jQuery : sélectionner un élément dont l'ID ou la classe commence ou finit par une chaîne photo 1

jQuery : sélectionner un élément dont l’ID ou la classe commence ou finit par une chaîne

Il peut arriver que l’on ait besoin de sélectionner un élément dont l’ID ou la classe commence ou finit par un nom défini, pour pouvoir le modifier ou le manipuler.

Évidemment, si il possède un ID ou une classe bien défini, on utilisera son ID ou sa classe. Par contre, si aucune classe n’est définie par exemple, il faudra utiliser une expression régulière (regex).

On peut faire cela très simplement avec jQuery.

Sélectionner tous les éléments dont l’ID commence par toto_

Prenons un petit exemple, nous allons chercher à sélectionner tous les élements dont l’ID commence par toto_:

jQuery('[id^=toto_')

Le signe ^ signifie que l’on se place en début de chaîne dans l’expression régulière. Ensuite, il suffit d’indiquer la chaîne à chercher, c’est-à-dire toto_ dans notre cas.

S’il s’agit d’un champs de formulaire <input>, on trouvera donc:

<input id="toto_01" type="number" />
<input id="toto_02" type="number" />
<input id="toto_03" type="number" />

Sélectionner tous les éléments dont l’ID finit par _toto

Cherchons maintenant à sélectionner tous les éléments dont l’ID finit par _toto:

jQuery('[id$=_toto')

Cette fois, on utilise l’argument $, qui signifie la fin d’une chaîne de caractères.

Exemple concret : remplacer le type de tous les champs de formulaire dont l’ID finit par -money

J’ai récemment eu à modifier le comportement d’une page de réglages d’un plugin pour WooCommerce.

En substance, les champs étaient de type number, ce qui est problématique car ils ne permettent que des nombres entiers. Or, s’agissant d’un système de conversion de devises, il était primordial d’avoir accès à des nombres flottants, avec des virgules.

La solution est de cibler tous les champs finissant par -moneyet d’en changer le type de number à text, ce qui se fait très facilement avec la requête suivante:

jQuery('[id$=-money]').attr('type', 'text');

Et si l’on veut cibler les classes?

Dans les exemples précédents, il suffit de remplacer le mot id par le mot class.

Activer SSH sous CPanel photo 4

Résoudre l’erreur SSH: Missing privilege separation directory: /run/sshd

Sur un nouveau serveur à base d’Ubuntu Server 18.04, j’obtiens cette erreur à la suite d’un test du service ssh:

sshd -t

Could not load host key: /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key
Missing privilege separation directory: /run/sshd

Les solutions à ces deux problèmes sont triviales, cela se règle en deux petites commandes.

L’erreur Could not load host key

L’erreur Could not load host key survient lorsque certaines clés SSH n’ont pas été générées lors de l’installation du système d’exploitation du serveur.

Dans le cas du serveur qui nous occupe, il nous manque la clé de chiffrement ED25519 qui doit se trouver à l’adresse /etc/ssh/ssh_host_ed25519_key.

Pour générer toutes les clés de chiffrement SSH manquantes, une seule commande suffit:

ssh-keygen -A

L’argument -A signifie que l’on génère toutes les clés (All keys). Voici le résultat sur le serveur:

ssh-keygen: generating new host keys: ED25519

L’erreur Missing privilege separation directory: /run/sshd

Cette erreur apparaît lorsque le répertoire mentionné – ici /run/sshd – n’a pas été correctement créé. Il suffit de le créer:

mkdir -p /run/sshd

Vérifiez la configuration SSH:

sshd -t

S’il n’y a plus d’erreur, vous pouvez alors redémarrer le service ssh:

service ssh restart

Et voilà, problèmes réglés.

No hotlinking for images

NginX: éviter le hotlinking

Le hotlinking

Le hotlinking (ou liaison automatique ; aussi connu en anglais sous les noms de inline linking, leeching, piggy-backing, direct linking ou offsite image grabs) consiste à utiliser l’adresse d’un fichier publié sur un site web, le plus souvent une image, pour l’afficher sur un autre site, sur un blog, dans un forum, etc.

En d’autres termes, au lieu d’enregistrer l’image et de l’installer sur son propre serveur Web, le hotlinkeur crée un lien direct vers le serveur d’origine.

