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Megaupload : l’ascension et la chute d’un empire du partage de fichiers

Dans les annales d’Internet, peu de noms résonnent avec autant de controverse et de fascination que Megaupload. Ce géant du partage de fichiers en ligne, qui a marqué le début des années 2000, incarne à lui seul les promesses et les périls de l’ère numérique.

De son ascension fulgurante à sa chute brutale, l’histoire de Megaupload est indissociable de celle de son fondateur charismatique et excentrique, Kim Dotcom.

Plongeons dans cette saga qui continue d’alimenter les débats sur la propriété intellectuelle, la liberté sur Internet et les limites de la loi dans le cyberespace.

Les débuts : naissance d’un géant

Megaupload voit le jour en 2005, fruit de l’imagination fertile de Kim Schmitz, qui se fera plus tard connaître sous le nom de Kim Dotcom. Né en Allemagne en 1974, Schmitz s’est déjà fait un nom dans le monde de l’informatique, oscillant entre piratage et entrepreneuriat.

L’idée de Megaupload naît d’un constat simple : à l’époque, partager des fichiers volumineux est un véritable casse-tête. Les boîtes mail ont des limites de taille ridicules, et les solutions existantes sont peu pratiques. Schmitz flaire l’opportunité et crée un service révolutionnaire : un site permettant de téléverser facilement des fichiers de grande taille et de les partager via un simple lien.

Le concept est simple mais génial. N’importe qui peut uploader un fichier, qu’il s’agisse d’une présentation PowerPoint, d’un album photo de vacances ou d’un film entier. Le site génère alors un lien unique que l’utilisateur peut partager à sa guise. Les destinataires n’ont plus qu’à cliquer pour télécharger le fichier, sans même avoir besoin de s’inscrire.

Dès ses débuts, Megaupload se démarque par sa facilité d’utilisation et ses capacités techniques impressionnantes. Le site permet de stocker des fichiers jusqu’à 200 Mo, une taille considérable pour l’époque. Cette générosité, couplée à une interface intuitive, séduit rapidement les internautes du monde entier.

L’ascension fulgurante

Le succès de Megaupload est fulgurant. En quelques années, le site devient l’un des plus visités au monde. En 2011, il revendique plus de 50 millions d’utilisateurs quotidiens et capte jusqu’à 4% du trafic Internet mondial. Ces chiffres vertigineux en font le 13e site le plus populaire de la planète.

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L'image présente le logo RapidShare, un service réputé de partage de fichiers en ligne. Il s'agit d'une flèche bleue courbée vers le bas et vers la gauche, qui croise une forme incurvée grise qui reflète la courbe de la flèche. Le texte « RAPIDSHARE » est positionné en diagonale, avec « RAPID » en bleu et « SHARE » en gris.

RapidShare : l’histoire d’un pionnier du partage de fichiers en ligne

RapidShare a été l’un des services de partage et d’hébergement de fichiers les plus populaires au monde dans les années 2000. Lancé en 2002, ce site allemand a connu une ascension fulgurante avant de décliner et de fermer définitivement ses portes en 2015.

Retour sur l’histoire mouvementée de ce géant du partage de fichiers qui a marqué toute une époque d’Internet.

Les débuts prometteurs de RapidShare

RapidShare a été fondé en 2002 par Christian Schmid, un jeune entrepreneur allemand alors âgé de 20 ans. L’idée lui est venue alors qu’il cherchait un moyen simple de partager des fichiers volumineux avec ses amis. À l’époque, les connexions Internet étaient encore relativement lentes et les solutions de partage limitées.

Le concept de RapidShare était simple mais novateur : permettre aux utilisateurs de télécharger gratuitement des fichiers sur les serveurs du site, puis de les partager via un lien unique. N’importe qui pouvait ensuite télécharger le fichier en cliquant sur ce lien, sans avoir besoin de s’inscrire.

Le service a rapidement gagné en popularité grâce à plusieurs avantages :

  • Une interface simple et intuitive
  • La possibilité de partager des fichiers volumineux (jusqu’à 200 Mo au départ)
  • Aucune inscription requise pour télécharger
  • Une vitesse de téléchargement élevée pour l’époque

Dès 2004, RapidShare comptait déjà plusieurs millions d’utilisateurs. Le site a continué sa croissance exponentielle les années suivantes, devenant l’un des 50 sites les plus visités au monde en 2006.

L’âge d’or de RapidShare

Entre 2006 et 2010, RapidShare a connu son apogée. Le site était devenu incontournable pour partager toutes sortes de fichiers : photos, vidéos, logiciels, documents, etc. Plusieurs facteurs expliquent ce succès fulgurant :

Une capacité technique impressionnante

RapidShare disposait d’une infrastructure colossale, avec des milliers de serveurs répartis dans le monde entier. Cela lui permettait de gérer un trafic énorme et d’offrir des vitesses de téléchargement élevées.

Un modèle économique efficace

Le service de base était gratuit, mais RapidShare proposait aussi des comptes premium payants offrant plus d’avantages (téléchargements illimités, vitesse maximale, etc.). Ce modèle freemium s’est avéré très rentable.

