US Summer Trip 2009 in Las Vegas photo 91

Arrivée à Las Vegas

Voici la septième journée de l’US Summer Trip.

C’est aujourd’hui que nous quittons San Francisco. Paquetage de valises qui, curieusement, ont de plus en plus de mal à se fermer (la faute aux magasins de Fisherman’s Wharf !).

A la réception de l’hôtel, le réceptionniste est plutôt drôle :

R : Why are you leaving so soon ?
M : We’ve got places to go and things to see !
R : Where are you going ?
M : To Las Vegas man.
R : What are you going to do in Las Vegas ?
M : Spend what’s left of our money ! ;-)

C’est la même navette qu’à l’aller qui vient nous chercher à l’hôtel pour nous conduire à l’aéroport, où nous tombons sur une carte de la Silicon Valley avec tous les grands noms des entreprises informatiques. Il n’y a pas à dire, elles sont toutes ici !

Nous voyageons avec US Airways ce coup-ci. Voici quelques photos prises de l’avion à différents intervalles, histoire de voir comme le paysage change :

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Visite du Yosemite National Park photo 50

Visite du Yosemite National Park

Voici la sixième journée de l’US Summer Trip.

Lever 5h du matin, le temps de se préparer pour être prêt à partir vers 6h15. Petit thé rapide dans le hall de l’hôtel. Notre chauffeur de mini-bus, un Allemand, se charge de la tournée des hôtels et remplit son mini-bus d’une vingtaine de passagers.

San Francisco – Yosemite Valley

S’ensuit une petite escapade auto-routière, routière puis routière/montagnarde. Nous sommes sortis de San Francisco (sans problèmes), avons traversé la région agricole de San Joaquin Valley puis sommes montés sur les petites routes de montagnes pour rejoindre la Yosemite Valley (cela se prononce /yo-se-me-tee/ ou [joʊˈsɛməti] pour vous autres linguistes).

Quatre heures de route en tout (en comptant la pause pipi/café/muffin/achat de sandwich à mi-trajet) pour rejoindre Yosemite National Park.

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San Francisco : Japanese Tea Garden, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Fisherman's Wharf, Pier 39 photo 41

San Francisco : Japanese Tea Garden, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Fisherman’s Wharf, Pier 39

Voici la cinquième journée de l’US Summer Trip.

Breakfast at the Opal’s

Pour commencer, rien de tel que de se réveiller à 5h du matin à cause du jetlag ! Petit déjeuner à l’hôtel où c’est un self-service et donc on en profite pour se blinder pour la journée, qui s’annonce plutôt fraîche : 10°C !

Nous descendons à pied jusqu’au centre-ville de San Francisco et en profitons pour poser devant l’Hotel California. Bon, ce n’est pas celui qui fait la pochette de l’album des Eagles (qui se trouve en réalité dans la banlieue de Los Angeles) mais quand même :

En ville, nous prenons un de ces bus touristiques double-decker open-top. Et pour montrer que nous sommes des warriors, nous allons bien évidemment nous assoir en haut, histoire d’en prendre plein la vue.

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San Francisco : Union Square, downtown, cable car, Fisherman's Wharf photo 31

San Francisco : Union Square, downtown, cable car, Fisherman’s Wharf

Voici la quatrième journée de l’US Summer Trip.

JFK Airport

Aujourd’hui, nous quittons New York City. Direction JFK airport. A peine arrivés à l’aéroport, on se rend compte immédiatement que c’est le bazar intégral : des gens courent dans tous les sens, des hôtesses battent le rappel pour les derniers voyageurs, des stewards informent des gens qui ne parlent pas anglais que “sorry, you’ve missed your flight…”. Pas glop.

Dans ce chaos, nous apprenons qu’il faut enregistrer ses valises soi-même. Nous faisons la queue sur le trottoir, comme les autres. Sauf que nous ne sommes pas américains donc on nous redirige à l’intérieur de l’aéroport. Re-queue.

L’enregistrement s’effectue sur une borne. Chaque passager peut avoir jusqu’à deux bagages en soute. Cela coûte 20$ par bagage enregistré.

Une fois que les tickets sont imprimés, vous pouvez faire une nouvelle fois la queue pour arriver au tapis roulant sur lequel le steward se fera un malin plaisir de balancer vos bagages d’un geste martial expert.

