Une tasse de thé et des livres fleuris créant une ambiance sereine, parfaite pour étudier ou se livrer à une contemplation poétique.

Bac : méthode pour l’étude d’un texte poétique

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Voici la fiche méthode pour faciliter l’étude d’un texte poétique, avec un rappel des principaux éléments constitutifs d’un poème.

Qu’est-ce qu’un vers ?

Le début du vers est marqué par une majuscule. La fin du vers est marquée par un retour à la ligne. Le vers (contrairement à la phrase en prose) n’occupe pas forcément toute la ligne, et on peut donc trouver un espace blanc à la fin du vers.

Remarque : si le vers dépasse la ligne, alors la fin du vers ne s’aligne pas sur la marge de gauche dans la poésie classique (jusqu’au XIXe siècle), comme en prose, mais sur la marge de droite, après un crochet.

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Une photographie ancienne de Charles Baudelaire, avec les cheveux longs.

La vie de Charles Baudelaire

Je n’ai pas oublié

Deux événements déterminent l’enfance du poète : la mort d’un père (1827) et le remariage d’une mère (1828). Né le 9 avril 1821, à Paris, d’un veuf de 62 ans qui vient d’épouser en secondes noces une jeune femme de 27 ans, Charles s’enivrera, six ans plus tard, du « vert paradis des amours enfantines » dans la « blanche maison » de Neuilly, entre Mariette, l’inoubliable servante, et Caroline, sa mère « en grand deuil ». « Époque d’amour passionné » pour celle qui, dans ses fourrures parfumées, fut à la fois une idole et un camarade. D’où une impression de trahison face au remariage rapide avec l’ambitieux chef de bataillon, Aupick.

« Je n’ai pas oublié… » et « La servante au grand cœur » témoignent, plus de trente ans après, de l’inguérissable blessure que fut, pour l’enfant déprimé, le partage d’une mère qu’il croyait « uniquement » à lui. « Sentiment de solitude dès mon enfance », note-t-il dans ses carnets intimes. Au collège à Lyon, où son beau-père est muté de 1828 à 1835, ce nouvel Hamlet commence à se plaindre de « lourdes mélancolies ».

La paresse du rebelle

En apparence, « le mioche donne satisfaction ». De retour à Paris, l’adolescent est admis au lycée Louis-le-Grand où il dévore jusqu’à la nausée la poésie romantique, se distingue en vers latins et se sent coupable de ce qu’il diagnostique comme « une éternelle paresse ».

Exclu à la suite d’un incident, cet élève « excentrique » obtient quand même le baccalauréat en août 1839. À son beau-père qui le voudrait ambassadeur, Baudelaire oppose un refus subversif : il veut être poète. Une inscription de complaisance à la faculté de droit ne change rien au désir du beau-fils rebelle : « être indépendant le plus tôt possible, c’est-à-dire dépenser mon argent », ce qu’il fait avec des prostituées. Comme un dandy. Mais en pure perte, car l’énergique général ne tarde pas à mater la révolte de ce jeune homme indigne.

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Photographie en noir et blanc d'Edgar Allan Poe.

La vie d’Edgar Allan Poe

Edgar Allan Poe est un auteur américain de la première moitié du XIXe siècle, très prolifique puisqu’il a écrit plus d’une soixantaine de nouvelles et de poèmes. Edgar Allan Poe s’affirme en tant qu’écrivain de grande renommée, reconnu prestigieux en France grâce au poète Charles Baudelaire qui, en traduisant ses œuvres, leur a conféré une beauté et une pureté exceptionnelles.

Malmené dès l’enfance par la vie, assoiffé de tendresse, malchanceux en amour, hanté par ses phantasmes et ses démons intérieurs, névrosé au plus haut point, la littérature lui sert de catharsis et lui permet d’exorciser ses dieux noirs.

Incompris de ses congénères romanciers de langue anglaise, mais sincèrement loué et admiré par des poètes tels que Tennyson, Yeats et Mallarmé, écartelé entre névrose et lucidité, Poe refuse d’accepter ses défaites et prend souvent le parti de rire de ses misères plutôt que d’en pleurer.

Ses œuvres sont autant de cris de souffrance, dans un monde qu’il ressent comme hostile, peuplé de silence et d’infinie solitude. Son humour est l’expression de ce désespoir courageusement camouflé, de ce défi du vaincu à l’égard d’un destin qui l’accable.

Analyste lucide raisonnable, capable de démonter n’importe quel mécanisme, Edgar Poe est à l’origine du roman policier en littérature. Les Histoires Extraordinaires, les Nouvelles Histoires Extraordinaires et les Histoires Grotesques et Sérieuses sont dominées par le plus instinctif des sentiments, la peur.

L’univers des contes d’Edgar Poe est un monde de cauchemar, peuplé de paysages nocturnes désertiques et silencieux, ponctués de demeures lugubres et mystérieuses, où vivent des personnages déséquilibrés, à l’hérédité chargée, s’adonnant parfois à l’alcool et à l’opium, se sentant traqués et menacés au point d’en perdre la raison ou la vie dans des circonstances horribles.

Si la vie ne fait pas l’œuvre d’un écrivain, du moins entre-t-elle ici largement dans celle d’Edgar Allan Poe, au point qu’il nous a semblé indispensable de relater sa biographie qui éclaire le lecteur dans une saisie intelligente de son œuvre.

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Wintergatan - Marble Machine photo

Wintergatan – Marble Machine

Tiens, YouTube vient encore de me proposer une petite vidéo musicale tout à fait loufoque.

