Première affectation : St-Gilles Croix de Vie

La nouvelle vient de tomber sur une des pages de l’IUFM des Pays de la Loire : je suis officiellement affecté à St-Gilles Croix de Vie – soit à 1h30 en voiture – distant d’une centaine de kilomètres de ma base…

Avantage intrinsèque : je suis au bord de la mer, une maigre consolation mais c’est déjà un beau cadre dans lequel travailler. Le collège est assez petit je trouve, sans aucune comparaison avec Kingsmead.

J’ai fait connaissance avec toute l’équipe pédagogique du collège et ils ont l’air très sympas, même si ce sera plus difficile de retrouver la décontraction que j’avais avec mes précédents collègues en Angleterre : il est de bon ton de vouvoyer tous les membres de l’équipe d’administration par exemple.

Mon tuteur est un killer : mi-Rambo, mi-prof d’élite, tout le monde ne cesse de l’acclamer et de me dire que je suis entre d’excellentes mains. Je n’en doute pas mais il va falloir que me hisse à une hauteur convenable…

Niveau trajet, la route est relativement lente : je mets une bonne heure et demie pour faire Nantes/St-Gilles alors qu’il y a moins de 100 bornes de distance. Pas bien.

Du coup je suis un peu fatigué lorsque je rentre à la maison et je n’ai quasiment plus le temps de mettre le blog à jour : 3h de voiture par jour, ça vous tue assez rapidement lorsqu’on a pas l’habitude.

Je me demande si je ne vais pas passer une nuit par semaine à l’hôtel, histoire d’économiser un peu d’essence et de sommeil. A voir….

Barman au “Rocher” : fin d’un mythe

Et bien voilà : aujourd’hui marque la fin de mon boulot comme barman au Rocher. Vraiment dommage car c’est un travail qui m’a vraiment plu et qui m’a fait connaître pas mal de gens du coin.

J’ai appris à servir correctement – “pas comme à la maison” comme dirait Marc, mon patron ;-) -, à composer des cocktails maisons comme le schmilblick, à me servir d’une caisse enregistreuse et d’un lecteur de carte bancaire, à vider les dernières personnes qui s’accrochent au comptoir au moment de la fermeture, à préparer les verres de mes clients réguliers dès qu’ils franchissent le pas de la porte pour que le verre soit devant eux lorsqu’ils atteignent le comptoir… Bref, j’ai adoré être barman.

En plus les filles m’ont fait les yeux doux tous les jours pendant mon service, ce qui est bien agréable – flatteur même :-). Marc, mon boss, est sûrement l’un des meilleurs patrons que j’aurais jamais : humour, jeux de mots, présence d’esprit et à la fois un côté bûcheur qui force l’admiration et c’est peu dire : Marc ne fait qu’un repas par jour – le petit déj’ – et ne mange véritablement que le dimanche ! Pour faire le quart de ce qu’il fait tous les jours, j’aurais besoin de manger toutes les deux heures au minimum. Sérieusement.

J’ajoute donc une autre casquette à mon petit palmarès : après avoir été coupeur aux vendanges, j’aurais été barman – boulot beaucoup plus speed mais tellement plus enrichissant. Non seulement il y a dialogue avec les clients mais je me suis trouvé quelques copains que j’aurai plaisir à retrouver au bar lorsque j’irai en Bretagne le week-end : Guigui, Cyrill, Fanch et tous les autres. Le seul élément qui changera, ce sera ma place : au lieu d’être derrière le comptoir, je serai devant ;o)

Finalement mes vacances d’été ne se sont pas passées comme prévu : quasiment pas de plage, pas de planche à voile du tout… mais par contre un bon petit boulot qui m’a permis de rencontrer du monde et même de faire quelques expériences enrichissantes, voire plus.

Départ de la Marraine, arrivée du Parrain

Le Parrain Et voilà, après l’anniversaire de ma grand-mère, c’est au tour de ma marraine de quitter la Bretagne pour Arras et mon parrain d’arriver de Béthune – un joli petit chassé-croisé familial en somme, goupillé avec amour. Finalement les trois quarts du mois d’août sont consacrés à la famille.

Mais l’évènement du jour reste l’arrivée de mon Parrain : il fait partie de ces gens qu’on ne peut qu’aimer dès les premières minutes et il a le chic pour vous faire passer du bon temps avec son côté à la fois bourru et amical et ses répliques assassines, toujours dans le ton. Des gens comme ça, on n’en rencontre qu’une poignée dans sa vie alors quand on les a sous la main, il faut savoir en profiter ^_^

Et un plus, c’est un fin amateur de bières – ce qui veut dire qu’il va falloir que j’assure lorsque je tirerai sa mousse au bistrot ce soir. Et oui, il va sans dire qu’il ne va pas se gêner pour venir me chaperonner au Rocher… j’envisage cette soirée avec envie mais aussi avec un brin d’appréhension – va-t-il me faire virer d’un seul coup d’un seul !? Ce serait bien lui ça, heureusement que j’ai prévenu Marc, mon patron. ;-)