WordPress : changer le mot de passe d'un utilisateur depuis le serveur SQL photo

WordPress : changer le mot de passe d’un utilisateur depuis le serveur SQL

Il peut être nécessaire de changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress par exemple lorsque l’on migre un compte, lorsque l’on repart de zéro avec une base de données vierge ou lorsque le mot de passe du site de développement diffère de celui du site de production.

Ou tout simplement pour en mettre un plus facile à retenir.

Voici donc comment changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress directement depuis un terminal connecté sur le serveur de la base de données.

Changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress depuis MariaDB

1. Connectez-vous au serveur de base de données :

mysql -u root -p

puis entrez votre mot de passe :

Enter password:
Welcome to the MariaDB monitor.  Commands end with ; or \g.Code language: JavaScript (javascript)

2. Sélectionnez la base de données qui contient l’installation WordPress concernée :

USE wordpress_wpdb;Code language: PHP (php)

Résultat :

Database changed

3. Vérifiez que votre utilisateur (ici : matt) est bien présent dans la base :

SELECT ID, user_login, user_pass FROM wp_users WHERE user_login LIKE '%matt%';Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

+----+-------------+------------------------------------+
| ID | user_login  | user_pass                          |
+----+-------------+------------------------------------+
| 78 | matt                | $P$BUZ6Uvu8aie2tBEWqwTu07qfzlKXc80 |
+----+-------------+------------------------------------+
1 row in set (0.00 sec)Code language: PHP (php)

4. Choisissez un mot de passe (ici: q8U@jM5uNMa*R66R), qui sera automatiquement chiffré en MD5 :

UPDATE wp_users SET user_pass = MD5('q8U@jM5uNMa*R66R') WHERE ID=78 LIMIT 1;Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

Query OK, 1 row affected (0.00 sec)
Rows matched: 1  Changed: 1  Warnings: 0Code language: CSS (css)

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Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données photo

MariaDB : résoudre l’erreur 1062 (duplicate entry for key PRIMARY) lors de la réplication des bases de données

Si vous utilisez les fonctions de réplication de MySQL ou MariaDB, il peut arriver que votre slave bloque sur une instruction qui devrait avoir un identifiant unique mais que le serveur tente d’insérer deux fois.

Et quand c’est le cas, la réplication des données prend fin donc c’est un problème à corriger rapidement si vous voulez que votre système haute disponibilité perdure et soit vraiment efficace en cas de coup dur.

Identification du problème

Je me suis rendu compte du problème lorsque j’ai ajouté de nouvelles bases à répliquer : j’ai relancé la procédure d’installation, relancé les serveurs, ajouté les nouvelles positions, démarré les slaves.

On regarde le status du slave :

MariaDB [(none)]> SHOW SLAVE STATUS\GCode language: CSS (css)

Résultat :

*************************** 1. row ***************************
               Slave_IO_State: Waiting for master to send event
                  Master_Host: 10.134.23.164
                  Master_User: replicator
                  Master_Port: 3306
                Connect_Retry: 60
              Master_Log_File: mariadb-bin.000210
          Read_Master_Log_Pos: 2753885
               Relay_Log_File: mysqld-relay-bin.000002
                Relay_Log_Pos: 103794
        Relay_Master_Log_File: mariadb-bin.000210
             Slave_IO_Running: Yes
            Slave_SQL_Running: No
              Replicate_Do_DB:
          Replicate_Ignore_DB:
           Replicate_Do_Table:
       Replicate_Ignore_Table:
      Replicate_Wild_Do_Table:
  Replicate_Wild_Ignore_Table:
                   Last_Errno: 1062
                   Last_Error: Error 'Duplicate entry '56-724' for key 'PRIMARY'' on query. Default database: 'frenchy'. Query: 'INSERT INTO `wp_term_relationships` (`object_id`, `term_taxonomy_id`) VALUES (56, 724)'
                 Skip_Counter: 0
          Exec_Master_Log_Pos: 1563407
              Relay_Log_Space: 1296874
              Until_Condition: None
               Until_Log_File:
                Until_Log_Pos: 0
           Master_SSL_Allowed: No
           Master_SSL_CA_File:
           Master_SSL_CA_Path:
              Master_SSL_Cert:
            Master_SSL_Cipher:
               Master_SSL_Key:
        Seconds_Behind_Master: NULL
Master_SSL_Verify_Server_Cert: No
                Last_IO_Errno: 0
                Last_IO_Error:
               Last_SQL_Errno: 1062
               Last_SQL_Error: Error 'Duplicate entry '56-724' for key 'PRIMARY'' on query. Default database: 'frenchy'. Query: 'INSERT INTO `wp_term_relationships` (`object_id`, `term_taxonomy_id`) VALUES (56, 724)'
  Replicate_Ignore_Server_Ids:
             Master_Server_Id: 1
               Master_SSL_Crl:
           Master_SSL_Crlpath:
                   Using_Gtid: No
                  Gtid_IO_Pos:
      Replicate_Do_Domain_Ids:
  Replicate_Ignore_Domain_Ids:
                Parallel_Mode: conservative
1 row in set (0.00 sec)Code language: JavaScript (javascript)

