Little Miss Sunshine

Little Miss Sunshine

Petite soirée décompression avec Julia aux Champs-Elisée hier soir pour voir Little Miss Sunshine au cinéma.

L’histoire tourne autour de la famille Hoover : Olive (Abigail Breslin) est une petite fille de 7 ans enrobée et portant de grossses lunettes qui n’a qu’un seul rêve – gagner le concours de beauté de Little Miss Sunshine en Californie.

Toute sa famille veut l’aider mais elle est ralentie par ses propres défauts et problèmes : le père d’Olive, Richard (Greg Kinnear), est un conférencier sur la motivation qui n’arrive pas à vendre son livre. Sa mère, Sheryl (Toni Collette), à la morale rigoureuse, est constamment mise à l’épreuve par sa famille, dont elle tente de dissimuler les travers.

Son oncle Frank (Steve Carell), spécialiste de Marcel Proust, a tenté de se suicider suite à sa relation ratée avec un de ses élèves.

Son frère Dwayne (Paul Dano), fanatique de Nietzsche, a fait voeu de silence jusqu’à son entrée dans l’Air Force Academy, ce qui lui permet d’achapper aux discussions familiales.

Pour couronner le tout, le grand-père (Alan Arkin), hédoniste à la langue bien pendue et accro à l’héroïne, aide Olive à se préparer pour le concours avec enthousiasme.

Lorsqu’Olive décroche son invitation à courir, tous s’entassent dans le fourgon Volkswagen familial tout rouillé, cap vers la Californie !

J’ai adoré ce film ! Les acteurs sont excellents et l’histoire tient bien la route avec de bons rebondissements. Je conseille – comme toujours ! – de voir le film en VO, les répliques sont cinglantes à souhait et certaines auraient leur place dans Classics.

Si vous avez l’occasion de voir Little Miss Sunshine, n’hésitez pas. On en ressort vraiment rafraîchi.

Ras le bol de ces quatrièmes-troisièmes !

Il y a bien un moment dans l’année où je vais finir par en scotcher un au mur si ça continue comme cela ! Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que ma patience s’étiole – je crois que le collège n’est pas vraiment ce qui me correspond.

Cela me gonfle de devoir faire de la discipline à tout bout de champs, marre de devoir réclamer le silence toutes les 3 minutes, de surveiller que personne ne vole rien à son voisin, d’intercepter les mots qui circulent en douce… je n’ai pas signé pour ça for Christ’s sake !

Shallow potential

Une préparation de cours me tient la semaine et je ne suis pas près de finir l’unité 1 à ce rythme.

Les troisièmes se contrefoutent du brevet des collèges, cette vague illusion qui annonce la fin de l’année et la sortie définitive du collège. Mettons l’apprentissage à 14 ans ! Poussons même jusqu’à 12 ans.

Quel est l’intérêt d’obliger des gosses à suivre des cours dont ils ne retirent strictement aucun intérêt puisqu’ils ne veulent pas les suivre ? Faire naître des vocations ?

Franchement, je n’y crois pas vraiment. Tout le monde ne peut pas faire d’études supérieures et il faudra toujours des mécaniciens. Offrons à certains leur clé de 12 dès le départ, ils gagneront du temps.

Détail du jour : les murs extérieurs du collège ont été entièrement taggués à la peinture violette jusqu’au premier étage…

Reflection of a goth

Sometimes, we need to show our true colours.

It’s not always easy to do it face-to-face but we can always look within.

Reflection of a goth

Concert de Monsieur Clément à l’Européen

J’ai été gracieusement invité hier soir au concert de Monsieur Clément à l’Euopéen par Universal Music par l’intermédiaire de Julia. Pas de place à payer, juste un nom sur la liste des invités à vérifier. Bienvenue dans le monde des VIP ! L’Européen est une petite salle de concert très bien conçue, à mi-chemin entre un cinéma (sièges) et un théâtre grec (salle en arc-de-cercle donnant sur la scène), ce qui donne un petit côté intimiste : on se trouve à quelques mètres seulement des artistes, ce qui est super agréable.