Si vous êtes sous Apache, voici comment supprimer le hotlinking sous Apache Server.

Désactiver le hotlinking sous NginX

Sous NginX, il peut être très utile d’éviter que des gens publient vos photos ou images depuis votre site sur le leur, en gardant les liens de votre serveur et en consommant toute votre bande passante (ce qui peut représenter un surcoût pour vous).

Il suffit d’éditer votre server block et d’y ajouter cette directive:

location ~ \.(gif|png|jpeg|jpg|svg|webp|avif)$ {
    # Define allowed referers - your own domain and specific external domains
    valid_referers none blocked 
                  ~\.google\. 
                  ~\.bing\. 
                  ~\.yahoo\. 
                  ~\.facebook\. 
                  ~\.pinterest\. 
                  ~\.twitter\. 
                  yourdomain.com 
                  *.yourdomain.com 
                  server_names;

    # Block requests with no or invalid referer
    if ($invalid_referer) {
        return 403;
    }
}

N’hésitez pas à rajouter les domaines que vous souhaitez whitelister et qui sont autorisés à utiliser vos fichiers média.

Relancez ensuite NginX avec:

service nginx restart

Cela devrait quelque peu soulager votre serveur et garantir votre bande passante à vos visiteurs.

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod photo

Linux : obtenir la valeur numérique du chmod

chmod permissions compressor

Je vous ai déjà parlé du chmod et du chown de manière extensive mais aujourd’hui on va un tout petit peu plus loin.

La valeur du chmod telle qu’elle apparaît dans le terminal est un peu esotérique. Prenons par exemple le chmod d’un fichier standard de WordPress : -rw-r-----, cela demande une petite gymnastique intellectuelle pour réaliser quels sont les droits véritables.

Je vous propose donc une petite commande qui va vous simplifier la vie, de manière à vous donner la valeur numérique du chmod des fichiers et répertoires.

Il vous suffit d’utiliser la commande stat comme ceci, dans votre fenêtre de terminal:

stat -c '%a %U:%G %n' *

Notes:

  • -c permet de formater la sortie avec la template entre apostrophes
  • %a donne la valeur octale du chmod
  • %U donne le nom de l’utilisateur du chown
  • %G donne le groupe de l’utilisateur du chown
  • %n donne le nom du fichier

Et voilà simple et efficace!

Activer SSH sous CPanel photo 4

Activer SSH sous CPanel

ssh logo

Il peut être extrêmement utile d’activer la connexion SSH chez certains hébergeurs qui la proposent, comme SiteGround. Cela permet de gagner pas mal de temps, notamment lorsque l’on utilise wp-cli.

Mais avant de pouvoir se connecter, il faut d’abord l’activer dans les options de CPanel.

Activation de la connection SSH dans CPanel

Rendez-vous dans CPanel > Security > SSH Shell Access :

cpanel ssh

Ensuite, cliquez sur le bouton Manage SSH Keys:

cpanel ssh manage

Nous avons ensuite le choix entre deux solutions : soit nous créons la paire de clés privées/publiques sur le serveur et nous les copions sur notre machine locale, soit nous la créons en locale et l’envoyons sur le serveur. Je suis plutôt pour la seconde solution.

Création des clés SSH

On se rend dans le répertoire SSH de notre utilisateur et on liste le répertoire:

cd ~/.ssh
ls

Si le fichier id_rsa.pub existe déjà, il suffit d’afficher son contenu:

cat id_rsa.pub

Si le fichier n’existe pas, il suffit de le créer:

ssh-keygen

Copiez le contenu du fichier, il s’agit de la clé publique que nous allons importer dans CPanel.

Import de notre clé SSH dans CPanel

Cliquez sur Import Key:

cpanel ssh import

Renommez la clé pour id_rsa puis collez le contenu de votre clé SSH publique:

cpanel ssh import ssh key

Il ne vous reste plus qu’à vous connecter en SSH au serveur. Suivant votre hébergeur, le numéro du port SSH peut changer pour des raisons de sécurité. Chez SiteGround, SSH tourne sur le port 18765:

ssh CPANEL_USER@CPANEL_SERVER -p18765

Bon ssh !