Comme on peut le constater, plusieurs choses ne tournent pas rond et empêchent la synchronisation des données entre nos deux serveurs :

Slave_SQL_Running: No
Last_SQL_Errno: 1062
Last_SQL_Error: Error 'Duplicate entry '56-724' for key 'PRIMARY'' on query. Default database: 'frenchy'. Query: 'INSERT INTO `wp_term_relationships` (`object_id`, `term_taxonomy_id`) VALUES (56, 724)'Code language: JavaScript (javascript)

Solution : un RESET sur le slave

En me documentant sur le problème, j’ai lu pas mal de choses sur le net. Certains préfèrent cacher l’erreur, au risque de perdre des données. D’autres préfèrent tout effacer pour recommencer la réplication.

Aucune de ces “solutions” ne me conviennent donc nous allons procéder autrement. Comme l’erreur n’apparaît que sur le serveur BACKUP et non sur le serveur principal, c’est sur lui que nous travaillerons.

Sur le serveur BACKUP, dans MariaDB, on arrête notre slave :

MariaDB [(none)]> STOP SLAVE;
Query OK, 0 rows affected (0.01 sec)Code language: CSS (css)

On flush les privilèges et donc les utilisateurs connectés :

MariaDB [(none)]> FLUSH PRIVILEGES;
Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)Code language: CSS (css)

On efface les fichiers logs de notre slave. C’est comme effacer une ardoise pour repartir sur des bases saines. Cela ne supprime aucune donnée – cf le manuel sur RESET :

MariaDB [(none)]> RESET SLAVE;
Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)Code language: CSS (css)

Et on redémarre notre slave :

MariaDB [(none)]> START SLAVE;
Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)Code language: CSS (css)

On vérifie de nouveau le status de notre slave :

MariaDB [(none)]> SHOW SLAVE STATUS\GCode language: CSS (css)

Résultat :

*************************** 1. row ***************************
               Slave_IO_State: Waiting for master to send event
                  Master_Host: 10.134.23.164
                  Master_User: replicator
                  Master_Port: 3306
                Connect_Retry: 60
              Master_Log_File: mariadb-bin.000196
          Read_Master_Log_Pos: 77900062
               Relay_Log_File: mysqld-relay-bin.000002
                Relay_Log_Pos: 6318821
        Relay_Master_Log_File: mariadb-bin.000192
             Slave_IO_Running: Yes
            Slave_SQL_Running: Yes
              Replicate_Do_DB:
          Replicate_Ignore_DB:
           Replicate_Do_Table:
       Replicate_Ignore_Table:
      Replicate_Wild_Do_Table:
  Replicate_Wild_Ignore_Table:
                   Last_Errno: 0
                   Last_Error:
                 Skip_Counter: 0
          Exec_Master_Log_Pos: 6318531
              Relay_Log_Space: 344030331
              Until_Condition: None
               Until_Log_File:
                Until_Log_Pos: 0
           Master_SSL_Allowed: No
           Master_SSL_CA_File:
           Master_SSL_CA_Path:
              Master_SSL_Cert:
            Master_SSL_Cipher:
               Master_SSL_Key:
        Seconds_Behind_Master: 833890
Master_SSL_Verify_Server_Cert: No
                Last_IO_Errno: 0
                Last_IO_Error:
               Last_SQL_Errno: 0
               Last_SQL_Error:
  Replicate_Ignore_Server_Ids:
             Master_Server_Id: 1
               Master_SSL_Crl:
           Master_SSL_Crlpath:
                   Using_Gtid: No
                  Gtid_IO_Pos:
      Replicate_Do_Domain_Ids:
  Replicate_Ignore_Domain_Ids:
                Parallel_Mode: conservative
1 row in set (0.00 sec)Code language: CSS (css)

Nous avons bien :

Slave_IO_Running: Yes
Slave_SQL_Running: YesCode language: HTTP (http)

Et voilà, plus d’erreur et une réplication active dans les deux sens.

Linux : résoudre l'erreur

Linux : résoudre l’erreur “Cannot set LC_ALL to default locale”

Récemment, j’ai installé un serveur en Chine, derrière le Great Firewall of China (GFW) pour un des mes clients.

Le code n’a pas de frontières mais la langue peut parfois poser problème – même pour un système d’exploitation, au niveau de la locale.

Les locales sont un ensemble de paramètres qui définissent la langue de l’utilisateur, sa région et les préférences régionales que l’utilisateur souhaire voir dans son interface.

Typiquement, une locale est identifiée par un code langue suivi d’un identifiant de région. Nous avons par exemple “en_US.UTF-8” pour l’anglais américain (en pour l’anglais, US pour les USA) ou “fr_FR.UTF-8” pour le français de France.