Monsieur Clément Arrivés un poil en retard, nous poussons la porte de la salle et nous retrouvons… quasiment derrière la scène ! Et oui, l’entrée se fait sur le côté de la scène et les artistes peuvent donc voir les retardataires. Hum. Le groupe de Monsieur Clément est classique – deux guitares, un clavier, une batterie et une basse – mais les musiciens sont particulièrement bons. J’ai notamment apprécié la performance du batteur qui nous a fait décollé sur plusieurs morceaux. C’était pêchu et les paroles sont agréables à écouter, cela change des niaiseries que l’on peut entendre à la radio.

J’aime bien la voix claire de Monsieur Clément, je la trouve expressive et finalement assez française. On imaginerait mal un anglo-saxon chanter de cette manière par exemple. Je connaissais le single (A nous) avant le concert mais au vu de la performance sur scène, je pense que l’album complet doit être vraiment bien – c’est mon coup de coeur du mois ! Une très bonne soirée donc qui s’est soldée par une petite bière au bistrot qui fait l’angle avec Julia. Cool gig.

The Moose Diaries : Day 3

The Viking Goddess Freyja

Stockholm by night – legs on fire!

J’ai volontairement laissé de côté la soirée d’hier pour mieux en parler aujourd’hui.

En effet, il faut savoir que les conceptions/stéréotypes/préjuges sur les suédoises sont bel et bien fondés : pendant 3 jours nous n’avons vu que des filles qui faisaient une taille 38. Impressionnant. Vraiment.

Il faut avouer qu’il n’y a pas de McDonald’s à tous les coins de rues et qu’à chaque fois que l’on commande un plat, il est servi avec une multitude de petits légumes.

Et ils font du sport : vélo, marche rapide, footing… tout le monde en fait. A part cela, les gens sont très bien habillés – c’est quelque chose que l’on remarque immédiatement.

En se baladant dans les rues de Stockholm la nuit, on ne garde en tête qu’une seule pensée : c’est chaud la Suède ! Les suédoises viennent de redéfinir ma notion de la mini-jupe, tant et si bien que je suis en passe de l’appeler micro-jupe – ce serait bien difficile de faire plus court en restant décent. Et elles ont de bien jolies chaussures. J’aime bien.

Dernier jour…

Alors là, on a super bien dormi. Douche, café, réglement de la note et chargement de tous les sacs à dos. La prochaine fois, je ne prendrai pas l’iPod – trop lourd ! Nous profitons de la matinée pour finir nos emplettes vu que le dimanche tous les musées ouvrent plus tardivement.

Nous prenons le petit-déjeuner dans un salon de thé : café à volonté et patisseries suédoises sont au menu. Nous nous rendons ensuite sur l’île de Skeppsholmen pour visiter le National Museum.

National Museum of Fine Arts @ Stockholm

Le National Museum of Fine Arts est l’équivalent de la National Galeries à Londres : on y trouve des icônes, des sculptures, des tableaux de renommée mondiale (Rembrandt, Goya, Renoir, Gauguin, Delacroix pour n’en citer que quelques uns) qui couvrent le Moyen-Age jusqu’au début du 20ème siècle.

L’accent est mis sur les peintres suédois du 18ème-19ème siècle ainsi que sur les Hollandais du 17ème et les Français du 18ème. L’exposition est très riche et il est facile de s’y perdre quelques heures.

J’ai particulièrment aimé les oeuvres d’Auguste Mayer, Marcus Larson et Carl Gustaf Hellqvist.

Exposition Design @ Stockholm

Le musée abrite aussi une exposition sur le design de 1900 à 2000 : toutes les périodes y sont représentées et c’est là que l’on voit que la Suède a inventé pas mal de choses au niveau design dont on se sert tous les jours : canapés, chaises, meubles, téléphones d’entreprises… tout est suédois en somme !

On peut voir notamment des objets qui étaient présent lors de la Stockholm Exhibition de 1930, du mouvement Scandinavian Design des années 1950 et de la nouvelle simplicité suédoise des années 1990.

IKEA a de beaux jours devant lui, je peux le confirmer.

15h – bus pour l’aéroport de Skavsta. On repart avec les mêmes personnes qu’à l’aller ! Arrivée à Beauvais vers 20h30 et à Paris vers 22h. Arrivée à la maison vers minuit à cause des correspondances RER… heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage !

Je poste les photos dès qu’Alice me reconnecte au DSLAM.