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Nantes-Toulouse en avion (ou presque)

Comme l’oral du CAPES se déroule cette année encore à Toulouse, j’ai choisi le moyen de transport le plus court et le moins fatiguant : l’avion. En effet, le trajet Nantes/Toulouse dure 1 heure tout rond alors que cela prend environ 6 heures en voiture ou en train. Et vu qu’il faisait entre 36° et 39°, le choix fut vite fait, surtout que l’avion revient à peu près au même prix que la voiture avec les péages – si l’on a moins de 25 ans bien sûr.

Mais un voyage se passe-t-il vraiment sans péripéties ? Le mot voyage ne dénote-t-il pas la notion d’aventure, les petits plus qui font qu’il restera gravé à jamais dans nos mémoires ? Assurément. Et d’ailleurs en voici un petit aperçu.

Mercredi 29 juin – 14h. Arrivée à l’aéroport de Nantes Atlantique. Enregistrement du sac de voyage et direction le hall d’embarquement. J’attends depuis déjà une bonne demi-heure lorsque j’aperçois un regroupement de personnes près du comptoir. Je lève alors les yeux vers l’écran de contrôle, sur lequel je lis “Vol pour Toulouse : retard 25 min”. Ah. Je me rapproche de l’hôtesse et tend l’oreille : l’avion est bien arrivé mais il est dans l’incapacité technique de redécoller, plus d’informations nous seront communiquées dans les minutes suivantes. Bon, cela commence… Effectivement, la nouvelle tombe sans trop tarder : le vol est tout bonnement annulé. Comme ça, paf ! Le jour où je dois me rendre à Toulouse pour passer mon concours. Il est alors 15h50 et je dois être impérativement à Toulouse le jour suivant à 14h…

Je me dirige donc comme tout le monde vers le comptoir réclamations, ouvert spécialement pour nous. Première étape : récupérer le sac sur le tapis. Seconde étape : écoute des options de réacheminement. Ce sont en fait des options qui n’en sont pas – jugez plutôt : les billets “affaires” ont été automatiquement reporté sur le vol suivant. Les autres ont eu le droit à un Nantes/Paris suivi d’un Paris/Toulouse. Autant dire que l’ambiance était électrique – appréciez la litote ! Bien évidemment, nous eûmes droit à une seconde surprise : le vol Nantes/Paris a accusé un retard de 30 minutes – ce qui amputait sérieusement mes chances d’attraper la correspondance et pouvait m’obliger à rester bloqué à Paris. Course effrénée dans le terminal 2F, arrivée à la porte 35 en nage, petit coup d’oeil circulaire inquiet : c’est bon, l’embarquement n’a pas commencé. Et pour cause, le dernier vol accuse lui aussi un retard de 15 minutes. Décidément, à Air France de nous faire préférer le train !

23h50. Arrivé enfin à Toulouse, j’attrape mon sac et me jette dans la navette qui me dépose devant la gare Matabiau. Un petit kilomètre plus loin, haletant et toujours en nage, j’aperçois la lumière bleutée de l’enseigne de l’Etap Hôtel, tel un phare dans la nuit. Je m’engouffre et tombe sur le veilleur de nuit qui m’alloue la chambre 700 et un numéro digicode impossible à retenir. Je monte au 7ème étage, tape le code : rien. Voyant rouge qui refuse de passer au vert. Je réessaie. Toujours rien. Maudissant cette journée infernale, je redescends au rez-de-chaussée et informe le veilleur que son code ne fonctionne pas. Extraits.

Veilleur ” Le code ne marche pas ? Vous êtes sûrs d’avoir tapé le bon code et d’avoir appuyé assez fort sur les touches” ?
Matt (“Mais tu me prends vraiment pour une bille mon garçon ?!?”) Oui, j’ai même tenté à plusieurs reprises.
Veilleur “Bon on va voir ça ensemble”.

Nous remontons. Nous testons. Et nous constatons que le code ne fonctionne pas. Il m’ouvre avec son passe et m’annonce aussi fier que s’il avait inventé l’eau chaude :

Veilleur : “Ben voilà, maintenant vous y êtes ! Si vous voulez sortir, vous fermez la porte et si vous voulez rentrer ben vous venez me voir et je vous ouvrirai”.
Matt : ” Hein ?! Je vais devoir vous chercher à chaque fois que je veux entrer dans ma chambre ?! Mais c’est pas possible ça ! Je ne peux pas être relogé ?”
Veilleur : “Ah ben non, l’hôtel est complet”.
Matt : “Trop cool. Bonne nuit”.

Jeudi 30 juin – Minuit 30. Fin du périple. Je viens de prendre ma douche et je suis claqué. Mon voyage qui devait prendre trois heures en a pris au final plus de dix. Oui, je crois qu’on peut dire que j’aime l’aventure…