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Linux : résoudre les erreurs communes de clé GPG dans APT

De temps en temps, il arrive qu’en faisant un apt update, on obtienne quelques erreurs de clés GPG, soit parce qu’elles ont changé, soit parce qu’elle n’ont pas été ajoutées en même temps que les dépôts auxquels elles sont associées.

Voici une petite compilation des situations que j’ai connu jusqu’à présent.

La clé publique n’est pas disponible : NO_PUBKEY

Le message d’erreur habituel, dont voici un exemple :

W: GPG error: http://ppa.launchpad.net maverick Release: Les signatures suivantes n'ont pas pu être vérifiées car la clé publique n'est pas disponible : NO_PUBKEY 632D16BB0C713DA6Code language: JavaScript (javascript)

Edit : voici une simple commande Shell qui permet de récupérer la clé et l’ajouter au trousseau directement, en une seule ligne de code:

sudo apt-get update 2>&1 | 
sed -ne 's?^.*NO_PUBKEY ??p' |
xargs -r -- sudo apt-key adv --keyserver keyserver.ubuntu.com --recv-keysCode language: JavaScript (javascript)

Si vous souhaitez faire cela manuellement, voici la méthode manuelle :

Ce qui est important ici, c’est le code de la clé : 632D16BB0C713DA6. Nous avons besoin des 8 derniers caractères de cette clé pour taper notre commande. Ces 8 caractères sont 0C713DA6 donc dans le terminal, on entre :

gpg --keyserver hkp://keyserver.ubuntu.com:11371 --recv-key 0C713DA6Code language: JavaScript (javascript)

puis:

gpg -a --export 0C713DA6 | sudo apt-key add -Code language: JavaScript (javascript)

On relance enfin la mise à jour :

apt-get updateCode language: JavaScript (javascript)

La clé ayant été ajoutée, le message d’erreur disparaît.

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Serveur dédié : sauvegarde automatique des fichiers avec Backup Manager sur le serveur de sauvegarde OVH photo 1

Serveur dédié : sauvegarde automatique des fichiers avec Backup Manager sur le serveur de sauvegarde OVH

Aujourd’hui, nous abordons la sauvegarde des fichiers essentiels du serveur.

Backup Manager permet d’effectuer des sauvegardes quotidiennes du système : il crée des archives dans plusieurs formats de compression (tar, gzip, bzip2, lzma, dar, zip) et peut les exporter vers un serveur FTP.

Dans notre cas, nous allons l’installer et le configurer pour envoyer tout ce qui est important sur notre serveur sur le serveur FTP externe de sauvegarde fourni gratuitement par OVH (100 Go).

Etape 1 : installation de Backup Manager

C’est classique :

apt-get install backup-managerCode language: JavaScript (javascript)

A la fin de l’installation, un assistant se lance et vous permet de configurer des options par défaut. Ou vous pouvez configurer à la main, comme indiqué dans l’étape suivante.

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Serveur dédié : mettre à jour le noyau Debian de la Kimsufi photo

Serveur dédié : mettre à jour le noyau Debian de la Kimsufi

linux kernel

Aujourd’hui, on met à jour le noyau linux de notre installation Debian sur notre Kimsufi.

Un noyau à jour, c’est toujours mieux pour bénéficier des derniers patchs/améliorations/correctifs de sécurité du noyau.

OVH compile ses propres noyaux, offrant différentes options. Nous choisirons le noyau avec GRS : grsecurity est un correctif de sécurité pour le noyau incluant PaX, un système de contrôle d’accès à base de rôles et différents moyen de renforcer la sécurité générale du noyau.

Téléchargement du dernier noyau linux chez OVH

Une fois loggés en SSH, on se place dans le répertoire /boot :

cd /boot

On regarde ensuite la liste des noyaux linux modifiés par OVH pour les Kimsufi : ftp://ftp.ovh.net/made-in-ovh/bzImage/.

On récupère 2 fichiers : le fichier bzImage et le fichier System.map associé. Pour mon serveur, je prends les versions -grs-ipv6-64 : certaines mesures de sécurité sont incluses dans le noyau made in OVH (-grs), avec support de l’ipv6 sur un système 64 bits.

Nous prenons donc la dernière version du noyau ici : ftp://ftp.ovh.net/made-in-ovh/bzImage/latest-experimental/:

wget http://ftp.ovh.net/made-in-ovh/bzImage/latest-experimental/System.map-4.1.7-xxxx-grs-ipv6-64
wget http://ftp.ovh.net/made-in-ovh/bzImage/latest-experimental/bzImage-4.1.7-xxxx-grs-ipv6-64
wget http://ftp.ovh.net/made-in-ovh/bzImage/latest-experimental/config-4.1.7-xxxx-grs-ipv6-64Code language: JavaScript (javascript)

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MySQL : résoudre le message "Warning: Using a password on the command line interface can be insecure." photo

Résoudre le non-redémarrage du serveur MySQL : le manque d’espace sur une partition disque