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLN photo

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLNA

J’utilise mon NAS Synology tous les jours et l’une des fonctions que j’affectionne particulièrement est de pouvoir regarder des vidéos directement sur la télévision, en passant par la Freebox.

NAS Synology : regarder les vidéos du NAS directement sur la Freebox en DLN photo

Il existe plusieurs manières de regarder les vidéos stockées sur le NAS sur la télévision : depuis la Freebox, depuis un navigateur avec VideoStation ou depuis votre mobile avec l’application DS Video.

Lire des vidéos avec fichiers de sous-titres depuis la Freebox

Il suffit de se rendre dans le menu Freebox > Disques et de sélectionner votre NAS, qui s’appelle par défaut “DiskStation” chez Synology.

La Freebox affiche la liste des fichiers vidéos, films, séries tels qu’ils sont sur le NAS, ainsi que les fichiers de sous-titres au format .SRT s’ils sont présents sur le NAS, si vous avez suivi le tutoriel NAS Synology : lire des vidéos avec des fichiers de sous-titres en DLNA sur la Freebox.

Si le fichier de sous-titre porte le même nom que le fichier vidéo auquel il se rattache, alors la Freebox le chargera automatiquement. Vous pouvez alors le désactiver en appuyant sur la touche Menu verte de la télécommande Free.

C’est la méthode que j’utilise au quotidien mais il faut avoir prévu de télécharger les bons sous-titres, s’être assuré que le nom ne diffère pas et les avoir mis dans le même répertoire que le fichier vidéo… cela demande un peu de manutention avant de pouvoir se caler dans le canapé.

Lire des vidéos avec sous-titres chargés à la volée depuis le NAS

Une seconde solution consiste à lancer le fichier depuis le webdamin du Synology : démarrez l’application VideoStation et sélectionnez le fichier à lire.

Allumez ensuite votre télévision et le Freebox Player pour qu’il soit détecté par l’application VideoStation.

Si vous cliquez sur la petite icône Réglages du lecteur vidéo, il est possible de charger des sous-titres à la volée dans la section Sous-Titres :

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo

Il ne vous reste plus qu’à sélectionner la destination vidéo vers laquelle envoyer la vidéo en flux DLNA dans la section Source. Ici, nous choisissons Freebox Player en DLNA:

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo 1

Il suffit de cliquer sur le bouton lecture et la vidéo sera directement projetée sur la télévision par le biais du Freebox Player.

Lire vidéos et sous-titres depuis l’application mobile DS Video

Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : vous pouvez lancer les vidéos du Synology et activer les sous-titres à la volée depuis l’application mobile DS Video, à installer sur votre téléphone portable.

DS Video est une application gratuite, à télécharger : DS Video pour Android (Play Store) ou alors DS Video pour iPhone (AppStore).

Synology : regarder les vidéos du NAS sur la Freebox photo 2

C’est le meilleur des deux mondes : plus besoin de courir sur l’ordinateur pour lancer la vidéo. Il suffit de :

  1. lancer DS Video,
  2. se connecter au Synology avec votre compte habituel,
  3. ne pas activer HTTPS (très important),
  4. choisir la vidéo à lire,
  5. régler les options : sous-titres, sortie vidéo vers le Freebox Player.

Et profiter ! Plus besoin de quitter le canapé cette fois ;-)

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel photo

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel

Si vous utilisez Local by Flywheel pour développer un site WordPress en local, il peut arriver que la machine virtuelle ne réponde plus et ne veuille plus redémarrer, ce qui rend toute utilisation de Local impossible.

Voici donc comment redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel.

Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel

Si la machine virtuelle ne répons plus, il faut redémarrer la VM local-by-flywheel dans VirtualBox.

1. Ouvrez VirtualBox:

  • macOS: appuyez sur Command + Espace et tapez “VirtualBox” et validez avec Entrée pour ouvrir VirtualBox.
  • Windows: ouvrez le menu Démarrer de Windows ettapez “VirtualBox” et validez avec Entrée pour ouvrir VirtualBox.

2. Faites un clic droit sur local-by-flywheel et cliquez sur Fermer » Redémarrage ACPI.

3. Attendez que la machine virtuelle affiche “Powered Off…”

Si la machine virtuelle n’affiche pas “Powered Off…” après 5 minutes, répétez l’étape 2 et sélectionnez Fermer > Éteindre.

