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BASH : lister, bloquer et débloquer des adresses IP avec iptables

Sur un serveur dédié, il n’est pas rare d’avoir des adresses IP à bannir pour se débarrasser de visiteurs malveillants, de spammeurs ou de bots qui effectuent des requêtes farfelues visant à perturber le bon fonctionnement des services du serveur.

Heureusement, toutes ces petites contrariétés peuvent être résolues en quelques secondes grâce à un firewall comme iptables.

Ce petit tutoriel vous montre les quelques commandes à retenir pour lister, bannir ou débloquer des adresses IP avec iptables ainsi qu’un petit script bash qui vous permettra d’automatiser la gestion de ces trois fonctions très simplement.

Bannir une IP

Pour bannir une adresse IP avec iptables, il suffit de lancer cette commande:

iptables -I INPUT -s x.x.x.x -j DROPCode language: CSS (css)

L’argument DROP indique que l’adresse IP indiquée (x.x.x.x) n’aura plus accès à la machine.

Lister les IP bloquées

Pour voir la liste des adresses IP bloquées, il suffit de demander à iptables la liste et de ne sélectionner que celles qui sont en DROP:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Résultat :

Chain INPUT (policy DROP 23 packets, 4122 bytes)

Débloquer une IP

Pour débloquer une IP, il faut d’abord afficher la liste des IP bannies:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Toutes les IP sont classées dans un ordre numéroté, ligne par ligne. Il suffit d’indiquer le numéro de la ligne de la règle à supprimer avec la commande:

iptables -D INPUT numero-de-la-regle

L’argument -D (pour delete) permet de supprimer la règle qui correspond à l’adresse IP que nous souhaitons supprimer. Par exemple, si on veut supprimer la règle 1, il suffit d’indiquer:

iptables -D INPUT 1

Vous aurez remarqué que toutes ces commandes sont bien fastidieuses et leurs syntaxes assez complexes à retenir.

Voyons donc comment créer un script bash qui prendrait en charge toutes ces commandes.

Script Bash pour automatiser la gestion des IP bannies dans iptables

Bash

Voici un script bash qui devrait grandement vous simplifier la gestion des IP dans iptables.

Il permet de bloquer, débloquer et lister les adresses IP en toute simplicité.

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Serveur dédié : création d’une seedbox avec Transmission

transmission-icon

Aujourd’hui, on apprend comment monter une seedbox sur un serveur dédié avec Transmission.

Une seedbox est un serveur privé dédié au téléchargement et à l’émission de fichiers, utilisant le protocole BitTorrent, connecté à des réseaux à très haut débit symétrique, souvent à 100 MBits/s et plus.

Les fichiers sont envoyés à la Seedbox par les autres utilisateurs du réseau BitTorrent, et de là ils peuvent être récupérés depuis un ordinateur personnel, à la vitesse maximale de sa connexion (ADSL, fibre optique, 3G…) et ceci par les protocoles FTP, HTTP, SFTP, rsync, SSH.

Etape 1 : installation de Transmission

Sur le serveur, dans le terminal, on installe Transmission :

apt-get install transmission-daemonCode language: JavaScript (javascript)

Le serveur se lance dès l’installation, on l’arrête :

/etc/init.d/transmission-daemon stop

Etape 2 : configurer Transmission

On édite sa configuration :

nano /etc/transmission-daemon/settings.json

Eléments à modifier selon votre configuration :

  • “download-dir”: “/home/files”,
  • “incomplete-dir”: “/home/files/tmp”,
  • “rpc-password”: “votre-mot-de-passe”,
  • “rpc-username”: “votre-login”,
  • “rpc-whitelist”: “254.254.254.254”,

Le mot de passe est hashé au redémarrage du serveur, vous pouvez le rentrer en clair.

Le serveur tourne par défaut sur le port 51413 et le webadmin sur le port 9091. Pensez à whitelister votre adresse IP.

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Serveur dédié : création d'un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d'utilisateurs/domaines virtuels photo 1

Serveur dédié : création d’un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d’utilisateurs/domaines virtuels

Aujourd’hui, nous voyons comment créer un serveur mail sécurisé et qui tient bien la route. Comme je suis seul utilisateur du serveur, je ne voyais pas trop l’intérêt de créer des comptes utilisateurs sur le serveur juste pour pouvoir bénéficier d’un serveur mail.

J’ai donc opté pour la solution suivante : un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et un serveur Courier (accès POP et IMAP) qui utilisent MySQL (utilisateurs et domaines virtuels) pour la redirection des messages des utilsateurs/domaines.

icon mail server1

Le tutoriel est certainement le plus long de la série, j’estime que cela prend à peu près 50 minutes à compléter (en 15 étapes!). Attention au niveau des copier/coller, une simple erreur peut vous faire perdre pas mal de temps !