Il y a quelques temps, j’ai eu la surprise de constater que le site était down au niveau de la base de données, dont le service refusait catégoriquement de redémarrer. En regardant les logs du serveur, voici ce que j’ai découvert :

/etc/init.d/mysql: ERROR: The partition with /var/lib/mysql is too full! failed!Code language: JavaScript (javascript)

La partition sur laquelle se trouvent les bases de données SQL était pleine ! Effectivement, un petit

df -h

m’a appris que la partition /dev/sda1 était pleine à 100% :

Sys. de fich.         Tail.       Occ.       Disp.       %Occ.       Monté sur
/dev/sda1            9,7G       9,3G          0        100%         /
tmpfs                  984M         0        984M          0%        /lib/init/rw
udev                   10M        2,7M       7,4M         27%       /dev
tmpfs                 984M          0        984M           0%       /dev/shm
/dev/sda2            452G       648M      429G          1%       /home

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Serveur dédié : analyse des performances du serveur photo

Serveur dédié : analyse des performances du serveur

Cela fait quelques mois que le nouveau serveur est en place et il est temps de faire un petit bilan au niveau des performances.

Charge processeur

Tout d’abord, bien que le serveur soit équipé des mêmes caractéristiques techniques (même CPU, même quantité de RAM), il s’avère qu’il est beaucoup plus réactif que l’ancien.

Le processeur n’est plus surchargé en permanence et lorsque l’on lance un top, la charge du processeur est le plus souvent entre 0.05 et 0.20, ce qui est idéal.

A titre de comparaison, l’ancien serveur avait une charge souvent supérieure à 2.

Analyse du temps de chargement des pages via Google Webmaster Tools

Il y a quelques semaines, je me suis connecté sur Google Webmaster Tools et lorsque j’ai atteint le graphique du temps de chargement des pages du site, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir ceci :

serveur dedie response time 2011

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Serveur dédié : installer la dernière version d’APC par SVN

Notre serveur ayant besoin de mettre les données en cache pour plus d’efficacité, il peut s’avérer intéressant de maintenir APC à jour via SVN, histoire d’être sous une version “bleeding-edge”.

Méthode automatique : installation d’APC via Dotdeb

Commencez par ajouter les dépôts Dotdeb à la configuration APT.

Ensuite, il suffit d’installer APC avec :

apt-get install php-apcCode language: JavaScript (javascript)

Configuration d’APC

J’ai un peu tweaké ma configuration d’APC par rapport au précédent article. Éditez apc.ini :

nano /etc/php/7.4/conf.d/apc.ini

et ajoutez-y :

extension=apc.so
apc.enabled=1
apc.shm_size=128M
apc.stat=0
apc.ttl=7200
apc.user_ttl=7200
apc.enable_cli=1
apc.max_file_size=10M
apc.rfc1867 = On

Et on relance Apache :

/etc/init.d/apache2 restart

Voilà, vous possédez la dernière version d’APC sur votre serveur. L’opération est à renouveler de temps à autre, histoire d’être toujours à jour.

Installation de CyanogenMod (Android Gingerbread) sur le Samsung Galaxy S photo

Installation de CyanogenMod (Android Gingerbread) sur le Samsung Galaxy S

Aujourd’hui, j’installe CyanogenMod sur mon Galaxy S. Parce qu’il le vaut bien.

CyanogenMod

Contrairement à l’expérience précédente, le CyanogenMod est écrit depuis le code source d’Android et ne se sert pas de la version de Samsung.

Le code est écrit par des développeurs de génie qui essaient de créer un firmware unifié, utilisable sur différents modèles et marques de smartphones.

cyanogen_mod_android

C’est aussi _le_ mod pour tout ce qui est customisation, thèmes etc donc je me suis dit que j’allais tenter l’expérience. De toute manière, il fallait bien que je reflashe mon SGS suite à la corruption du bootloader.

Dans ce petit tutoriel, je vous montre comment j’ai procédé. Cela prend à peu près une demi-heure.

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Serveur dédié : intégrer SSH à WordPress pour mettre à jour le core, les plugins et les thèmes photo 1

Serveur dédié : intégrer SSH à WordPress pour mettre à jour le core, les plugins et les thèmes

ssh plugins logo

Sur mon serveur, j’ai fait le choix de ne pas installer de serveur FTP.

Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le protocole FTP n’est pas du tout sécurisé : les mots de passe sont envoyés en clair sur le réseau, il n’y a aucun chiffrement appliqué sur la connexion et il existe 1001 manières d’en forcer l’accès.

Du coup, je me dis que l’on peut très bien s’en passer. Comme il faut bien que je mette des fichiers sur le serveur ou mettre à jour le site, nous allons utiliser SSH qui est un protocole sécurisé.

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Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish photo

Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish

ip masked icon

Quelques jours après avoir installé et joué avec Varnish, je me suis aperçu que tous les commentaires du site étaient postés avec l’adresse IP 127.0.0.1, qui est l’adresse du reverse-proxy. Pareil dans les fichiers de logs.

