Vieilles Charrues 2004 : le samedi

Jim Murple Memorial

Un bon concert pour ceux qui aiment le jazz. Ma mère aurait adoré. La chanteuse portait une robe à pois et avait une pêche d’enfer.

Paul Personne

Mon coup de cœur. Non content d’avoir tous ses albums, il fallait absolument que je le voie de près. Il a enchaîné ses tubes et quelques unes de ses dernières chansons, que du bon. Épaulé par son guitariste, il a soulevé des vagues d’enthousiasme parmi le public avec des solos scintillants. J’ai même acheté l’affiche le lendemain avec le Télégramme. A noter : la perversité des agents de sécurité qui rafraichissent la foule avec le jet d’eau. Après avoir évité le jet à 3 reprises (baissant la tête et me protégeant de mon bob estampillé Vieilles Charrues 2004 of course), l’agent fourbe a dirigé le jet d’un geste sec et brusque, me trempant de la tête au pieds, sous les vivats de mes copains festivaliers. Comme quoi il faut peu de choses pour mettre l’ambiance ! ;-)

Patti Smith

Bon concert qui s’est terminé sur un G-L-O-R-I-A… GLORIA !!! C’est à ce moment que je suis devenu temporairement aphone. D’ou ma difficulté à me faire servir une bière au bar numéro 6.

Girls in Hawaii

Très (trop) proche de l’album. Dommage.

-M-

L’extra-terrestre. Celui qu’une foule de 60 000 personnes attendait. Il a embrasé le champs avec ses riffs, ses mots bien choisis, sa communion avec le public. C’est assez rare de voir un tel show et je ne regrette vraiment pas : il est resté plus d’une heure et demie et on avait l’impression d’avoir assisté à un spectacle de 30 minutes. Il a même invité un gars dans le public à venir jouer et chanter sa propre chanson, devant tout le public. Génial !

Vieilles Charrues 2004 : le vendredi

Après une nuit infernale rythmée par les percussions fanatiques du djembé (!) et l’arrivée de plusieurs membres dans notre campement, les concerts commencent enfin vers 15h30.

Pour ceux qui ne connaissent pas le site des Vieilles Charrues, je vous expose un peu l’organisation du site : il existe 5 scènes. Les deux plus grandes scènes sont Glenmor et Kerouac (plutôt orienté rock en général) suivies de Xavier Grall (hip hop et techno), la Garenne (spectacles folkloriques) et le Cabaret Breton (en breton donc). Je me cantonne habituellement aux deux premières scènes, logique !

On commence avec Rokia Traoré qui nous a offert un excellent concert avec des instruments traditionnels maliens et deux guitares. Le son était super et elle a vraiment une voix à vous couper le souffle. Elle nous a aussi traduits un de ses textes en français et donné une petite leçon de vie : “nous avons tous un soleil dans notre vie ; quand il est là, il faut le saisir et en profiter”. Je pensais au début que c’était son père (Boubacar) qui allait jouer mais finalement la fille n’est pas mal non plus !

Starsailor fut mon second concert. Très bon rock. Gibson. Le pied.

Texas. YES ! Alors là franchement, s’il y a un groupe qui a mis le feu aux Vieilles Charrues vendredi c’est bel est bien Texas. Sharleen nous a offert un magnifique concert, avec 50 000 personnes reprenant en cœur le refrain de ses chansons. C’était hallucinant : même elle n’en revenait pas de l’accueil que lui ont réservé les festivaliers. Elle a tout donné, laissant même échapper un “I nearly killed myself !” à la fin du concert. Et deux rappels, deux pour finir. La classe !

Alain Bashung. Dommage qu’il soit resté dans son propre show : il aurait dû faire quelque chose à l’échelle des Charrues car beaucoup de gens ont déserté son concert, un peu trop “spécialiste” selon certains.

Vieilles Charrues 2004 : le jeudi

Et voilà, je suis arrivé à Carhaix (29) sur le site des Vieilles Charrues après une heure de voiture depuis Pont-Aven.

Arrivé vers 16h, aucun problème pour se garer dans l’artère principale de la ville, quasiment en face de l’entrée du site.

Pareil pour le camping : on pouvait planter sa tente où on voulait, aucun problème de place (donc très différent de l’année dernière).

Cette année, j’ai aussi changé de technique avant le plantage de tente : la socialisation avec mes futurs voisins en vue de déceler les velléités djembétistes (j’entends par là le syndrome du joueur de djembé, maladie très en vogue aux Vieilles Charrues).

Après un rapide tour de ronde, il s’avère que personne ne possède de djembé, génial je vais enfin pouvoir récupérer cette année.

Je plante donc ma tente, commence à tendre mes filins, déballe mon duvet, prépare à manger. Je sors pour discuter avec les amis et là que vois-je ? Non pas un, mais deux joueurs de djembé !

Purée, ils se sont incrustés parmi mes voisins comme des fourbes pendant que je m’installais ! Et que font deux joueurs de djembé quand ils se rencontrent… allez je vous laisse deviner !