Dans le cas de mon serveur chinois, qui tourne sous Debian, les paramètres de la locale n’étaient pas uniformément remplis avec le même code langue et certains paramètres étaient manquants.

On obtenait donc ces messages lors d’un apt update :

perl: warning: Setting locale failed.
perl: warning: Please check that your locale settings:
	LANGUAGE = (unset),
	LC_ALL = (unset),
	LANG = "fr_FR.UTF-8"
    are supported and installed on your system.
perl: warning: Falling back to the standard locale ("C").Code language: PHP (php)

ou encore ces messages avec apt upgrade, après chaque installation ou mise à jour de paquets :

locale: Cannot set LC_CTYPE to default locale: No such file or directory
locale: Cannot set LC_MESSAGES to default locale: No such file or directory
locale: Cannot set LC_ALL to default locale: No such file or directoryCode language: JavaScript (javascript)

Pas de panique, j’ai quelques solutions pour régler le problème si vous aussi y êtes confronté.

Dans ce tutoriel, j’utilise “en_US.UTF-8” parce que j’aime tout avoir en anglais. Si vous préférez le français, remplacez tout par “fr_FR.UTF-8”.

Etape 1 : éditez le fichier locale

Editez votre fichier /etc/default/locale :

nano /etc/default/localeCode language: JavaScript (javascript)

et ajoutez ces lignes:

LC_ALL=en_US.UTF-8
LC_CTYPE=en_US.UTF-8
LC_MESSAGES=en_US.UTF-8
LANG=en_US.UTF-8
LANGUAGE=en_US.UTF-8

Enregistrez le fichier, quittez votre session SSH puis reconnectez-vous pour avoir une nouvelle session avec le changement de locale.

Etape 2 : reconfigurer les locales

On commence par générer la locale de notre choix :

locale-gen "en_US.UTF-8"Code language: JavaScript (javascript)

Et on la reconfigure :

dpkg-reconfigure locales

Il ne reste plus qu’à tester les locales du système:

locale

Résultat:

LANG=en_US.UTF-8
LANGUAGE=en_US.UTF-8
LC_CTYPE="en_US.UTF-8"
LC_NUMERIC="en_US.UTF-8"
LC_TIME="en_US.UTF-8"
LC_COLLATE="en_US.UTF-8"
LC_MONETARY="en_US.UTF-8"
LC_MESSAGES="en_US.UTF-8"
LC_PAPER="en_US.UTF-8"
LC_NAME="en_US.UTF-8"
LC_ADDRESS="en_US.UTF-8"
LC_TELEPHONE="en_US.UTF-8"
LC_MEASUREMENT="en_US.UTF-8"
LC_IDENTIFICATION="en_US.UTF-8"
LC_ALL=en_US.UTF-8Code language: JavaScript (javascript)

Et voilà, plus de messages d’avertissement ou d’erreur concernant les locales de votre système. Problème réglé.

Linux : créer un fichier d'échange (swap) pour optimiser un VPS photo

Linux : créer un fichier d’échange (swap) pour optimiser un VPS

De temps en temps, on me demande de configurer des serveurs dédiés ou des VPS. Dernièrement, j’ai travaillé sur un VPS qui n’avait pas de fichier swap et qui finissait par consommer toute la RAM disponible.

Ce tutoriel vous permet de mettre en place un fichier swap sous Ubuntu 16.04 Server.

Le fichier swap

Le moyen le plus simple d’avoir un serveur réactif et de le prémunir contre les erreurs out-of-memory des services est d’allouer un fichier swap.

Le swap est une zone du disque dur spécialement créée pour que le système d’exploitation y garde des données temporaires qu’il ne peut plus stocker dans la RAM.

Cet espace permet donc aux services du serveur de continuer de tourner même lorsque la RAM est épuisée et ne sera utilisé que dans ce cas de figure.

Les informations seront cependant écrites sur le disque beaucoup moins rapidement que via la RAM.

Vérification du swap sur le système

Commençons par vérifier si un fichier de swap est déjà en place :

swapon --show

Aucun résultat : le système n’a pas d’espace réservé pour le fichier d’échange.

On vérifie une nouvelle fois s’il existe un fichier de swap actif:

free -h

Résultat:

                        total        used        free      shared  buff/cache   available
Mem:           3.9G        517M        2.5G         76M        895M        3.0G
Swap:            0B          0B          0B

Pas de swap actif sur notre système, nous allons donc pouvoir en ajouter une.

Vérification de l’espace disponible

Il est très commun de créer une nouvelle partition qui contient le fichier d’échange mais comme il n’est pas toujours possible de changer le schéma de partition, nous allons créer un fichier d’échange qui résidera sur notre partition existante.

