Wintergatan - Marble Machine photo

Wintergatan – Marble Machine

Tiens, YouTube vient encore de me proposer une petite vidéo musicale tout à fait loufoque.

Martin Mollin, artiste suédois qui oeuvre aussi sous le pseudonyme Wintergatan, a réalisé une machine capable de créer de la musique à partir de billes qui tapent sur des bouts d’instrument.

Au bout de quatorze mois de plans et de réalisations, Wintergatan a dessiné, découpé et assemblé des pièces de bois, cordes, bouts d’instruments pour finalement obtenir un résultat poétique et surprenant.

Voici donc la Marble Machine :

Je trouve le résultat très entêtant, extrêmement poétique et bien réalisé. Cela fait même un peu penser à un univers post-rock, voire de science-fiction.

real-humans

Real Humans saison 1

Real Humans est une série suédoise qui a été diffusée il y a quelques semaines sur ARTE.

De son vrai nom Äkta Människor (“les véritables humains”), elle se situe dans une Suède contemporaine alternative où l’usage des androïdes devient de plus en plus prépondérant. Ces robots humanoïdes (appelés hubots pour “human robots”) ont investi nos ménages pour nous aider dans les tâches domestiques et industrielles.

real-humans

Les hubots ont un port USB sur leur corps, de sorte qu’ils peuvent être programmés. Ils sont utilisés comme domestiques, ouvriers, compagnons et même comme partenaires sexuels. Mais des logiciels de plus en plus sophistiqués leur ont aussi permis d’avoir des sentiments.

Tandis que certaines personnes adoptent cette nouvelle technologie, d’autres ont peur et redoutent ce qu’il peut arriver quand les humains sont remplacés comme travailleurs, comme compagnons, parents et même amants.

Le mouvement Äkta Människor (les « Vrais Humains ») travaille pour une société sans hubot. Leur logo, une main ensanglantée, est visible sur les voitures et sur les portes des maisons. Les « anti-hubots » utilisent souvent des épithètes comme “poupée”, “pacman” et “cerveau Windows” pour parler des hubots.

De leur côté, les hubots manifestent de plus en plus une volonté d’indépendance. Leur rébellion a déjà commencé : Leo et Niska ont pris la tête d’un groupe d’affranchis, appelé «les enfants de David». Quand Mimi, l’une d’entre eux, est enlevée par des trafiquants, Leo, amoureux d’elle, part à sa recherche.

L’acquisition d’un premier hubot bouleverse la vie de la famille Engman, tandis que le grand-père doit renoncer au sien, défaillant, pour un nouveau modèle dédié à la gériatrie.

Voisin des Engman, Roger, un contremaître, assiste impuissant au remplacement des ouvriers de son atelier par des légions d’humanoïdes, et bientôt, sa femme le quitte pour leur hubot.

Lire la suite

Miike Snow - Silvia photo

Miike Snow – Silvia

Bon, ce n’est pas tout mais c’est que la fin du monde approche à grands pas!

Voici le clip post-apocalyptique (et probablement avec des gens cherchant de la drogue) de Silvia par Miike Snow:

Reached the city steps tonight
Following the power lines
Met a man bar side
With eclipses for eyes

And you tell yourself you won’t let them touch
Did I say too much?
Did I say enough?
I don’t know… Silvia
I don’t know… Silvia

Circle round the room still
Have fun breaking my will
You know I can’t have you here
With someone else on your skin

And it’s all my fault for not getting off
So you made it start, can you make it stop?
You don’t know… Silvia
You don’t know… Silvia

Reached the city steps tonight
Following the power lines
And your skin is so white
Underneath the black night

And your voice cries out for the coup de grace
When the lights go out will there be a trace?
That I loved… Silvia
That I loved… Silvia

Miike Snow est un groupe musical originaire de Stockholm baptisé en hommage au réalisateur japonais Takashi Miike (qui a réalisé DOA, Zatoichi, et qui joue dans Hostel) et composé d’Andrew Wyatt, Christian Karlsson et Pontus Winnberg.

Ces deux derniers composent le duo Bloodshy & Avant, connu pour avoir produit plusieurs titres à succès de la chanteuse Britney Spears.

