Le problème : des iframes entièrement vides dans l’interface d’administration WordPress
Depuis mon passage à HTTPS, j’ai constaté que lorsqu’un plugin possédait une mise à jour et que l’on cliquait sur le lien “voir les détails de la version x.x”, j’avais droit à une jolie lightbox (ThickBox sous WordPress) toute vide.
C’était également le cas lors de la mise à jour des plugins, des thèmes ou de WordPress même : je n’obtenais jamais la ligne qui confirmait que le plugin avait bel et bien été réactivé.
Cette situation a duré des mois : j’ai d’abord soupçonné une mise à jour de WordPress qui aurait abimé un fichier donc j’ai ré-uploadé tous les fichiers, procédé à de multiples mises à jour mineures puis majeures.
J’ai ensuite jeté un œil aux plugins, en désactivant quelques uns pour essayer de trouver celui qui perturbait le système. Rien. Et visiblement, personne n’a jamais été confronté à ce problème sur la toile.
Et puis cette semaine, eurêka !
La solution : la configuration Apache du serveur
J’ai trouvé la solution un jour que je travaillais sur autre chose, en analysant les messages de l’inspecteur de code. Ce dernier me renvoyait de multiples avertissements lorsqu’un message a attiré mon attention :
Load denied by X-Frame-Options.... X-Frame-Options does not permit framing.
Et là, banco, j’ai immédiatement compris ce qui clochait. Lors de la bascule vers la version chiffrée du site, j’avais effectivement ajouté un nouvel entête X-Frame-Options comme ceci :
Header always set X-Frame-Options DENYCode language:JavaScript(javascript)
Cela est bien trop restrictif puisque la valeur DENY empêche l’affichage du site dans un cadre (frame).
Or le back-office de WordPress charge effectivement les messages relatifs aux mises à jour dans un cadre, sous la forme d’une lightbox: il faut donc utiliser la valeur SAMEORIGIN.
Notre billet Colisée – Forum -Palatin n’est valable que 48 heures. Notre programme pour la journée est donc établi: nous commencerons par le Mont Palatin.
Petit coup de stress à l’entrée: le mont Palatin et le forum doivent être visités le même jour, dans la foulée. Or nous avons visité le forum la veille, ce qui bloque le portique de l’entrée. Heureusement, la dame a été gentille et nous a autorisés à rentrer grâce à son pass.
Devant le forum romain, depuis le Palatin
Le Mont Palatin
Le Mont Palatin est la célèbre colline sur laquelle le sort de Rome a été décidé : Romulus et Remus, deux frères jumeaux, recueillis puis allaités par la louve, se disputaient le pouvoir de la ville qu’ils s’apprêtaient à fonder. Pour se départager, rien de plus simple que d’observer le vol des oiseaux!
Les deux jumeaux allaités par la louve, Musée du Capitole, Rome
Romulus se plaça donc sur le Mont Palatin et Rémus grimpa sur la colline en face et les deux frères attendirent le passage de volatiles, signe divin par excellence. Romulus vit douze vautours alors que Rémus n’en vit que six. C’est donc Romulus qui l’emporta : il devint donc le premier Roi de Rome.
Mais Rémus eut la mauvaise idée de franchir les murailles, malgré l’interdiction de son frère. Alors, Romulus le transperça illico d’un coup d’épée. Entre les vautours et le fratricide, le Mont Palatin porte une riche histoire sur ses versants !
Bien sûr, il s’agit d’une légende et de tout cela, on ne voit plus rien. C’est aussi le lieu que l’empereur Auguste choisit pour faire construire un palais à son épouse Livie, détruit par le temps au fil des années.
Ruines du Palatin
Bon nombre d’empereurs tels que Tibère ou Dioclétien se firent à leur tour construire un palais sur le Mont Palatin (le nom même de “Palatin” est construit sur le terme “palais” et désigne ainsi les palais qui s’y succédèrent).
