Trains : la malédiction SNCF

SNCF curse

A chaque fois que je prends le train, j’observe les mêmes situations, les mêmes causes ayant souvent les mêmes effets.

Ayant épuisé ma carte 12-25 à voyager aux quatre coins de la France, j’en arrive à édicter les quelques lois qui régissent le transport ferroviaire des personnes avec notre entreprise nationale.

Je regroupe toutes ces observations sous la dénomination suivante : la malédiction SNCF.

La malédiction SNCF, c’est d’abord l’emplacement des sièges. Quoi que je fasse – que je prenne mon billet un mois avant le voyage ou 3 minutes avant le départ du train dans une borne automatique, je me retrouve toujours… dans le carré !

C’est à dire en vis-à-vis avec d’autres personnes (une à côté, deux en face), au lieu de la configuration classique à deux style autobus.

Bien évidemment, dans ce fameux carré, je me retrouve généralement en face d’un géant qui a des jambes d’un mètre vingt qu’il ne peut pas caser. Cela m’arrive une fois sur deux.

La seconde fois, j’ai droit aux gosses. Dans les trains, c’est comme chez McDonald’s : s’il y a un gosse, il faut qu’il chiale. C’est mathématique. Logique. Quasi naturel. Cela me donne l’occasion d’évaluer la manière dont les parents éduquent leurs gosses. Cela ne m’étonne pas que nos élèves n’écoutent pas en classe : ils n’écoutent déjà pas leurs parents ! La fessée semble disparaître progressivement au profit de “Non, ne fais pas cela mon chéri – ne dérange pas le monsieur !”. Vu le regard que j’ai décoché au gamin, sa mère l’a rappelé vite fait bien fait. Une bonne fessée, c’est quand même la base de l’éducation pour les parents.

Ensuite, les gens. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais tout le monde se regarde en chien de faïence dans le train. Le paysage défile et il est assez difficile de trouver où poser son regard.

Du coup on détaille ses voisins. Cela va de l’étudiante qui révise ses cours avec son iPod sur ses oreilles au golden boy cravaté qui apporte les dernières touches à son pitch visuel sur Mac.

“A nous de vous faire préférer le train”. Ben voyons.

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5 pensées sur “Trains : la malédiction SNCF”

  1. Baptiste > c’est vrai mais je trouve cela drôle de constater que si l’on commande ses places au hasard (ou alors que l’on échange sa place au dernier moment…) on se retrouve toujours dans le carré ! C’est vrai que maintenant je les choisis :)

    Ben > ahah, tu vois !

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