commande:

./adb devices

Résultat:
List of devices attached
b4be4c53	deviceCode language: PHP (php)

Notre OnePlus One est bien détecté. On reboot en mode fastboot:

./adb reboot bootloader

On liste les appareils détectés par fastboot:

./fastboot devices

Résultat:
b4be4c53    fastboot

Attention, c’est la commande qui va effacer vos données donc pensez à sauvegarder avant!

On déverrouille le bootloader avec:

./fastboot oem unlock
                                                    OKAY [  0.168s]
 Finished. Total time: 0.168s

La partition est effacée, le téléphone va rebooter deux fois puis vous présenter le choix de la langue… comme au premier jour.

Comme c’est un reset de l’appareil, il faut de nouveau activer le débogage USB (étape 1).

Étape 3: installation de TWRP (custom recovery)

Téléchargez TWRP pour OnePlus One (bacon) puis placez le fichier dans le dossier platform-tools, c’est plus commode.

Connectez le téléphone en USB. Ouvrez le terminal et entrez:

./adb reboot bootloader

Puis, on vérifie que fastbootdétecte bien le téléphone:

./fastboot devices
b4be4c53	fastboot

Et on flash TWRP:

./fastboot flash recovery twrp-3.2.3-20190125-bacon.img

Sending 'recovery' (12068 KB)                      OKAY [  0.382s]
Writing 'recovery'                                 OKAY [  0.224s]
Finished. Total time: 0.643sCode language: JavaScript (javascript)

Lire la suite

Activer SSH sous CPanel photo 4

SSH : solution pour l’erreur “Permissions 0644 for ‘id_rsa.pub’ are too open”

Lors d’une connexion SSH sur le serveur d’un client chez WPEngine, je suis tombé sur le message d’erreur suivant:

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
@         WARNING: UNPROTECTED PRIVATE KEY FILE!          @
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Permissions 0644 for '/Users/matt/.ssh/id_ed25519.pub' are too open.
It is required that your private key files are NOT accessible by others.
This private key will be ignored.
Load key "/Users/matt/.ssh/id_ed25519.pub": bad permissionsCode language: PHP (php)

Voici la commande que j’avais entré:

ssh -i ~/.ssh/id_ed25519.pub -o IdentitiesOnly=yes EXAMPLE@wEXAMPLE.ssh.wpengine.netCode language: JavaScript (javascript)

Au lieu d’utiliser ma clé privée, j’ai utilisé ma clé publique (id_ed25519.pub) qui – comme elle est publique – bénéficie de droits plus large que la clé privée.

Il faut donc relancer la commande en retirant l’extension .pub du chemin de la clé, pour que la clé privée soit prise en compte:

ssh -i ~/.ssh/id_ed25519 -o IdentitiesOnly=yes EXAMPLE@wEXAMPLE.ssh.wpengine.netCode language: JavaScript (javascript)

Dès lors, plus de problème de connexion et la connexion sur le serveur WPEngine se fait sans souci:

  ____  _____  _____
 ╱   ▕ ▕    ▕ ▕    ▕
▕    ▕ ▕    ▕ ▕    ▕
▕____▕  ╲___╱  ╲___▕                                      ▫
 ____           ____     ▃  ▃  ▃  ▃▃▃    ___   __    __      __   ___
▕    ▕    _    ╱   ▕     █  █  █ ▕█▀▀▙  ▕___) |  ▕  ╱  ▕ ▕  |  ▕ ▕___)
▕    ▕   ( )  ▕    ▕      ██ ██  ▕███▛  ▕     |  ▕ ▕   ▕ ▕  |  ▕ ▕
▕____╱    ‾    ╲___▕       █ █   ▕█      ╲__╱ |  ▕  ╲__▕ ▕  |  ▕  ╲__╱
 ____    ___   ___                                  ___╱
▕    ╲  ╱   ╲ ▕    ╲
▕    ▕ ▕    ▕ ▕    ▕
▕____╱ ▕____▕ ▕____▕

WP Engine Shell - PHP 7.3
Obtenir le statut de toutes les jails fail2ban photo

Obtenir le statut de toutes les jails fail2ban

fail2ban jails 1280x853

Si vous utilisez fail2ban sur votre serveur dédié – et vous devriez! – il peut être vraiment utile de lister les statuts de toutes les jails fail2ban.

Cela permet de voir quelles sont les jails actives et de vérifier qu’il n’y a aucun problème de configuration.