Vérifions l’espace disponible :

df -h

Résultat:

Filesystem      Size  Used Avail Use% Mounted on
udev            2.0G     0  2.0G   0% /dev
tmpfs           396M  3.2M  393M   1% /run
/dev/vda1        59G   13G   45G  22% /
tmpfs           2.0G     0  2.0G   0% /dev/shm
tmpfs           5.0M     0  5.0M   0% /run/lock
tmpfs           2.0G     0  2.0G   0% /sys/fs/cgroup
tmpfs           396M     0  396M   0% /run/user/0Code language: PHP (php)

Le disque dur se trouve sous /dev dans notre cas.

En ce qui concerne la taille de la partition swap : elle ne doit pas dépasser 4 Go (parce qu’au-delà, c’est inutile) et doit correspondre à peu près à la taille de votre RAM (ou le double de votre RAM suivant votre serveur).

Création du fichier d’échange

Nous allons donc créer un fichier d’échange nommé swapfile, d’une taille de 4 Go, à la racine du système (/).

sudo fallocate -l 4G /swapfile

Par souci de sécurité, ce fichier sera uniquement lisible par l’utilisateur root :

sudo chmod 600 /swapfile

Vérifions les permissions et l’espace réservé :

ls -lh /swapfile

Résultat:

-rw------- 1 root root 4.0G Jan 17 16:31 /swapfile

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BASH : supprimer les fichiers de session PHP obsolètes photo

BASH : supprimer les fichiers de session PHP obsolètes

Je vous ai déjà parlé du problème des fichiers de session PHP.

Or, je me suis aperçu que le problème n’est toujours pas réglé sous Debian : les fichiers de session de PHP ne sont jamais effacés et cela finit par saturer la partition /root.

Sur le serveur, ces fichiers prenaient 590 Mo, ce qui est énorme vu que ces fichiers ont la taille d’un fichier de cookies. Il y en a donc des milliers, dans un seul répertoire, ce qui consomme un maximum d’inodes.

A oneliner to rule ’em all

Voici le nombre d’inodes avant de lancer la commande de nettoyage :

df -i

Résultat:

Filesystem     Inodes IUsed IFree IUse% Mounted on
/dev/root        640K  212K  429K   34% /
devtmpfs         487K  1.5K  486K    1% /dev
tmpfs            487K   864  487K    1% /run
tmpfs            487K     4  487K    1% /run/lock
tmpfs            487K     2  487K    1% /run/shm
/dev/sda2         44M   75K   43M    1% /home

Voici donc comment régler le problème en une seule ligne, dans le terminal. On supprime tous les fichiers de sessions qui existent depuis plus de 24 minutes (TTL par défaut de PHP) :

find /var/lib/php/sessions -type f -cmin +24 -name 'sess_*' | xargs rmCode language: JavaScript (javascript)

Notez la rapidité d’exécution de la commande, grâce à xargs.

On relance le calcul d’inodes:

df -i

Résultat:

Filesystem     Inodes IUsed IFree IUse% Mounted on
/dev/root        640K   88K  553K   14% /
devtmpfs         487K  1.5K  486K    1% /dev
tmpfs            487K   864  487K    1% /run
tmpfs            487K     4  487K    1% /run/lock
tmpfs            487K     2  487K    1% /run/shm
/dev/sda2         44M   75K   43M    1% /home

Boom : 20% d’inodes en plus. Pas mal, surtout que ces sessions sont expirées depuis belle lurette et auraient dues être supprimées depuis bien longtemps.

Crontab pour supprimer les fichiers de session PHP

Le mieux reste encore de créer une tâche cron qui va vérifier chaque jour que le répertoire de sessions ne se remplit pas inutilement.

Nous allons toutefois faire les choses avec un peu plus de finesse : chercher le chemin de stockage des sessions ainsi que la durée de vie des sessions et supprimer chaque jour les fichiers expirés.

On crée notre script bash:

nano /etc/scripts/cleanup-php-sessions.sh
#!/bin/bash
# Script Name : cleanup-php-sessions.sh
# Author : Matt Biscay
# Author URL :  https://www.skyminds.net/?p=28992
# Hire me : https://www.skyminds.net/hire-me/

# Export bin paths
export PATH=$PATH:/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin

# Get PHP Session Details
PHPSESSIONPATH=$(php -i 2>/dev/null | grep -w session.save_path | awk '{print $3}' | head -1);
PHPSESSIONLIFETIME=$(php -i 2>/dev/null | grep -w session.gc_maxlifetime | awk '{print $3}' | head -1);
PHPSESSIONLIFETIMEMINUTE=$( expr $PHPSESSIONLIFETIME / 60 );

# If PHPSESSIONPATH exists
if [ -d $PHPSESSIONPATH ];
then
    # Find and delete expired sessions files :

	# Sluggish way
	#find $PHPSESSIONPATH -type f -cmin +$PHPSESSIONLIFETIMEMINUTE -name "sess_*" -exec rm -f {} \;

	# Quick way
	find $PHPSESSIONPATH -type f -cmin +$PHPSESSIONLIFETIMEMINUTE -name 'sess_*' | xargs rm
fiCode language: PHP (php)

Il ne reste plus qu’à l’activer:

crontab -e

et on lance le script tous les jours à minuit :

@daily sh /etc/scripts/cleanup-php_sessions.sh #Cleanup PHP sessions dailyCode language: CSS (css)

Et voilà, mine de rien, vous venez de vous enlever une future épine du pied.

