Une semaine à Prague : beer museum et soirée torride au club de strip-tease

Aujourd’hui, lever tranquille juste à l’heure pour la douche et le petit déjeuner.

C’est la canicule aujourd’hui comparé aux autres jour: le ciel est couvert mais il fait 27 degrés, ça chauffe!

Nous en profitons pour manger une friandise de forme cylindrique, à base de pâte et de sucre, dorée sur les braises : le trdlo. C’est vendu en pleine rue dans des cahutes, cela se mange sans faim et c’est très bon, surtout pour 60 couronnes.

On se pose à une terrasse de la vieille ville et regardons les passants déambuler en dégustant une bouteille d’eau, histoire de rester hydratés.

Nous arpentons ensuite quelques rues dans lesquelles nous n’avions jamais mis les pieds et décidons d’essayer le Prague Beer Museum, qui se targue d’avoir plus de 30 bières en pression. On ne peut décemment pas passer une occasion pareille!

Cécile commande donc une pinte de Konrad tandis que Matt essaie une Bohemian Lager. Toutes les deux sont excellentes. La Konrad a un petit goût de grains de café grillés et possède des reflets cuivrés. La Bohemian est plus trouble mais très douce, plus florale.

Matt déguste sa mousse
Matt déguste sa mousse

Nous passons un très bon moment dans un petit jardin arboré. La terrasse est d’ailleurs bondée, signe que le lieu est charmeur. La bière nous envoûte agréablement, elle y est bien plus forte que celle que nous dégustons habituellement.

Nous nous mettons en quête d’un endroit où manger, et arpentons tranquillement les petites rues au hasard. Nous nous retrouvons en réalité tout près du quartier juif, et au détour du chemin, nous nous retrouvons nez à nez avec une statue étonnante vu le lieu : il s’agit d’une femme nue composée d’un assemblage de cubes de métal. Elle s’exhibe ouvertement et à l’endroit de son entrejambe, il y a un espace où l’on peut se glisser.

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Matt s’y jette avec délectation tandis que Cécile nous offre sa propre interprétation de l’oeuvre.

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Nous repartons dans les petites ruelles et trouvons un italien, qui nous permettra de goûter à d’autres saveurs. Le gérant est italien et possède la verve et le bagout typique des latins. Nous commandons deux pizzas et nous laissons tenter par deux verres de Montepulciano di Abruzzo, vin que nous avions adoré lors de notre séjour à Rome.

Si les pizzas sont excellentes, le vin est quant à lui imbuvable car bien trop chargé en alcool. En dessert, Matt se laisse charmer par la diatribe dythrambique du chef et déguste un savoureux tiramisu. Cécile choisit un sorbet au citron maison. La soirée est parfaite.

C’est samedi soir, et dans les rues règne une certaine excitation : en sortant du restaurant, on assiste au déhanché lascif d’une jeune femme sur un poteau de signalisation à l’entrée d’une boîte de nuit. Quelques mètres plus loin, sa copine complètement ivre remet sa culotte puis se gratte les fesses de manière totalement éhontée. Pas de doute, on est bien samedi soir!

Nous remontons tranquillement le cours Venceslas pour retourner à la bouche de métro. Sur le chemin, notre regard est attiré par une fille très légèrement vêtue qui se déhanche sur un podium au fond de l’entrée d’un établissement.

Cela pique notre curiosité et réveille l’instinct primal de Matt: nous entrons. Le videur puis la jolie fille nous saluent d’un grand sourire et trois escaliers nous mènent vers les profondeurs de la nuit. Nous sommes fouillés à l’entrée puis pénétrons sous la sombre lumière de la boîte.

Des filles en string et soutien-gorge, au corps parfait, nous accueillent. Elles déambulent et sont assignées aux tables des clients.

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La boîte est bondée, il y a la queue pour assister au spectacle de pole-dance et de strip-tease. Les filles sont ravissantes et les corps qu’elles dévoilent lascivement sont à se damner.

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Au milieu de cette population exclusivement masculine, la présence de Cécile soulève des regards interrogateurs. Le public est en effet composé le plus souvent de bandes de potes ou de vieux gribous solitaires.

D’ailleurs, nous en apercevons un qui, assis à une table en hauteur pour observer le spectacle, s’arroge les services d’une jeune fille: il lui intime l’ordre de se déchausser pour lui caresser la jambes et le pied.

L’attitude des hommes laisse peu de latitude au libre arbitre de ces jeunes femmes et cette scène nous met un peu mal à l’aise.

Nous sommes absorbés par le strip-tease, lorsqu’une responsable nous demande de consommer ou de quitter le lieu. Nous remontons donc à la surface, grisés par cette nouvelle expérience !

Nous reprenons le métro et rejoignons notre hôtel, encore tout chamboulés par notre première visite au strip club.

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