On peut obtenir le statuts de toutes les jails fail2ban avec la commande suivante:

fail2ban-client status | sed -n 's/,//g;s/.*Jail list://p' | xargs -n1 fail2ban-client statusCode language: JavaScript (javascript)

Voici un exemple de résultat de la commande:

Status for the jail: pam-generic
|- Filter
|  |- Currently failed:	0
|  |- Total failed:	0
|  `- File list:	/var/log/auth.log
`- Actions
   |- Currently banned:	0
   |- Total banned:	0
   `- Banned IP list:
Status for the jail: postfix
|- Filter
|  |- Currently failed:	0
|  |- Total failed:	4482
|  `- File list:	/var/log/mail.log
`- Actions
   |- Currently banned:	0
   |- Total banned:	223
   `- Banned IP list:
Status for the jail: sasl
|- Filter
|  |- Currently failed:	4
|  |- Total failed:	14126
|  `- File list:	/var/log/mail.log
`- Actions
   |- Currently banned:	4
   |- Total banned:	1927
   `- Banned IP list:	45.148.10.70 46.38.144.17 46.38.144.202 46.38.144.32
Status for the jail: sshd
|- Filter
|  |- Currently failed:	0
|  |- Total failed:	0
|  `- File list:	/var/log/auth.log
`- Actions
   |- Currently banned:	0
   |- Total banned:	0
   `- Banned IP list:Code language: PHP (php)

A garder dans sa trousse à outils!

MySQL: résoudre l'erreur "Incorrect datetime value" lors d'opérations sur les tables photo

MySQL: résoudre l’erreur “Incorrect datetime value” lors d’opérations sur les tables

mysql logo compressor 1280x662

Depuis le passage du site sur le nouveau serveur, ORION, j’utilise MySQL 8 en lieu et place de MariaDB, histoire de tester les les gains de performance.

Or, avec la nouvelle configuration de MySQL par défaut, vous pouvez obtenir cette erreur lors de simples opération de maintenance comme l’optimisation des tables:

example.wp_comments: Table does not support optimize, doing recreate + analyze instead
example.wp_comments: Invalid default value for 'comment_date'
example.wp_comments: Operation failed
example.wp_et_social_stats: Incorrect datetime value: '0000-00-00 00:00:00' for column 'comment_date' at row 1
example.wp_et_social_stats: Invalid default value for 'comment_date'
example.wp_et_social_stats: Table does not support optimize, doing recreate + analyze instead
example.wp_et_social_stats: Invalid default value for 'sharing_date'
example.wp_et_social_stats: Operation failedCode language: JavaScript (javascript)

Cela est dû à un changement de configuration, notamment dans la directive sql_mode depuis MySQL 5.7.

Voyons-donc ce que contient la directive par défaut. Identifiez-vous sur le serveur MySQL:

mysql -u root -p

Puis vérifiez le contenu de la variable de configuration sql_mode:

show variables like 'sql_mode';Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

+---------------+-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------+
| Variable_name | Value                                                                                                                 |
+---------------+-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------+
| sql_mode      | ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,NO_ZERO_IN_DATE,NO_ZERO_DATE,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION |
+---------------+-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------+
1 row in set (0.02 sec)Code language: JavaScript (javascript)

Ce qui pose problème, ce sont ces deux directives: NO_ZERO_IN_DATE et NO_ZERO_DATE.

Deux solutions s’offrent à nous : éditer la valeur directement depuis la console mysql ou alors depuis le fichier de configuration my.cnf.

Méthode 1 : éditer la valeur de sql_mode depuis la console MySQL

Si vous vous trouvez toujours dans la console mysql, vous pouvez lancer la reqête suivante, qui enlève les drapeaux NO_ZERO_IN_DATE et NO_ZERO_DATE à notre directive sql_mode:

SET sql_mode = 'ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION';Code language: JavaScript (javascript)

Relancez ensuite le serveur:

service mysql restart

Méthode 2 : éditer la valeur de sql_mode depuis le fichier de configuration MySQL (my.cnf)

Nous allons donc éditer notre fichier de configuration MySQL:

nano /etc/mysql/mysql.conf.d/mysqld.cnf

Et ajouter (ou modifier) la variable de configuration sql_mode en l’amputant des valeurs NO_ZERO_IN_DATE et NO_ZERO_DATE:

sql_mode=ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION

Enregistrez le fichier puis redémarrez le serveur mysql:

service mysql restart

Vous pouvez désormais lancer des requêtes de maintenance ou de modification de la structure des tables de la base de données sans problèmes.