C’est typiquement le genre de fichiers que l’on ne surveille pas et qui peuvent un jour poser problème, notamment au niveau des inodes.

Serveur dédié : installer NginX avec support HTTP2 et certificat SSL, PHP, MariaDB sous Debian photo

Serveur dédié : installer NginX avec support HTTP2 et certificat SSL, PHP, MariaDB sous Debian

Aujourd’hui, nous sautons le pas et passons du serveur Apache au serveur NginX (à prononcer “engine X”) pour booster les performances générales du site.

Serveur dédié : installer NginX avec support HTTP2 et certificat SSL, PHP, MariaDB sous Debian photo

Cela fait quelques serveurs que je monte pour d’autres en utilisant nginx et force est de constater que c’est beaucoup plus réactif qu’Apache et cela prend moins de temps à configurer pour optimiser les réglages.

Je pars du principe que c’est une nouvelle installation mais si vous aviez déjà votre site qui tournait sous Apache, certaines étapes seront juste optionnelles.

Ce tutoriel vise un serveur Debian mais est adaptable sans problème à ses dérivés comme Ubuntu ou Mint.

Etape 1 : NginX

Nous allons installer la dernière version du serveur nginx, avec le support pour HTTP2, depuis les dépôts Sury :

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et nous ajoutons :

# SURY, post-Dotdeb
deb https://packages.sury.org/php/ stretch main
deb https://packages.sury.org/nginx-mainline/ stretch main
deb https://packages.sury.org/mariadb/ stretch mainCode language: PHP (php)

On rafraîchit les dépôts :

apt update

et on installe nginx et openssl :

apt install nginx openssl libssl1.0.2 libssl1.0.1 libssl-devCode language: CSS (css)

Etape 2 : MariaDB

Si vous ne l’avez pas déjà – cela remplace MySQL sans que vous n’ayez rien à changer au niveau du code ou de la configuration du serveur :

apt install mariadb-server

Etape 3 : PHP

Je vous conseille de suivre mon dernier guide pour installer PHP 7.1.

Etape 4 : configurer NginX

Nous allons d’abord configurer toutes les options qui nous sont primordiales : compression des fichiers statiques, implémentation SSL, types mime… afin de gagner du temps (et éviter les erreurs) dans l’étape suivante.

1. Nous voulons un site rapide donc nous allons compresser tout ce qui peut l’être. On crée un nouveau fichier :

nano /etc/nginx/snippets/gzip-config.conf

et on y met :

# MATT : add more mime-types to compress
types {
	application/x-font-ttf           ttf;
	font/opentype                    ott;
}

# MATT : gzip all the things!
 gzip on;
 gzip_disable "msie6";
 gzip_vary on;
 gzip_proxied any;
 gzip_comp_level 6;
 gzip_min_length 256;
 gzip_buffers 16 8k;
 gzip_http_version 1.1;
 #gzip_types text/plain text/css application/json application/javascript text/xml application/xml application/xml+rss text/javascript;

  # Compress all output labeled with one of the following MIME-types.
 gzip_types
    application/atom+xml
    application/javascript
    application/json
    application/ld+json
    application/manifest+json
    application/rss+xml
    application/vnd.geo+json
    application/vnd.ms-fontobject
    application/x-font-ttf
    application/x-web-app-manifest+json
    application/xhtml+xml
    application/xml
    font/opentype
    image/bmp
    image/svg+xml
    image/x-icon
    text/cache-manifest
    text/css
    text/plain
    text/vcard
    text/vnd.rim.location.xloc
    text/vtt
    text/x-component
    text/x-cross-domain-policy;
# text/html is always compressed by gzip module
# don't compress woff/woff2 as they're compressed alreadyCode language: PHP (php)

J’ai ajouté deux types mime qui ne sont pas dans la configuration de base d’NginX et étendu la liste des types de fichiers à compresser. Certains types le sont déjà donc c’est inutile de gaspiller des ressources en essayant de les compresser.

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Serveur dédié : mise à jour vers PHP7.1 sous Debian photo

Serveur dédié : mise à jour vers PHP7.1 sous Debian

Aujourd’hui, le serveur passe à PHP7.1 !

Ce tutoriel aborde le passage de PHP7.0 à PHP7.1 sur une Debian stable (Jessie).

L’opération prend une vingtaine de minutes, en comptant les opérations de vérifications (pre-flight checks en anglais).

La retraite PHP chez Dotdeb

Guillaume Plessis, qui maintient Dotdeb, a récemment annoncé que pour des raisons personnelles et professionnelles, Dotdeb ne fournira plus les mises à jour de PHP passé la version 7.0.