Martin Mollin, artiste suédois qui oeuvre aussi sous le pseudonyme Wintergatan, a réalisé une machine capable de créer de la musique à partir de billes qui tapent sur des bouts d’instrument.

Au bout de quatorze mois de plans et de réalisations, Wintergatan a dessiné, découpé et assemblé des pièces de bois, cordes, bouts d’instruments pour finalement obtenir un résultat poétique et surprenant.

Voici donc la Marble Machine :

Je trouve le résultat très entêtant, extrêmement poétique et bien réalisé. Cela fait même un peu penser à un univers post-rock, voire de science-fiction.

Si de Rudyard Kipling, poème.

“If” – by Rudyard Kipling

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream – and not make dreams your master;
If you can think – and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build ‘em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: ‘Hold on!’

If you can talk with crowds and keep your virtue,
‘ Or walk with Kings – nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And – which is more – you’ll be a Man, my son!

— Rudyard Kipling, “If”, 1895

Taylor Mali - What Teachers Make photo

Taylor Mali – What Teachers Make

Taylor Mali (born 28 March 1965) is an American slam poet, teacher and voiceover artist. And he’s one of my role models too – I think he’s just awesome :

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World Builder photo

Bruce Branit – World Builder

World Builder raconte l’histoire d’un homme étrange qui construit un monde à l’aide d’outils holographiques pour la femme qu’il aime.

Ce court-métrage, écrit par Bruce Branit, a été tourné en une seule journée mais a nécessité plus de 2 ans de post-production.

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Ark photo

The Ark

Voici un court-métrage, intitulé The Ark, réalisé par Grzegorz Jonkajtys et Marcin Kobylecki, présenté au festival de Cannes 2007:

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English Literature

Narratives

Lord Jim by Joseph Conrad

Macbeth by William Shakespeare

A Midsummer Night’s Dream by William Shakespeare

Richard III by William Shakespeare

World War One Poetry

Regeneration by Pat Barker

War Poet : Wilfried Owen photo

War Poet : Wilfried Owen

Biography

Wilfried Owen was born in the West of England and educated in a technical college. He left England in 1913 to teach English in Bordeaux (France) and came back in 1915 to enlist.

He was soon commissioned and injured in March 1917. He was sent to Craiglockheart where he met Wilfried Sassoon. Returned to the Front in 1918 and was killed one week before the end of the war.

Owen found his own voice in the trenches, although he began writing poetry at an early age. Most of his poems were written between Summer 1917 and Autumn 1918. Only 5 of his poems were published in his lifetime.

His reputation slowly grew and now, he is regarded as a first-rank War poet, wooed for his bleak realism, his energy, his compassion, his high technical skills.

Two poets influenced Owen: Keats and Sassoon. The War had a very important impact on the quality of his verse.

What is remarkable is how he developed from an imitator of Keats to a major War poet. His meeting with Sassoon played a great key role too.

In Regeneration by Pat Barker, Sassoon encourages Owen to write poetry and says: “Sweat your guts writing poetry”.

Hence, in Owen’s poetry, the two influences are used:

  • the Keatian influence, visible in word music and lyric strain: the delightened competence in sound effect and rhythm, the use Owen makes of color, his determination to see beauty.
  • the Sassonian influence in Owen’s irony and realism : anger and ironic contrast, number of themes (eg: theme of “Disabled”). Owen adds a cosmic dimension thanks to Sassoon’s themes.

Pity is a key word in Owen’s poetry:

“Above all I’m not concerned with Poetry, my subject
is War and the pity of War. The Poetry is the pity.”

War Poet : Edward Thomas photo

War Poet : Edward Thomas

Biography

Edward Thomas was educated at Oxford University where he studied history. He was known as a critic and as an essayist. He wrote a lot (mainly reviews) but did not get much money.

Thomas started writing poetry in 1913 when he met Robert Frost, who encouraged him to write verse. December 1914 saw his first poems.

Thomas was 37, married and with family when he enlisted in 1915 because of social pressure. He died on Easter Day 1917, without seeing his poetry published under his own name: he was published under the pseudonym “Eastaway”.

He wrote poems during the last 2 years of his life. Considered as a major poet like Auden, Larkin and Walcott, who acknowledged their debts to Thomas.

It is difficult to categorize Thomas: his poetry has been variously described as Nature poetry, Georgian poetry, War poetry and Modernist poetry.

Although he wrote about Nature, it was more about his inner nature. Thomas’s poetry is a complement to Owen’s poetry.

His ideas about England

When asked why he enlisted, Thomas picked up a pinch of earth and said: “literally for this”. He had a deep love for England but did not write chauvinistic poems.

He regarded Coleridge’s poems such as “Fears in Solitude” as humble poems (“Oh dear Britain, O my Mother Isle”)

Thomas’s anthology is entitled This England. It is an allusion to the praise of England made by one of the characters of Richard II by Shakespeare (Act II, sc.1, l.40-50). This anthology is rooted in English traditions and landscape.

His definition of England was: “This England is what we may be Lord of without possessing. England is not an idea, not even a nation but a very specific place, a place that for the poet is home“.

Thus, Thomas’s notion of “Englisheness” is very different from Brooke’s conception in “The Soldier”. There is always a connection between “I” and the external world: Thomas wrote about life, survival, and the cyclically renewal of Nature.

In 1999, more than 60 poets wrote poems in a book called Elected Friends Poems From, For and About Edward Thomas. He is the only poet receiving such a tribute.