sdcard-recovery-testdisk

Linux : réparer la table de partition d’une carte SD (erreur : “can’t read superblock”)

Le problème : une carte SD non détectée

sdcard-recovery-testdisk

Aujourd’hui, je me rends compte que la carte microSD de mon téléphone Android n’est plus reconnue. Je ne l’ai pas vu tout de suite donc il est fort possible que cela fasse un petit bout de temps que cette situation perdure.

Je la branche sur un lecteur de carte pour voir ce qui se passe et j’obtiens ce message d’erreur :

Error mounting: mount: /dev/sdh1: can't read superblockCode language: JavaScript (javascript)

On vérifie que la carte est détectée :

sudo fdisk -l

Résultat :

Disk /dev/sdh: 16.6 GB, 16574840832 bytes
28 têtes, 60 secteurs/piste, 19269 cylindres, total 32372736 secteurs
Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets
Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets
taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets
Identifiant de disque : 0x00000000

Périphérique Amorçage  Début         Fin      Blocs    Id. Système
/dev/sdh1            8192    32372735    16182272    c  W95 FAT32 (LBA)

La carte est bien détectée mais elle ne peut être montée. On vérifie maintenant le système de fichiers. Ma carte est en FAT32 donc on lance :

sudo fsck.msdos /dev/sdh1

Résultat :

dosfsck 3.0.12, 29 Oct 2011, FAT32, LFN
/
  Contains a free cluster (2). Assuming EOF.
FAT32 root dir starts with a bad cluster!
Code language: JavaScript (javascript)

Nous avons donc bien des clusters corrompus qui empêchent de monter le sytème de fichier. Nous allons donc utiliser l’utilitaire testdisk pour réparer les mauvais clusters.

La solution : testdisk

On installe testdisk:

sudo apt-get install testdiskCode language: JavaScript (javascript)

et on le lance :

sudo testdisk

Voici ensuite les étapes à suivre dans l’interface sommaire de testdisk :

  1. → Create a new log file
  2. [ choisir le disque qui correspond à la carte SD dans la liste ]
  3. → Intel/PC partition
  4. → Advanced
  5. [ choisir la partition ]
  6. → Boot
  7. → Repair FAT
  8. [ accepter la configuration par défaut et sélectionner Write]
  9. → appuyez sur (Q)uit jusqu’à sortir de l’application.

Et voilà! Quelques secondes plus tard la carte peut de nouveau être montée. Je précise que toutes les données présentes sur la carte avant l’opération sont toujours là, rien n’a été perdu.

A garder sous le coude au cas où cela recommencerait.

Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash

Bash Il arrive que parfois une table SQL soit complètement plantée, ce qui peut bloquer l’accès à la base de données et donc l’accès au site.

Pour éviter cela, j’ai écrit un petit script bash qui me permet de stopper le serveur MySQL, procéder à la réparation de toutes les tables de toutes les bases de données puis relancer le serveur MySQL, Apache et Varnish.

#!/bin/sh
# MySQL Auto-Repair
# Written by Matt - skyminds.net

# stop the MySQL server
/etc/init.d/mysql stop

# check for errors
myisamchk /var/lib/mysql/*/*.MYI

# ask permission to repair
read -p "Repair tables ? (y/n)" -n 1 -r
if [[ $REPLY =~ ^[Yy]$ ]]
then
	# repair everything
	myisamchk -r /var/lib/mysql/*/*.MYI

	# restart servers
	/etc/init.d/mysql restart
	/etc/init.d/apache2 restart
	/etc/init.d/varnish restart
else
	/etc/init.d/mysql restart
fi

C’est le genre de petit fichier bash à garder au frais sur le serveur, facile à lancer en SSH depuis n’importe quel terminal en cas de besoin.

MySQL : résoudre l'erreur

MySQL : résoudre l’erreur “Table is marked as crashed and last (automatic?) repair failed”

Hier soir, gros bug sur le site : plus moyen d’accéder aux pages du site ou de sauvegarder un article. Je lance un top, le serveur n’a pas l’air d’être surchargé du tout. Je relance Apache, Varnish et MySQL et là…

Stopping MySQL database server: mysqld failed!
/etc/init.d/mysql: ERROR: The partition with /var/lib/mysql is too full! ... failed!Code language: JavaScript (javascript)

Ah cette erreur-là, je l’ai déjà eue ! Je fais un peu de ménage et je relance MySQL :

/etc/init.d/mysql restart 
Stopping MySQL database server: mysqld.
Starting MySQL database server: mysqld.
Checking for corrupt, not cleanly closed and upgrade needing tables..
ERROR 144 (HY000) at line 1: Table './skyminds/wp_posts' is marked as crashed and last (automatic?) repair failedCode language: JavaScript (javascript)

Et là, c’est le drame : le terminal est dans les choux comme attendant quelque chose et en lançant le site, il n’y a plus aucune information. Rien que le design, plus d’articles. Gloups.

mysql table crash

Je jette un coup d’oeil sur le serveur, j’ai mes sauvegardes des derniers jours mais pas de tout ce que j’ai écrit aujourd’hui. Je tente un REPAIR mais phpmyadmin refuse catégoriquement :

SQL show index from `wp_posts` failed : Table './skyminds/wp_posts' is marked as crashed and last (automatic?) repair failedCode language: JavaScript (javascript)

La solution : lancer myisamchk

La solution que j’ai utilisé consiste à lancer la commande myisamchk, qui est une commande de bas niveau qui va vérifier et réparer notre table.