Une forte viralité

Le partage de liens RapidShare s’est généralisé sur les forums, blogs et réseaux sociaux. Le site bénéficiait ainsi d’un bouche-à-oreille massif et gratuit.

Une relative tolérance envers les contenus illégaux

Bien que RapidShare affirmait lutter contre le piratage, le site était largement utilisé pour partager illégalement des films, séries, musiques et logiciels. Cette tolérance de fait a contribué à sa popularité.

Au plus fort de son succès, RapidShare revendiquait :

  • Plus de 50 millions d’utilisateurs inscrits
  • Jusqu’à 400 000 téléchargements simultanés
  • 10 pétaoctets de données stockées
  • Plus de 500 employés

Le site générait alors des revenus estimés à plusieurs centaines de millions d’euros par an.

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Télécharger les vidéos d'Arte+7 (replay) photo

Le guide complet pour télécharger les vidéos d’Arte+7 en replay

Avez-vous déjà été captivé par une émission sur Arte+7, mais contrarié de ne pas pouvoir la télécharger pour la regarder plus tard ? Vous n’êtes pas seul!

Beaucoup de téléspectateurs rencontrent des difficultés à télécharger des vidéos depuis Arte+7, un service de replay populaire qui propose un contenu riche et varié, car l’adresse du fichier vidéo n’est pas visible en clair et n’est pas détectée par toutes les extensions de capture de flux vidéo des navigateurs.

Heureusement, il existe une méthode simple et efficace pour télécharger vos émissions préférées sans avoir besoin de logiciels tiers complexes. Dans cet article, nous allons explorer cette méthode étape par étape.

Comprendre le défi du téléchargement sur Arte+7

Avant de plonger dans la solution, comprenons d’abord pourquoi le téléchargement de vidéos depuis Arte+7 peut sembler compliqué.

Le site d’Arte+7 utilise une technologie de streaming avancée qui rend l’adresse du fichier vidéo invisible. Cela signifie que les extensions de capture de flux vidéo courantes peuvent ne pas fonctionner comme elles le feraient sur d’autres sites.

J’ai longtemps essayé de télécharger les vidéos en regardant le code source pour identifier les flux, et ensuite utiliser des logiciels dédiés pour les télécharger… sans succès, alors qu’il existe une méthode bien plus simple et efficace.

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Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo 2

Télécharger automatiquement les sous-titres d’un film ou d’une série avec VLC

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Si vous avez l’habitude de regarder des films ou des séries en version originale (VO) sur votre ordinateur avec VLC, voici une petite astuce qui devrait grandement vous faciliter la tâche…

En effet, qui n’a jamais rêvé de pouvoir récupérer les bons sous-titres avec le bon timing de la bonne langue qui correspond au bon fichier vidéo?

Et bien sachez que cela est possible en trois clics avec VLC. Suivez le guide !

Pré-requis : une version de VLC à jour

Tout d’abord, vous devez disposer d’une version de VLC récente, c’est-à-dire VLC 2.2.1+. Inutile d’essayer avec VLC 2.1.x qui est livrée avec Ubuntu 14.04 LTS, le module VLSub ne fonctionne pas avec cette version.

Pour les besoins de cet article et des captures d’écran, j’ai donc utilisé la version portable de VLC.

Mettez donc VLC à jour !

Charger à la volée les sous-titres d’une vidéo dans VLC

VLC permet maintenant de charger les sous-titres d’une vidéo en cours de lecture, sans les télécharger sur l’ordinateur.

Fini le temps où vous deviez rechercher le fichier de sous-titre, le télécharger, le dézipper puis le renommer pour qu’il soit détecté automatiquement par le lecteur.

Maintenant, tout se fait en quelques clics :

1. ouvrez votre fichier vidéo avec VLC et appuyez sur le bouton Lecture.

Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo 4

ouvrez le menu View > Download Subtitles:

Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo 1

Si vous avez un Mac, on trouve le menu dans VLC > Extensions > VLsub :

Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo

3. choisissez la langue des sous-titres voulue et cliquez sur le bouton “Search by hash”

4. VLC donne une liste des résultats, il vous suffit de sélectionner un sous-titre et cliquer sur le bouton “Download selection”:

Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo 3

4. VLC affiche le message “success : subtitles loaded” en vert en bas de la fenêtre

5. fermez la fenêtre VLSub et regardez votre film ou épisode sous-titré!

Télécharger automatiquement les sous-titres d'un film ou d'une série avec VLC photo 2

Notez que vous pouvez également rechercher par nom, numéro de saison ou numéro d’épisode.

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Retirer toutes les publicités du client uTorrent

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Lors de notre petite réunion familiale annuelle, j’ai aidé ma soeur à mettre quelques unes de ses applications à jour.

Il se trouve que l’on a utilisé uTorrent sur sa machine Windows et j’ai été surpris de constater qu’il y avait maintenant une foule de publicités dans l’interface.

Cela fait bien longtemps que je n’avais pas utilisé ce logiciel, étant donné que j’utilise Transmission sur mes machines (linux).