Je comprends sa décision : c’est chronophage et il faut pouvoir être en mesure de répondre aux commentaires et attentes d’une foule de personnes qui utilisent ce dépôt. Pas toujours simple. Merci Guillaume pour tout le travail accompli !

Vérification de la compatibilité PHP7.x sous WordPress

Si votre site tourne sous WordPress, il existe un plugin très utile – PHP Compatibility Checker – qui permet de vérifier que la mise à jour n’impactera pas votre site.

Je pense notamment aux plugins dont certains peuvent être assez vieillots et dont les fonctions peuvent être maintenant obsolètes.

Lancez-le avant de faire la mise à jour. S’il rapporte des warnings, ce n’est pas un problème. Si ce sont des erreurs par contre, mieux vaut y jeter un oeil avant de mettre à jour votre serveur.

Nouveau dépôt PHP : Ondrey Sury

Si l’on veut PHP7.1, il faut donc changer de dépôt et utiliser celui d’Ondrey Sury.

On installe donc ce nouveau dépôt :

apt install apt-transport-https lsb-release ca-certificates
wget -O /etc/apt/trusted.gpg.d/php.gpg https://packages.sury.org/php/apt.gpg
echo "deb https://packages.sury.org/php/ $(lsb_release -sc) main" >> /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

Installation de PHP7.1

On met à jour et on installe PHP7.1 :

apt update && apt upgrade

Résultat :

The following NEW packages will be installed:
  libzip4 php7.1-cli php7.1-common php7.1-curl php7.1-fpm php7.1-gd php7.1-json php7.1-mbstring php7.1-mcrypt php7.1-opcache php7.1-readline php7.1-xml php7.1-xmlrpc
The following packages will be upgraded:
  libssl-doc libssl1.0.2 php-common php-curl php-fpm php-gd php-mbstring php-mcrypt php-xml php-xmlrpc php7.0 php7.0-bcmath php7.0-cli php7.0-common php7.0-curl php7.0-fpm php7.0-gd php7.0-json php7.0-mbstring php7.0-mcrypt php7.0-mysql php7.0-opcache php7.0-readline php7.0-soap php7.0-xml php7.0-xmlrpc php7.0-zipCode language: CSS (css)

On installe les paquets manquants :

php7.1-mysql php7.1-soapCode language: CSS (css)

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Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo 1

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante

Après la réplication des bases de données et la réplication des fichiers, passons maintenant à la mise en place d’un load balancer avec keepalived et une IP flottante.

Voici le principe général de ce que nous cherchons à accomplir, avec une petite animation:

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo 1

Voici ce dont vous avez besoin pour ce tutoriel:

Installation et paramétrage de keepalived

Keepalived est une application de routage qui permet de fournir un moyen simple et robuste de mettre en place des solutions de load balancing et de haute disponibilité sur des systèmes Linux. Cela se passe au niveau de la couche 4 du modèle OSI :

Serveur High Availability : créer un load balancer avec une IP flottante photo

Concrètement, keepalived va vérifier toutes les quelques secondes que notre serveur de fichier est bien actif sur notre serveur MASTER. Si jamais le serveur est down, l’IP flottante sera assignée au serveur BACKUP. L’enregistrement DNS A du site doit pointer vers l’IP flottante. Cela permet de rediriger le trafic automatiquement et de manière transparente sur le serveur BACKUP.

Sur le serveur MASTER

1. On installe donc keepalived:

apt-get install keepalivedCode language: JavaScript (javascript)

et on édite sa configuration init:

nano /etc/init/keepalived.conf

On y ajoute :

description "load-balancing and high-availability service"

start on runlevel [2345]
stop on runlevel [!2345]

respawn
exec /usr/local/sbin/keepalived --dont-forkCode language: JavaScript (javascript)

2. On obtient l’adresse IP privée du serveur:

curl http://169.254.169.254/metadata/v1/interfaces/private/0/ipv4/address && echoCode language: JavaScript (javascript)

Résultat:

10.134.23.164Code language: CSS (css)

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Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers photo

Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers

Nous avons vu il y a quelques jours comment répliquer nos bases de données à la volée d’un serveur à l’autre.

Voyons aujourd’hui comment répliquer les fichiers en temps réel avec lsyncd.

Créer un serveur High Availability : la réplication des fichiers photo

Pour les besoins de ce tutoriel, vous avez besoin:

Mon serveur principal s’appelle MASTER. Le serveur de sauvegarde s’appelle BACKUP.

Copier tous les fichiers d’un serveur à l’autre avec rsync

rsync est le moyen le plus simple de copier tous les fichiers d’un répertoire sur votre serveur de sauvegarde.

Nous copions donc tous les fichiers qui se trouvent dans /var/www/html de notre serveur MASTER vers BACKUP :

rsync --progress -av --delete --stats --checksum --human-readable /var/www/html/* root@10.134.4.220:/var/www/html/Code language: JavaScript (javascript)

Cela permet d’avoir deux copies identiques très rapidement, surtout si vos deux VPS sont dans le même datacenter : vous pouvez alors utiliser l’IP interne du serveur – vitesse décuplée assurée (et cela ne compte pas dans la bande passante allouée).

