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Vieilles Charrues 2013 : Neil Young and Crazy Horse

Cette année, je suis allé au festival des Vieilles Charrues avec mon père. La dernière fois, c’était en 2008 avec ma soeur.

Neil Young

Nous étions 65.000 festivaliers sur la prairie de Kerampuilh, plus précisément sur la scène Glenmor, pour écouter Neil Young and Crazy Horse, son groupe privilégié depuis 1969.

Neil Young & Crazy Horse, c’est un folk rugueux, terriblement addictif, baigné de guitares orageuses, ou surnage une voix à la fois haut perchée et nasillarde, reconnaissable entre mille.

Songwriter et guitariste d’exception, le Loner livre sur scène un folk rock mâtiné à la fois de country et de grunge avec la même passion, la même envie qu’autrefois, à coups de guitares saturées et de riffs lancinants.

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Le rock furieusement électrique de la formation continue de surprendre ceux qui ne connaissent du sexagénaire que son versant paisible, révélé sur Harvest (1972), plus gros succès de sa carrière.

Comes a time:

Guitariste puissant et inventif, Neil sculpte le son dans un déluge de saturation et de larsens pendant une bonne heure avant de livrer Heart of Gold, son plus gros tube, guitare sèche en bandoulière et harmonica autour du cou :

Souriant et complice avec ses musiciens, Neil Young n’a pas besoin de discourir pour séduire le public.

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Hanni El Khatib - You Rascal You  photo

Hanni El Khatib – You Rascal You

Hanni El Khatib, alias HEK, est un chanteur-compositeur-interprète de rock né en 1981, basé à Los Angeles.

Il associe blues, groove et riffs cinglants et est produit par Dan Auerbach, guitariste et chanteur des Black Keys : cela se ressent fortement au niveau du son !

Je l’ai vu lors du festival des Vieilles Charrues le 20 juillet 2013, c’était pas mal du tout.

Festival des Vieilles Charrues 2008 : samedi et dimanche photo

Festival des Vieilles Charrues 2008 : samedi et dimanche

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La nuit de vendredi à samedi a été encore plus rude que la précédente et pour cause : une vingtaine de personnes se sont rassemblées à quelques mètres de nos tentes pour parler, boire et hurler des chansons paillardes. Trop top.

Vers quatre heures du matin, je perçois le dialogue suivant :

– C’est trop facile à vous retrouver dans le camping, vous avez une tente zèbre à côté de vous !
– Trop fort le zèbre !
– Allez, ce soir on se fait la zèbre : on pisse tous dessus !!!

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Festival des Vieilles Charrues 2008 : vendredi photo

Festival des Vieilles Charrues 2008 : vendredi

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Après une nuit un peu agitée – j’ai rarement l’habitude d’être réveillé par une dizaine de saoûlots qui viennent brâmer leurs chansons paillardes entre les tentes du camping – nous entamons très calmement notre deuxième journée.

Petit déj’ dans la tente, douche froide au camping numéro 1 : hé oui, prendre sa douche à 11h, c’est loupé pour l’eau chaude !

Nous sommes allés faire un petit tour du côté des stands : nous avons fini avec un chapeau de cowboy chacun, une crêpe complète et de la Coreff (bière bretonne bio).

Retour au camping et sieste pour récupérer notre manque de sommeil.

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Festival des Vieilles Charrues 2008 : jeudi photo

Festival des Vieilles Charrues 2008 : jeudi

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Nous sommes arrivés sur le site du festival vers 14h vendredi, chargés comme des baudets avec nos tentes, sacs de couchage, matelas, sac de vêtements, nourriture…

3 kilomètres plus tard (oui, j’ai trouvé où me garer comme j’ai pu !), on arrive enfin au camping. Fouille en règle des sacs à déballer.

On découvre avec stupeur que les campings 1, 2, 3 et 4 sont déjà complets, alors que le coup d’envoi du festival n’a même encore été donné !!!

Dix minutes de marches supplémentaires nous amènent au camping numéro 5, une vaste plaine de l’Ouest dans laquelle s’égayent une quinzaine de tentes Quechua.

Je lance la mienne, gonflement en 2 secondes chrono : je plante une sardine aux quatre coins pour faire bonne mesure tandis que Julia s’échine avec l’unique arceau de sa canadienne ;-)

Nous faisons un petit tour du site : finies les rangées de toilettes, il y a maintenant des “toilettes sèches”. Pour ceux pour qui le concept de “toilettes sèches” semble un peu obscur, il s’agit d’un petit enclos avec beaucoup de paille à hamster pour absorber l’urine.

Ce doit être plus économique, plus écologique aussi mais au bout de quelques jours, cela sent pas mal le hamster en rut.

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Programme des Vieilles Charrues 2008

Le programme du festival des Vieilles Charrues édition 2008 est maintenant définitif et téléchargeable. Je pense arriver là-bas jeudi midi, histoire de trouver un bon emplacement pour la tente… et si possible loin du joueur de djembé !

Voici une petite compilation de l’image du programme, toute en longueur, pour vous éviter de jouer avec les scrollbars de votre navigateur. Cela permet d’avoir une bonne vue d’ensemble :

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Vieilles Charrues 2004 : le dimanche

Un dimanche décevant cette année je trouve, cela doit être la fatigue… J’ai bien aimé Lhasa qui a chanté en français, anglais et espagnol.

IAM m’a déçu : sans être vraiment fan, j’espérais (tout comme une bonne majorité de la foule) entendre “Je danse le MIA”. Raté ! Et ben oui, ils l’ont pas faite alors que c’est quand même leur tube majeur.

Kings of Leon possède un bon guitariste solo, dommage que le reste des chansons ne suivent pas.