On commence par arrêter le serveur MySQL :

/etc/init.d/mysql stop

et on lance myisamchk avec ces paramètres sur notre base de données qui se trouve sous /var/lib/mysql/:

myisamchk -r -v -f --sort_buffer_size=128M --key_buffer_size=128M /var/lib/mysql/skyminds/wp_posts.MYICode language: JavaScript (javascript)

Voilà ce que cela retourne :

- recovering (with sort) MyISAM-table '/var/lib/mysql/skyminds/wp_posts.MYI'
Data records: 0
- Fixing index 1
  - Searching for keys, allocating buffer for 295411 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 2
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 3
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 4
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 5
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 6
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 7
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 8
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 9
  - Searching for keys, allocating buffer for 3421 keys
  - Dumping 3420 keys
- Fixing index 10
  - Searching for keys, allocating buffer for 1177347 keys
  - Dumping 275199 keys
- Fixing index 11
  - Searching for keys, allocating buffer for 1177347 keys
  - Dumping 275199 keys
- Fixing index 12
  - Searching for keys, allocating buffer for 1177347 keys
  - Dumping 275199 keys
Data records: 3420Code language: JavaScript (javascript)

On relance MySQL :

/etc/init.d/mysql start

et cette fois, tout se passe bien :

Starting MySQL database server: mysqld.
Checking for corrupt, not cleanly closed and upgrade needing tables..

Tout est revenu mais je me dis que je devrais peut-être passer à 2 sauvegardes par jour…

MySQL : résoudre le message

Résoudre le non-redémarrage du serveur MySQL : le manque d’espace sur une partition disque

Il y a quelques temps, j’ai eu la surprise de constater que le site était down au niveau de la base de données, dont le service refusait catégoriquement de redémarrer. En regardant les logs du serveur, voici ce que j’ai découvert :

/etc/init.d/mysql: ERROR: The partition with /var/lib/mysql is too full! failed!Code language: JavaScript (javascript)

La partition sur laquelle se trouvent les bases de données SQL était pleine ! Effectivement, un petit

df -h

m’a appris que la partition /dev/sda1 était pleine à 100% :

Sys. de fich.         Tail.       Occ.       Disp.       %Occ.       Monté sur
/dev/sda1            9,7G       9,3G          0        100%         /
tmpfs                  984M         0        984M          0%        /lib/init/rw
udev                   10M        2,7M       7,4M         27%       /dev
tmpfs                 984M          0        984M           0%       /dev/shm
/dev/sda2            452G       648M      429G          1%       /home

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Ubuntu : résoudre le plantage après une mise à niveau

Il y a quelques jours, je me suis mis en tête de mettre à jour le PC de mon père…

Le problème : une mise à jour interrompue

ubuntu update

Les mises à jour défilent quand tout à coup, patatras, plus de wifi. La mise à jour est interrompue, il est tard, on éteint la machine.

Au démarrage suivant, gros bug : on arrive sur l’ouverture de session Ubuntu mais la souris et le clavier ne répondent plus du tout, gros freeze.

Pas moyen non plus d’ouvrir une fenêtre de terminal, ce qui est très problématique. Et le mode recovery plante également (message d’erreur : Mountall : disconnected from Plymouth).

A ce stade, je soupçonne les pilotes de la carte graphique.

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Serveur dédié : choix du système d'exploitation, SSH et commandes bash photo

Serveur dédié : choix du système d’exploitation, SSH et commandes bash

Cet article est le premier d’une série consacrée à la mise en place d’un serveur dédié. Le but est double : garder une trace de ce que je fais pour administrer mon serveur et donner des astuces à celles et ceux qui voudraient se lancer dans l’administration d’un serveur.

serveur dedie debian

J’ai reçu mon serveur OVH à peu près 30 minutes après avoir passé commande : on reçoit un email avec le nom de la machine, son adresse IP et les identifiants root pour se connecter dessus via SSH.

Système d’exploitation

Au moment de la commande, on peut indiquer quel système d’exploitation on veut installer sur le serveur. La plupart des hébergeurs que j’ai contacté proposent CentOS (qui est basé sur Red Hat).

J’ai donc installé CentOS dans une machine virtuelle sur mon PC pour voir ce que ça donne. J’ai assez vite abandonné l’idée, principalement parce que les noms des commandes changent : ce n’est plus apt-get mais yum etc. Réapprendre toutes les commandes d’une autre distribution n’ayant aucun attrait pour moi, j’ai éliminé CentOS de la liste des candidats.

Voici les distributions et systèmes d’exploitations proposés chez OVH à la date de cet article :

Debian 5.0 Stable, Ubuntu Server 8.04, Ubuntu Server 8.10, Ubuntu Server 9.04, Ubuntu Server 9.10, Open Suse 11, Red Hat Ent. Linux 5, Fedora 11, CentOS, Gentoo 2007, Gentoo 2008, Gentoo 10.1, Slackware 12.1, Slackware 13, Mandriva, ArchLinux, FreeBSD 7.1, FreeBSD 8.0, OpenSolaris (BETA), Openfiler NSA 2.3, Windows Server 2008 R2 Datacenter Edition, Windows Server 2008 R2 Entreprise Edition, Windows Server 2008 R2 Standard Edition, Windows Server 2008 R2 Web Edition, Windows Server 2008 R2 Core Datacenter Edition, Windows Server 2008 R2 Core Entreprise Edition, Windows Server 2008 R2 Core Standard Edition, Windows Server 2008 R2 Core Web Edition, Windows Server 2008 Datacenter Edition SP2, Windows Server 2008 Web Edition SP2, Windows 2003 Enterprise Edition, Windows 2003 Standard Edition, Windows Server 2003 Web Edition.

J’ai opté pour la simplicité et la robustesse, j’ai installé une Debian 64-bits.

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