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Planet of Zeus – Leftovers

Planet of Zeus est un groupe de heavy rock et southern metal qui vient d’Athènes, Grèce.

Formé en 2000, le groupe a joué en Grèce dans des salles allant du bouge local à des stades. Leur renommée a dépassé les frontières du pays et leur a permis de partager la scène de Monster Magnet,Karma to Burn, Eyehategod, ou encore Church of Misery.

Voici leur chanson intitulée “Leftovers” :

Planet of Zeus a sorti deux albums : Eleven the hard way (2008) et Macho Libre (2011). Les deux albums sont épuisés et en attente de réédition.

Le succès de l’album “Macho Libre” est dû au fait que ses chansons s’inspirent de la crise économique et sociale grecque et expriment la frustration, la colère et une certaine soif de revanche.

Cette année, le groupe a joué à Athènes avec Paradise Lost, Machine Head et Black Sabbath et sont actuellement en train d’écrire les chansons du troisième album.

20 Thoughts to Get You Through Almost Any Crisis

  1. Indecision is the key to flexibility.
  2. There is absolutely no substitute for a genuine lack of preparation.
  3. Happiness is merely the remission of pain.
  4. Nostalgia isn’t what it used to be.
  5. The facts, although interesting, are irrelevant.
  6. The careful application of terror is also a form of communication.
  7. Someone who thinks logically provides a nice contrast to the real world.
  8. Things are more like they are today then they have ever been before.
  9. Anything worth fighting for is worth fighting dirty for.
  10. Everything should be made as simple as possible but no simpler.
  11. Friends may come and go, but enemies accumulate.
  12. I have seen the truth and it makes no sense.
  13. Suicide is the most sincere form of self-criticism.
  14. If you think that there is good in everybody, you haven’t met everybody.
  15. If you can smile when things go wrong, you have someone in mind to blame.
  16. One-seventh of your life is spent on Monday.
  17. By the time you can make ends meet, they move the ends.
  18. Not one shred of evidence supports the notion that life is serious.
  19. There is always one more imbecile than you counted on.
  20. The older I get, the faster I was.
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The Job : anticipation de la crise

Tiens, j’ai retrouvé un brouillon d’article qui date du 16 octobre 2008, soit un an ou presque. Je le laisse tel quel et barre ma prédiction, qui s’est avérée juste !

On entend cela tous les jours : c’est la crise, plus de pouvoir d’achat (on n’aura jamais entendu autant cette expression depuis une bonne décennie !), une récession de l’activité économique, voire même une dépression si les mesures prises ne peuvent faire face aux dysfonctionnements du système capitaliste, ultra-libéral et mondialisé.

Voilà ce qui pourrait arriver dans quelques mois :

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Un ancien élève arrêté pour homicide

Je viens d’apprendre qu’un de mes anciens élèves a été arrêté pour avoir poignardé un lycéen à la sortie des cours la semaine dernière.

Sa victime, atteinte de plusieurs coups de couteaux à la moëlle épinière, est décédée cette semaine des suites de ses blessures – il avait 16 ans.

Trois jeunes gens mineurs ont été blessés, dont l’un grièvement à proximité de la colonne vertébrale au cours d’une bagarre “entre une dizaine de jeunes”, a précisé à l’AFP une source judiciaire.

Une source proche de l’enquête avait auparavant indiqué que les violences avaient eu lieu en présence “d’une centaine” de jeunes de deux cités en conflit larvé depuis plusieurs mois.

Un jeune âgé de 16 ans et demi a été transporté “dans un état sérieux” à l’hôpital après avoir été blessé près de la colonne vertébrale par un ou plusieurs coups de couteaux, selon une source proche de l’enquête. “Il pourrait être touché à la moëlle épinière”, selon une autre source judiciaire interrogée.

Le jeune grièvement blessé a été retrouvé à quelques dizaines de mètres de l’entrée du lycée. Selon la source judiciaire, trois jeunes gens, dont l’un était porteur d’un couteau, sont recherchés. Ils avaient, peu avant la bagarre, “tenté de s’introduire dans le lycée”, sans semble-t-il y parvenir.

Source : AFP.

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Etat-Providence et cohésion sociale

I – Etat-Providence : Etat de bien être

Au sens strict, l’Etat-Providence est l’intervention de l’Etat dans le domaine social par l’intermédiaire du système de la sécurité sociale (créée en 1945), lequel vise à garantir un revenu aux personnes touchées par certains riques sociaux : vieillesse, maladie, chômage, accidents du travail, maternité…

Au sens large, l’Etat-Providence représente les interventions économiques et sociales de l’Etat. Les allocations sociales sont apparues dès la fin du 19ème siècle en Allemagne avec Bismarck et concernaient les accidents du travail et le capital vieillesse.

