Les gens des concours

Les gens des concours sont souvent des gens stressés mais avant tout des gens stressants.

Pour commencer, ils arrivent une bonne demi-heure avant le début des épreuves, ce qui n’est pas rédhibitoire vu que c’est recommandé et que je fais la même chose.

Mais ce qui est gênant, c’est qu’ils tournent toujours autour de vous comme des lions en cage. Au début, on feint de ne pas les voir.

Puis leur manège commence peu à peu à vous porter sur les nerfs et au bout de quelques minutes, vous n’avez plus qu’une seule idée en tête : les chopper avec une béquille magistrale dans le gras de la cuisse, en inflexant une poussée suffisante pour toucher la moelle qui se trouve dans l’os. Non, évidemment, cela n’arrive jamais.

La plupart du temps, on se contente de lever les yeux vers eux et de les dévisager. Première erreur. En effet, les gens des concours n’attendent que ce geste de votre part et se jettent dans la brèche pour entamer la conversation.

Le dialogue en lui-même est d’une banalité sans nom et tourne – comme par hasard – autour du concours, des révisions ou des correcteurs. Lorsque je suis confronté à l’inévitable conversation avec les gens des concours, j’ai quand même une astuce pour y couper court : la règle des 3 cases.

Le principe est relativement simple : répondre à chacune de leurs questions, interrogations et états d’âme pré-concours par “oui”, “non” ou “peut-être”.

C’est diablement efficace et vous ne serez pas importuné plus de deux minutes et ce, pour un bon bout de temps.

Une fois l’attente terminée, vient le concours lui-même. Je passe sur les gens des concours qui vident leur trousse sur la table, plaçant tous leurs stylos dans un éventail de couleurs ou ceux qui couvrent leur table de nourriture et de barres chocolatées en tout genre.

Et puis non tiens, parlons-en de ceux-là : il existe toujours, je dis bien *toujours* quelqu’un qui va cronch-croncher son paquet de biscuit pendant un bon tiers de l’épreuve ou froisser des papiers de bonbons bruyants. C’est inévitable. A croire que cela fait partie intégrante du concours, au même titre que le sujet de l’épreuve.

Vient le moment tant redouté : la fin de l’épreuve. Pas parce qu’il faut rendre sa copie, non, mais parce qu’il faut de nouveau faire face à ces gens des concours.

L’épreuve les a semble-t-il dopé : ils ont l’œil vif malgré les 5 ou 6 heures de composition et sont avides de partager avec vous leur plan de dissertation ou de commentaire, lesquels vous n’avez bien sûr aucune envie de connaître.

A ce point-là, mieux vaut adopter une stratégie différente de la règle des 3 cases : le coup de coude retourné suivi du brisage de nuque. Non, évidemment, cela n’arrive jamais.

L’astuce réside dans la prise d’un air contrit et peu engageant, un peu comme si vous veniez de vous coincer le doigt dans une porte.

Ajoutez à cela des gestes amples et un peu brusques, marmonnez quelques mots en latin aussi, cela fait toujours son petit effet et c’est très efficace pour les tenir à distance.

Cela devrait vous donner suffisamment de temps pour atteindre la porte et quitter le bâtiment.

Capes 2005 : les écrits

Les évènements sont racontés au jour le jour mais j’ai attendu d’avoir passé toutes les épreuves avant de tout publier…

1er jour : civilisation

Et hop sitôt le sujet retourné c’est un commentaire de civilisation (chapitre 18 de News from Nowhere) qui s’annonce. Le sujet juste pour rire : causes et conséquences de la révolution.

Pour ceux qui ne sont pas familier avec l’histoire, il s’agit d’une utopie dans laquelle les classes laborieuses renversent le pouvoir pour y installer une société égalitaire et communautaire.

Le ton est donné : si c’est civilisation en commentaire en anglais, ce sera littérature en dissertation en français le lendemain.

Exactement l’inverse de ce que je souhaitais : ben oui, cela nous fait trois fois plus de choses à réviser (3 bouquins en littérature)…

2ème jour : littérature

Pif paf, on retourne le sujet : “la prophétie et l’imposture dans les nouvelles de Flannery O’Connor” – tout un programme…

La bonne nouvelle, c’est que des 3 bouquins au programme c’était celui-là qui m’inspirait le plus.

Maintenant, à relire le sujet, il aurait très bien pu – et même mieux quand on y réfléchit un peu – s’appliquer à Richard II. Enfin bon, j’ai réussi à sortir un plan en 3 parties.

3ème jour : traduction

Thème. Version. Du classique.

Nouveau look : le thème LSD

LSD

J’en avais un peu marre de la présentation du blog en gris et rouge : j’ai donc travaillé sur un nouveau design le week-end dernier pour pouvoir le tester sous toutes les coutures cette semaine. Aujourd’hui marque donc la venue du nouveau look LSD.

Il n’y a rien de psychédélique du tout, c’est juste le seul nom qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai eu fini de jouer avec ma feuille de style – l’histoire du LSD est cependant intéressante.

J’ai repris le gris et abandonné le rouge qui commençait à me fatiguer les yeux : le thème est donc un peu plus bleuté et la rubrique “about” a enfin été ajoutée (remarquez, j’ai mis un an avant de me rendre compte qu’elle manquait à l’appel…), je l’étofferai lorsque je serai un peu plus inspiré ;-).

Le petit plus : j’utilise maintenant un header qui change aléatoirement à chaque lancement d’une des pages du blog. C’est plutôt sympa, j’ai même ajouté des photos qui n’ont peu (ou même pas du tout) de rapport avec le blog, juste pour varier les plaisirs. La largeur du blog a également été réduite, ce qui améliorera la lecture sur les grands écrans. Lecture parfaite sur un 17″, okay sur un 15″ d’après mes tests.

Il y a juste quelque chose qui me chiffonne un peu : IE. Bah oui, évidemment cela fonctionne sans problèmes avec Firefox, Opera et même Netscape mais IE m’affiche une scrollbar horizontale pour moins de 3 d’une dizaine de pixels qui dépassent. J’ai cherché tant et plus, pas moyen de trouver la ligne qui produit ce phénomène sans tout casser dans les autres navigateurs.

Je réitère donc mon (éternelle) requête : si vous lisez ce blog, faîtes-le avec un navigateur qui respecte les standards du Web. Sérieusement, c’est vraiment important pour tous ceux qui créent des designs. En plus, vous y gagnerez au change.

Voilà. Ah oui, j’oubliais : vous pouvez toujours revenir au look précédent grâce au Theme Switcher qui se trouve tout en bas du menu.