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La Croatie : Trogir

Le lendemain, c’est le grand départ. Notre voyage commence à toucher à sa fin et nous décidons de passer les deux derniers jours qui nous restent à Trogir : la vieille ville est classée au patrimoine de l’Unesco et l’aéroport se trouve à quelques kilomètres. nous prenons le bus pour rejoindre Split puis Trogir.

Cela fait 6 heures de bus donc bon, il va falloir s’accrocher. Dur de devoir rester prostré dans un siège alors que nous marchons tous les jours au grand air !

Nous avons acheté nos billets sur Internet le jour d’avant pour être sûr d’avoir une place. Cécile se présente au chauffeur qui lui intime l’ordre de mettre son sac à dos dans la soute du car, non sans lui lancer un froid mais impérieux “ten kunas!”.

Hé oui, pour mettre son sac dans la soute, il faut graisser la patte des chauffeurs, en liquide et le prix est un peu à la tête du client !

Nous quittons donc Dubrovnik en bus pour rejoindre Trogir, en 6 heures. Le car sillonne des petits villages ce qui nous permet de découvrir un nouveau visage, plus montagnard, du pays. Le contrôleur du car vérifie les tickets de l’ensemble des voyageurs.

L’un de nos voisins, touriste comme nous, semble avoir commis une erreur dans la date de son billet, qui n’est donc pas valide. Ni une, ni deux, le contrôleur arrête le chauffeur, laisse le pauvre touriste au beau milieu de nulle part et repart illico. Nous restons interdits.

Au cours de notre périple, nous traversons aussi la Bosnie-Herzégovine, théâtre d’une anecdote qui fait encore rire Matt aujourd’hui: Cécile, le matin du départ, a déposé son sac à dos dans la soute du car, dans lequel elle a laissé (mais pourquoi ???) tous ses papiers et sa carte d’identité.

Peu de temps avant de quitter la Croatie et de parvenir en Bosnie, le contrôleur annonce d’un air grave qu’à la frontière, la douane bosniaque contrôlera l’identité de chacun des passagers : de fait, chacun devra lui présenter ses papiers.

Cécile se rappelle qu’elle a laissé les siens dans la soute et inquiète, se lève pour expliquer sa situation au contrôleur. Il lui répond, alarmé, que la police bosniaque lui donnera un bon coup de crosse avant de la mettre aux fers. Puis il ajoute que c’est une blague, pour repartir aussitôt converser en croate avec le chauffeur, sous les yeux perplexes de Cécile. T

out à coup, le bus s’arrête au beau milieu de la route pour la faire descendre et lui permettre de récupérer son passeport sous le regard interrogateur des autres passagers. Matt est hilare.

Pas de crosse ni de fers, mais le contrôle d’identité est assez tendu. Dès que le policier bosniaque (qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Poutine) entre dans le car, la tension est se fait immédiatement sentir. Son regard est froid et dur et ses paroles sans appel.

Chacun s’exécute et tend docilement ses papiers. Le policier s’arrête un temps sur les passeports d’un couple d’origine asiatique. Il les détaille, leur pose des questions, puis repart. La sueur perle sur leur front et sur le nôtre aussi.

La fin du voyage se déroule sans encombre. Nous passons par Split et sommes heureux de retrouver des lieux que nous avons aimés. Le car continue sa route jusqu’à Trogir, à une dizaine de kilomètres. A notre arrivée, nous sommes affamés et nous installons dans un petit bouge, bien à l’écart de la vieille ville, et fréquenté seulement par des locaux, ce que nous apprécions. La nourriture est copieuse et de qualité.

Bon à savoir : Matt commande un hamburger et quelle n’est pas sa déconvenue lorsqu’il voit arriver un steak unique, sans pain ni rien ! La serveuse nous explique qu’en Croatie, c’est le sens du “hamburger” ! Il se rattrape allègrement sur les frites qui sont délicieuses.

Repus, nous entamons une petite rando à pieds et sous un soleil de plomb jusqu’à l’ appartement que nous avons réservé, hors de la vieille ville, dans un quartier résidentiel agréable. Il est spacieux, agréable et dispose d’une petite cuisine et d’une terrasse dans un petit jardin.

Nous en profitons donc pour faire des courses après notre bain dans la mer face à notre logement, puis dînons chez nous, ce qui nous plaît beaucoup.

Le lendemain, nous arpentons Trogir : nous nous perdons dans les ruelles de la ville et visitons la cathédrale Saint Laurent. La particularité de cet édifice est de pouvoir monter tout en haut de son clocher.

L’ascension est périlleuse, mais en vaut la peine : les immenses cloches et la vue imprenable sur la ville et ses environs sont magnifiques.

Au port, un rassemblement de voiliers est installé. Des centaines de jeunes gens de toutes nationalités sont rassemblés là pour partager leur passion et faire la fête sur leurs bateaux respectifs : c’est un spectacle saisissant !

Les heures de la journée s’égrènent implacablement et nous rentrons préparer nos affaires pour repartir le lendemain : nous décollons tôt !