Activer SSH sous CPanel photo 4

Résoudre l’erreur SSH: Missing privilege separation directory: /run/sshd

Sur un nouveau serveur à base d’Ubuntu Server 18.04, j’obtiens cette erreur à la suite d’un test du service ssh:

sshd -t

Could not load host key: /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key
Missing privilege separation directory: /run/sshdCode language: JavaScript (javascript)

Les solutions à ces deux problèmes sont triviales, cela se règle en deux petites commandes.

L’erreur Could not load host key

L’erreur Could not load host key survient lorsque certaines clés SSH n’ont pas été générées lors de l’installation du système d’exploitation du serveur.

Dans le cas du serveur qui nous occupe, il nous manque la clé de chiffrement ED25519 qui doit se trouver à l’adresse /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key.

Pour générer toutes les clés de chiffrement SSH manquantes, une seule commande suffit:

ssh-keygen -A

L’argument -A signifie que l’on génère toutes les clés (All keys). Voici le résultat sur le serveur:

ssh-keygen: generating new host keys: ED25519Code language: JavaScript (javascript)

L’erreur Missing privilege separation directory: /run/sshd

Cette erreur apparaît lorsque le répertoire mentionné – ici /run/sshd – n’a pas été correctement créé. Il suffit de le créer:

mkdir -p /run/sshd

Vérifiez la configuration SSH:

sshd -t

S’il n’y a plus d’erreur, vous pouvez alors redémarrer le service ssh:

service ssh restart

Et voilà, problèmes réglés.

No hotlinking for images

NginX: éviter le hotlinking

Le hotlinking

Le hotlinking (ou liaison automatique ; aussi connu en anglais sous les noms de inline linking, leeching, piggy-backing, direct linking ou offsite image grabs) consiste à utiliser l’adresse d’un fichier publié sur un site web, le plus souvent une image, pour l’afficher sur un autre site, sur un blog, dans un forum, etc.

En d’autres termes, au lieu d’enregistrer l’image et de l’installer sur son propre serveur Web, le hotlinkeur crée un lien direct vers le serveur d’origine.

Si vous êtes sous Apache, voici comment supprimer le hotlinking sous Apache Server.

Désactiver le hotlinking sous NginX

Sous NginX, il peut être très utile d’éviter que des gens publient vos photos ou images depuis votre site sur le leur, en gardant les liens de votre serveur et en consommant toute votre bande passante (ce qui peut représenter un surcoût pour vous).

Il suffit d’éditer votre server block et d’y ajouter cette directive:

location ~ \.(gif|png|jpeg|jpg|svg|webp|avif)$ {
    # Define allowed referers - your own domain and specific external domains
    valid_referers none blocked 
                  ~\.google\. 
                  ~\.bing\. 
                  ~\.yahoo\. 
                  ~\.facebook\. 
                  ~\.pinterest\. 
                  ~\.twitter\. 
                  yourdomain.com 
                  *.yourdomain.com 
                  server_names;

    # Block requests with no or invalid referer
    if ($invalid_referer) {
        return 403;
    }
}
Code language: PHP (php)

N’hésitez pas à rajouter les domaines que vous souhaitez whitelister et qui sont autorisés à utiliser vos fichiers média.

Relancez ensuite NginX avec:

service nginx restart

Cela devrait quelque peu soulager votre serveur et garantir votre bande passante à vos visiteurs.

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod photo

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod

chmod permissions compressor

Je vous ai déjà parlé du chmod et du chown de manière extensive mais aujourd’hui on va un tout petit peu plus loin.

La valeur du chmod telle qu’elle apparaît dans le terminal est un peu esotérique. Prenons par exemple le chmod d’un fichier standard de WordPress : -rw-r-----, cela demande une petite gymnastique intellectuelle pour réaliser quels sont les droits véritables.

Je vous propose donc une petite commande qui va vous simplifier la vie, de manière à vous donner la valeur numérique du chmod des fichiers et répertoires.

Il vous suffit d’utiliser la commande stat comme ceci, dans votre fenêtre de terminal:

stat -c '%a %U:%G %n' *Code language: JavaScript (javascript)

Notes:

  • -c permet de formater la sortie avec la template entre apostrophes
  • %a donne la valeur octale du chmod
  • %U donne le nom de l’utilisateur du chown
  • %G donne le groupe de l’utilisateur du chown
  • %n donne le nom du fichier

Et voilà simple et efficace!