Enfin Muse, j’ai assisté aux 5 ou 6 premières chansons, soit la meilleure partie du concert : trop de distorsion tue la distorsion…

Je suis vraiment crevé là… ça doit être à cause de toute cette fumée bleue/verte que j’inhale passivement depuis 3 jours.

Petite anecdote : je viens de faire la connaissance d’un groupe de malades qui s’amusent à faire des vols planés sur les tentes des autres.

Arrivant in extremis devant ma tente (avant le saut) j’eus le plaisir de retourner le gars moi-même d’une bonne droite. Non mais on va quand même pas se laisser démolir notre tente sans rien dire hein !

Vieilles Charrues 2004 : le samedi

Jim Murple Memorial

Un bon concert pour ceux qui aiment le jazz. Ma mère aurait adoré. La chanteuse portait une robe à pois et avait une pêche d’enfer.

Paul Personne

Mon coup de cœur. Non content d’avoir tous ses albums, il fallait absolument que je le voie de près. Il a enchaîné ses tubes et quelques unes de ses dernières chansons, que du bon. Épaulé par son guitariste, il a soulevé des vagues d’enthousiasme parmi le public avec des solos scintillants. J’ai même acheté l’affiche le lendemain avec le Télégramme. A noter : la perversité des agents de sécurité qui rafraichissent la foule avec le jet d’eau. Après avoir évité le jet à 3 reprises (baissant la tête et me protégeant de mon bob estampillé Vieilles Charrues 2004 of course), l’agent fourbe a dirigé le jet d’un geste sec et brusque, me trempant de la tête au pieds, sous les vivats de mes copains festivaliers. Comme quoi il faut peu de choses pour mettre l’ambiance ! ;-)

Patti Smith

Bon concert qui s’est terminé sur un G-L-O-R-I-A… GLORIA !!! C’est à ce moment que je suis devenu temporairement aphone. D’ou ma difficulté à me faire servir une bière au bar numéro 6.

Girls in Hawaii

Très (trop) proche de l’album. Dommage.

-M-

L’extra-terrestre. Celui qu’une foule de 60 000 personnes attendait. Il a embrasé le champs avec ses riffs, ses mots bien choisis, sa communion avec le public. C’est assez rare de voir un tel show et je ne regrette vraiment pas : il est resté plus d’une heure et demie et on avait l’impression d’avoir assisté à un spectacle de 30 minutes. Il a même invité un gars dans le public à venir jouer et chanter sa propre chanson, devant tout le public. Génial !

Vieilles Charrues 2004 : le vendredi

Après une nuit infernale rythmée par les percussions fanatiques du djembé (!) et l’arrivée de plusieurs membres dans notre campement, les concerts commencent enfin vers 15h30.

Pour ceux qui ne connaissent pas le site des Vieilles Charrues, je vous expose un peu l’organisation du site : il existe 5 scènes. Les deux plus grandes scènes sont Glenmor et Kerouac (plutôt orienté rock en général) suivies de Xavier Grall (hip hop et techno), la Garenne (spectacles folkloriques) et le Cabaret Breton (en breton donc). Je me cantonne habituellement aux deux premières scènes, logique !

On commence avec Rokia Traoré qui nous a offert un excellent concert avec des instruments traditionnels maliens et deux guitares. Le son était super et elle a vraiment une voix à vous couper le souffle. Elle nous a aussi traduits un de ses textes en français et donné une petite leçon de vie : “nous avons tous un soleil dans notre vie ; quand il est là, il faut le saisir et en profiter”. Je pensais au début que c’était son père (Boubacar) qui allait jouer mais finalement la fille n’est pas mal non plus !

Starsailor fut mon second concert. Très bon rock. Gibson. Le pied.

Texas. YES ! Alors là franchement, s’il y a un groupe qui a mis le feu aux Vieilles Charrues vendredi c’est bel est bien Texas. Sharleen nous a offert un magnifique concert, avec 50 000 personnes reprenant en cœur le refrain de ses chansons. C’était hallucinant : même elle n’en revenait pas de l’accueil que lui ont réservé les festivaliers. Elle a tout donné, laissant même échapper un “I nearly killed myself !” à la fin du concert. Et deux rappels, deux pour finir. La classe !

Alain Bashung. Dommage qu’il soit resté dans son propre show : il aurait dû faire quelque chose à l’échelle des Charrues car beaucoup de gens ont déserté son concert, un peu trop “spécialiste” selon certains.

Vieilles Charrues 2004 : le jeudi

Et voilà, je suis arrivé à Carhaix (29) sur le site des Vieilles Charrues après une heure de voiture depuis Pont-Aven.

Arrivé vers 16h, aucun problème pour se garer dans l’artère principale de la ville, quasiment en face de l’entrée du site.

Pareil pour le camping : on pouvait planter sa tente où on voulait, aucun problème de place (donc très différent de l’année dernière).

Cette année, j’ai aussi changé de technique avant le plantage de tente : la socialisation avec mes futurs voisins en vue de déceler les velléités djembétistes (j’entends par là le syndrome du joueur de djembé, maladie très en vogue aux Vieilles Charrues).

Après un rapide tour de ronde, il s’avère que personne ne possède de djembé, génial je vais enfin pouvoir récupérer cette année.

Je plante donc ma tente, commence à tendre mes filins, déballe mon duvet, prépare à manger. Je sors pour discuter avec les amis et là que vois-je ? Non pas un, mais deux joueurs de djembé !

Purée, ils se sont incrustés parmi mes voisins comme des fourbes pendant que je m’installais ! Et que font deux joueurs de djembé quand ils se rencontrent… allez je vous laisse deviner !