Avant de partir à l’aéroport, nous profitons d’un dernier petit-déjeuner croate sous le soleil du port de Trogir.

Le moment est exquis et une seule idée nous anime : revenir en Croatie !

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La Croatie : Dubrovnik ou la citadelle de King’s Landing (Game of Thrones)

Nous débarquons à Dubrovnik vers 23 heures et attrapons l’un des derniers bus qui va du port vers la citadelle de Dubrovnik où nous avons réservé notre chambre d’hôte.

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Le retour à la civilisation se fait dans le bus et c’est plutôt rude : nous sommes dans un bus bondé, où se côtoient les petites vieilles locales et un groupe d’anglaises complètement déjantées, vociférant de manière alcoolisée avant leur arrivée fracassante dans l’une des boites de nuit de la ville.

Notre logeur, Sergio, nous attend à l’entrée de la citadelle et nous informe tout en marchant qu’il y a un problème avec notre réservation et que nous allons passer la première nuit dans un autre logement.

C’est un peu étrange de suivre quelqu’un qui nous emmène on ne sait où, dans de petites ruelles pavées, en tournant un coup à gauche, un coup à droite et en marchant comme des cosaques alors que la nuit est tombée depuis belle lurette.

Nous arrivons dans la cour de ce qui semble être une ferme, ce qui semble tout à fait surréaliste. J’ai pensé au film Hostel mais je n’ai rien dit à Cécile pour ne pas l’effrayer.

Nos hôtes sont âgés mais nous accueillent avec le sourire. La chambre est tellement vieille que l’on se demande si nos hôtes ne nous ont pas laissé leur chambre, leurs vêtements étant dans les armoires. C’est un peu rock’n’roll mais bon, c’est pour une nuit. On ferme quand même la porte à clé.

Le matin, douche rapide et nous quittons les lieux en remerciant nos hôtes. Je jette un oeil dans le jardin et aperçois la statue d’une veuve noire, assise sur un banc, qui regarde le jardin. Mais où avons-nous passé la nuit ?!?

Nous partons flâner en ville et nous rendons à la sortie de la citadelle. C’est là que nous pouvons faire le Game of Thrones Tour – visite guidée de Dubrovnik où sont tournées pas mal de scènes cultes de la série, étant donné que Dubrovnik est King’s Landing.

Nous partons de Pile Gate pour aller vers la forteresse Lovrjenac, passons près du port où les bâtards de King Robert sont exécutés et le port où Myrcella navigue vers Dorne:

Nous voyons aussi le petit port de Kolorina, où Sansa avait l’habitude d’écouter Littlefinger en rêvant de pouvoir rentrer chez elle, les portes que franchit Jaime après son retour du Nord, le tripot de Littlefinger, la cathédrale (Revelin Square) devant laquelle Cercei fait son Walk of Shame, le Red Keep…

Si vous êtes fan de la série Game of Thrones, je vous conseille la visite guidée, cela vaut vraiment le coup. C’est assez incroyable de voir que très peu de choses ont finalement été ajoutées dans la série : c’est comme si on avait mis les acteurs en place et filmé directement.

Cela nous a permis de nous replonger dans la série, mais en revivant certaines scènes juste devant nous.

Nous rejoignons notre Airbnb : Cécile a réservé en plein dans la vieille ville, ce qui nous permet de ne pas être dépendant des transports en commun. On peut aller faire la fête et revenir chez nous comme on veut.

Le lendemain, c’est l’anniversaire de Cécile donc je l’emmène prendre le petit déjeuner à l’Arsenal (Gradska Kavana Arsenal), un restaurant haut de gamme sur le port de Dubrovnik où nous prenons un petit déjeuner magistral.

L’estomac calé et munis de nos chapeaux, nous nous attaquons à la visite des remparts de la ville sous un soleil éclatant et de plomb. Il est encore tôt mais la journée est loin d’être fraîche.

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Sommaire de la série La Croatie

  1. La Croatie : arrivée à Split
  2. La Croatie : Hvar
  3. La Croatie : Korçula
  4. La Croatie : Dubrovnik ou la citadelle de King’s Landing (Game of Thrones)
  5. La Croatie : Trogir
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La Croatie : Korçula

Le lendemain, nous nous réveillons assez tôt car nous avons réservé une place dans le bateau qui nous mènera à Korçula (à prononcer kor-tchou-la).

Avant d’embarquer, nous prenons un petit déjeuner au soleil, face à la mer, afin d’éviter les tourments marins. Finalement, la mer est très calme et le voyage est très serein.

A notre arrivée sur Korçula, notre hôtesse nous attend sur le port, coiffée d’un chapeau aux larges rebords pour se protéger du soleil brûlant de midi. L’image de cette femme accueillante et si belle restera gravée dans notre esprit, augurant la beauté et les saveurs de cette île.

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Cette chambre qui sera la nôtre quelques jours durant, est idéalement située: près du port, dans une petite ruelle pentue s’ouvrant vers la mer, dont les petites fenêtres débordent de bougainvillées en fleurs. Lorsque nous y entrons, les fenêtres ouvertes laissent entrer le vent qui joue avec les rideaux. Tout de suite, nous nous y sentons bien, comme si nous y étions chez nous.

