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Mica Paris and David Gilmour – I Put A Spell On You

I Put A Spell On You est une chanson de rhythm’n’blues de Screamin’ Jay Hawkins qui date de 1956 et qui a été depuis reprise par plus d’une trentaine de groupes célèbres comme Creedence Clearwater Revival, The Animals, Eric Calpton et BB King…

Voici une version un peu plus blues avec Mica Paris au chant, David Gilmour à la guitare, Jools Holland aux claviers, Pino Palladino à la basse et Gilson Lavis de Squeeze à la batterie :

Belle version n’est-ce pas ? La voix de Mica Paris est superbe, le jeu de David Gilmour toujours aussi fin.

Un fond noir avec le changeur de papier peint Linux Variety dessus.

Linux : installer Variety pour changer votre fond d’écran automatiquement

Du besoin de changer de fond d’écran

J’aime bien que mon fond d’écran change de temps en temps. Cela permet de ne pas avoir un bureau trop fixe, de ne pas avoir toujours la même image sous les yeux.

Ce qui est drôle, c’est que ce n’était pas le cas avant – je pouvais garder le même fond d’écran pendant des mois, voire même des années pour certains.

Sous linux, j’ai utilisé plusieurs programmes pour varier les fonds d’écrans comme Drapes ou Wallch mais, au fur et à mesure des nouvelles moutures de mon système d’exploitation et/ou des mises à jours des paquets et dépendances, ces programmes ont cessé de fonctionner. D’abord Drapes puis, récemment Wallch.

Je suis donc parti en croisade pour chercher une nouvelle alternative et suis tombé sur Variety, qui tourne sous tous les linux dérivés de Debian, comme Ubuntu ou Linux Mint.

Variety

Variety est donc un changeur de fond d’écran (wallpaper changer, c’est plus chic et ça sonne mieux en anglais) léger, très exhaustif en fonctionnalités et ultra-simple à prendre en main.

Il peut automatiquement télécharger de nouvelles images depuis des sources diverses, changer le fond d’écran à un intervalle donné ou à la demande et permet de trier les images pour garder les meilleures.

On peut également ajouter de nouvelles sources d’images.

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Du bunker au cloud : les hébergeurs de la cybercriminalité (et des gouvernements)

Internet est basé sur une architecture bien réelle, avec des serveurs hébergés dans des datacenters dans le monde entier.

Les cybercriminels aussi utilisent des serveurs pour archiver les données qu’ils volent ou pour maintenir toute une infrastructure comme l’envoi de spams ou scams.

Dans les années 2000, des hébergeurs appelés “bulletproof hosters” (l’équivalent internet des banques suisses) offraient de stocker des données sans poser de questions et surtout sans répondre à celles des autorités – devenant ipso facto les repaires préférés des cybercriminels.

Certains appartiennent même au folklore d’internet comme le bunker anti-nucléaire CyberBunker – datant de la guerre froide -, The Pirate Bay ou la principauté auto-proclamée de Sealand, ancienne plateforme pétrolière basée dans les eaux internationales et reconvertie en un datacenter uniquement accessible par hélicoptère.

Cependant, la plupart de ces endroits précurseurs ont subi des raids ou ont été dans l’obligation de cesser leurs activités et les cybercriminels ont depuis stocké leurs données ailleurs.

Le documentaire The Most Dangerous Town: Where Cybercrime Goes to Hide, réalisé par l’éditeur d’antivirus Norton, traite de l’évolution des lieux d’hébergement des données.

Aujourd’hui, les pirates n’utilisent plus de bunkers ou de plateformes pétrolières mais préfèrent se cacher au vu et au su de tous, derrière une vitrine d’une entreprise qui semble légale.

Les cybercriminels préfèrent maintenant utiliser des hébergeurs standards et cacher leurs activités à travers l’utilisation de serveurs proxies et VPN.

Une autre tactique employée, visible dans le documentaire, est l’utilisation d’appartements vides comme adresse professionnelle.

Ils peuvent ainsi changer très rapidement d’adresse au moindre mouvement des forces de police et plus rapidement que la délivrance des mandats de perquisition.

La cybercriminalité est donc passée du monde caché et souterrain des bunkers au monde aérien du cloud, nuage d’informations qui permet de cacher leurs exactions.

Tout cela rend bien sûr leur identification et arrestation bien plus difficiles pour les forces de l’ordre.