Activer SSH sous CPanel photo 4

Activer SSH sous CPanel

ssh logo

Il peut être extrêmement utile d’activer la connexion SSH chez certains hébergeurs qui la proposent, comme SiteGround. Cela permet de gagner pas mal de temps, notamment lorsque l’on utilise wp-cli.

Mais avant de pouvoir se connecter, il faut d’abord l’activer dans les options de CPanel.

Activation de la connection SSH dans CPanel

Rendez-vous dans CPanel > Security > SSH Shell Access :

cpanel ssh

Ensuite, cliquez sur le bouton Manage SSH Keys:

cpanel ssh manage

Nous avons ensuite le choix entre deux solutions : soit nous créons la paire de clés privées/publiques sur le serveur et nous les copions sur notre machine locale, soit nous la créons en locale et l’envoyons sur le serveur. Je suis plutôt pour la seconde solution.

Création des clés SSH

On se rend dans le répertoire SSH de notre utilisateur et on liste le répertoire:

cd ~/.ssh
ls

Si le fichier id_rsa.pub existe déjà, il suffit d’afficher son contenu:

cat id_rsa.pubCode language: CSS (css)

Si le fichier n’existe pas, il suffit de le créer:

ssh-keygen

Copiez le contenu du fichier, il s’agit de la clé publique que nous allons importer dans CPanel.

Import de notre clé SSH dans CPanel

Cliquez sur Import Key:

cpanel ssh import

Renommez la clé pour id_rsa puis collez le contenu de votre clé SSH publique:

cpanel ssh import ssh key

Il ne vous reste plus qu’à vous connecter en SSH au serveur. Suivant votre hébergeur, le numéro du port SSH peut changer pour des raisons de sécurité. Chez SiteGround, SSH tourne sur le port 18765:

ssh CPANEL_USER@CPANEL_SERVER -p18765Code language: CSS (css)

Bon ssh !

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLN photo

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLNA

J’utilise mon NAS Synology tous les jours et l’une des fonctions que j’affectionne particulièrement est de pouvoir regarder des vidéos directement sur la télévision, en passant par la Freebox.

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLN photo

Il existe plusieurs manières de regarder les vidéos stockées sur le NAS sur la télévision : depuis la Freebox, depuis un navigateur avec VideoStation ou depuis votre mobile avec l’application DS Video.

Lire des vidéos avec fichiers de sous-titres depuis la Freebox

Il suffit de se rendre dans le menu Freebox > Disques et de sélectionner votre NAS, qui s’appelle par défaut “DiskStation” chez Synology.

La Freebox affiche la liste des fichiers vidéos, films, séries tels qu’ils sont sur le NAS, ainsi que les fichiers de sous-titres au format .SRT s’ils sont présents sur le NAS, si vous avez suivi le tutoriel NAS Synology : lire des vidéos avec des fichiers de sous-titres en DLNA sur la Freebox.

Si le fichier de sous-titre porte le même nom que le fichier vidéo auquel il se rattache, alors la Freebox le chargera automatiquement. Vous pouvez alors le désactiver en appuyant sur la touche Menu verte de la télécommande Free.

C’est la méthode que j’utilise au quotidien mais il faut avoir prévu de télécharger les bons sous-titres, s’être assuré que le nom ne diffère pas et les avoir mis dans le même répertoire que le fichier vidéo… cela demande un peu de manutention avant de pouvoir se caler dans le canapé.

Lire des vidéos avec sous-titres chargés à la volée depuis le NAS

Une seconde solution consiste à lancer le fichier depuis le webdamin du Synology : démarrez l’application VideoStation et sélectionnez le fichier à lire.

Allumez ensuite votre télévision et le Freebox Player pour qu’il soit détecté par l’application VideoStation.

Si vous cliquez sur la petite icône Réglages du lecteur vidéo, il est possible de charger des sous-titres à la volée dans la section Sous-Titres :

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo

Il ne vous reste plus qu’à sélectionner la destination vidéo vers laquelle envoyer la vidéo en flux DLNA dans la section Source. Ici, nous choisissons Freebox Player en DLNA:

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo 1

Il suffit de cliquer sur le bouton lecture et la vidéo sera directement projetée sur la télévision par le biais du Freebox Player.

Lire vidéos et sous-titres depuis l’application mobile DS Video

Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : vous pouvez lancer les vidéos du Synology et activer les sous-titres à la volée depuis l’application mobile DS Video, à installer sur votre téléphone portable.

