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WordPress : trouver tous les articles de moins de 300 mots

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On m’a demandé sur Codeable un audit SEO sur un site qui avait plusieurs années d’existence et dont la ligne éditoriale a évolué avec le temps.

Les vieux articles, très courts et peu informatifs, offraient peu de valeur aux visiteurs et devaient donc être listés dans le but de les amender ou de les supprimer.

Le site était sous WordPress donc voici la requête que j’ai utilisée pour dresser la liste de tous les articles qui contiennent moins de 300 mots (on ne compte pas les espaces):

SELECT LENGTH(post_content) - LENGTH(REPLACE(post_content, ' ', ''))+1, post_title, ID
FROM wp_posts WHERE post_type='post' AND post_status='publish' AND ((LENGTH(post_content) - LENGTH(REPLACE(post_content, ' ', ''))+1) < 300);

Vous pouvez lancer cette requête SQL sur votre serveur MySQL ou dans un outil comme PHPMyAdmin ou Adminer: cela vous renvoie un tableau de 3 entrées qui contiennent le nombre de mots de l’article, le titre de l’article et son ID.

Au point de vue du SEO, il est recommandé de supprimer les articles zombies qui n’offrent pas de valeur aux visiteurs. Ces pages ne sont généralement pas indexées et n’apparaissent donc pas dans les résultats de recherche.

Mieux vaut consolider le site avec des pages à fort potentiel et avec un contenu conséquent. Ce n’est pas tant le nombre de mots qui compte que la richesse de contenu mais un nombre très faible de mots est un bon indicateur d’un article peu qualifié.

WordPress : résoudre le problème de la table wp_options à qui manquent une colonne Unique et une Primary Key photo

WordPress : résoudre le problème de la table wp_options à qui manquent une colonne Unique et une Primary Key

Chez Codeable, j’ai travaillé sur l’optimisation d’un site e-commerce propulsé par WooCommerce récemment, qui connaissait quelques problèmes de lenteur.

Sous phpMyAdmin, on trouvait également cette erreur:

Current selection does not contain a unique column

Si vous obtenez cette erreur, c’est que la structure de la table wp_options n’est pas à jour donc nous la vérifions avec wp-cli:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options" --allow-root

Le résultat obtenu nous montre qu’il n’y a pas de clé primaire (primary key) qui est normalement option_id et qu’il n’y a pas de restriction unique imposée sur la colonne option_name:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   |     | NULL    |       |
| option_name  | varchar(191)        | YES  |     | NULL    |       |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |       |
| autoload     | varchar(20)         | NO   |     | yes     |       |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+-------+

Et c’est là que le bât blesse – voici à quoi ressemble la structure standard de la table wp-options:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra          |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   | PRI | NULL    | auto_increment |
| option_name  | varchar(191)        | NO   | UNI | NULL    |                |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |                |
| autoload     | varchar(20)         | NO   | MUL | yes     |                |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+

Ajouter la Primary Key manquante à wp_options

On ajoute à la colonne option_id la clé primaire qui lui manque:

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options MODIFY option_id INT AUTO_INCREMENT PRIMARY KEY;" --allow-root

Et on vérifie le résultat:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options" --allow-root

Ajouter la contrainte Unique qui manque à wp_options

Pour ajouter la contrainte UNIQUE à la colonne option_name, on lance:

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options ADD UNIQUE (option_name);" --allow-root

Là, il est possible que cela bloque, suivant ce qui se trouve dans votre table wp_options.

Résoudre le problème des doublons

Si vous obtenez une erreur comme :

ERROR 1062 (23000) at line 1: Duplicate entry 'jetpack_available_modules' for key 'option_name'

alors cela signifie qu’il existe des enregistrements option_name dupliqués, des doublons qui portent le même nom alors que chaque nom option_name devrait être unique.