Pour solutionner ce problème et retrouver les véritables adresses IP, il suffit d’installer le module RPAF (Reverse Proxy Add Forward) pour Apache.

Le module RPAF

On installe mod_rpaf :

apt-get install libapache2-mod-rpafCode language: JavaScript (javascript)

On l’active :

a2enmod rpaf

puis on édite sa configuration :

nano /etc/apache2/mods-enabled/rpaf.conf

en y ajoutant/modifiant ceci :

RPAFenable On
RPAFsethostname On
RPAFproxy_ips 127.0.0.1
RPAFheader X-Forwarded-ForCode language: CSS (css)

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Serveur dédié : installer APC comme système de cache et configurer Varnish comme reverse-proxy pour Apache pour améliorer les performances photo 1

Serveur dédié : installer APC comme système de cache et configurer Varnish comme reverse-proxy pour Apache pour améliorer les performances

Allez, on continue d’optimiser notre serveur : aujourd’hui, je vous montre comment améliorer nettement les performances du serveur.

Nous allons d’abord installer un système de cache – j’ai choisi APC – qui va soulager un peu le système en mettant en cache les pages du site les plus demandées.

Cela aura un impact sur le temps de traitement des pages (moins de traitement PHP) et sur la base de données (moins de requêtes SQL).

varnish apache

Dans un second temps, nous installons Varnish comme reverse-proxy pour Apache : tous les objets statiques (images, CSS, JS) seront traités par Varnish, le reste (PHP) sera traité par Apache. Cela divise sensiblement la charge serveur.

Installation d’APC

APC est un système de cache que je trouve très performant. On l’installe avec :

pecl install apc

puis on crée le fichier de configuration :

nano /etc/php/7.4/conf.d/apc.ini

et on y ajoute :

extension=apc.so
apc.enabled=1
apc.shm_size=128M
apc.stat=0
apc.ttl=7200
apc.user_ttl=7200
apc.enable_cli=1
apc.max_file_size=10M
apc.rfc1867 = On

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Serveur dédié : sécuriser Apache 2 avec ModSecurity photo

Serveur dédié : sécuriser Apache 2 avec ModSecurity

modsecurity

Aujourd’hui, on ajoute une couche de sécurité supplémentaire avec l’installation du module ModSecurity pour Apache.

ModSecurity est un firewall pour les applications web (WAF) pour Apache.

Il permet de se prémunir contre pas mal d’attaques (connues/inconnues, injections SQL, failles XSS…) et permet de surveiller le traffic HTTP en temps réel. Très utile pour un serveur dédié sous Apache!

L’installation est très rapide, cela ne prend que quelques minutes et 3 étapes.

Etape 1 : installation de mod_security

On commence par éditer nos sources de dépôts :

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et on ajoute les backports :

deb  squeeze-backports main

On met à jour et on installe mod_security:

apt-get update
apt-get install libapache-mod-securityCode language: JavaScript (javascript)

On active le module :

a2enmod mod-security

Et on relance Apache pour prendre en compte nos changements :

/etc/init.d/apache2 restart

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Serveur dédié : création d'un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d'utilisateurs/domaines virtuels photo 1

Serveur dédié : création d’un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d’utilisateurs/domaines virtuels

Aujourd’hui, nous voyons comment créer un serveur mail sécurisé et qui tient bien la route. Comme je suis seul utilisateur du serveur, je ne voyais pas trop l’intérêt de créer des comptes utilisateurs sur le serveur juste pour pouvoir bénéficier d’un serveur mail.

J’ai donc opté pour la solution suivante : un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et un serveur Courier (accès POP et IMAP) qui utilisent MySQL (utilisateurs et domaines virtuels) pour la redirection des messages des utilsateurs/domaines.

icon mail server1

Le tutoriel est certainement le plus long de la série, j’estime que cela prend à peu près 50 minutes à compléter (en 15 étapes!). Attention au niveau des copier/coller, une simple erreur peut vous faire perdre pas mal de temps !

Etape 1 : configurer le hostname

Le hostname est le nom du serveur en général. Mon domaine est skyminds.net donc mon serveur s’appelle mail.skyminds.net

Il est également important que ce nom soit présent dans la configuration bind du serveur.

Pour connaitre le nom de votre machine, tapez :

hostname -f

Pour le modifiez, il faut éditer /etc/hostname :

nano /etc/hostname

Remplacez ce qui s’y trouve avec le nom de votre serveur. J’y mets ‘mail.skyminds.net’.

Ensuite, éditez /etc/hosts:

nano /etc/hosts

On ne touche pas à la première ligne mais on ajoute l’adresse IP du serveur suivie de notre nom de machine :

127.0.0.1       localhost.localdomain localhost
xxx.xxx.xxx.xxx  mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Il ne vous reste plus qu’à rebooter le serveur pour que les modifications soient prises en compte :

/sbin/reboot

Vérifiez bien que le nouveau nom a bien changé :

hostname -f

J’obtiens bien :

mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Si vous obtenez une erreur du style “name or service not found”, vérifiez que les enregistrements DNS du serveur sont bien corrects.

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