4. Fermez VirtualBox.

5. Ouvrez de nouveau Local.

J’espère que cela peut vous aider.

La machine virtuelle a souvent tendance à planter et fermer/réouvrir Local ne suffit pas toujours. Il faut vraiment relancer le conteneur sous VirtualBox puis relancer Local.

Serveur dédié : installation de MariaDB 10.3 photo

MariaDB : résoudre l’erreur “Column count of mysql.proc is wrong”

Sur l’un des serveurs de mes clients Codeable, j’ai mis à jour MariaDB de la version 10.1 à la version 10.3 et voici ce que retournait MariaDB lors du lancement de procédures:

ERROR 1558 (HY000): Column count of mysql.proc is wrong. Expected 21, found 20. 
Created with MariaDB 100212, now running 100303. 
Please use mysql_upgrade to fix this error

Si cela arrive, pas de panique: MariaDB fonctionne et le site s’affiche mais la base de données mysql n’a pas été mise à jour par apt, il faut lancer la procédure d’installation manuellement, depuis le terminal.

On met donc la base mysql à jour avec mysql-upgrade:

mysql_upgrade -u root -p

et on relance MariaDB:

service mysql restart

La routine de mise à jour mysql_upgrade permet de mettre à jour la base interne de MariaDB, qui évolue au fil des mises à jour.

Au redémarrage du service, plus de problème avec les procédures SQL.

Serveur dédié : installation de MariaDB 10.3 photo

MariaDB ne veut plus redémarrer : quelques solutions

MariaDB ne veut plus se lancer

Sur le serveur chinois que j’ai monté pour un de mes clients sur Codeable, le site a commencé à afficher des erreurs étranges : erreur 502 pour nginx sur certaines pages et des nombres étranges en lieu et place des données de la base de données.

Après un redémarrage des services PHP, nginx et mysql, je constate que MariaDB veut bien s’arrêter mais ne veut plus de lancer.

Voici ce que donne:

systemctl status mariadb.service

Résultat:

● mariadb.service - MariaDB database server
   Loaded: loaded (/lib/systemd/system/mariadb.service; enabled; vendor preset: enabled)
   Active: failed (Result: exit-code) since Mon 2019-04-22 18:14:22 CST; 59s ago
  Process: 721 ExecStartPost=/bin/sh -c systemctl unset-environment _WSREP_START_POSITION (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 718 ExecStartPost=/etc/mysql/debian-start (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 12274 ExecStart=/usr/sbin/mysqld $MYSQLD_OPTS $_WSREP_NEW_CLUSTER $_WSREP_START_POSITION (code=exited, status=1/FAILURE)
  Process: 12179 ExecStartPre=/bin/sh -c [ ! -e /usr/bin/galera_recovery ] && VAR= ||   VAR=`/usr/bin/galera_recovery`; [ $? -eq 0 ]   && systemctl set-environment _WSREP_START_POSITION=$VAR || exit 1 (code=exited,
  Process: 12176 ExecStartPre=/bin/sh -c systemctl unset-environment _WSREP_START_POSITION (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 12173 ExecStartPre=/usr/bin/install -m 755 -o mysql -g root -d /var/run/mysqld (code=exited, status=0/SUCCESS)
 Main PID: 12274 (code=exited, status=1/FAILURE)
   Status: "MariaDB server is down"
systemd[1]: Starting MariaDB database server…
mysqld[12274]: 2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] /usr/sbin/mysqld (mysqld 10.1.26-MariaDB-0+deb9u1) starting as process 12274 …
systemd[1]: mariadb.service: Main process exited, code=exited, status=1/FAILURE
systemd[1]: Failed to start MariaDB database server.
systemd[1]: mariadb.service: Unit entered failed state.
systemd[1]: mariadb.service: Failed with result 'exit-code'.

Bon, chou blanc. Cela ne nous donne aucune information exploitable quand à l’erreur qui empêche le démarrage du service de base de données.