On peut obtenir la liste des enregistrements option_name doublons avec cette requête:

wp db query "SELECT option_name, COUNT(*) optioncount FROM $(wp db prefix --allow-root)options GROUP BY option_name HAVING optioncount > 1 ORDER BY optioncount DESC;" --allow-root

Par ordre ascendant, voici la liste des doublons:

+---------------------------------------------+-------------+
| option_name                                 | optioncount |
+---------------------------------------------+-------------+
| jetpack_callables_sync_checksum             |       47123 |
| jetpack_sync_full_config                    |          50 |
| jetpack_sync_full_enqueue_status            |          43 |
| jpsq_sync_checkout                          |          10 |
| jetpack_sync_full__params                   |           5 |
| jetpack_sync_settings_sync_via_cron         |           4 |
| jetpack_sync_full__started                  |           4 |
+---------------------------------------------+-------------+

On peut supprimer automatiquement tous les doublons option_name de deux manières différentes, soit en utilisant la plus vieille valeuroption_id(donc la plus petite valeur d’ID), soit en utilisant la valeuroption_id la plus récente (plus grande valeur d’ID).

Garder le doublon option_name le plus ancien

Voici la requête SQL qui montre uniquement le plus ancien enregistrement (MIN) option_id pour chaque doublon de valeur option_name:

SELECT *
FROM wp options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MIN(n.option_id)
        FROM wp_options
        GROUP BY n.option_name) x)

Une fois que vous avez vérifié le résultat, on peut passer à la suppression.

Cette requête SQL garde l’enregistrement (MIN) option_id le plus ancien de tous les doublonsoption_name et supprime tous les enregistrements plus récents que la valeur trouvée:

DELETE
FROM wp options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MIN(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)

Voici l’équivalent wp-cli:

wp db query "DELETE FROM $(wp db prefix --allow-root)options WHERE option_id NOT IN (SELECT * FROM (SELECT MIN(n.option_id) FROM $(wp db prefix --allow-root)options n GROUP BY n.option_name) x)" --allow-root

Garder le doublon option_name le plus récent

Cette requête SQL ne montre que les enregistrements option_id les plus récents (MAX) pour tous les doublons option_name :

SELECT *
FROM wp_options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MAX(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)

Et voici la requête qui permet de garder les enregistrements option_id les plus récents (MAX) pour tous les doublons option_name en supprimant tous les doublons les plus anciens:

DELETE
FROM wp_options
WHERE option_id NOT IN
    (SELECT *
     FROM
       (SELECT MAX(n.option_id)
        FROM wp_options n
        GROUP BY n.option_name) x)

Voici l’équivalent wp-cli pour garder l’enregistrement option_name le plus récent:

wp db query "DELETE FROM $(wp db prefix --allow-root)options WHERE option_id NOT IN (SELECT * FROM (SELECT MAX(n.option_id) FROM $(wp db prefix --allow-root)options n GROUP BY n.option_name) x)" --allow-root

Vérifier les clés et contraintes de la table wp_options

Ajoutons de nouveau la contrainte UNIQUE sur la colonne option_name :

wp db query "ALTER TABLE $(wp db prefix --allow-root)options ADD UNIQUE (option_name);" --allow-root

Si vous n’obtenez pas d’erreur, vérifiez la table une nouvelle fois pour constater les changements:

wp db query "DESCRIBE $(wp db prefix --allow-root)options;" --allow-root

Kaboom! Votre table wp_options possède maintenant une PRIMARY KEY sur la colonne option_id et la contrainte UNIQUE sur la colonne option_name:

+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| Field        | Type                | Null | Key | Default | Extra          |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+
| option_id    | bigint(20) unsigned | NO   | PRI | NULL    | auto_increment |
| option_name  | varchar(191)        | NO   | UNI |         |                |
| option_value | longtext            | NO   |     | NULL    |                |
| autoload     | varchar(20)         | NO   |     | yes     |                |
+--------------+---------------------+------+-----+---------+----------------+

Je vous conseille de vérifier la structure de la table de temps à autre, notamment si vous constatez une prise de poids anormale en très peu de temps

WordPress : nettoyer les tables wp_options et wp_postmeta photo

WordPress : nettoyer les tables wp_options et wp_postmeta

Nous allons aujourd’hui examiner deux tables importantes de votre base de données WordPress, wp_options et wp_postmeta.