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L’impression positive qui nous berce se prolonge lors de notre découverte de la ville. Nous sommes d’emblée séduits par cette cité médiévale pavée en forme de poisson qui semble s’élancer vers la mer.

La première fois que nous la rencontrons, après l’avoir arpentée sous la chaleur, nous apprécions de nous installer à l’ombre des pins et des remparts, face à la mer, pour nous rafraîchir et grignoter un morceau.

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L’eau nous tend ses bras et nous savourons d’y piquer une petite tête. Nos chaussons anti-oursins sont très précieux car, bien que la mer soit vraiment cristalline, elle est peuplée de petits oursins qui se prélassent au chaud, sur les rochers et où l’eau est peu profonde.

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Le soir, nous nous promenons dans les rues animées par une fête de village : des petits groupes de musique de style très différent jouent dans les rues, faisant régner une ambiance chaleureuse et festive.

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Ces journées que nous passons sur cette île, gorgées par la douceur du soleil se réverbérant sur les pierres millénaires et le sel de la mer, nous offrent un aperçu de paradis.

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La Croatie : Hvar photo 4

La Croatie : Hvar

Nous nous réveillons heureux de car une belle journée s’annonce : le soleil est radieux, la température déjà élevée pour l’heure et le programme de notre journée alléchant.

Le check-out est à 10 heures, comme dans toutes les locations en Croatie. Nous quittons notre chambre pile à l’heure et nous arrêtons petit déjeuner dans un café nommé “health food”.

Au menu : un grand café, des œufs, des toasts et du bacon pour Matt, du muesli au yaourt avec une coupe de fruits frais pour Cécile. C’est vraiment un régal. Nous prenons notre temps, au soleil et profitons de la vie.

Vers 11 heures, nous entamons une promenade agréable le long du port et admirons les luxueux bateaux amarrés là. Dans la grande majorité, ils sont britanniques et croates.

Nous nous rendons au quai pour prendre un catamaran rapide, pour lequel nous avions réservé nos billets la veille. Notre destination est l’île de Hvar (à prononcer CHVAR). Nous embarquons sereinement et nous plaçons à l’avant du flotteur droit, pour apprécier au maximum la vue de la traversée. Nous quittons Split tout doucement.

Dès que nous atteignons le large, si le ciel et la température sont cléments, la mer est déchaînée. Des creux de 3 à 4 mètres secouent le bateau qui s’élance dans les airs et retombe lourdement sur les crêtes. Les passagers, d’abord amusés par cette attraction digne du grand huit, déchantent rapidement. Chaque vague déclenche des cris stridents.

Au bout de quelques temps, c’est la course aux vomito-bags, disposés à l’avant du bateau. Tous les passagers vomissent les uns après les autres, c’est vraiment impressionnant !

Grâce à notre super petit déjeuner, nous défions Neptune et saluons chaque vague d’un rire tonitruant, notamment celui de Matt, qui rit de plus belle lorsqu’un de nos voisins se met à remplir son petit sac.

Une heure trente plus tard, nous débarquons sur l’île de Hvar. Il fait chaud mais une brise légère et agréable nous rafraîchit tandis que nous marchons vers la gare routière ou nous attend Anita, notre logeuse.

Nous passons sur le main square, la place pavée principale de l’ile. La population à l’air bien plus aisée qu’à Split : moins de sacs à dos de randonnée et beaucoup plus de valises.

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Anita nous mène jusqu’à notre chambre située à une centaine de mètres de la gare routière et à 300 mètres du centre. Elle est fonctionnelle et nous disposons d’une petite terrasse ombragée avec un salon de jardin pour prendre nos repas et nous détendre.

Comme nous avons très bien déjeuné, nous n’avons pas besoin de repas de midi et enchaînons sur une petite sieste.

Ensuite, nous partons découvrir l’île de Hvar. Nous nous promenons le long de la mer et trouvons des bars, des restaurants qui s’étendent le long de la côte.

Nous avons pris notre maillot de bain et nos chaussures anti-oursins pour nous baigner dans une petite crique. L’eau est bonne et nous sommes seuls, c’est génial.

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Rafraîchis, nous revenons à l’appartement pour prendre une douche et allons sur le port nous désaltérer avec une bière car il fait encore très chaud. Sur cette petite terrasse ombragée et fleurie, ce moment est très agréable.

Nous faisons le tour des restaurants afin de voir les prix pratiqués et jetons notre dévolu sur la pizzeria qui se trouve en plein milieu du main square. Les pizze sont délicieuses.

Nous choisissons de manger une Dalmatina, pour faire honneur à la région de Croatie dans laquelle nous nous trouvons. Elle est composé de jambon dalmate, de parmesan, de câpres et de roquette. Délicieux , tout comme le vin de la maison qui les accompagne.

Rassasiés, nous rentrons à nos pénates pour une bonne nuit.