Junip - Without You photo

Junip – Without You

Junip est un groupe suédois composé d’Elias Araya (batterie), Tobias Winterkorn (orgue, Moog synthesizer) et José González (guitare et chant).

Voici la chanson Without You en live sur KEXP :

She feels she needs to leave
when the fields are all covered in frost
and the dreams begin to breathe
opening the partly open locks

While the others start to disagree
on returning to rough and moving grounds
and if I should come to be relieved
Would it be without you?

She feels she needs to leave
to avoid a messy aftermath
alone between lines of anguished needs
rearranged to allow a newborn path

While the others start to disagree
on returning to rough and moving grounds
and if I should come to be relieved
Would it be without you?

Bonus, une vidéo de fan extrêmement bien filmée, en pleine nature :

Lire la suite

José González - Heartbeats photo

José González – Heartbeats

J’aime bien José González, notamment sa chanson Down The Line, donc je vous en remets une petite dose avec Heartbeats :

Au début de la chanson, il parle de Dingle – un petit village de pêcheurs du Sud-Ouest de l’Irlande. Il joue dans l’église, the Church of Saint James.

Pour la petite histoire, Heartbeats est à l’origine une chanson du groupe The Knife dont la version fait très électro des années 80.

Au passage, vous remarquerez que l’on entend très souvent ses musiques dans les publicités et séries télé.

José González - Down the Line photo

José González – Down the Line

José González, né en 1978, est un chanteur-compositeur-guitariste suédois/argentin qui vient de Suède et qui joue de la folk indie. C’est plutôt calme et entêtant, à l’image de Down the line :

José González a écrit son premier album en 2003 alors qu’il étudiait pour son doctorat de biochimie (oui, quand même!) à l’Université de Göteborg, qu’il ne terminera pas à cause de grâce à l’explosion de sa carrière musicale.

Le clip est basé sur l’histoire Manhog Beyond The Face de Jim Woodring.

Pas de drogue dans les toilettes suédoises photo

Pas de drogue dans les toilettes suédoises

C’est beau la technologie mais cela peut avoir quelques effets contre-productifs ou gênants pour certain(e)s. Petit exemple en vidéo avec cette demoiselle, son rail de coke et des toilettes suédoises auto-nettoyantes :

Excellent !

The Moose Diaries : Day 3

The Viking Goddess Freyja

Stockholm by night – legs on fire!

J’ai volontairement laissé de côté la soirée d’hier pour mieux en parler aujourd’hui.

En effet, il faut savoir que les conceptions/stéréotypes/préjuges sur les suédoises sont bel et bien fondés : pendant 3 jours nous n’avons vu que des filles qui faisaient une taille 38. Impressionnant. Vraiment.

Il faut avouer qu’il n’y a pas de McDonald’s à tous les coins de rues et qu’à chaque fois que l’on commande un plat, il est servi avec une multitude de petits légumes.

Et ils font du sport : vélo, marche rapide, footing… tout le monde en fait. A part cela, les gens sont très bien habillés – c’est quelque chose que l’on remarque immédiatement.

En se baladant dans les rues de Stockholm la nuit, on ne garde en tête qu’une seule pensée : c’est chaud la Suède ! Les suédoises viennent de redéfinir ma notion de la mini-jupe, tant et si bien que je suis en passe de l’appeler micro-jupe – ce serait bien difficile de faire plus court en restant décent. Et elles ont de bien jolies chaussures. J’aime bien.

Dernier jour…

Alors là, on a super bien dormi. Douche, café, réglement de la note et chargement de tous les sacs à dos. La prochaine fois, je ne prendrai pas l’iPod – trop lourd ! Nous profitons de la matinée pour finir nos emplettes vu que le dimanche tous les musées ouvrent plus tardivement.

Nous prenons le petit-déjeuner dans un salon de thé : café à volonté et patisseries suédoises sont au menu. Nous nous rendons ensuite sur l’île de Skeppsholmen pour visiter le National Museum.

National Museum of Fine Arts @ Stockholm

Le National Museum of Fine Arts est l’équivalent de la National Galeries à Londres : on y trouve des icônes, des sculptures, des tableaux de renommée mondiale (Rembrandt, Goya, Renoir, Gauguin, Delacroix pour n’en citer que quelques uns) qui couvrent le Moyen-Age jusqu’au début du 20ème siècle.