C’est un domaine qui est souvent négligé en ce qui concerne les performances globales de WordPress et de la base de données.

Cela est très visible sur les sites les plus anciens et les plus gros et peut être la cause des temps de requête lents sur votre site en raison des données à chargement automatique laissées par les plugins et les thèmes tiers.

Voici quelques conseils pour vérifier, dépanner et nettoyer vos tables wp_options et wp_postmeta.

Que contient la table wp_options ?

La table wp_options contient toutes les données relatives aux options et paramètres de votre site WordPress telles que:

  • URL du site, URL de la page d’accueil, adresse électronique de l’administrateur, catégorie par défaut, publications par page, format d’heure, etc.
  • Paramètres pour les plugins, les thèmes, les widgets,
  • Données temporairement mises en cache.

La table wp_options contient plusieurs champs :

  • option_id
  • option_name
  • option_value
  • autoload

Le champ qui nous intéresse particulièrement est le champ autoload, qui contient un drapeau qui peut être soit “yes”, soit “no”. Cela contrôle essentiellement si la valeur est chargée ou non par la fonction wp_load_alloptions().

Les données à chargement automatique sont des données qui sont chargées sur chaque page de votre site WordPress. L’attribut autoload est défini sur «yes» par défaut pour les développeurs, mais tous les plugins ne doivent théoriquement pas charger leurs données sur chaque page.

Le problème que les sites WordPress peuvent rencontrer est celui où la table wp_options contient une grande quantité de données auto-chargées. Cependant, la table wp_options n’a pas non plus été conçue pour contenir des milliers de lignes.

Combien coûte trop de données autoloadées? Cela peut varier, bien sûr, mais idéalement, vous voulez que la taille de votre ordinateur soit comprise entre 300 Ko et 1 Mo.

Une fois que vous commencez à approcher la plage de 3 à 5 Mo ou plus, il existe très probablement des éléments pouvant être optimisés ou supprimés du chargement automatique.

Et tout ce qui dépasse 10 Mo doit être traité immédiatement. Cela ne signifie pas toujours que cela posera un problème, mais c’est un bon point de départ.

Vérifier la taille totale des données auto-chargées

On peut calculer la taille totale des données auto-chargées d’un site WordPress en effectuant la requête suivante sous MySQL:

SELECT SUM(LENGTH(option_value)) as autoload_size FROM wp_options WHERE autoload='yes';

La valeur d’autoload_size est exprimée en octets. Il y a 1024 octets dans un KB et 1024 KB dans un MB. Dans notre cas, 622 138 octets sont donc égaux à 0,62 MB. Donc pour ce site, c’est une bonne taille! Si vous restituez moins de 1 Mo, ne vous inquiétez pas. Cependant, si le résultat était beaucoup plus grand, passez à l’étape suivante.

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Serveur dédié : remplacer gzip par pigz pour profiter de la compression multi-core photo

Serveur dédié : remplacer gzip par pigz pour profiter de la compression multi-core

Tous les matins, une sauvegarde des sites hébergés sur le serveur est effectuée.

A ce moment là, gzip tourne à plein régime et utilise pendant un certain temps le CPU – la montée en charge atteint 50%, ce qui devient limite pour la réactivité des sites Et pour cause : gzip ne fonctionne qu’en mono-core.

Il nous faut donc optimiser tout cela ! Mark Adler, l’auteur de gzip, a écrit pigz (qui se prononce pig-zee, à l’américaine) pour compresser fichiers et répertoires en utilisant tous les coeurs du processeur simultanément.

Pigz représente donc un gain de temps mais allège également la charge du processeur, sollicité moins longtemps.

Installation de pigz

Pigz est disponible sur la plupart des distributions linux, on peut donc l’installer avec un simple :

apt install pigz

L’autre avantage, c’est que si on lit le manuel, on se rend compte que les options et paramètres sont les mêmes que ceux de gzip, ce qui en fait un drop-in replacement de choix.

