Les Cyclades : l’île de Milos

C’est en arrivant dans l’effervescence de Milos que nous avons regretté le calme paisible de Sifnos.

À peine débarqués, la différence est flagrante : il a des gens partout et le port fourmille de touristes qui se promènent sur la jetée.

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Nous trouvons un coin pour manger puis tentons de gagner l’hôtel. Je dis bien tentons car nous avons eu un mal fou à nous repérer selon le plan et avons erré quasiment une heure, appelé au téléphone le très désagréable propriétaire du logement à plusieurs reprises, avant que Google Maps ne nous remette sur le droit chemin.

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Après avoir déposé nos affaires à la chambre, nous partons nous promener.

Le lendemain matin, on se laisse tenter par une journée d’aventure en voilier : partir au sud et à l’est de Milos pour rejoindre criques cachées et calanques protégées au creux de falaises naturelles.

L’endroit est idyllique : nous passons la journée sur le pont du bateau, à prendre les embruns en plein visage et à nous baigner pendant des heures toute la journée. Nous sommes une douzaine sur le bateau, accompagnés de trois skippers qui savent exactement où naviguer.

Le nord de l’île étant impraticable à cause des grosses vagues de la tempête, les côtés sud et est sont tout à fait à l’abri et nous découvrons de superbes arches, dans une eau totalement cristalline.

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Les criques sont magnifiques, la température de l’eau est tellement bonne que nous passons la journée à plonger du bateau et explorer les criques avec notre masque et tuba !

Nous voyons une foule de poissons, circulant en banc ou en solo, et parvenons même à en toucher certains.

Nous sommes partis à 10 heures du matin et revenons vers 19h30, au lieu des 18 heures prévues : c’est une bonne journée de bateau.

D’ailleurs, les skippers ne sont pas avares de leur temps avec nous puisque la nourriture préparée par les matelots eux-mêmes et boissons (à volonté) sont incluses dans le prix (60 euros par personne). On vous recommande l’excursion, c’est vraiment à faire.

Nous allons aussi à la plage, dans la perspective de nous baigner. Nous prenons un bus pour rejoindre Sarakiniko : sur place, le paysage est lunaire. Ici, pas de végétation mais uniquement des rochers polis par le vent et le sel.

La tempête fait rage et personne ne se risque à se baigner tant la mer est méchante, avec des creux de plusieurs mètres.

Une petite crique où l’eau arrive à passer crée une sorte de petit bassin où il est possible de se tremper devant les vagues gigantesques qui s’abattent sur la falaise devant nous.

La scène est spectaculaire : vent et vagues se donnent la réplique et on ne peut entendre que la puissance des éléments qui couvre nos voix.

Pour finir l’après-midi, nous prenons le bus pour nous rendre dans un petit village au bout de l’île, Plaka, recommandé pour y voir le soleil qui s’y couche sur la mer Egée.

Nous arpentons les rues du village qui semble totalement déserté de ses habitants. On y semble croiser plus de touristes que de locaux mais en continuant le chemin, on arrive à un petit sentier de douanier totalement désert où nous pouvons admirer les paysages en toute quiétude.

Au retour, nous pouvons admirer quelques belles propriétés qui semblent surplomber l’océan. Les bougainvilliers en fleurs sont magnifiques et complètent harmonieusement le bleu des volets des maisons grecques.

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Le jour suivant, c’est notre dernier jour à Milos. Nous quittons l’hôtel et devons passer la journée avec nos valises avant de reprendre le bateau pour Athènes dans la soirée.

Nous décidons d’aller sur une autre plage, Paliochori. Le site est bordé d’une falaise multicolore, qui oscille entre rouge, vert et ocre. Le temps a complètement changé et la tempête est passée – c’est donc le moment de profiter du soleil et de la baignade !

Le bateau a beaucoup de retard et nous arrivons finalement au Pirée vers 2h du matin, trop tard pour le dernier RER. Nous prenons un taxi pour rejoindre notre dernier Airbnb et ce dernier essaiera de gonfler le prix de la course prévu.

Heureusement que notre hôtesse était là pour l’affronter en grec en lui tenant tête pendant une bonne quinzaine de minutes. Un peu mal à l’aise, nous la remercions pour l’économie considérable qu’elle nous permet de faire.

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