Le lendemain, nous nous levons assez tard, puis petit déjeunons sur la terrasse. Il fait déjà très chaud et nous apprécions de déjeuner à l’ombre. Nous mangeons goulûment, ce qui nous permet de tenir jusqu’au repas du soir et de nous livrer directement à nos activités de la journée.

Nous avons envie de profiter un peu des plages réputées de l’île. Nous avons entendu parler d’une petite crique appelée “Dubovica” et sommes bien décidés à nous y rendre. Elle se situe à 9 kilomètres de la ville de Hvar et nous ne pouvons pas y aller à pieds.

Un bus part à Stari Grad, une autre ville de l’île, et nous demandons à son chauffeur s’il peut nous déposer. Il accepte, et soudain, pendant le trajet, nous fait signe de descendre et nous dépose sur le bord de la route qui longe la falaise.

Il n’y a rien d’autre, et nous devons avouer être un peu surpris. Mais en furetant un peu, nous trouvons un petit chemin qui descend vers la mer et l’empruntons.

Il faut impérativement avoir de bonnes chaussures car le sentier est jonché de pierres tranchantes. Nous descendons pendant une dizaine de minutes et soudain, une crique magnifique apparaît en contrebas, ce qui nous encourage à descendre encore.

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La plage est constituée de petits galets et quelques maisons anciennes sont caressées par les vagues. Nous nous crémons, enfilons nos maillots, nous armons de nos masques et nos tubas puis sautons dans l’eau. La mer est comme un bain.

Son eau cristalline nous offre le loisir d’explorer les fonds marins et d’observer les poissons. Ils sont de toutes les couleurs, et certains voyagent même en banc. C’est un moment magnifique.

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Douze jours en Croatie : arrivée à Split photo 4

La Croatie : arrivée à Split

Un départ épique

Il est 3h30 du matin lorsque notre réveil sonne. L’œil hagard, nous partons à 4h15 avec notre voiture pour rejoindre l’aéroport. Arrivés sur le périphérique, nous nous rendons compte que le pont de Cheviré est fermé et que nous devons donc faire demi-tour pour prendre le périphérique dans l’autre sens.

Un coup de stress, mais tout va bien, nous avons encore du temps jusqu’à l’embarquement pour notre vol de 6 heures.

Matt a réservé quelques jours plus tôt une place de parking chez NGPark, que le GPS a bien du mal à trouver. Il est 5 heures 10, et nous errons en pleine campagne, sur un chemin gravillonné sans savoir où aller.

Le stress commence à monter car l’heure tourne. Nous appelons le parking qui nous indique la route. En quelques minutes, nous y sommes, garons notre voiture et embarquons dans la petite navette qui nous conduit à l’aéroport.

Il est 5h30 quand nous y arrivons. Nous passons les contrôles, mais surprise, un nouveau contrôle d’identité aux frontières nous attend et la file d’attente est démente.

À 5h50, une employée appelle les derniers retardataires et nous enjoint de doubler la queue pour embarquer. Nous arrivons à nos places dans l’avion et il décolle aussitôt.

Arrivée à Split

Deux heures plus tard, nous arrivons à Split. Il est 8h15 du matin et il fait 28 degrés. On retire des kunas (la monnaie croate) et on prend notre premier bus, direction Split.

En arrivant au port, nous sommes assoiffés et affamés car à 3h30, nous n’avions pas déjeuné. Nous nous enfilons un croissant et de l’eau et sommes prêts à démarrer la journée.

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Le palais de Dioclétien

Nous nous engageons à hasard dans les ruelles de Split et découvrons avec stupeur les ruines du palais de Dioclétien, qui fondent le cœur historique de la ville.

Dioclétien est un empereur romain du IIIème siècle de notre ère. Séduit par la beauté du site, il avait fait de l’Illyrie sa résidence de vacances.

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Le palais de Dioclétien

Nous sommes émerveillés par le site, mais harnachés comme des baudets, si bien que notre dos nous impose de nous poser. Il est déjà treize heures et nous déjeunons d’un repas léger: tomates, mozzarella et roquette, accompagnés d’une pinte et de frites.

Il est temps de prendre nos quartiers dans la chambre que nous avons louée pour la nuit.

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Le lion de Cléopâtre Cécile

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Visite du théâtre d'Épidaure et du temple d'Asclépios photo 1

Visite du théâtre d’Épidaure et du sanctuaire d’Asclépios

Aujourd’hui, c’est notre dernier jour avant le grand départ. Nous projetons de l’occuper par la visite du site d’Épidaure, situé à environ 150 kilomètres d’Athènes. Un bus permet de rallier la capitale à Epidaure, en faisant un changement à Nauplie.

La veille, nous sommes couchés vers 3 heures du matin du fait de notre retour épique du Pirée et nous nous levons, un peu difficilement il faut l’avouer, à 8 heures, le temps de prendre un bus urbain qui nous mènera à l’une des deux gares routières d’Athènes.

Une fois arrivés, nous prenons nos billets de bus et demandons à la vendeuse où s’arrêter exactement et à quelle heure est le bus du retour. Elle est bien en peine de nous répondre: il faudra demander au chauffeur.

