Excursion au Grand Canyon : en avion, hélicoptère et bateau photo 66

Excursion au Grand Canyon : en avion, hélicoptère et bateau

Voici la neuvième journée de l’US Summer Trip.

Il est 6h du matin et nous sommes déjà dans le hall sud du Golden Nugget, qui se trouve être quasiment en face du Plaza, ce qui est plutôt pratique. Nous attendons le bus qui doit nous emmener à l’aérodrome de Boulder City.

Quelques bus s’arrêtent, on demande aux chauffeurs qui nous disent que ce sera le prochain. On en profite pour commander les petits cafés du matin.

J’étais encore en train de me brûler les lèvres lorsque le chauffeur annonce que son bus est tout neuf et qu’il n’accepte personne avec des boissons dans le bus. Du coup, tout le monde a dû balancer son café… pas cool !

Bus to Boulder City

Le bus s’est arrêté dans plusieurs grands hôtels du Strip donc cela nous a permis de voir les entrées des hôtels que nous n’avions pas encore vues. L’hôtel Excalibur me fait vraiment rire, on a l’impression que l’on va dormir chez Mickey !

Le chauffeur est un petit comique et se moque gentiment de tous ceux qui montent dans le bus. Il nous donne aussi quelques tips de choses à voir à Vegas (les fontaines du Bellagio le soir par exemple).

On arrive à Boulder City qui se trouve à 20 miles de Las Vegas. A l’origine, la ville a été créée en 1931 – au moment de la Grande Dépression – pour les ouvriers qui ont construit Hoover Dam.

Elle a été conçue par le gouvernement fédéral pour être une ville idéale et représentant l’avenir. Boulder City compte 15 000 habitants et est une petite ville tranquille qui fait beaucoup penser à celle d’Eurêka : mêmes rues, même ambiance !

Plane ride to The Grand Canyon

Arrivée à l’aéroport. Après quelques minutes d’attente, notre pilote s’approche vers nous. Il porte les lunettes de Top Gun et marche quasiment comme s’il était au ralenti, avec le vent de la piste dans les cheveux – très drôle !

Nous prenons place dans un petit avion qui peut emmener 12 personnes. Curieusement, on fait moins les malins – ce n’est pas la même chose que de monter dans un avion d’une compagnie “standard”.

Ceinture bouclée, appareils photos sortis, audioguide sur les oreilles. Les moteurs se mettent en marche et après un ou deux soubresauts, l’avion décolle. Cela roule pas mal de droite à gauche !

Nous passons au-dessus de Boulder City puis au-dessus de Hoover Dam, un barrage sur la Colorado River à la frontière entre l’Arizona et le Nevada :

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Omaha Bitch - The Slow photo

Omaha Bitch – The Slow

Une petite ballade métal slow-tempo genre Scorpions ou Metallica, ça vous dit ?

Voici The Slow, un clip d’Omaha Bitch produit par l’agence Chainsaw sur une réalisation de Dimitri Costes qui vante le… monoï !

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Un bateau à Clichy-sous-Bois photo

Un bateau à Clichy-sous-Bois

L’autre jour, en me rendant au collège, telle ne fut pas ma surprise de découvrir un bateau… posé sur la route en plein milieu du carrefour de Clichy-sous-Bois !

barque échouée

On arrivait dessus sans crier gare, il n’y avait qu’un malheureux triangle posé à 20 mètres de là (un peu trop près du danger d’ailleurs). Visiblement le bateau avait été mal attaché et avait glissé de la remorque, en plein milieu de la chaussée. Le 4×4 garé sur le trottoir plus loin en attestait.

Chaque année je vois des gens qui tirent leur bateau en l’attachant juste avec le petit piton métallique qui se trouve à l’étrave, avec le mousqueton relié au câble treuillé de la remorque.

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Edgar Poe : une Descente dans le Mäelstrom photo

Edgar Poe : une Descente dans le Mäelstrom

Le cadre

L’action se situe au sommet d’une montagne, le Helseggen, sur la côte de Norvège dans la province de Nortland.

Le panorama est effroyablement désolé: les falaises surplombantes dramatiquement noires, l’océan extraordinairement hurlant et mugissant, la tempête déchaînée.

Dans la mer se forme un grand tourbillon, le Maëlstrom, véritable gouffre:

” Le bord est marqué d’une écume lumineuse mais pas une parcelle ne glisse dans la gueule du terrible entonnoir à la prodigieuse puissance de succion. “

Les personnages

Narrateur – héros : marin norvégien, homme simple, prématurément vieilli par une aventure extraordinaire qui lui a brisé le corps et l’âme et qu’il raconte au guide qui l’accompagne.

Narrateur – témoin : (guide) homme cultivé, impartial, qui se documente, critique ce qu’il a lu par rapport à ce qu’il voit. Effrayé par le spectacle, il ne peut s’empêcher d’avoir le vertige.

Résumé

Dans le prélude à l’incident, le marin raconte sa vie quotidiennement aventureuse avec ses frères.

Ils possèdent un sémaque gréé en goélette et pêchent habituellement parmi les îles où les violents remous de la mer donnent une bonne pêche, à condition de profiter du répit de quinze minutes pour se lancer à travers le canal principal du Maëlstrom au-dessus de l’entonnoir, et de profiter du vent favorable.

” Spéculation désespérée où le risque de la vie remplace le travail et où le courage tient lieu de capital. “

Une saute de vent extraordinaire surprend les pêcheurs: le bateau dérive à la merci des courants. Le narrateur et son frère se cramponnent et comprennent avec horreur qu’ils courent droit sur le gouffre dans un vacarme assourdissant.

“Le bateau semblait suspendu comme par magie, à mi-chemin de sa chute, sur la surface intérieure d’un entonnoir d’une vaste circonférence, d’une profondeur prodigieuse.”

Puis la descente ralentit et des rayons de lune pénétrèrent dans l’abîme. La barque n’était pas le seul objet qui fût tombé dans l’étreinte du tourbillon. Il décide donc de s’attacher à une barrique et de se jeter à la mer.

Le bateau sombre alors, emportant son frère. La tempête s’atténue soudain et il est rejeté à la côte. Un bateau le repêche mais il est devenu complétement méconnaissable :

” comme un voyageur revenu du monde des esprits. “

Le Fantastique

Les détails du paysage concourent à donner plus de réalité au conte et à créer une atmosphère inquiétante et dramatique: couleur noire du paysage, déchaînement des éléments atmosphériques. Les personnages sont des êtres ordinaires présentés de façon à renforcer la véracité du conte.

Quant au phénomène lui-même, l’auteur insiste sur sa réalité et sa puissance. Il avance une explication scientifique et naturelle. Mais de l’avis des deux narrateurs “pour concluante qu’elle soit sur le papier, l’explication devient inintelligible et absurde” à coté du tonnerre de l’abîme, ce qui laisse le lecteur perplexe.

Le phénomène qui paraît surnaturel s’allège grâce à une explication scientifique d’une loi naturelle: le principe d’Archimède.

Finalement, le conte se rapproche plus de l’étrange que du fantastique.