Voici donc comment retirer les publicités d’uTorrent, en quelques clics et directement depuis les options du logiciel.

Etape 1 : ouvrez les préférences du logiciel

Ouvrez uTorrent puis allez dans le menu Options > Preferences > Advanced.

Etape 2 : modifiez les options relatives à l’affichage des publicités

Recherchez les options suivantes et modifiez leur valeur à “Non” (ou “false” si vous utilisez la version anglaise) :

  • gui.show_plus_upsell
  • gui.show_notorrents_node
  • offers.content_offer_autoexec
  • offers.featured_content_notifications_enabled
  • offers.featured_content_rss_enabled
  • offers.featured_content_rss_randomize
  • offers.left_rail_offer_enabled
  • offers.sponsored_torrent_offer_enabled

Cliquez sur OK pour valider les changements puis relancez uTorrent.

Toutes les publicités ont maintenant disparu.

Une capture d'écran affichant une liste de plugins liés à la musique pour une application de lecteur multimédia Rhythmbox avec un accent sur la description du plugin

Linux : Vkontakte ou comment trouver, lire et télécharger des MP3 sous Rhythmbox

MP3 player with earphones in the shape of Shrek

Aujourd’hui, je vous parle du plugin Vkontakte.

Tout est parti de Mulve, une application Windows qui permettait de trouver des fichiers MP3 sur des serveurs aux quatre coins de la planète et de les télécharger directement.

Mulve a été tué quasi immédiatement par les ayant-droits (et est devenu un projet open-source).

Quelques jours plus tard, un plugin Rhythmbox reprend le concept : il s’agit de Vkontakte.

Installation du plugin Vkontakte

Tout d’abord, nous avons besoin de git-core :

sudo apt-get install git-coreCode language: JavaScript (javascript)

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greasemonkey rapidshare link checker

Firefox : tester automatiquement les liens rapidshare, megaupload, filefactory, netload avec GreaseMonkey

Aujourd’hui, je vous livre une petite astuce pour tester automatiquement les liens rapidshare.com, megaupload.com, netload.in et filefactory.com (ainsi que megarotic.com et megaporn.com au passage mais bon cela ne concerne pas la majorité des gens ça si ?) qui se trouvent sur les pages que vous êtes amenés à visiter.

Tout ce dont vous avez besoin, c’est de Firefox, l’extension GreaseMonkey, un simple script GreaseMonkey et 3 minutes de votre temps.

Principe

Lorsque vous vous rendez sur une page qui contient des liens rapidshare, megaupload ou filefactory, le script va vérifier tous les liens vers ces hébergeurs par lots (et non un par un).

Il n’y a pas de limites de liens par page et le script est capable de vérifier la validité de 900 liens en moins d’une seconde (tout dépend de votre connexion ADSL).

Si les liens sont valides, une petite tick verte est ajoutée à la fin des URI. Si les liens sont morts, une croix rouge apparaît.

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La loi Hadopi adoptée par l'Assemblée Nationale photo

La loi Hadopi adoptée par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi Création et Internet vient d’être adoptée par l’Assemblée avec 53% des voix – 296 voix pour et 233 contre (et une trentaine d’abstentions). 557 députés sur 577 étaient présents, ce qui est plus glorieux que lors du dernier vote. D’ailleurs on se demande bien pourquoi ce projet de loi est revoté !

Le texte doit encore être validé par le Sénat demain, puis examiné une seconde fois, article par article, jeudi. Si la Haute assemblée vote le texte en l’Etat ce sera la fin du cycle législatif. Si un nouvel amendement est déposé, la loi devra repartir une dernière fois à l’Assemblée pour un vote final.

HADOPI bafoue les principes fondamentaux des droits français et européens et notamment : le respect d’un procès équitable, le principe de proportionnalité des délits et des peines et la séparation des pouvoirs. Le Parlement européen vient en outre pour la 4ème fois de rappeler son opposition au texte français en votant à nouveau l’amendement 138/463, rendant l’HADOPI caduque.

Parodie de “Brazil” (1985) par Actualité en VO

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HADOPI : le gouvernement contre-attaque photo 1

HADOPI : le gouvernement contre-attaque

hadopi cadenas

La loi Internet et Libertés a été votée et adoptée le jeudi 2 avril 2009 à l’Assemblée Nationale par 16 députés sur les 577 élus.

Cela nous donne donc une loi votée à main levée par 2.77% des députés que nous avons élus…

La fameuse Commission Mixte Paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, a opéré, en moins de 2h, quelques modifications au projet de loi Création et Internet (HADOPI), afin d’harmoniser la future loi autour des deux versions du texte successivement votées par le Sénat puis par l’Assemblée.

Mais elle n’a pas fait que ça puisqu’elle en a profité pour durcir le texte.

HADOPI

L’HADOPI est l’instance chargée de récupérer auprès des FAI les adresses mails des internautes soupçonnés de piratage pour leur envoyer des avertissements puis, au besoin, les sanctionner.

Le président de la Haute autorité indépendante sera élu par les membres du collège de l’HADOPI, et non nommé par décret.

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