Etape 1 : configurer le hostname

Le hostname est le nom du serveur en général. Mon domaine est skyminds.net donc mon serveur s’appelle mail.skyminds.net

Il est également important que ce nom soit présent dans la configuration bind du serveur.

Pour connaitre le nom de votre machine, tapez :

hostname -f

Pour le modifiez, il faut éditer /etc/hostname :

nano /etc/hostname

Remplacez ce qui s’y trouve avec le nom de votre serveur. J’y mets ‘mail.skyminds.net’.

Ensuite, éditez /etc/hosts:

nano /etc/hosts

On ne touche pas à la première ligne mais on ajoute l’adresse IP du serveur suivie de notre nom de machine :

127.0.0.1       localhost.localdomain localhost
xxx.xxx.xxx.xxx  mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Il ne vous reste plus qu’à rebooter le serveur pour que les modifications soient prises en compte :

/sbin/reboot

Vérifiez bien que le nouveau nom a bien changé :

hostname -f

J’obtiens bien :

mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Si vous obtenez une erreur du style “name or service not found”, vérifiez que les enregistrements DNS du serveur sont bien corrects.

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Serveur dédié : sécurisation des services avec iptables et fail2ban

icon security firewall

Notre serveur est maintenant opérationnel et sert les pages du site. Il faut toutefois penser à le sécuriser un peu contre les attaques les plus communes.

Nous utilisons donc iptables – un firewall qui filtre activement nos ports utilisés et qui bloque les autres – et fail2ban qui scanne vos fichiers logs à la recherche de requêtes étranges pour bloquer les intrus à la porte lorsqu’ils deviennent trop insistants.

Installation et configuration d’iptables

Si ce n’est déjà fait, on installe iptables :

apt-get install iptablesCode language: JavaScript (javascript)

Les règles peuvent porter sur 3 chaînes :

  • INPUT en entrée,
  • FORWARD dans le cas d’un routage réseau,
  • OUPUT en sortie.

et les actions à entreprendre sont ACCEPT (accepter le paquet), DROP (le jeter), QUEUE et RETURN. Les arguments utilisés sont :

  • i : interface d’entrée (input)
  • o : interface de sortie (output)
  • t : table (par défaut filter contenant les chaînes INPUT, FORWARD, OUTPUT)
  • j : règle à appliquer (Jump)
  • A : ajoute la règle à la fin de la chaîne (Append)
  • I : insère la règle au début de la chaîne (Insert)
  • R : remplace une règle dans la chaîne (Replace)
  • D : efface une règle (Delete)
  • F : efface toutes les règles (Flush)
  • X : efface la chaîne
  • P : règle par défaut (Policy)
  • lo : localhost (ou 127.0.0.1, machine locale)

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Migration de serveur : Kimsufi 250G

Aujourd’hui, je vous donne les quelques news techniques du site.

Serveur Kimsufi 500G

Cela fait presque un an que SkyMinds.Net tourne sur un serveur dédié hébergé chez OVH. Le serveur était un Kimsufi avec 500 Go de disque dur.

Quelques jours seulement après le transfert du site, OVH annonce le Kimsufi avec 250 Go mais… à moitié prix ! Et on ne peut rendre un serveur Kimsufi pour un autre, il s’agit de deux achats séparés.

serveur dedie debian

Au niveau des performances, je dirai que mon Kimsufi 500G n’était pas terrible : il était constamment surchargé et j’avais l’impression de devoir relancer les services régulièrement pour assurer la disponibilité du service. Pas cool du tout.

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SkyMinds.Net hébergé chez OVH photo

SkyMinds.Net hébergé chez OVH

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué mais le site a été transféré sur un nouveau serveur : changement d’hébergeur donc. Le site quitte l’Angleterre pour venir s’installer en France, chez OVH.

D’ailleurs, si vous pouvez lire cet article, cela veut dire que la propagation DNS est terminée et que je n’ai pas fait trop de bêtises.

dedicated-server

Le serveur

Le serveur est un serveur dédié à base de Celeron 1.2 Ghz avec 2 Go de RAM donc cela devrait changer d’un hébergement mutualisé avec des centaines de sites hébergés sur le même serveur.

Là, je suis tout seul : il y a le site bien sûr mais aussi tous les services connexes tels que le serveur FTP, le serveur de mail, le serveur DNS etc.

Tout cela tourne sur la même machine donc finalement, ce qui sur le papier a l’air très bien l’est un peu moins une fois que tout est configuré.

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