Lui-même ne sait pas trop, et nous conseille de demander à la gare routière de Nauplie, là où nous ferons un changement de bus pour nous rendre à Epidaure. Nous partons et profitons de ces quelques heures de route pour nous reposer.

Nous arrivons à Nauplie, très différente d’Athènes : la ville est très moderne, très européenne, nous avons l’impression de nous trouver dans une ville du sud de la France ou de l’Espagne. Nous demandons les horaires de bus retour à partir d’Épidaure à la dame de la gare routière qui nous donne un prospectus offrant les horaires.

Nous sommes rassurés car un bus part du site d’Épidaure dans quelques heures, ce sera le dernier de la journée : ce laps de temps nous permettra de mener notre visite à bien, tranquillement. Nous déjeunons dans un petit bouge en attendant notre prochain bus qui nous conduira sur le site.

Dès qu’il arrive, nous demandons au chauffeur si le bus retour part bien du site à l’heure indiquée sur le prospectus, ce qu’il nous confirme. Notre visite peut donc commencer sereinement.

Le théâtre d’Épidaure

Nous commençons notre visite par le théâtre, qui se dresse face à nous à flanc de colline. Son état de conservation est extraordinaire car il a été excavé au XXème siècle seulement, ce qui ‘a préservé des séismes et de l’érosion.

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Nous gravissons les gradins afin de bénéficier d’une vue qui surplombe le théâtre et ses alentours: c’est époustouflant.

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Visite du théâtre d'Épidaure et du temple d'Asclépios photo

Au centre de l’orchestra, nous testons l’acoustique du lieu : les architectes construisaient ces édifices à flanc de montagne de façon à ce que la topographie du lieu devienne une caisse de résonance efficace.

De plus, chaque acteur portait un masque dans lequel se trouvait glissé un porte-voix, qui amplifiait les sons pour atteindre la partie haute des gradins. Mais le masque permettait aussi d’identifier chaque personnage de la pièce, et ce, même de loin.

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Cécile, actrice antique

En effet, les théâtres antiques étaient destinés à accueillir des représentations théâtrales de tragédies ou de comédies, dans le cadre des Dionysies, concours religieux organisés par la cité. Tous les citoyens étaient conviés à ces représentations et bénéficiaient même d’un petit salaire, le misthos, destiné à couvrir les frais d’entrée au théâtre.

L’enjeu de ces représentations était civique : la cité fédérait les citoyens autour des mythes et de l’histoire nationale, mais elles revêtaient aussi une dimension religieuse puisque venir au théâtre, c’était accomplir un rite en l’honneur de Dionysos.

D’ailleurs, avant chaque représentation, on sacrifiait sur l’autel destiné aux libations un bouc, l’animal de Dionysos par excellence. Le mot “tragédie” tiendrait son étymologie de cette pratique puisque “tragos” signifie “le bouc” et “odos” réfère au chant, c’est-à-dire au cri du bouc avant de mourir.

Sanctuaire d’Asclépios en Epidaure

La suite de notre visite se déroule au sanctuaire d’Asclépios : il fait très chaud et il y a peu d’ombre parmi les ruines.

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Visite de Delphes photo 10

Visite de Delphes

Pour nous rendre à Delphes, nous empruntons le bus depuis la gare routière d’Athènes.

Depuis le centre ville (station de Métro “Akropoli” par exemple) cela représente un assez long trajet en bus, car la gare routière est excentrée.

Nous prenons le temps de bien nous renseigner avant car il y a plusieurs gares routières différentes, éloignées les unes des autres, qui desservent des villes de Grèce différentes.

Le trajet qui dure deux heures trente est très agréable : il nous permet de découvrir de petits villages authentiques bien différents d’Athènes, au coeur de la campagne grecque.

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Delphes (en grec : Δελφοί, qui se prononce “Delfi” en grec moderne) est le site d’un sanctuaire panhellénique, situé au pied du Mont Parnasse, en Phocide, où parlait le dieu Apollon par le truchement de sa prophétesse, la Pythie.

Les Anciens considéraient en effet que chaque homme est soumis à un destin décidé par les dieux : la Pythie offrait un éclairage sur ce que les dieux avaient prévu pour nous.

Avant la consultation, on donnait un “misthos“, une somme d’argent, et on sacrifiait une chèvre pour s’assurer que les dieux consentaient à être interrogés sur notre cas. Si l’animal tremblait, cela signifiait l’accord divin. Sinon, on n’avait qu’à revenir plus tard. Une fois les dieux apaisés, on pouvait alors pénétrer dans le temple d’Apollon pour entendre la prédiction.

Bien évidemment, on ne rencontrait pas la Pythie directement : elle se trouvait dans l’adyton (littéralement: lieu où l’on ne pénètre pas), et c’est aux prêtres, chargés de faire l’intermédiaire entre la prêtresse et le consultant, que l’on adressait sa question. La Pythie répondait ensuite aux prêtres, qui transmettaient la réponse.