Solution: vérifier l’espace disponible sur le disque du serveur

On regarde ensuite ce que nous donnent les logs de MariaDB:

tail -f /var/log/mysql/error.log

Résultat:

2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] InnoDB: Completed initialization of buffer pool
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] InnoDB: Highest supported file format is Barracuda.
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] InnoDB: 128 rollback segment(s) are active.
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] InnoDB: Waiting for purge to start
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] InnoDB:  Percona XtraDB (http://www.percona.com) 5.6.36-82.1 started; log sequence number 11397472969
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [Note] Plugin 'FEEDBACK' is disabled.
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [ERROR] mysqld: Can't change size of file (Errcode: 28 "No space left on device")
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [ERROR] Can't init tc log
2019-04-22 18:14:19 140194687476288 [ERROR] Aborting

Là, c’est beaucoup plus intéressant. Visiblement, deux erreurs majeures sont à l’origine du non-démarrage du service:

  • il n’y a plus d’espace disponible sur le disque dur du serveur,
  • le fichier /var/lib/mysql/tc.log ne peut pas être initialisé.

Après un petit df, il s’avère que le client a installé un plugin de sauvegarde qui a littéralement saturé tout l’espace disponible.

Après un petit ménage, il ne reste plus qu’à gérer la seconde erreur, Can’t init tc log.

Le fichier /var/lib/mysql/tc.log peut parfois souffrir d’un problème de permission.

Dans le cas du client, on l’archive par précaution:

mv /var/lib/mysql/tc.log /var/lib/mysql/tc_bakup.log

Puis on relance le serveur MariaDB:

service mysql start

On vérifie le statut du service:

service mysql status

qui nous retourne:

service mysql status
● mariadb.service - MariaDB database server
   Loaded: loaded (/lib/systemd/system/mariadb.service; enabled; vendor preset: enabled)
   Active: active (running) since Mon 2019-04-22 18:17:22 CST; 1h 37min ago
  Process: 12467 ExecStartPost=/bin/sh -c systemctl unset-environment _WSREP_START_POSITION (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 12464 ExecStartPost=/etc/mysql/debian-start (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 12340 ExecStartPre=/bin/sh -c [ ! -e /usr/bin/galera_recovery ] && VAR= ||   VAR=`/usr/bin/galera_recovery`; [ $? -eq 0 ]   && systemctl set-environment _WSREP_START_POSITION=$VAR || exit 1 (code=exited,
  Process: 12337 ExecStartPre=/bin/sh -c systemctl unset-environment _WSREP_START_POSITION (code=exited, status=0/SUCCESS)
  Process: 12334 ExecStartPre=/usr/bin/install -m 755 -o mysql -g root -d /var/run/mysqld (code=exited, status=0/SUCCESS)
 Main PID: 12437 (mysqld)
   Status: "Taking your SQL requests now..."
    Tasks: 29 (limit: 4915)
   CGroup: /system.slice/mariadb.service
           └─12437 /usr/sbin/mysqld

Apr 22 18:17:20 iZuf6aj6jz83uxa0jgbgcrZ systemd[1]: Starting MariaDB database server...
Apr 22 18:17:21 iZuf6aj6jz83uxa0jgbgcrZ mysqld[12437]: 2019-04-22 18:17:21 139940495544896 [Note] /usr/sbin/mysqld (mysqld 10.1.26-MariaDB-0+deb9u1) starting as process 12437 ...
Apr 22 18:17:22 iZuf6aj6jz83uxa0jgbgcrZ systemd[1]: Started MariaDB database server.

A noter que l’erreur 502 de nginx n’était pas due à une mauvaise configuration du server block mais bien d’un manque d’espace disque.

C’est important à vérifier, avant de se lancer dans la dissection du fichier de configuration d’nginx (qui n’aurait pas réglé le problème dans ce cas précis).

Le Parlement Européen réforme la directive sur le droit d'auteur sur Internet photo

Le Parlement Européen réforme la directive sur le droit d’auteur sur Internet

Réforme de la directive sur le droit d’auteur sur Internet

Le Parlement européen a donné son aval à la directive sur le droit d’auteur, un ensemble de lois controversé destiné à mettre à jour le droit d’auteur en Europe à l’ère de l’internet.