Remplacer gzip par pigz sur le serveur

L’occasion d’optimiser la compression des sauvegardes est trop belle : et si nous remplacions tout simplement gzip par pigz, sur l’intégralité du serveur et sans toucher à aucun de nos scripts ?

Allez, c’est parti ! On édite donc le fichier .bashrc :

nano .bashrc

et on y ajoute les deux fonctions suivantes :

###
# Matt Biscay
# https://www.skyminds.net/?p=29838
# Use pigz instead of gzip
###
function gzip(){
 pigz $@
}
export -f gzip

function gunzip(){
 unpigz $@
}
export -f gunzip

Cela nous permet de remplacer les fonctions gzip et gunzip par pigz et unpigz, respectivement.

Sauvegardez le fichier et rechargez-le pour activer les changements :

source .bashrc

Et voilà : pigz remplace désormais gzip pour toutes les opérations de compression du serveur. A nous la compression multi-core :)

WordPress : corriger l'erreur

WordPress : corriger l’erreur “Warning: Parameter 1 to wp_default_styles() expected to be a reference, value given”

Je travaille actuellement sur un projet Codeable qui nécessite de passer de PHP5.6 à PHP7.2. Le site en question est une boutique WooCommerce avec un thème custom qui est hébergé chez WPEngine. Jusque là, tout va bien.

Lors de la migration sur un serveur PHP 7.4, le site de developpement (Staging) affiche alors un message d’avertissement sur toutes les pages :

Parameter 1 to wp_default_styles() expected to be a reference, value given
Parameter 1 to wp_default_scripts() expected to be a reference, value given

Après avoir passé un bon moment à éliminer les causes (plugins et thème), il se trouve que c’est un bug de WordPress 4.9.8 (la dernière version en date) dont il est question dans le ticket #44979.

Voici la solution temporaire à ce problème :

  1. éditez /wp-includes/script-loader.php
  2. retirez le caractère & de l’argument des fonctions wp_default_scripts() et wp_default_styles()
  3. sauvegardez le fichier
  4. rechargez le site, les deux messages d’avertissement ont disparu.

Voilà, ce n’est qu’un hotfix mais ce bug devrait être corrigé dans la prochaine version de WordPress – version 4.9.9 – qui sortira prochainement.

Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian photo

Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian

Aujourd’hui, nous installons le serveur Redis pour accélérer les temps de chargement de tous les sites présents sur le serveur.

Redis (de l’anglais REmote DIctionary Server qui peut être traduit par « serveur de dictionnaire distant » et jeu de mot avec Redistribute1) est un système de gestion de base de données clef-valeur scalable, très hautes performances, écrit en C ANSI.

Il fait partie de la mouvance NoSQL et vise à fournir les performances les plus élevées possibles.

Redis permet de manipuler des types de données simples : chaînes de caractères, tableaux associatifs, listes, ensembles et ensembles ordonnés.

Une des principales caractéristiques de Redis est de conserver l’intégralité des données en RAM. Cela permet d’obtenir d’excellentes performances en évitant les accès disques, particulièrement coûteux sur ce plan.

Lorsqu’une page WordPress est chargée par exemple, des requêtes sur la base de données sont lancées et cela prend un certain temps pour récupérer ces informations.

Lorsque Redis est activé, il garde ces requêtes SQL en mémoire, ce qui permet de gagner en temps de chargement des pages.

Voici donc le tutoriel pour mettre en place Redis sur votre serveur. Cela prend environ 15 minutes.

Installation du serveur Redis

Nous installons le serveur Redis et le paquet PHP associé:

apt install redis-server php-redis

Nous vérifions que Redis est bien actif, il nous suffit de lancer redis-cli:

redis-cli

On tape ping dans l’invite:

127.0.0.1:6379> ping

Réponse:

PONG

Parfait, le serveur Redis est bien installé et actif.