The Moose Diaries : Day 2

9h – réveil torturé à cause de la nuit rocambolesque du dortoir entre les Italiens qui ont discuté comme si de rien n’était vers 3h du matin et l’Australien qui nous a fait une belle pizza.

Une bonne douche pour effacer tout cela et repartir pour l’aventure. On découvre la cuisine/coin repas avec 4 PC en libre service, ce qui est assez rare dans des auberges de jeunesse, soulignons-le.

Deux cafés et un croissant plus tard, nous partons à l’assaut de la vieille ville de Stockholm.

Palais Royal @ Stockholm

Matinée – flâneries dans les petites ruelles médièvales de Stockholm où nous achetons nos premières cartes postales.

Julia ne résiste pas et s’achète un drapeau suédois que nous aurons le plaisir de nous trimballer durant deux jours…

Nous passons également au Hard Rock Café pour y chercher un T-shirt sympa. On ne tape jamais son code de carte bancaire en Suéde – c’est comme aux USA ou en Australie, le vendeur passe la carte, on signe et c’est tout.

De fil en aiguille, nous arrivons au Palais Royal où nous assistons à la relève de la garde, avec moult fanfares et mouvement de troupes, une véritable performance.

Julia met une fois de plus les pieds dans le plat : elle passe devant le garde d’une garnison sans regarder le marquage au sol et empiète dans un cercle tracé à la peinture noire – le garde sort alors de sa guérite, l’empoigne par le bras et la repousse hors du cercle avec fermeté. Un peu plus et c’était le coup de crosse… ils ne rigolent pas avec l’espace vital du cercle les gardes suédois !

J’ai ensuite réussi à faire passer ma carte Orange pour une carte d’étudiant lors de la visite du Palais, qui ressemble fort à celui de Versailles. D’ailleurs, plusieurs pièces ont été offertes par Napoléon à la famille royale suédoise.

Café Sten Sture

Pause déjeuner au Café Sten Sture, en face de la Cathédrale.

Le café se situe dans une cave du 13ème siècle, les marches font 50 cm de haut et l’on s’attend à voir un cachot avec chaînes et fouet au bout du couloir.

L’ambiance est très viking et l’on y mange excellement bien – pour information, les plats tournent autour de 7-8 euros environ, ce qui est bien moins cher que chez nous.

Cela ne m’étonne pas que les Suédois ne soient pas pressés de passer à l’euro. Ils risquent de se prendre une bonne claque lorsque cela arrivera ! La bière Pripps est vraiment excellente.

Vasa

Nous avons ensuite pris le bus à double-decker spécial touristes, ce qui nous a permis de rejoindre le Vasa Museum qui relate l’histoire du galion Vasa qui a coulé dans le port de Stockholm lors de son lancement à cause de proportions démesurées et de contre-poids insuffisants.

La reproduction du navire est vraiment impressionnante puisqu’elle occupe quasiment tout l’espace central du musée, le reste étant composé d’expositions. La visite du musée dure environ 30 minutes.

Nous traversons la rue et nous rendons au musée Nordique qui rassemble une multitude d’objets et d’oeuvres venant de tous les pays scandinaves.

J’ai moyennement accroché avec ce musée – peut-être parce que certaines oeuvres me paraissaient assez peu dignes d’intérêt (comme par exemple la trentaine de dessins de bandes de caribous sur la glace, exécutés au fusain).

Stockholm streets

Nous rejoignons ensuite le parc Skansen – très reposant ! – mais nous loupons le dernier bus, ce qui fait que nous avons bien dû marcher 3 km pour rejoindre le centre de Stockholm…

Nous nous arrêtons pour un petit café et une sublime part de gâteau au chocolat. J’en salive encore rien qu’à y repenser.

Nous finissons notre périple avec la visite de la Cathédrale : il est intéressant de noter que la cathédrale ne possède pas de vitraux représentatifs comme chez nous. Ils sont juste colorés, c’est tout.

De même il n’y a pas de représentation du Christ sur la croix dans la nef. Je n’ai trouvé que deux représentations : une dans la sacristie et une au-dessus de la porte d’entrée. Etrange non ?

Retour à l’hôtel pour y déposer nos achats et sacs. Julia en profite pour faire un petit roupillon, ce que j’imite assez vite. Les Italiens ont quitté le dortoir et sont remplacés par un couple d’Allemands, très calmes et super ordonnés. En plein dans le stéréotype !