DS Video est une application gratuite, à télécharger : DS Video pour Android (Play Store) ou alors DS Video pour iPhone (AppStore).

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo 2

C’est le meilleur des deux mondes : plus besoin de courir sur l’ordinateur pour lancer la vidéo. Il suffit de :

  1. lancer DS Video,
  2. se connecter au Synology avec votre compte habituel,
  3. ne pas activer HTTPS (très important),
  4. choisir la vidéo à lire,
  5. régler les options : sous-titres, sortie vidéo vers le Freebox Player.

Et profiter ! Plus besoin de quitter le canapé cette fois ;-)

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel photo

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel

Si vous utilisez Local by Flywheel pour développer un site WordPress en local, il peut arriver que la machine virtuelle ne réponde plus et ne veuille plus redémarrer, ce qui rend toute utilisation de Local impossible.

Voici donc comment redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel.

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel

Si la machine virtuelle ne répons plus, il faut redémarrer la VM local-by-flywheel dans VirtualBox.

1. Ouvrez VirtualBox:

  • macOS: appuyez sur Command + Espace et tapez “VirtualBox” et validez avec Entrée pour ouvrir VirtualBox.
  • Windows: ouvrez le menu Démarrer de Windows ettapez “VirtualBox” et validez avec Entrée pour ouvrir VirtualBox.

2. Faites un clic droit sur local-by-flywheel et cliquez sur Fermer » Redémarrage ACPI.

3. Attendez que la machine virtuelle affiche “Powered Off…”

Si la machine virtuelle n’affiche pas “Powered Off…” après 5 minutes, répétez l’étape 2 et sélectionnez Fermer > Éteindre.

4. Fermez VirtualBox.

5. Ouvrez de nouveau Local.

J’espère que cela peut vous aider.

La machine virtuelle a souvent tendance à planter et fermer/réouvrir Local ne suffit pas toujours. Il faut vraiment relancer le conteneur sous VirtualBox puis relancer Local.

Serveur dédié : installation de MariaDB 10.3 photo

MariaDB : résoudre l’erreur “Column count of mysql.proc is wrong”

Sur l’un des serveurs de mes clients Codeable, j’ai mis à jour MariaDB de la version 10.1 à la version 10.3 et voici ce que retournait MariaDB lors du lancement de procédures:

ERROR 1558 (HY000): Column count of mysql.proc is wrong. Expected 21, found 20. 
Created with MariaDB 100212, now running 100303. 
Please use mysql_upgrade to fix this errorCode language: JavaScript (javascript)

Si cela arrive, pas de panique: MariaDB fonctionne et le site s’affiche mais la base de données mysql n’a pas été mise à jour par apt, il faut lancer la procédure d’installation manuellement, depuis le terminal.

On met donc la base mysql à jour avec mysql-upgrade:

mysql_upgrade -u root -p

et on relance MariaDB:

service mysql restart

La routine de mise à jour mysql_upgrade permet de mettre à jour la base interne de MariaDB, qui évolue au fil des mises à jour.

Au redémarrage du service, plus de problème avec les procédures SQL.

WordPress : résoudre le problème de la table wp_options à qui manquent une colonne Unique et une Primary Key photo

WordPress : résoudre le problème de la table wp_options à qui manquent une colonne Unique et une Primary Key

Chez Codeable, j’ai travaillé sur l’optimisation d’un site e-commerce propulsé par WooCommerce récemment, qui connaissait quelques problèmes de lenteur.

Sous phpMyAdmin, on trouvait également cette erreur:

Current selection does not contain a unique column

Si vous obtenez cette erreur, c’est que la structure de la table wp_options n’est pas à jour donc nous la vérifions avec wp-cli:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Le résultat obtenu nous montre qu’il n’y a pas de clé primaire (primary key) qui est normalement option_id et qu’il n’y a pas de restriction unique imposée sur la colonne option_name:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   |     | NULL    |       |
| option_name  | varchar(191)        | YES  |     | NULL    |       |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |       |
| autoload     | varchar(20)         | NO   |     | yes     |       |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+Code language: PHP (php)

Et c’est là que le bât blesse – voici à quoi ressemble la structure standard de la table wp-options:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra          |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   | PRI | NULL    | auto_increment |
| option_name  | varchar(191)        | NO   | UNI | NULL    |                |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |                |
| autoload     | varchar(20)         | NO   | MUL | yes     |                |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+Code language: PHP (php)

Ajouter la Primary Key manquante à wp_options

On ajoute à la colonne option_id la clé primaire qui lui manque:

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options MODIFY option_id INT AUTO_INCREMENT PRIMARY KEY;" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Et on vérifie le résultat:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Ajouter la contrainte Unique qui manque à wp_options

Pour ajouter la contrainte UNIQUE à la colonne option_name, on lance:

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options ADD UNIQUE (option_name);" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Là, il est possible que cela bloque, suivant ce qui se trouve dans votre table wp_options.