Les députés ont voté à 348 en faveur de la loi et 274 contre. Une proposition de dernière minute visant à supprimer la clause la plus controversée de la loi – connue sous le nom d’article 13 ou «filtre de téléchargement» – a été rejetée de près par cinq voix seulement.

La directive va maintenant être transmise aux États membres de l’UE, qui disposeront de 24 mois pour la traduire en droit national. La directive sur le droit d’auteur est en préparation depuis plus de deux ans et a fait l’objet d’un lobbying acharné de la part des géants de la technologie, des détenteurs de droits et des activistes des droits numériques.

Julia Reda, eurodéputée du parti pirate allemand qui a beaucoup dirigé l’opposition à la directive, a déclaré que c’était “un jour sombre pour la liberté de l’internet”. Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne et grand défenseur de la loi, a déclaré qu’il était un «grand pas en avant» qui unifierait le marché numérique européen tout en protégeant la «créativité en ligne».

Les détails de la législation devront être décidés par les différents États membres de l’UE, mais la loi aura probablement un impact considérable sur le fonctionnement d’Internet en Europe et au-delà. Comme nous l’avons vu avec le GRPD, la législation de l’UE sur la protection des données, la législation européenne peut influencer la politique américaine.

Les partisans de la directive ont déclaré qu’elle équilibrerait le terrain de jeu entre les géants américains de la technologie et les créateurs de contenu européens, en donnant aux détenteurs de droits d’auteur le pouvoir sur la manière dont les plates-formes Internet distribuent leur contenu.

Les critiques disent toutefois que la loi est vague et mal conçue, et finira par restreindre la façon dont le contenu est partagé en ligne, ce qui freine l’innovation et la liberté d’expression.

La nouvelle police d’Internet: la “taxe sur les liens” et le “filtre de téléchargement”

Les clauses les plus controversées de la directive sur le droit d’auteur – l’article 11 ou la “taxe sur les liens” et l’article 13 ou le “filtre de téléchargement” – sont restées en grande partie intactes.

L’article 11 permet aux éditeurs de facturer des plateformes telles que Google Actualités lorsqu’ils affichent des extraits d’articles d’actualité, tandis que l’article 13 (renommé Article 17 dans la version la plus récente de la législation) donne à des sites tels que YouTube de nouvelles obligations pour empêcher les utilisateurs de télécharger du contenu protégé par le droit d’auteur.

Dans les deux cas, les critiques disent que ces lois bien intentionnées créeront des problèmes. L’article 13, par exemple, pourrait conduire à l’introduction de «filtres de téléchargement» qui analyseront tout le contenu de l’utilisateur avant son téléchargement sur des sites afin de supprimer les éléments protégés par le droit d’auteur. La loi n’appelle pas explicitement de tels filtres, mais les critiques disent que ce sera inévitable, car les sites cherchent à éviter les pénalités.

Les défenseurs de la directive disent que les allégations selon lesquelles l’article 13 «tue les mèmes» sont des exagérations et que la législation prévoit des protections pour la parodie. Mais les experts affirment que tous les filtres introduits seront probablement source d’erreurs et inefficaces.

Ils notent également que, compte tenu du coût de déploiement de cette technologie, la loi pourrait avoir l’effet inverse de son objectif: consolider accidentellement la domination des géants américains de la technologie sur les espaces en ligne.

Les effets possibles de la taxe sur les liens sont également difficiles à prévoir. La loi est principalement axée sur des services tels que Google Search et Google News, qui diffusent des extraits d’articles de presse. Google a déclaré que si les journaux choisissaient de facturer des licences pour ce matériel, ils seraient forcés de supprimer le contenu affiché dans Google News.

Les groupes du monde de la musique, de l’édition et du cinéma ont célébré l’adoption de la loi. “C’est un vote contre le vol de contenu”, a déclaré Xavier Bouckaert, président de l’European Magazine Media Association, dans un communiqué de presse. «Les éditeurs de toutes tailles et les autres créateurs auront désormais le droit de définir des termes et des conditions pour que les autres utilisateurs réutilisent leur contenu à des fins commerciales, ce qui n’est que juste et approprié.»

La plupart des gens craignent au contraire que leur expérience du Web ne soit affectée, car la législation aura également un impact considérable sur les hommes d’affaires.