La question est alors de savoir comment la Pythie accédait aux pensées d’Apollon, le dieu de la mantique (l’art de prédire le destin en grec). Sur ce point, tous les témoignages s’accordent pour expliquer que la Pythie était assise sur un trépied et mâchait des feuilles de laurier, l’arbre d’Apollon, ce qui facilitait l’accès au monde du divin, matérialisait le lien avec Apollon et correspondait à ce que les Grecs appelaient “enthousiasmos” (littéralement, le fait d’avoir le dieu en soi).

Certains auteurs expliquent quant à eux que la Pythie était littéralement pénétrée par le souffle d’Apollon, recevant entre ses cuisses son souffle sacré qui émanait d’une crevasse dans le sol.

La prophétesse, entrant dans un état de transe, délivrait alors ses oracles aux prêtres qui se livraient à un véritable travail herméneutique et avaient toutes les chances de se tromper.

Comment expliquer une telle différence dans les témoignages ? De façon générale, les auteurs grecs contemporains de l’oracle d’Apollon restent assez discrets au sujet des détails précis de la consultation, sans doute car ils n’avaient pas à justifier, à expliquer de manière rationnelle ce en quoi ils croyaient, ou du moins, ce qui faisait partie de leur folklore religieux.

Il s’avère que les témoignages qui évoquent la dimension sexuelle voire immorale de la Pythie sont dus à des auteurs chrétiens plus tardifs, qui ont écrit au moment où la religion chrétienne commençait à se développer et dans le but de l’expliquer et de la répandre de façon la plus large possible.

On peut penser que c’est dans le but de porter en discrédit ces pratiques païennes que ces auteurs chrétiens ont insisté sur le caractère immoral et non crédible de l’oracle.

Le sanctuaire de Delphes abrite également l’Omphalos que les Grecs considéraient comme le « nombril du monde », pensant que Delphes marquait le centre de la terre. Investi d’une signification sacrée, Delphes fut du VIe au IVe siècle av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l’unité du monde grec.

En effet, chaque année, chaque cité grecque participait au “trésor” en offrant à Delphes une importante somme d’argent et contribuait ainsi à renflouer les caisses de la ligue panhellénique.

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Les Cyclades : l'île de Milos photo

Les Cyclades : l’île de Milos

C’est en arrivant dans l’effervescence de Milos que nous avons regretté le calme paisible de Sifnos.

A peine débarqués, la différence est flagrante : il a des gens partout et le port fourmille de touristes qui se promènent sur la jetée.

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Nous trouvons un coin pour manger puis tentons de gagner l’hôtel. Je dis bien tentons car nous avons eu un mal fou à nous repérer selon le plan et avons erré quasiment une heure, appelé au téléphone le très désagréable propriétaire du logement à plusieurs reprises, avant que Google Maps ne nous remette sur le droit chemin.

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Après avoir déposé nos affaires à la chambre, nous partons nous promener.

Le lendemain matin, on se laisse tenter par une journée d’aventure en voilier : partir au sud et à l’est de Milos pour rejoindre criques cachées et calanques protégées au creux de falaises naturelles.

L’endroit est idyllique: nous passons la journée sur le pont du bateau, à prendre les embruns en plein visage et à nous baigner pendant des heures toutes la journée. Nous sommes une douzaine sur le bateau, accompagnés de trois skippers qui savent exactement où naviguer.

Le nord de l’île étant impraticable à cause des grosses vagues de la tempête, les côtés sud et est sont tout à fait à l’abri et nous découvrons de superbes arches, dans une eau totalement cristalline.

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Les criques sont magnifiques, la température de l’eau est tellement bonne que nous passons la journée à plonger du bateau et explorer les criques avec notre masque et tuba !

Nous voyons une foule de poissons, circulant en banc ou en solo, et parvenons même à en toucher certains.

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Les Cyclades : l’île de Sifnos

Ce matin, nous partons pour l’île de Sifnos. Nous quittons notre logement et prenons le métro pour aller jusqu’au terminus de la ligne 3, le Pirée.

Nous choisissons de prendre le bateau le plus rapide, qui effectue la traversée en quasiment deux fois moins de temps que l’autre. Nous faisons bien car c’est la tempête et cela secoue grandement à l’intérieur… Heureusement, nous avons grignoté un peu avant de partir, ce qui nous évite une belle déconvenue…

Arrivés à Sifnos, nous prenons le bus jusqu’à Apollonia puis un second bus pour rejoindre Kastro, le petit village où se trouve notre logement.

Nous visitons cet entrelacs de ruelles médiévales et déjeunons dans une excellente taverne : la salade grecque composée de légumes locaux est extraordinaire, tout autant que la moussaka.

Sieste, promenade pré-apéritive, notre instinct nous conduit au bar révolutionnaire cubain bien nommé “le Castro”. Pas de tables, mais chacun s’installe à sa guise sur des coussins disposés à terre ou sur des murets.

Dans le petit local qui sert de bar, pas de tables non plus, mais un grand comptoir de bois, au coin duquel des dizaines de bouteilles de rhum vides sont amoncelées sur le sol. Des chats errants y vivent aussi.

