Une semaine à Prague : vieille ville, concert de rue et musée des machines sexuelles

Aujourd’hui, c’est dimanche. Matinée calme à l’hôtel, on profite de notre temps pour nous reposer et lire un peu. En effet, Matt est un lecteur compulsif et s’il ne lit pas pendant plusieurs heures d’affilée, il commence à se sentir mal.

Ce midi, nous n’avons pas très faim et nous laissons tenter seulement par un trdlo, ce petit gâteau que nous avions apprécié la veille. Nous nous régalons tout en nous baladant au gré des rues.

Nous les connaissons plutôt bien à présent mais nous prenons toujours autant de plaisir à nous imprégner des couleurs, des odeurs et de l’ambiance qui y règnent.

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Sur la place Wenceslas, nous nous laissons charmer par un jeune guitariste à la chevelure blonde et en bataille. Sa voix claire et écorchée rappelle celle de Ben Howard que Cécile aime tant. Il alterne entre reprises de chansons de style pop-rock (Radiohead, Coldplay) et compositions personnelles.

Nous restons un bon moment à l’écouter et à le regarder, avec beaucoup de plaisir. Nous ne sommes pas les seuls à être sous le charme: petit à petit, la place se remplit d’auditeurs et les donations pleuvent lorsque ce chanteur entonne “The scientist” de Coldplay.

Nous allons ensuite boire un petit café à une terrasse et écrivons nos cartes postales.

Nous repartons dans la vieille ville flâner puis avisons un musée dont le nom nous fait sourire: le musée des machines sexuelles. Intriguée, Cécile convainc Matt d’y entrer.

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La visite commence par une exposition de godes, de toutes époques, de toutes tailles et de toutes matières. On y voit même un exemplaire en pierre datant de l’Antiquité grecque.

Ensuite, dans les vitrines se trouve toute une panoplie d’instruments visant à empêcher l’érection ou toute forme d’onanisme chez les jeunes gens. Il y a ainsi une ceinture qui enserre le sexe avec des pics et le blessera s’il gonfle.

On trouve même un modèle électrique qui déclenche une sonnette dans la chambre des parents du jeune homme chez qui survient une érection.

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Sont exposés aussi des godes mécaniques qui mettent en œuvre une machinerie extrêmement savante et élaborée.

Une robe permet enfin d’avoir une relation intime sans que les corps ne soient en contact. L’inscription “Dieu le veut” qui y figure frappe nos esprits.

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La salle du haut est intégralement consacrée aux instruments S&M: chaînes, cravaches, menottes, divers instruments de torture. On voit même des masques de chien !

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Une autre salle présente bon nombre de poupées gonflables ou de peluches à caractère sexuel.

La visite se termine par la projection d’un film X datant de 1925. Il est intégralement muet, mais sans équivoque ! Il y a même une scène qui, de nos jours, s’apparente à une relation non consentie. Cela devait choquer à l’époque. C’est d’ailleurs le premier film qui fasse apparaître une scène d’amour à 3 ou 4 personnes.

Notre curiosité satisfaite, nous repartons et prenons une petite mousse avant de retourner dans le restaurant indien que nous avions tant aimé l’autre jour. Nous flânons un peu dans les rues puis repartons chez nous en prenant le dernier métro.

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