La réplication des fichiers du site avec lsyncd

Je choisis d’utiliser lsyncd pour assurer la réplication des fichiers du site. C’est un petit service qui surveille le contenu d’un répertoire et qui fait un rsync toutes les 20 secondes vers votre autre VPS.

1. Sur le serveur MASTER, on installe lsyncd:

apt-get install lsyncdCode language: JavaScript (javascript)

2. Et on crée ses répertoires et son fichier de configuration :

mkdir /etc/lsyncd
mkdir /var/log/lsyncd
nano /etc/lsyncd/lsyncd.conf.luaCode language: JavaScript (javascript)

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Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe photo

Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe

Il est idéal de pouvoir s’identifier sur un serveur distant, à l’aide d’une clé SSH, sans avoir à taper son mot de passe à chaque fois.

Pas seulement pour un gain de temps mais pour, par exemple, transférer des données ou avoir un cron qui lance une sauvegarde planifiée automatiquement, sans que vous ayez à taper le mot de passe SSH.

Et puis, c’est un degré de sécurité supplémentaire puisque personne ne pourra deviner votre clé RSA, à moins d’avoir eu main mise sur votre machine.

Ce tutoriel est très rapide à mettre en œuvre, quelques minutes à peine suffisent pour créer votre clé et la placer sur le serveur distant.

Voici le principe de fonctionnement en image:

Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe photo 1

Concrètement, au lieu d’utiliser un nom d’utilisateur et un mot de passe en mode interactif (l’invite de commande vous demande d’entrer votre mot de passe), il suffit de donner le nom d’utilisateur et le serveur reconnaît votre machine grâce à votre clé SSH.

Créer un répertoire .ssh pour l’utilisateur

Normalement, votre utilisateur possède déjà un répertoire .ssh mais si ce n’est pas le cas, il faut le créer. Vous pouvez passer à l’étape suivante si vous disposez déjà de ce répertoire.

On se rend dans le répertoire de l’utilisateur:

cd ~/

On crée le répertoire .ssh:

mkdir .sshCode language: CSS (css)

On s’assure que les permissions de fichiers permettent de lire, écrire et exécuter uniquement pour notre utilisateur:

chmod go-rwx .sshCode language: CSS (css)

Créer une clé SSH

Nous allons maintenant créer une clé SSH, ou plutôt 2 clés : une clé privée et une clé publique.

Les guillemets à la fin de la commande indiquent que la clé privée n’a pas de mot de passe, ce qui permet de s’identifier sans mot de passe.

On se place dans le répertoire .ssh:

cd .sshCode language: CSS (css)

Nous créons une clé de 4096 bits, sans mot de passe :

ssh-keygen -b 4096 -t ed25519 -f id_rsa -P ""Code language: JavaScript (javascript)

Nous obtenons deux fichiers :

  • id_rsa : notre clé privée
  • id_rsa.pub : notre clé publique

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Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données photo

Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données

Ce tutoriel aborde la réplication des données d’un VPS ou serveur dédié : les bases de données seront répliquées d’un serveur principal (master) sur un autre serveur auxiliaire (backup).

En cas de défaillance du serveur principal, le serveur auxiliaire prendra le relais automatiquement.

Ce guide considère que vous avez :

  • deux VPS ou Droplets chez Digital Ocean dans le même datacenter;
  • une IP flottante qui peut être assignée à l’un ou l’autre des serveurs, à la demande;
  • le même système d’exploitation sur les deux serveurs, pour des raisons de compatibilité.

Créer une image du VPS principal pour le VPS de sauvegarde

Commençons par la base du système : le système d’exploitation (OS). Lorsque j’ai pris le projet en main, le site était déjà en production et tournait sur la dernière version d’Ubuntu Server, avec NginX, MariaDB et SSL activé.

On aurait pu tout réinstaller sur le nouveau VPS mais autant gagner du temps : Digital Ocean permet de faire une image du VPS existant et de l’installer sur un nouveau droplet. C’est quelques heures d’installation et de configuration d’économisées.

Voici les données de mes deux VPS :

MASTER

ipv4: 104.xxx.xxx.133
Private IP:  10.134.23.164Code language: CSS (css)

BACKUP

ipv4: 104.xxx.xxx.186
Private IP:  10.134.4.220Code language: CSS (css)

Floating IP

Floating IP:  138.xxx.xxx.177Code language: CSS (css)

Je masque les IP publiques puisque mes serveurs sont en production mais ces IP serviront pour le tuto : l’IP qui se termine en .133 est le Master, l’IP qui se termine en .186 est le Backup, et l’IP qui se termine en .177 est l’IP flottante.