Une heure plus tard, nous reprenons une douche et allons manger. Le Sten Sture était tellement bon que nous y sommes retournés et avons fini la soirée dans une sorte de pub médieval quasi-désert. Et une bonne pinte de bière viking pour clore la journée !

The Moose Diaries : Day 1

Swedish Moose !

13h – fin des cours. Je donne congé aux quelques casse-pieds récalcitrants qui mettent un temps fou à sortir de la salle (mais qu’est-ce qu’ils ont à rester glander en salle de classe ?!? A leur âge la cloche vibrait encore que j’étais à quelques centaines de mètres !) et j’attrape mon sac de voyage pour un ultime check-up.

17h – cela fait déjà deux RER E qui me passent sous le nez parce qu’ils ne prennent pas de voyageurs. Argh ! Le bus partant à 18h porte Maillot, il faudrait que cela arrive et vite ! Celui de 17h01 m’embarque presto et je me retrouve deux métros plus tard à destination, en 40 minutes. Honnête. Le bus démarre comme prévu à 18h05, plein à craquer. Woohoo !

20h20 – arrivée à l’aéroport de Beauvais-Tillé. Sandwich. Fou rire irrépressible lors du contrôle sécurité avec Julia qui fait bipper le portique avec sa ceinture :

Agent : Vous m’autorisez à vous faire une palpation ?
Julia : ben allez !

Stockholm City Backpackers

23h20 – arrivée à l’aéroport de Skavsta. A l’arrivée, c’est la cohue pour acheter un billet de bus et un groupe de belges me carrotte ma place dans la file, ce qui me fait légèrement froncer les sourcils. Mais il y a un bon dieu : leurs 5 cartes bancaires n’ont pu décider le distributeur automatique à leur délivrer le précieux sésame permettant d’embarquer dans le bus Skavsta-Stockholm, ce que ma petite Visa a fait sans problème aucun. French touch baby !

1h du matin – arrivée au City Backpackers de Stockholm, les yeux complètement explosés. Petite douche avant de rejoindre le dortoir vide dans lequel 6 autres personnes nous ont rejointes après 2h du matin. Nous noterons l’entrée fracassante de l’Australien qui nous as tous salué d’un tonitruant “Fuck it all !!!” répété au moins 3 fois avant de vomir une partie de sa soirée dans son lit. Yackk ! J’ai bien aimé l’empathie de Julia :

– Are you okay ?
– No. Not really….

Nuit courte et agitée donc. Bienvenue en auberge de jeunesse ! ;-)

Réunion d’accueil pédagogique à Créteil

Aujourd’hui, réunion d’accueil pédagogique pour tous les professeurs d’anglais de l’académie de Créteil, une initiative pilotée par le corps d’inspection académique. Lequel n’a pas franchement l’air de rigoler tous les jours, il faut bien l’avouer.

Cela a été l’occasion de retrouver quelques collègues de l’année dernière et de constater que tout le monde est en train de survivre.

Rien de catastrophique mais on sent bien que la période professeur stagiaire est belle et bien derrière nous !

Une heure pour remplir un questionnaire (nom, prénom, établissement, stage demandé, signature) et deux heures avec des formateurs pour répondre à nos questions de début d’année.

Cela ressemble curieusement à un certain institut de formation…

“There are varying degrees of evil…”

Boondock Saints [Enter Connor, Murphy and Il Duce into the court room – armed. They make the mobster kneel in front of the audience.]

Connor (Sean Patrick Flanery) : Now you will receive us !
Murphy (Norman Reedus) : We do not ask for your poor, or your hungry.
Connor : We do not want your tired and sick.
Murphy : It is your corrupt we claim.
Connor : It is your evil that will be sought by us.
Murphy : With every breath, we shall hunt them down.
Connor : Each day we will spill their blood, ’til it rains down from the skies !
Murphy : Do not kill. Do not rape. Do not steal. These are principles which every man of every faith can embrace.
Connor : These are not polite suggestions, these are codes of behaviour, and those of you that ignore them will pay the dearest cost.
Murphy : There are varying degrees of evil. We urge you lesser forms of filth, not to push the bounds and cross over, into true corruption, into our domain.
Connor : For if you do, one day you will look behind you and you will see we three, and on that day you will reap it !
Murphy : And we will send you to whatever god you wish.