A la Renaissance, Alexandre Farnese réaménagea le site en de somptueux jardins, appelés “jardins du farnese”. La promenade y est très agréable car elle est propice à la rêverie et éveille l’imaginaire sur ces siècles d’histoire, et ce, dans un doux parfum d’orangers.
Au détour du chemin, les arbres et les fleurs laissent place à une vue magnifique et imprenable sur le forum romain.
Kholanta?
Nous passons ensuite devant le Lupercal, une grotte ornée de mosaïques et de coquillages, qui serait la hutte de Romulus. On s’ imaginerait presque retrouver sa carte d’identité au pied d’un arbre!
Bien évidemment, il ne s’agit certainement pas de la maison de Romulus, mais d’un témoignage inestimable des premiers habitants du site au 8ème siècle avant Jésus Christ.
Le Cirque Maxime (Circus Maximus)
Du Mont Palatin, il est possible de voir le Cirque Maxime, qui a brûlé lors de l’incendie de Rome causé par Néron en 64. Il a été reconstruit à plusieurs reprises après mais il tomba en ruines et fut pillé pour la reconstruction des diverses églises et palais.
Le Cirque Maxime servait aux courses de chars, tirés par des chevaux comme dans le film “Ben Hur”. Les courses se déroulaient sur une piste ovale, autour d’une spina centrale.
Les auriges se tenaient sur des chars tirés par quatre chevaux, et concouraient les uns contre les autres. Tous les coups étaient permis pour terminer le premier ! Les naufragia (accidents de chars) étaient fréquents et provoquaient très souvent la mort de l’aurige.
Quatre équipes s’affrontaient sur la piste, distinguées par leurs couleurs : les verts, les rouges, les bleus et les blancs. Le public était extrêmement friand de ces courses, au point de parier des sommes d’argent pour son équipe favorite.
Imaginez l’ambiance survoltée parmi les 350 000 spectateurs qui se tenaient dans la cavea ! C’est en fait l’ancêtre un peu plus violent de nos courses de PMU.
Mais le lieu a aussi été le théâtre d’évènements bien différents : Néron y a organisé des courses de dromadaires et Genesis a donné un concert réunissant 500 000 spectateurs en 2007 !
Aujourd’hui, du Cirque Maxime, on ne peut que deviner la forme ovale et la spina sur laquelle se tenait le compte-tours, le reste ressemblant à un immense terrain vague.
Nous nous réveillons, les oreilles encore vrillées par le tintamarre tonitruant des klaxons et des sirènes: la nuit prochaine, boules quiès de rigueur !
Affamés, nous découvrons que notre petit déjeuner est composé de croissants ensachés et d’une capsule de café chacun, de laquelle nous obtenons trois centilitres de café ! On est loin de l’hospitalité que nous connaissons habituellement dans les B&B. Il nous en faudra plus pour nous décourager!
C’est donc le ventre vide mais heureux, que nous partons à la découverte de la Rome Antique.
Nous visitons une petite église de quartier que nous croisons sur notre chemin, nous recueillons un moment, puis attrapons un tram qui nous conduit vers le centre historique de Rome.
Au détour de notre trajet, se dresse soudain devant nos yeux le majestueux Colisée. Pleins d’excitation, nous descendons illico du tram pour finir notre itinéraire à pieds et laisser le colosse se dévoiler petit à petit à notre regard.
Pour prendre de la hauteur, nous empruntons les jardins de la Domus Aurea, palais que s’est construit l’empereur Néron après l’incendie de Rome, en 64. Elle est en restauration actuellement mais nous profitons du calme des jardins et de la vue sur Rome.
Nous arrivons au pied du Colisée, et sommes surpris par la foule ! Touristes en masse, vendeurs de pacotille en tous genres (le produit star est le selfie stick), légionnaires romains papillonnent tout autour. Une ambiance sans doute peu différente de l’animation qui régnait à l’époque les jours de spectacle !