Configuration de Redis

Editons le fichier de configuration de Redis :

nano /etc/redis/redis.conf

Changez les valeurs suivantes :

maxmemory 256mb # max memory 
maxmemory-policy allkeys-lru # replace old keys with fresher ones
requirepass VOTRE-MOT-DE-PASSE

Enregistrez et relancez le serveur pour prendre en charge la nouvelle configuration:

service redis-server restart

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Calculer le Time To First Byte (TTFB) d'un serveur photo

Calculer le Time To First Byte (TTFB) d’un serveur

Le Time to First Byte (TTFB) est le temps de chargement du premier octet, c’est la mesure qui nous permet d’évaluer la vitesse d’accès à un serveur.

Plus la mesure est basse et plus le serveur commencera à servir les ressources rapidement.

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Le ping comme moyen de contrôle

A l’origine le “ping” vient du bruit effectué par l’écho d’un sonar, le temps entre deux ping indiquant la distance parcourue par le signal pour détecter les fonds marins et revenir vers un navire.

Les sons courts n’étaient pas de bons signaux pour un capitaine, puisqu’ils indiquaient que le danger se rapprochait de la coque du navire.

Le ping correspond pour nous au TTFB car il nous permet de mesurer la réactivité d’un serveur ou d’une ressource réseau.

Le ping comme mesure du Time To First Byte

Le TTFB mesure le temps écoulé entre la requête d’un client qui effectue une requête HTTP et le premier octet de la page reçu dans le navigateur du client.

Ce temps se compose du temps de connexion au socket, du temps pris pour envoyer la requête HTTP, et du temps pris pour recevoir le premier octet de la page.

Le calcul du TTFB inclut toujours la latence du réseau lorsqu’il calcule le temps que prend une ressource avant de se charger.

Ce temps varie en fonction de plusieurs critères: l’éloignement entre le serveur et le client, la qualité de la connexion, ou les questions de connexion directe (réseau filaire) ou indirecte (WI-FI, 3G, etc) sont des facteurs modifiant le ping.

Un TTFB faible est perçu comme une indication d’un serveur bien configuré. Cela signifie que moins de calculs dynamiques sont effectués par le serveur ou alors que le cache (DNS, serveur, ou applicatif) est en place.

Calcul to TTFB avec curl

Il existe pas mal de services en ligne qui permettent de calculer le TTFB mais il est aussi très simple de le calculer soi-même, avec un simple terminal avec curl :

curl -o /dev/null -w "Connect: %{time_connect} TTFB: %{time_starttransfer} Total time: %{time_total} \n" https://www.skyminds.net

Ce qui nous donne le résultat suivant depuis chez moi:

  % Total    % Received % Xferd  Average Speed   Time    Time     Time  Current
                                 Dload  Upload   Total   Spent    Left  Speed
100 54616    0 54616    0     0   153k      0 --:--:-- --:--:-- --:--:--  153k

Connect: 0,039729 TTFB: 0,269024 Total time: 0,347745

A titre indicatif, si on lance la requête depuis le serveur:

  % Total    % Received % Xferd  Average Speed   Time    Time     Time  Current
                                 Dload  Upload   Total   Spent    Left  Speed
100 54616    0 54616    0     0   797k      0 --:--:-- --:--:-- --:--:--  808k

Connect: 0.001645 TTFB: 0.066232 Total time: 0.066848

On peut voir une sacrée différence, dû au temps de latence et à l’éloignement géographique.

Une autre raison pour laquelle il faut travailler sur la baisse du TTFB : si le TTFB met 270ms en France, à combien sera-t-il pour un visiteur Américain ou Australien ?

Concrètement, plus la connexion au serveur est rapide et plus le site se chargera tôt, ce qui a un fort impact sur le ranking du site. A surveiller donc !

Changement de design : SkyMinds 2016 photo 1

Changement de design : SkyMinds 2016

Ce week-end, pour fêter la nouvelle année et les 17 ans du site (et oui, déjà !), je me suis amusé à changer radicalement le thème graphique du site.