L’accent est mis sur les peintres suédois du 18ème-19ème siècle ainsi que sur les Hollandais du 17ème et les Français du 18ème. L’exposition est très riche et il est facile de s’y perdre quelques heures.

J’ai particulièrment aimé les oeuvres d’Auguste Mayer, Marcus Larson et Carl Gustaf Hellqvist.

Exposition Design @ Stockholm

Le musée abrite aussi une exposition sur le design de 1900 à 2000 : toutes les périodes y sont représentées et c’est là que l’on voit que la Suède a inventé pas mal de choses au niveau design dont on se sert tous les jours : canapés, chaises, meubles, téléphones d’entreprises… tout est suédois en somme !

On peut voir notamment des objets qui étaient présent lors de la Stockholm Exhibition de 1930, du mouvement Scandinavian Design des années 1950 et de la nouvelle simplicité suédoise des années 1990.

IKEA a de beaux jours devant lui, je peux le confirmer.

15h – bus pour l’aéroport de Skavsta. On repart avec les mêmes personnes qu’à l’aller ! Arrivée à Beauvais vers 20h30 et à Paris vers 22h. Arrivée à la maison vers minuit à cause des correspondances RER… heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage !

Je poste les photos dès qu’Alice me reconnecte au DSLAM.

The Moose Diaries : Day 2

9h – réveil torturé à cause de la nuit rocambolesque du dortoir entre les Italiens qui ont discuté comme si de rien n’était vers 3h du matin et l’Australien qui nous a fait une belle pizza.

Une bonne douche pour effacer tout cela et repartir pour l’aventure. On découvre la cuisine/coin repas avec 4 PC en libre service, ce qui est assez rare dans des auberges de jeunesse, soulignons-le.

Deux cafés et un croissant plus tard, nous partons à l’assaut de la vieille ville de Stockholm.

Palais Royal @ Stockholm

Matinée – flâneries dans les petites ruelles médièvales de Stockholm où nous achetons nos premières cartes postales.

Julia ne résiste pas et s’achète un drapeau suédois que nous aurons le plaisir de nous trimballer durant deux jours…

Nous passons également au Hard Rock Café pour y chercher un T-shirt sympa. On ne tape jamais son code de carte bancaire en Suéde – c’est comme aux USA ou en Australie, le vendeur passe la carte, on signe et c’est tout.

De fil en aiguille, nous arrivons au Palais Royal où nous assistons à la relève de la garde, avec moult fanfares et mouvement de troupes, une véritable performance.

Julia met une fois de plus les pieds dans le plat : elle passe devant le garde d’une garnison sans regarder le marquage au sol et empiète dans un cercle tracé à la peinture noire – le garde sort alors de sa guérite, l’empoigne par le bras et la repousse hors du cercle avec fermeté. Un peu plus et c’était le coup de crosse… ils ne rigolent pas avec l’espace vital du cercle les gardes suédois !

J’ai ensuite réussi à faire passer ma carte Orange pour une carte d’étudiant lors de la visite du Palais, qui ressemble fort à celui de Versailles. D’ailleurs, plusieurs pièces ont été offertes par Napoléon à la famille royale suédoise.

Café Sten Sture

Pause déjeuner au Café Sten Sture, en face de la Cathédrale.

Le café se situe dans une cave du 13ème siècle, les marches font 50 cm de haut et l’on s’attend à voir un cachot avec chaînes et fouet au bout du couloir.

L’ambiance est très viking et l’on y mange excellement bien – pour information, les plats tournent autour de 7-8 euros environ, ce qui est bien moins cher que chez nous.

Cela ne m’étonne pas que les Suédois ne soient pas pressés de passer à l’euro. Ils risquent de se prendre une bonne claque lorsque cela arrivera ! La bière Pripps est vraiment excellente.

Vasa

Nous avons ensuite pris le bus à double-decker spécial touristes, ce qui nous a permis de rejoindre le Vasa Museum qui relate l’histoire du galion Vasa qui a coulé dans le port de Stockholm lors de son lancement à cause de proportions démesurées et de contre-poids insuffisants.

