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Raspberry Pi: copier une image disque sur une carte SD

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Dans le cadre de nos petits projets de domotique, Jac s’est dernièrement intéressé à Calaos, à installer sur un Raspberry Pi.

Calaos permet de créer une box domotique en utilisant un simple Raspberry Pi, ce qui peut-être une alternative économique aux box que l’on peut trouver dans le commerce.

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment copier une image disque sur une carte SD, en prenant Calaos comme exemple mais le principe est le même pour n’importe quelle image ou distribution.

Téléchargement de Calaos

Calaos est disponible depuis le site officiel. Il suffit de télécharger le dernier fichier rpi-sdimg en date.

Copie de l’image disque sur une carte SD vierge

Il convient tout d’abord de copier l’image sur la carte SD mais il faut que celle-ci soit vierge et fraichement formatée, histoire d’éviter tout potentiel conflit ultérieur.

Formatage de la carte SD

Pour formater une carte SD, je lance Gparted et je formate la carte (vérifiez d’abord que vous avez bien sélectionné la carte SD) au format FAT32.

Démontage de la carte

Avant de lancer le processus de copie, il faut s’assurer que la carte SD n’est pas montée sur le système, grâce à la commande mount :

mount

Résultat:

sysfs on /sys type sysfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
proc on /proc type proc (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
udev on /dev type devtmpfs (rw,relatime,size=10240k,nr_inodes=218592,mode=755)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,nosuid,noexec,relatime,gid=5,mode=620,ptmxmode=000)
tmpfs on /run type tmpfs (rw,nosuid,noexec,relatime,size=207248k,mode=755)
/dev/disk/by-uuid/32a56ab1-1849-49af-a77e-369a8017c22c on / type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro,data=ordered)
tmpfs on /run/lock type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=5120k)
tmpfs on /run/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,size=1037600k)
fusectl on /sys/fs/fuse/connections type fusectl (rw,relatime)
/dev/sda3 on /home type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro,data=ordered)
binfmt_misc on /proc/sys/fs/binfmt_misc type binfmt_misc (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)
none on /sys/fs/cgroup type tmpfs (rw,relatime,size=4k,mode=755)
systemd on /sys/fs/cgroup/systemd type cgroup (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime,name=systemd)
cgroup on /dev/cgroup/cpu type cgroup (rw,relatime,cpu,release_agent=/usr/local/sbin/cgroup_clean)
/dev/mmcblk0p1 on /media/matt/982C-483D type vfat (rw,nosuid,nodev,relatime,uid=1000,gid=1000,fmask=0022,dmask=0077,codepage=437,iocharset=utf8,shortname=mixed,showexec,utf8,flush,errors=remount-ro,uhelper=udisks2)Code language: JavaScript (javascript)

La dernière ligne, qui commence par /dev/mmcblk0p1, nous indique que la carte est montée sur notre système. Nous la démontons donc:

umount /dev/mmcblk0p1

Copie de l’image disque

L’image disque ne peut être copiée comme un simple fichier sur la carte SD. C’est comme une image disque que l’on grave : on doit monter un système de fichiers et copier toute une arborescence bien définie.

Heureusement, il existe une commande qui fait tout cela en une seule ligne, la commande dd:

dd if=calaos-image-raspberrypi-v2.0-20150215122010.rootfs.rpi-sdimg of=/dev/mmcblk0Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

540672+0 enregistrements lus
540672+0 enregistrements écrits
276824064 octets (277 MB) copiés, 129,386 s, 2,1 MB/s

Et voilà, l’image de CalaOS est maintenant copiée comme il faut sur notre carte SD.

Eddie Hazel - California Dreamin' photo

Eddie Hazel – California Dreamin’

Edward Earl “Eddie” Hazel (10 avril 1950 – 23 décembre 1992) était un guitariste américain de funk. Il est surtout connu pour son poste de guitariste lead au côté de George Clinton dans les groupes Parliament puis Funkadelic.

Je vous recommande particulièrement sa reprise du California Dreamin’ des Mamas & the Papas :

Hazel a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1997, avec quinze autres membres de Parliament-Funkadelic.

sex-drugs-rocknroll-chick

Sex, Drugs and Rock’n’Roll

Sex, Drugs & Rock’n’Roll… take out the drugs and it leaves more time for the other two.

– Steven Tyler (Aerosmith)

Sex, Drugs & Rock’n’Roll. L’hymne des années 1970, repris en coeur par le monde entier. Il me semble qu’aucun autre style de musique a connu autant d’excès, prenant racines dans un état d’esprit d’abord contestataire puis libertaire ensuite. On est rock ou on ne l’est pas. C’est un principe de vie, une certaine philosophie.

Les racines du rock’n’roll

Le rock’n’roll est né dans les années 1950 aux États-Unis, fruit d’un mélange explosif entre le rhythm and blues, le country et le gospel. Cette nouvelle musique incarnait l’esprit rebelle de la jeunesse d’après-guerre, en quête de liberté et d’émancipation.

Des artistes comme Elvis Presley, Chuck Berry et Little Richard ont posé les bases de ce qui allait devenir un phénomène culturel mondial. Leurs performances énergiques et leur attitude provocante ont rapidement séduit un public avide de nouveauté et de transgression.

L’émergence d’une contre-culture

Dans les années 1960, le rock est devenu le porte-voix d’une génération en pleine révolution culturelle. Les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan, entre autres, ont incarné cette nouvelle ère où la musique se mêlait aux revendications sociales et politiques.

C’est à cette époque que l’association entre le rock, la sexualité libérée et l’usage de drogues s’est cristallisée. Le festival de Woodstock en 1969 en est l’exemple parfait : trois jours de musique, d’amour libre et d’expérimentations psychédéliques qui ont marqué l’imaginaire collectif.

“Sex, Drugs & Rock’n’Roll” : naissance d’un slogan

L’expression “Sex, Drugs & Rock’n’Roll” est attribuée à Ian Dury, qui en a fait le titre d’une chanson en 1977 avec son groupe The Blockheads. Cependant, l’idée était déjà présente dans l’esprit du public bien avant.

Dès 1969, un article du magazine LIFE évoquait “les sacrements de la contre-culture dans le sexe, la drogue et le rock”. Cette formule résumait parfaitement l’état d’esprit hédoniste et rebelle associé au rock’n’roll.

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