Les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur viennent de lancer un appel d’offres pour assurer une «veille de l’opinion».
En d’autres termes, suivre tout ce qui se dit et s’écrit dans les médias sur les sujets les concernant. Le premier y consacre un budget de 100 000 euros, le second de 120 000 euros.
A l’origine, ce dispositif a été lancé sous l’ère Gilles de Robien alors qu’il n’y avait qu’un seul ministère. Il a été poursuivi par Xavier Darcos (nommé en mai 2007) et par Valérie Pécresse, qui récupère alors l’Enseignement supérieur. L’an dernier, le budget consacré à cette «veille» était déjà de 220 000 euros.
Certains craignent que le ministre cherche à identifier les courants de pensée qui agitent les salles des professeurs afin d’anticiper des mouvements de grogne.