Résoudre le problème des doublons

Si vous obtenez une erreur comme :

ERROR 1062 (23000) at line 1: Duplicate entry 'jetpack_available_modules' for key 'option_name'Code language: JavaScript (javascript)

alors cela signifie qu’il existe des enregistrements option_name dupliqués, des doublons qui portent le même nom alors que chaque nom option_name devrait être unique.

On peut obtenir la liste des enregistrements option_name doublons avec cette requête:

wp db query "SELECT option_name, COUNT(*) optioncount FROM $(wp db prefix --allow-root)options GROUP BY option_name HAVING optioncount > 1 ORDER BY optioncount DESC;" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Par ordre ascendant, voici la liste des doublons:

+---------------------------------------------+-------------+
| option_name                                 | optioncount |
+---------------------------------------------+-------------+
| jetpack_callables_sync_checksum             |       47123 |
| jetpack_sync_full_config                    |          50 |
| jetpack_sync_full_enqueue_status            |          43 |
| jpsq_sync_checkout                          |          10 |
| jetpack_sync_full__params                   |           5 |
| jetpack_sync_settings_sync_via_cron         |           4 |
| jetpack_sync_full__started                  |           4 |
+---------------------------------------------+-------------+

On peut supprimer automatiquement tous les doublons option_name de deux manières différentes, soit en utilisant la plus vieille valeuroption_id(donc la plus petite valeur d’ID), soit en utilisant la valeuroption_id la plus récente (plus grande valeur d’ID).

Garder le doublon option_name le plus ancien

Voici la requête SQL qui montre uniquement le plus ancien enregistrement (MIN) option_id pour chaque doublon de valeur option_name:

SELECT *
FROM wp options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MIN(n.option_id)
        FROM wp_options
        GROUP BY n.option_name) x)Code language: CSS (css)

Une fois que vous avez vérifié le résultat, on peut passer à la suppression.

Cette requête SQL garde l’enregistrement (MIN) option_id le plus ancien de tous les doublonsoption_name et supprime tous les enregistrements plus récents que la valeur trouvée:

DELETE
FROM wp options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MIN(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)Code language: CSS (css)

Voici l’équivalent wp-cli:

wp db query "DELETE FROM $(wp db prefix --allow-root)options WHERE option_id NOT IN (SELECT * FROM (SELECT MIN(n.option_id) FROM $(wp db prefix --allow-root)options n GROUP BY n.option_name) x)" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Garder le doublon option_name le plus récent

Cette requête SQL ne montre que les enregistrements option_id les plus récents (MAX) pour tous les doublons option_name :

SELECT *
FROM wp_options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MAX(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)Code language: CSS (css)

Et voici la requête qui permet de garder les enregistrements option_id les plus récents (MAX) pour tous les doublons option_name en supprimant tous les doublons les plus anciens:

DELETE
FROM wp_options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MAX(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)Code language: CSS (css)

Voici l’équivalent wp-cli pour garder l’enregistrement option_name le plus récent:

wp db query "DELETE FROM $(wp db prefix --allow-root)options WHERE option_id NOT IN (SELECT * FROM (SELECT MAX(n.option_id) FROM $(wp db prefix --allow-root)options n GROUP BY n.option_name) x)" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Vérifier les clés et contraintes de la table wp_options

Ajoutons de nouveau la contrainte UNIQUE sur la colonne option_name :

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options ADD UNIQUE (option_name);" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Si vous n’obtenez pas d’erreur, vérifiez la table une nouvelle fois pour constater les changements:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options;" --allow-rootCode language: JavaScript (javascript)

Kaboom! Votre table wp_options possède maintenant une PRIMARY KEY sur la colonne option_id et la contrainte UNIQUE sur la colonne option_name:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra          |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   | PRI | NULL    | auto_increment |
| option_name  | varchar(191)        | NO   | UNI |         |                |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |                |
| autoload     | varchar(20)         | NO   |     | yes     |                |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+Code language: PHP (php)

Je vous conseille de vérifier la structure de la table de temps à autre, notamment si vous constatez une prise de poids anormale en très peu de temps