Nouvelle année, nouveau thème

Cela fait des années que je n’ai pas changé de thème : apparemment, mon thème précédent remonte à 2010, soit 6 ans. A l’échelle d’Internet, cela remonte quasiment à la préhistoire !

Il aura bien évolué : de XHTML transitional à strict, puis HTML5. D’abord basique puis responsive, avec microdata… on peut dire que je l’ai bien usé, sous toutes les coutures mais que j’ai envie maintenant de quelque chose d’autre.

La charte graphique convenait à une certaine époque mais il faut savoir faire table rase et se remettre en question pour essayer des choses différentes.

A titre de comparaison, voici à quoi ressemblait le site le 1er janvier au petit matin:

Changement de design : SkyMinds 2016 photo

et voici maintenant le nouveau thème, sobrement intitulé “SkyMinds 2016” :

Changement de design : SkyMinds 2016 photo 1

Les nouveautés

Pas mal de nouveautés sont apparues. Tout d’abord, le site est désormais entièrement responsive, ce qui n’était pas tout à fait le cas avant. J’avais – bonant malant – utilisé des responsive queries mais on ne peut pas dire que l’affichage était optimal sur toutes les tailles d’écran. Là, c’est bien mieux géré.

Ensuite, le thème utilise beaucoup moins d’images que le précédent : adieu l’image de fond pour le header, le dégradé en PNG de 1600 pixels de hauteur et les dégradés CSS pour les colonnes de contenus et le footer.

Je n’ai gardé que le logo, le reste n’est composé que de couleurs unies. Mine de rien, cela influe énormément sur le rendu des pages.

En ce qui concerne la CSS, je n’ai gardé que quelques styles que j’affectionne mais le principal a changé.

Ce changement graphique est pour moi l’occasion de donner un petit coup de peinture et surtout de faire le ménage dans ma feuille de style et les fichiers du thème de WordPress.

J’ai également désactivé certains plugins comme le plugin qui créait un menu responsive – maintenant géré nativement par le thème, ainsi que d’autres qui s’ajoutaient à la feuille de style principale.

Le rendu est donc plus moderne et devrait se charger plus rapidement, faisant appel à moins de ressources.

What’s next?

Pour l’instant, ce nouveau thème est clair et me convient plutôt bien. J’y apporte quelques petites touches çà et là afin d’harmoniser le tout mais je trouve que le résultat n’est pas trop mal.

Et vous, vos impressions?

Serveur dédié : réduire les connexions TIME_WAIT des sockets et optimiser TCP photo

Serveur dédié : optimiser la couche TCP

Aujourd’hui, nous allons mettre quelques petites astuces qui permettent d’optimiser un peu le temps de réaction du serveur Apache.

Nous allons commencer par réduire le nombre de connexions TIME_WAIT des sockets TCP et nous verrons ensuite comment optimiser un peu la couche TCP.

Réduire le TIME_WAIT des sockets TCP

De temps à autre, on tombe sur un serveur Apache qui possède des tonnes de connexions TIME_WAIT qui semblent errer dans les limbes. Même si ces connexions ne prennent pas autant de ressources que des connexions ESTABLISHED, il n’est pas vraiment utile de les garder aussi longtemps.

Commençons par faire un petit état des lieux de nos connexions :

netstat -nat | awk '{print $6}' | sort | uniq -c | sort -n

Résultat :

      1 established)
      1 Foreign
      2 ESTABLISHED
      3 FIN_WAIT1
     20 LISTEN
    228 TIME_WAIT

Nous avons donc 228 connexions dans les limbes en TIME_WAIT, qui sont totalement inutiles. Voyons donc comment nous pouvons réduire ce nombre.

Vérifiez ces valeurs:

cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuse

Vous devriez obtenir, respectivement, les valeurs 60 pour le timeout, 0 pour le reyclage et 0 pour la réutilisation.

