Sex, Drugs & Rock’n’Roll… take out the drugs and it leaves more time for the other two.
– Steven Tyler (Aerosmith)
Sex, Drugs & Rock’n’Roll. L’hymne des années 1970, repris en coeur par le monde entier. Il me semble qu’aucun autre style de musique a connu autant d’excès, prenant racines dans un état d’esprit d’abord contestataire puis libertaire ensuite. On est rock ou on ne l’est pas. C’est un principe de vie, une certaine philosophie.
Les racines du rock’n’roll
Le rock’n’roll est né dans les années 1950 aux États-Unis, fruit d’un mélange explosif entre le rhythm and blues, le country et le gospel. Cette nouvelle musique incarnait l’esprit rebelle de la jeunesse d’après-guerre, en quête de liberté et d’émancipation.
Des artistes comme Elvis Presley, Chuck Berry et Little Richard ont posé les bases de ce qui allait devenir un phénomène culturel mondial. Leurs performances énergiques et leur attitude provocante ont rapidement séduit un public avide de nouveauté et de transgression.
L’émergence d’une contre-culture
Dans les années 1960, le rock est devenu le porte-voix d’une génération en pleine révolution culturelle. Les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan, entre autres, ont incarné cette nouvelle ère où la musique se mêlait aux revendications sociales et politiques.
C’est à cette époque que l’association entre le rock, la sexualité libérée et l’usage de drogues s’est cristallisée. Le festival de Woodstock en 1969 en est l’exemple parfait : trois jours de musique, d’amour libre et d’expérimentations psychédéliques qui ont marqué l’imaginaire collectif.
“Sex, Drugs & Rock’n’Roll” : naissance d’un slogan
L’expression “Sex, Drugs & Rock’n’Roll” est attribuée à Ian Dury, qui en a fait le titre d’une chanson en 1977 avec son groupe The Blockheads. Cependant, l’idée était déjà présente dans l’esprit du public bien avant.
Dès 1969, un article du magazine LIFE évoquait “les sacrements de la contre-culture dans le sexe, la drogue et le rock”. Cette formule résumait parfaitement l’état d’esprit hédoniste et rebelle associé au rock’n’roll.