Soutenance de mon mémoire professionnel

Joker

Ce matin a eu lieu la soutenance de mon mémoire professionnel.

Réveillé bien avant mon réveil, j’ai eu le temps de bien me préparer psychologiquement, ce qui fait que j’étais frais et dispo, pas stressé pour deux sous, devant la porte de la salle du jury avec quasiment une heure d’avance.

J’ai discuté avec la candidate précédente afin de recueillir ses impressions.

Visiblement elle était assez stressée, attendant anxieusement le verdict du jury… favorable pour elle. Tant mieux :-)

La porte s’ouvre, mon tuteur arrive juste à l’heure et nous entrons tous les deux dans la salle d’examen.

Mon responsable de groupe de référence m’indique où m’installer : je fais face au 3 membres du jury, composé de deux enseignants d’anglais de niveau collège (un homme et une femme) et de mon RGR.

Mon tuteur se trouve à ma gauche, au coin de ma vision périphérique. On m’annonce alors que je dispose de 20 minutes et que le chrono est lancé. Ok !

J’expose alors mon plan en 3 parties. La première partie, destinée à justifier le choix du mémoire, a été relativement courte et j’ai senti mon tuteur tendu pendant quelques instants.

Les deux parties suivantes ont été plus relax parce qu’elles formaient véritablement ce que j’avais testé dans mes classes.

J’étais assez content de moi à la fin de mon exposé qui, relativement clair, a permis de désamorcer les éventuelles questions assassines de l’entretien. L’exposé a duré 15-20 minutes je pense.

Au niveau de l’entretien, j’ai trouvé la dame bienveillante, cherchant quelques précisions sur le déroulement de mes séances/séquences. Le monsieur s’est ingénié à chercher la petite bête comme – par exemple – le point d’interrogation manquant à la fin d’une phrase à la page 27. Surréaliste. Il a dû m’en faire 3 ou 4 des réflexions comme celles-là : maladroit ici, trop général là…

Et là-dessus, retournement de situation, il conclut l’entretien par des éloges sur mon mémoire : bien écrit, dynamique, on voit la progression et la démarche de recherche qui fait sens, vision à long-terme… j’avoue que j’en suis resté pantois – et content ^_^

On nous demande de sortir de la salle le temps que le jury rende son verdict. Je finis de signer mon dossier. Mon tuteur ne pipe mot mais je suis très serein, tout décontracté.

Arnaud vient aux nouvelles, il est le prochain à passer. 15 minutes plus tard, le verdict tombe : mémoire et soutenance validés.

Mon tuteur s’avance alors vers moi et me serre la main : “bienvenue dans la boîte !”.

I made it baby ! ^_^

La première visite conseil du RGR

RedHat Et bien voilà, après quelques péripéties, la visite du RGR a eu lieu hier. Je vous explique : mon formateur IUFM devait normalement venir inspecter ma classe aujourd’hui mais à cause d’une stagiaire qui a du mal avec ses élèves (au point de ne plus oser entrer dans sa classe), il a annulé la visite du vendredi. Et l’a déplacée le jour précédent, soit hier jeudi. Et il m’annonce cela mercredi à 17h. Bon soyons quand même réaliste, une journée de décalage cela ne casse pas trois pattes à un canard et puis de toutes façons, je souhaitais en finir au plus vite et si possible avant les vacances afin d’être peinard.

La visite s’est donc bien déroulée, avec une pointe d’appréhension quand même. Lorsque mes élèves ont vu mon formateur débarquer avec son chapeau en classe avec un jour d’avance, j’ai perçu comme un léger frémissement de frustration dans le couloir avant de rentrer en classe. Ach ! Kinders…

Le cours s’est assez bien déroulé, à peu près comme je l’avais prévu. Bien évidemment, j’ai dû rappeler à l’ordre 3 élèves qui ont essayé de faire les malins. Résulats : 2 carnets collectés. Et j’ai même été félicité pour ça. Comme quoi il faut sévir. Je sens que je vais bientôt ressortir ma vieille batterie.

Autre surprise : une assistante d’éducation qui vient taper à la porte pour dire aux élèves qu’ils n’auront pas cours lundi après-midi. Je vous laisse imaginer le bocson que cela a déclenché. Mon tuteur se prenait la tête à deux mains en maugréant à ce moment-là. Du coup, il a fallu que je réagisse assez vite : “there’s no class on Monday afternoon folks ! No be quiet and get down with your work“. Et cela a marché. Incroyable.

Entretien : 1h10. Quand même. J’ai cru un moment que je me trouvais à l’oral du CAPES : même disposition des tables, mêmes questions un peu retorses ou l’on ne voit pas bien où ils veulent en venir. Mais bon au final, cela s’est bien passé.

Visite du RGR en décembre

Allez, c’est officiel : mon responsable de groupe de référence (RGR comme on l’appelle affectueusement) vient me rendre une petite visite de courtoisie dans exactement deux semaines.

J’ai déjà briefé mes élèves sur sa visite, il ne reste plus qu’à aller brûler un cierge pour que tout roule comme sur les roulettes prévues. Keep your fingers crossed people !

Le plus ironique, c’est que comme personne n’a osé lui demandé quand il comptait venir, c’est moi qui me suis lancé et qui lui ai posé la question.

Et comme par hasard, c’est moi qui suis inspecté en premier, à 8h du mat’. Cela m’apprendra à vouloir m’impliquer ! Trop bon, trop…

Mais bon, cela ne sert à rien de baliser : de toute façon cela ressemble plus à une visite de courtoisie qu’autre chose – l’essentiel de la note du stage est assurée par les tuteurs.

Allez, avouons-le, j’ai tout de même une petite appréhension ;-)

Période des inspections…

C’est la période inspection en ce moment : j’ai reçu la visite d’un de mes collègues au Collège vendredi matin, je rend visite à une autre collègue lundi après-midi juste avant mes cours et mon tuteur vient m’inspecter jeudi… d’ici à ce que mon RGR m’envoie une petite notification comme quoi il débarque, il n’y a qu’un pas que je m’empresse de franchir.

De toute façon, tout le monde sera inspecté en novembre/décembre alors… et puis le plus tôt sera le mieux. J’ai encore une ébauche de mémoire à commencer donc je vais être pas mal pris.

Et en plus les visites parents-professeurs commencent la semaine prochaine. J’espère qu’il y aura du monde parce que j’ai beaucoup de choses à dire. Faut que je pense à ramener un petit ruban rouge pour m’en ceindre le front. Cela fait toujours son petit effet.