«Quiconque développe une plate-forme avec des utilisateurs de l’UE impliquant le partage de liens ou de contenu est confronté à une grande incertitude», a déclaré Tal Niv, vice-président du droit et de la politique du dépositaire de codes GitHub, dans un communiqué. “Les conséquences sont notamment l’impossibilité de développer les fonctionnalités attendues par les internautes et l’obligation de mettre en oeuvre un filtrage automatisé très coûteux et inexact.”

Message de George Orwell

Cela va conduire à encore plus de chiffrement des réseaux… et c’est George Orwell (ou bientôt George TORwell!) qui adresse un important message à tous les utilisateurs des Internets !

Ajouter un lien avec le nombre d'articles et le total du panier WooCommerce photo

Mettre à jour la base de données de WooCommerce avec wp-cli

Il existe certaines situations dans lesquelles le plugin WooCommerce est mis à jour mais la mise à jour de la base de données du plugin échoue.

Cet échec de la mise à jour de la base de données est généralement causé par le délai d’attente de PHP, en particulier sur l’environnement d’hébergement partagé, puisque PHP ne dispose que de 60 secondes pour s’exécuter via une requête Web.

La non-concordance de version entre la version de la base de données WooCommerce et celle du plugin WooCommerce peut être à l’origine de problèmes.

Mise à jour de la base WooCommerce en ligne de commande

Pour résoudre ces problèmes, nous pouvons mettre à jour la base de données WooCommerce via la ligne de commande, en utilisant wp-cli.

1. Connectez-vous au serveur en SSH.

2. Naviguez jusqu’à la racine du site via SSH et exécutez la commande de mise à jour de WooCommerce:

wp wc update

Pour une grosse base de données, cela peut prendre un certain temps. Voici le résultat que vous devriez obtenir une fois le processus de mise à jour de la base de données terminé :

wp wc update

Calling update function: wc_update_350_db_version
Success: 2 updates complete. Database version is 3.5.0

3. Vérifiez dans WooCommerce > Status que la version de la base de données correspond bien à la version du plugin WooCommerce.

Et voilà votre base de données WooCommerce à jour!

Nouveau serveur : migration vers ORION photo

Nouveau serveur dédié : migration vers ORION

orion constellation hubble 1280x800
La nébuleuse d’Orion, prise par Hubble.

Vous lisez actuellement cet article depuis le nouveau serveur de SkyMinds, baptisé ORION.

De mail à ORION

Le serveur précédent a été le théâtre d’une multitude de tutoriels consacrés à la série Monter un serveur dédié de A à Z, tournait sous Debian (6, 7, 8, et 9) mais était un peu limité en termes de ressources (Intel Core2 Quad Q8300 @ 2.50GHz, 4 Go de RAM, 750 Go de disque). Tant qu’il n’y avait qu’un seul site à gérer, cela convenait mais avec près d’une dizaine de sites, on touchait les limites.

ORION est bien plus confortable : Intel Xeon W3530 @ 2.80GHz, 32 Go de RAM, 2 To de disque en RAID). De quoi pouvoir monter en charge tranquillement :)

Du changement dans notre stack

Qui dit nouveau serveur, dit refonte de la stack. Vu que nous partons d’un environnement vierge, autant partir du bon pied et utiliser toutes les dernières innovations. Le serveur précédent datait de 2012 et, même s’il tournait parfaitement, il a connu pas mal de mises à jour (parfois pas très stables).

J’ai donc décidé de changer d’OS pour ORION : même si j’adore travailler sous Debian, je me suis dit que j’allais tenter Ubuntu Server 18.04 LTS. Certains tutoriels ne sont pas exactement équivalents entre Debian et Ubuntu Server donc cela promet quelques nouveaux tutoriels !

Objectif performance

Le but du nouveau serveur est d’être un peu plus à l’aise au niveau des ressources, surtout si les sites lancés récemment prennent de l’ampleur. Cela donne également un peu plus d’oxygène au serveur de bases de données.

L’autre objectif est un objectif de performance : monter un serveur dédié de manière simple et efficace, en privilégiant la sécurité et la rapidité des sites hébergés.

Voilà, c’est tout pour la note de service. Les tutoriels sont en cours d’écriture, donc bientôt disponibles sur le site !