La reproduction du navire est vraiment impressionnante puisqu’elle occupe quasiment tout l’espace central du musée, le reste étant composé d’expositions. La visite du musée dure environ 30 minutes.

Nous traversons la rue et nous rendons au musée Nordique qui rassemble une multitude d’objets et d’oeuvres venant de tous les pays scandinaves.

J’ai moyennement accroché avec ce musée – peut-être parce que certaines oeuvres me paraissaient assez peu dignes d’intérêt (comme par exemple la trentaine de dessins de bandes de caribous sur la glace, exécutés au fusain).

Stockholm streets

Nous rejoignons ensuite le parc Skansen – très reposant ! – mais nous loupons le dernier bus, ce qui fait que nous avons bien dû marcher 3 km pour rejoindre le centre de Stockholm…

Nous nous arrêtons pour un petit café et une sublime part de gâteau au chocolat. J’en salive encore rien qu’à y repenser.

Nous finissons notre périple avec la visite de la Cathédrale : il est intéressant de noter que la cathédrale ne possède pas de vitraux représentatifs comme chez nous. Ils sont juste colorés, c’est tout.

De même il n’y a pas de représentation du Christ sur la croix dans la nef. Je n’ai trouvé que deux représentations : une dans la sacristie et une au-dessus de la porte d’entrée. Etrange non ?

Retour à l’hôtel pour y déposer nos achats et sacs. Julia en profite pour faire un petit roupillon, ce que j’imite assez vite. Les Italiens ont quitté le dortoir et sont remplacés par un couple d’Allemands, très calmes et super ordonnés. En plein dans le stéréotype !

Une heure plus tard, nous reprenons une douche et allons manger. Le Sten Sture était tellement bon que nous y sommes retournés et avons fini la soirée dans une sorte de pub médieval quasi-désert. Et une bonne pinte de bière viking pour clore la journée !

The Moose Diaries : Day 1

Swedish Moose !

13h – fin des cours. Je donne congé aux quelques casse-pieds récalcitrants qui mettent un temps fou à sortir de la salle (mais qu’est-ce qu’ils ont à rester glander en salle de classe ?!? A leur âge la cloche vibrait encore que j’étais à quelques centaines de mètres !) et j’attrape mon sac de voyage pour un ultime check-up.

17h – cela fait déjà deux RER E qui me passent sous le nez parce qu’ils ne prennent pas de voyageurs. Argh ! Le bus partant à 18h porte Maillot, il faudrait que cela arrive et vite ! Celui de 17h01 m’embarque presto et je me retrouve deux métros plus tard à destination, en 40 minutes. Honnête. Le bus démarre comme prévu à 18h05, plein à craquer. Woohoo !

20h20 – arrivée à l’aéroport de Beauvais-Tillé. Sandwich. Fou rire irrépressible lors du contrôle sécurité avec Julia qui fait bipper le portique avec sa ceinture :

Agent : Vous m’autorisez à vous faire une palpation ?
Julia : ben allez !

Stockholm City Backpackers

23h20 – arrivée à l’aéroport de Skavsta. A l’arrivée, c’est la cohue pour acheter un billet de bus et un groupe de belges me carrotte ma place dans la file, ce qui me fait légèrement froncer les sourcils. Mais il y a un bon dieu : leurs 5 cartes bancaires n’ont pu décider le distributeur automatique à leur délivrer le précieux sésame permettant d’embarquer dans le bus Skavsta-Stockholm, ce que ma petite Visa a fait sans problème aucun. French touch baby !

1h du matin – arrivée au City Backpackers de Stockholm, les yeux complètement explosés. Petite douche avant de rejoindre le dortoir vide dans lequel 6 autres personnes nous ont rejointes après 2h du matin. Nous noterons l’entrée fracassante de l’Australien qui nous as tous salué d’un tonitruant “Fuck it all !!!” répété au moins 3 fois avant de vomir une partie de sa soirée dans son lit. Yackk ! J’ai bien aimé l’empathie de Julia :

– Are you okay ?
– No. Not really….

Nuit courte et agitée donc. Bienvenue en auberge de jeunesse ! ;-)