Nous allons modifier ces valeurs pour réduire le timeout à 30 secondes, et recycler et réutiliser nos connexions :

echo 30 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuse

Pour que les changements soient persistants, il faut ajouter ces valeurs au fichier sysctl.conf.

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Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB photo

Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB

Aujourd’hui, on aborde la migration du serveur de base de données : nous passons de l’historique MySQL à son fork libre MariaDB.

Les raisons de remplacer Oracle MySQL avec MariaDB sont nombreuses.

MySQL vs MariaDB

Tout d’abord, MariaDB assure la compatibilité et la continuité de service avec MySQL. Les librairies sont exactement équivalentes et permettent d’utiliser les APIs et commandes de MySQL.

Les performances de MariaDB sont souvent meilleures que celles de MySQL, notamment grâce à l’amélioration de l’optimiseur de requêtes et l’intégration du moteur XtraDB de Percona, qui vise à remplacer InnoDB.

Un nouveau moteur de stockage, Aria, a été écrit pour devenir un moteur à la fois transactionnel et non-transactionnel pour remplacer MyISAM. Il pourrait même être inclus dans de prochaines versions de MySQL.

Dans un autre registre, Oracle semble ne pas vouloir garder le modèle libre de MySQL : pas mal de choses (rapports de bugs, scénarios de test) sont maintenant disponibles uniquement pour les grands comptes payants.

Michael “Monty” Widenius, le fondateur de MySQL AB, a quitté Sun Microsystems lors de son rachat par Oracle pour créer Monty Program AB puis la Fondation MariaDB. Il est rapidement rejoint par de nombreux développeurs originaux de MySQL.

Ces développeurs maîtrisent donc parfaitement le code source du système de gestion de base de données, cela promet encore de nombreuses nouveautés et optimisations pour les versions suivantes.

Installation de MariaDB

Avant toute chose, faîtes une sauvegarde de vos bases de données. On ne sait jamais.

Notre serveur dédié tourne toujours sur Debian stable et les paquets de MariaDB sont disponibles dans les dépôts officiels.

mariadb-seal-logo

MariaDB est un “drop-in replacement” pour MySQL, c’est -à-dire qu’il suffit de désinstaller MySQL et d’installer MariaDB : rien ne change, pas de pertes de données, pas de lignes de code à changer, tout est compatible.

L’installation est donc très simple :

apt-get install mariadb-server

Résultat:

Reading package lists... Done
Building dependency tree       
Reading state information... Done
The following extra packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
Suggested packages:
  mariadb-test tinyca
The following packages will be REMOVED:
  mysql-client-5.6 mysql-client-core-5.6 mysql-server mysql-server-5.6
  mysql-server-core-5.6
The following NEW packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common mariadb-server
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
0 upgraded, 6 newly installed, 5 to remove and 0 not upgraded.
Need to get 11.8 MB of archives.
After this operation, 18.4 MB disk space will be freed.

L’installation vous demandera de donner un mot de passe pour l’utilisateur root. De manière à assurer la continuité avec MySQL, j’ai redonné le même mot de passe que pour mon utilisateur root sous MySQL.

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hourglass

Serveur dédié : optimiser toutes les images GIF avec GIFsicle

Après avoir vu comment optimiser les fichiers JPG et PNG sur le serveur, voici comment optimiser les fichiers GIF.

hourglass

Comme dans le tutoriel précédent, nous allons optimiser toutes nos images d’un seul coup, de manière à charger nos pages plus rapidement et à consommer moins de bande passante.

Pour optimiser les fichiers GIF, j’ai choisi GIFsicle.

L’installation et la compression de vos répertoires d’images prend à peine quelques minutes.

Installation de GIFsicle

On installe le paquet :

apt-get install gifsicle

et on RTFM :

man gifsicle

Optimisation des PNG

Pour optimiser les fichiers GIF, il suffit de lancer :

gifsicle --batch -O3 *.gif

L’argument --batch permet de gérer plusieurs fichiers et -O3 permet la meilleure optimisation possible, en essayant plusieurs combinaisons de compression pour trouver le ratio le plus intéressant.

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