Connor, Murphy, Il Duce (Billy Connolly) : And shepherds we shall be, for thee my Lord for thee, Power hath descended forth from thy hand, that our feet may swiftly carry out thy command, we shall flow a river forth to thee, and teeming with souls shall it ever be.

Il Duce : In nomine patris…
Connor : … et filii…
[All cock their guns]
Murphy : … et spiritus sancti.
[Gunshots]

– From The Boondock Saints

SAM Broadcaster : création de scripts PAL

Vous utilisez SAM Broadcaster et vous vous êtes amusés avec la multitude de fonctions qu’il propose ?

Et bien sachez que vous pouvez faire bien plus, en automatisant des tâches avec le langage de script PAL (acronyme pour Playlist Automation Language), langage propre à SAM qui permet de contrôler quasiment tous les aspects de SAM et en particulier les différentes manières d’influencer la logique de rotation des playlists.

En gros, nous allons nous simplifier la vie grâce à quelques scripts PAL.

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Dialogues ZEP : “anglais ou américain”

ZEP

– M’sieur, z’êtes anglais ou américain ?
– Pourquoi cette question ?
– Quand vous dîtes not’ nom ben vous avez un pitit axxent !
– Ah, c’est possible…
– En fait, vous zavez trop une tête d’anglais !!!
– Super sympa ça… c’est quoi ton nom à toi déjà – attends, bouge pas je le note…

– Haaaan !!! M’sieur vous z’avez quoi dans le dos ?
– Le sang du dernier élève qui a parlé sans lever la main.
– Ah bon ? (regards inquiets)
No, I’m hot. It’s about 30 degrees out there.
– Haaaan !!! Mais faut prendre une douche !!!
Man ! You’d better stop being a jackass RIGHT NOW ! Yellow card for now. Keep heading that way and there’s gonna be some nasty extra work waiting for you…

Rentrée pédagogique 2006

La journée de rentrée pédagogique, c’est la rentrée des profs. Et lorsque l’on arrive dans un nouvel établissement, c’est lors de cette journée que l’on découvre ses collègues, l’équipe de direction, les salles de classes ou encore la cantine. Been there, done that… voici quelques unes de mes premières impressions.

Les collègues

D’emblée, j’ai été frappé par la bonne humeur et l’ambiance reignant dans les couloirs. Aucune tension perceptible entre les profs, pas de clans entre les différentes matières. Et pas mal de jeunes. Tout le monde est venu m’accueillir, discuter pour savoir d’où je venais… super sympa.

J’ai toutefois repéré un collègue qui risque de poser problème au cours de l’année. A surveiller.

La direction

L’équipe de direction est au top, ce qui va changer de celle de mon précédent collège qui ne fonctionnait que grâce aux efforts de la sous-directrice et de la CPE. Ici, le sous-directeur et le directeur sont deux warriors de l’éducation en milieu sensible. Il ne devrait y avoir aucun souci de ce côté-là. Et on a 3 CPE !

Salles de classes et matériel

Beyrouth. Je n’avais jamais vu de telles salles de classe avant aujourd’hui : le plafond s’est écroulé du côté fenêtres à cause du toît plat qui garde l’humidité et les infiltrations d’eau sont telles qu’il faut mettre des seaux pour récupérer l’eau qui tombe dans la pièce.

La peinture est évidemment toute craquelée et il ne faut pas toucher aux murs qui s’éffritent. Je suis le prof-volant avec 6 salles de classe différentes, merci la stabilité !

Au niveau matériel, il a fallu une bonne demi-heure à toute l’équipe pour retrouver les K7 professeurs : sur chaque set il en manque 2, soit le tiers. Un rétro-projecteur sans chariot pour tout l’étage.

Ni télévision, ni magnétoscope, ni DVD. Ah. Moi qui croyait que les ZEP avaient plus de moyens que les autres, apparemment ce n’est pas le cas pour la mienne…

Il ne me reste plus qu’à tester la cantine mais je reste un peu sceptique car selon les dires de mes collègues, cela ressemble fortement à la cantine d’une certaine IUFM. Dammit !