Réplication de la base de données

Les deux serveurs LEMP sont maintenant identiques, même les fichiers et bases de données. Mais nous avons besoin d’avoir une base de données synchronisée en temps réel, dans les deux sens, master-master.

Si un serveur tombe, l’autre prend le relais. Lorsque le serveur Master revient à lui, le serveur Backup lui redonne les données SQL manquantes.

1. Configuration du serveur MASTER

On édite la configuration MariaDB:

nano /etc/mysql/my.cnf

On édite et remplace/ajoute :

# MATT - skyminds.net : MariaDB replication instructions.
# https://www.skyminds.net/?p=28739

# 1. bind-adress : replace 127.0.0.1 with Internal IP.
# bind-address          = 127.0.0.1
bind-address            = 10.134.23.164

# 2. enable log_bin
log_bin                 = /var/log/mysql/mariadb-bin
log_bin_index           = /var/log/mysql/mariadb-bin.index

# 3. add server-id AND binlog_do_db
# NOTE : server-id is a way to identify this server in MariaDB configs.
# NOTE : binlog_do_db contains the names of the databases to replicate
server-id               = 1
binlog_format=mixed
# first DB
binlog_do_db            = first_wpdb
# second DB
binlog_do_db            = second_wp

# /MATTCode language: PHP (php)

Nous allons maintenant lancer quelques commandes sur le serveur SQL:

mysql -u root -p

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Installer IPKG sur un NAS Synology photo

NAS Synology : installer Entware en remplacement d’IPKG pour des applications à jour

Vous avez sûrement remarqué qu’IPKG n’est plus maintenu depuis maintenant quelques années (2014) et qu’à chaque mise à jour DSM du NAS Synology, les applications sautent.

Il devenait quasiment impossible d’installer IPKG sur les nouveaux NAS – jusqu’à l’arrivée d’Entware.

Entware est un petit nouveau qui a mis des années à mûrir mais il est mis à jour en permanence et offre plus de 1800 paquets à votre NAS. Il est aussi compatible avec les routeurs OpenWRT et LEDE.

Voyons donc comment installer cette nouvelle source d’applications.

Entware-ng, le petit nouveau

Entware-ng prend en charge les processeurs ARM et Intel, votre version de DSM doit quant à elle être égale ou supérieure à la version 3.2.

Il faut utiliser :

  • l’installeur armv5 pour les processeurs Marvell Kirkwood mv6282,
  • l’installeur armv7 pour les processeurs ARM plus récents. Le dépôt armv7 a été compilé avec l’optimisation cortex-a9 mais reste totalement compatible avec les NAS basés sur des Marvell Armada XP .

Déterminer le modèle du processeur du NAS

Considérons que SSH est activé dans les options du DSM (Control Panel > Applications > Terminal & SNMP > Terminal > Enable SSH service).

On commence par lancer une connexion SSH vers le NAS avec l’utilisateur admin :

ssh admin@DiskStationCode language: CSS (css)

et on passe root:

sudo -i

On peut trouver le modèle du processeur en tapant:

cat /proc/cpuinfo | more

Cela vous permet de savoir si vous êtes en armv5 ou armv7 (plus récent).

Un autre moyen, peut-être même plus simple :

uname -a

Résultat chez moi:

Linux DiskStation 2.6.32.12 #15132 Wed Jun 14 12:24:38 CST 2017 armv5tel GNU/Linux synology_212+Code language: PHP (php)

Installer Entware-ng sur notre NAS Synology

Toujours dans votre session SSH, en tant que root, vous allez maintenant installer Entware sur votre Synology.

1. On crée un dossier sur le disque, en dehors du rootfs :

mkdir -p /volume1/@entware-ng/opt

Le dossier /opt doit absolument être vide, c’est-à-dire qu’Optware ne doit pas être installé. Dans le doute, on le vide dans l’étape suivante.

2. On supprime /opt et on crée un lien symbolique:

rm -rf /opt
ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt

3. On lance le script d’installation:

Pour armv5:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/armv5/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour armv7:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/armv7/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour x86-32:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/x86-32/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour x86-64:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/x86-64/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour MIPS:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/mipsel/installer/installer.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

4. On édite le fichier /etc/rc.local et on ajoute à la fin du fichier:

/bin/ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt
/opt/etc/init.d/rc.unslung start

La dernière ligne permet de lancer les services Entware lors du démarrage du NAS.

Depuis DSM 6.1, /etc/rc.local n’est plus exécuté lors de la séquence de boot. Il faut donc créer une tâche planifiée qui lance ces deux instructions au démarrage du NAS.

Rendez-vous dans Panneau de configuration > Planificateur de tâches > Créer > Tâche déclenchée > Script défini par l’utilisateur. Cette tâche sera lancée au démarrage du NAS:

NAS Synology : installer Entware en remplacement d'IPKG pour des applications à jour photo

avec les instructions suivantes:

/bin/ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt
/opt/etc/init.d/rc.unslung start
NAS Synology : installer Entware en remplacement d'IPKG pour des applications à jour photo 1

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