Sortie de Firefox v1.0

Je sais, le navigateur Firefox est sorti en version 1.0 le 9 novembre et je n’en ai pas parlé ici.

Pourtant j’étais l’un des premiers à le télécharger des serveurs de la fondation Mozilla, avant que ceux-ci ne cèdent sous la pression de 2,5 millions de téléchargements en deux jours seulement.

Et bien je l’ai testé sous toutes les coutures mon Firefox et j’ai bien l’impression qu’il est plus rapide qu’avant.

Firefox, c’est comme le bon vin : plus il vieillit et meilleur il devient. Installation nette et sans bavure, favoris toujours présents et extensions activées par défaut, sans rien toucher.

Le coup des extensions m’a bluffé : d’habitude, chaque nouvelle version de Firefox entraîne une flopée d’extensions à mettre à jour.

Plus maintenant ! Voici quelques extensions pour Firefox qui me sont désormais indispensables :

Firefox extensions

Nouvelle lectrice (or whatever)

J’ai découvert aujourd’hui notre nouvelle lectrice d’anglais : il s’agit de la personne anglophone chargée de nous donner des cours de conversation. Je dis “la personne” parce qu’elle ne s’est pas présentée, un comble pour quelqu’un chargé de la communication. Passons. Là où je suis un peu plus critique c’est qu’elle fait des fautes en anglais alors qu’elle est américaine. Plus le fait qu’elle ajoute des “or whatever” à la fin de chacune de ses phrases, ce qui donne une impression d’incertitude totale à l’issue de l’exposé. Maintenant tous les membres de mon groupe ont choppé le truc et le cours n’est plus qu’une juxtaposition de whatever.

Oui, je le confesse, je regrette Kate – ma lectrice préférée de l’année dernière – qui elle avait les brains et les looks. Je me rappelle encore notre petit jeu de séduction lors de ses cours… Sigh

Festival des Inrocks 2004

Le festival des Inrocks 2004 a eu lieu à Nantes. Arrivé une heure et demie devant l’Olympic avant le début des concerts, j’ai eu la chance de pouvoir m’asseoir au premier étage, avec vue imprenable sur toute la scène et, il est utile de le rappeler, une place assise. Cela a l’air de rien comme ça mais 4 heures de concert debout dans l’arène avec des Kevins qui gesticulent comme des paralytiques j’ai déjà donné…

Joanna Newsom a ouvert le festival, toute seule sur la scène avec sa harpe. Ce fut l’un des meilleurs moments de la soirée : techniquement, le son de sa harpe ressemblait beaucoup à celui d’une guitare. La voix m’a fait penser à Kate Bush ou encore Dave Matthews Band. Le texte est également très travaillé, avec des chansons dépassant allègrement les 7-8 minutes. Bref que du bon !

Joanna Newsom

Puis on a eu droit aux deux grosses bouses de la soirée, j’ai nommé “22-20’s” et Graham Coxon, deux groupes de punk au son positivement dégueu qui nous ont torturé pendant quasiment deux heures, à la suite desquelles j’ai dû perdre 30% de mon audition.

J’aurais volontiers massacré le bassiste des 22-20’s avec son jeu de scène débile qu’il a répété pendant tout le concert : se trouvant originellement à gauche de la scène, il se dirige vers la scène en levant se genoux, lève sa basse, jette sa tête en arrière, fait mine de s’accroupir, repart et recommence son manège toutes les 10 secondes…

Par contre le chanteur était assez bon, sa voix avait de temps à autres des accents à la Stereophonics, notamment sur la ballade Baby brings bad news, leur meilleur morceau. Quant à Graham Coxon, rien de bon à signaler.

J’arrive enfin à la tête d’affiche dEUS qui a grandement relevé le niveau de la soirée. Le jeu de lumière était tout à fait impressionnant, un véritable exercice de style accompagnant toute la setlist composée majoritairement de The Ideal Crash que pas mal de gens dans la salle connaissaient. Le groupe a joué comme des dieux (facile, je sais) et avec beaucoup d’humour entre une ou deux chansons, discutant même avec le public. Un excellent concert.

dEUS

Ce fut donc une bonne soirée qui m’a permis de découvrir Joanna Newsom, dont je vais me dépêcher de trouver quelques albums, et de redécouvrir dEUS sous l’angle live.