Pauvres petits touristes que nous sommes, nous demandons la carte et le patron nous explique l’air surpris qu’il n’y a pas de carte, mais qu’il nous fera tout ce que nous voudrons.

Matt commande une margarita et Cécile, fidèle, une bière. A la première gorgée de son cocktail, Matt manque de s’étouffer, la glotte anesthésiée par la haute teneur en rhum de son breuvage. On peut dire (en chti) qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère!

Ensuite, nous dînons dans les hauteurs de la ville, dans un excellent restaurant qui sert une cuisine traditionnelle et copieuse. La soirée est exquise.

Plage de Vathi

Le lendemain, nous allons à une superbe plage, bien sympathique, qui s’appelle Vathi. Les restaurants sont au bord de l’eau cristalline et les maisons traditionnelles, perchées sur le flanc de la montage, donnent directement sur la baie.

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Visite du temple de Poséidon au Cap Sounion photo 3

Visite du temple de Poséidon au Cap Sounion

Après l’intense journée vécue hier, nous apprécions ce matin de ne pas mettre de réveil à sonner. Nous allons chercher du pain frais et des biscuits à la boulangerie du coin et prenons notre temps sur la terrasse extérieure de l’appartement. Il fait déjà chaud !

Nous sommes encore indécis quant au programme de la journée et commençons par nous rendre à l’office de tourisme qui se situe près de l’Acropole pour demander des informations concernant les bateaux qui mènent au Pirée, ou à propos des bus pour voyager un peu en Grèce. L’homme qui nous accueille est charmant et répond avec beaucoup d’efficacité à nos questions.

Nous décidons alors du programme de la journée : nous quitterons Athènes pour visiter le Cap Sounion, où se tient un temple dédié à Poséidon, qui surplombe la mer.

Il n’y a pas de gare routière unique à Athènes, mais bon nombre de lieux différents desservent les bus. Autant dire qu’il faut vraiment être bien renseigné à l’avance pour ne pas se tromper.

Nous traversons donc la ville en métro et à pieds pour nous rendre à la Platia Egyptou, d’où partent les bus en direction du sud de l’Attique.

Deux heures plus tard, nous voici arrivés. Il est assez tard : nous préférons grignoter une salade avant de débuter notre visite.

Nous nous installons à la seule taverne des environs et l’apprécions car elle offre une vue imprenable sur le temple et la nourriture est bonne et fraîche.

Se rafraîchir avant la montée.
Se rafraîchir avant la montée.

Le temple de Poséidon se dresse majestueusement à la pointe du cap et surplombe la mer d’un côté et la montagne de l’autre. La vue, mise en valeur par une exceptionnelle luminosité, est splendide.

Ce monument érigé au Vème siècle avant J-C a une particularité : les colonnes qui le constituent sont plus fines en haut qu’en bas, ce qui sert à accentuer l’effet de perspective et les voir plus haut qu’elles ne le sont en réalité. L’effet est réussi !

Nous faisons le tour du temple et descendons sur le petit chemin en contrebas du monument. Sur notre gauche, la mer à perte de vue et sur notre droite, des vestiges d’habitations proches du temple.

La chaleur est intense et l’eau turquoise qui nous entoure nous tente vraiment.

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Athènes : le musée archéologique et l'Acropole photo 9

Athènes : le musée archéologique et l’Acropole

Depuis hier, l’Acropole nous regarde depuis le haut de sa colline : il est temps de lui faire une petite visite. C’est donc l’objectif que nous nous fixons pour la journée.

Nous prenons notre temps pour petit déjeuner car nous sommes allés chercher du pain et des petits gâteaux à la boulangerie du coin.

Notre logement est situé à 10 minutes de marche de l’Acropole. Nous nous y rendons tranquillement, en visitant le quartier.

Plusieurs centaines de mètres avant l’entrée du site, nous sommes surpris par la foule, avant de nous rendre compte qu’il s’agit de la double file pour acheter des billets d’entrée.

Ni une, ni deux, nous changeons nos plans et optons pour la visite du musée archéologique d’Athènes. Cela tombe bien car il fait très chaud et l’idée de faire la queue deux heures au soleil ne nous réjouit guère.

Nous reprenons jusqu’à la station de métro Omonia et marchons jusqu’au musée. Le quartier n’est pas très sécurisant, on se croirait un peu dans Brooklyn.

Le musée est situé dans un grand jardin et l’édifice est composé de 3 ailes. Si l’on veut commencer par l’ordre chronologique, il faut commencer par l’aile qui se trouve devant l’entrée puis à gauche et enfin à droite.

Nous commençons la visite par la première aile dédiée à l’époque mycénienne. Le masque d’Agamemnon est la pièce maîtresse de la collection. Nous sommes également heureux de découvrir des tablettes gravées en linéaire B: il s’agit de caractères antérieurs à l’alphabet des phénicien que les archéologues n’ont pas réussi à déchiffrer avant les années 1955.

Ce sont deux cryptologues de l’armée n’ayant rien à voir avec l’archéologie qui ont réussi à percer ce mystère grâce à leurs connaissances dans les chiffres et symboles pendant la seconde guerre mondiale.

Des bijoux toit en or sont aussi exposés ainsi que de nombreux objets de la vie quotidienne.

La seconde aile est consacrée à des statues sculptées en marbre et parfois en bronze. Nous admirons les kouroi et percevons l’évolution de leur représentation au fil des siècles: la connaissance de l’anatomie et l’acquisition de technicités rendent les sculptures de plus en plus précises.

Le clou de l’exposition est sans aucun doute la statue de Zeus porteur de foudre qui est très célèbre.

Nous apprécions aussi les statues de sphinx.

La troisième aile est consacrée à l’époque romaine. En effet, en -207 lors de la bataille de Zama les Romains conquirent la Grèce de manière définitive. Le pays tombe sous la règle romaine et les arts Grecs et Romains fusionnent: les Romains adoptent les techniques sculpturales grecques mais les statues gardent quelques traits typiquement Romains comme le réalisme des coiffures ou du regard qui semble percer l’âme des visiteurs.

Enfin, nous terminons la visite par l’étage supérieur, entièrement consacré à la céramique. Les images de la vie quotidienne, de la guerre, ou de figures sacrées défilent sous nos yeux. Là encore, la précision des traits nous impressionne.

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Athènes et les Cyclades : arrivée à Athènes photo

La Grèce et les Cyclades : Paris – Athènes

Aujourd’hui, on part pour un voyage de quelques jours à Athènes et dans les Cyclades!

Nous avons pris un train pour rejoindre Paris la veille et Julia nous a gentiment hébergés pour la nuit, qui fut courte car il fallait être sur le pont à 3h30 du matin.

Un taxi nous attend en bas de la rue à 4 heures pour rejoindre l’aéroport d’Orly Sud. Notre vol est assuré par Transavia pour un départ prévu à 6:30.

Un café allongé et un croissant étriqué plus tard, nous commençons à émerger et passons les contrôles de sécurité. Le personnel de l’aéroport est sympathique et l’organisation efficace : nous passons tous les checkpoints rapidement et n’avons que quelques minutes pour flâner dans la zone duty-free que déjà l’embarquement commence.

Départ à l’heure, arrivée à l’heure à 10h30 heure locale : il y a une heure de décalage horaire par rapport à la France. On marche jusqu’au métro. Il y en a un toutes les demi-heures donc comme on se perd en chemin, on a celui de 11h30. Ça coûte 10 euros par personne mais 18 euros si on prend un billet double pour deux voyageurs.

Le métro (ligne 3) nous emmène directement au centre ville d’Athènes. Au début, le métro part de l’aéroport et nous admirons les paysages brûlés par le soleil: une terre asséchée, des oliviers à foison et des collines rocailleuses. Ensuite, le métro devient souterrain. Cela prend environ 30 minutes pour relier le centre ville d’Athènes depuis l’aéroport.

Nous arrivons à la station Syntagma, en plein cœur de la ville. S’y trouve le Parlement. Juste devant, on voit aussi des gardes, en costume traditionnel.

La chaleur est accablante et nous avons soif, car toutes les provisions d’eau achetées avant l’embarquement sont écoulées. Nous nous mettons en branle pour trouver un petit bouge où déjeuner. Nous savourons une bière fraîche, accompagnée d’un plat de «souvlaki» pour Matt. Ce sont des brochettes de porc aux herbes, accompagnées de frites, de tomates et de tzatziki. Il se régale. Cécile se rafraîchit avec une salade grecque. Le repas est agréable et nous nous reposons un peu.

Il est temps de rejoindre notre logement. Armés de notre plan, nous marchons en direction de l’Olympeion, le temple de Zeus Olympien. Nous le longeons, traversons la ligne de tram et quelques rues plus tard, nous y sommes. Il s’agit d’un appartement spacieux, fonctionnel et agréable. Il a même un petit jardin et une terrasse sur le toit, avec vue sur l’Acropole. Parfait !

La douche et la sieste sont divines.

Nous repartons ensuite et nous promenons dans le quartier Plaka. Des petites échoppes touristiques se succèdent. L’ambiance est très bonne. Matt, venu en Grèce spécialement pour cela, a très envie de goûter ce fameux gâteau qu’il avait découvert en Crète quelques voyages plus tôt et dont il rêve chaque nuit depuis: le baklava. Nous nous attablons donc à la terrasse d’une pâtisserie et dégustons un baklava et un kataïfi.

Notre promenade se poursuit dans Plaka. Il fait très bon et à un moment, nous nous retrouvons face à l’enceinte de l’Acropole. Nous l’admirons un certain temps lorsque soudain, elle s’illumine.

Athènes et les Cyclades : arrivée à Athènes photo

Nous poursuivons notre petit tour de la ville lorsqu’au détour d’une ruelle, une petite tonnelle accueillante nous tend les bras. Nous dinons d’une salade grecque arrosée d’un verre de vin.

Nous rentrons à nos pénates athéniennes.