En 1942 paraît le Rapport Beveridge (Beveridge Report) qui crée l’Etat Providence (Welfare State). Cette forme de l’action sociale de l’Etat est devenue primordiale pour la cohésion sociale.

L’Etat-Providence a contribué à l’intégation des individus dans la société pendant les 30 Glorieuses (revenus de transfert). L’Etat-Providence distribue des revenus et relie les individus entre eux : création de solidarité.

II – La citoyenneté sociale

Avec le développement de la protection sociale, la solidarité cesse d’être exclusivement une affaire de famille ou de village pour devenir une affaire nationale.

Les individus bénéficient des mêmes droits sociaux, d’où la naissance de la citoyenneté sociale, qui complète la citoyenneté politique et la citoyenneté civile. Cela favorise le sentiment d’appartenir à une communauté nationale.

III – La redistribution

Est la fonction essentielle de l’Etat-Providence. La politique de redistribution est une politique économique et sociale qui consiste à prélever des impôts et des cotisations sur les revenus primaires (salaires, loyers, bénéfices) et à en redistribuer une partie sous forme de revenus de transferts.

Toute redistribution n’est pas réductrice d’inégalités :

– la redistribution horizontale cherche à maintenir les ressources des individus atteints par des risques sociaux (ex : frais de maladie remboursés pareil pour toutes les PCS). La redistribution horizontale ne réduit pas les inégalités entre riches et pauvres.

la redistribution verticale consiste à transférer les richesses des plus aisés vers les plus pauvres (l’ISF finance le RMI par exemple).

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Croissance et développement

La révolution transforme profondément le monde occidental entraînant une croissance économique jusque là inconnue. La croissance économique peut aussi s’accompagner de développement.

I – La croissance économique

A – Qu’est-ce que la croissance économique ?

La croissance économique est une notion quantitative et économique. C’est un phénomène mesurable dans le temps et dans l’espace (exemple : la France en 1998).

C’est l’accroissement des richesses d’un pays, mesuré par le Produit Intérieur Brut (l’agrégat PIB). Le PIB peut être exprimé en valeur ou en volume.

Taux de croissance = ( (PIB T2 – PIB T1) / PIB T1 ) * 100

Le PIB marchand est évalué au prix du marché. Le PIB non-marchand est évalué au coût des facteurs (salaires, impôts, amortissements…). Le PIB est la somme des valeurs ajoutées.

Produit National Brut (PNB) = PIB + Revenus reçus de l’extérieur – Revenus versés à l’extérieur.

Croissance extensive : hausse des quantités des facteurs de production (plus de main d’oeuvre, plus de facteur capital, plus de matières premières).

Croissance intensive : hausse de la productivité (meilleure organisation du travail).

B – Les limites du PIB comme indicateur de la croissance

1 – Certains éléments ne sont pas pris en compte dans le calcul du PIB :

  • travail domestique
  • économie souterraine = économie informelle
  • bénévolat
  • troc

Note : l’économie informelle est très importante dans les Pays en Développement (PED), le PIB est donc sous-évalué.

2 – Le calcul du PIB est équivoque

Pour le PIB, un mal et son remède équivaut à 2 biens (double progrès).
Exemples : pollution, voitures…

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Les politiques sociales

I – Définitions

L’Etat Providence (Welfare State) désigne les différentes fonctions de l’Etat liées à la protection sociale (chômeurs, vieillesse…) et l’action de l’Etat en faveur de la justice sociale et de l’obtention du plein emploi (intervention sociale de l’Etat).

La protection sociale consiste à protéger les individus contre certains risques (chômage, maladie, vieillesse, pauvreté).

Les prestations sociales sont les différents versements effectués par les organismes de la Sécurité Sociale (assurance maladie, retraites, allocations familiales, indemnités chômage, assurance invalidité, accidents du travail, maternité…).

La Sécurité Sociale fut créée par la loi de mai 1946, c’est une institution indépendante de l’Etat. Elle a un budget spécifique avec des recettes propres (cotisations sociales) et des dépenses spécifiques.

Le système de sécurité sociale est inspiré du rapport Beveridge. Le fondateur de la sécurité sociale en France est Pierre Laroque.

Les cotisations sociales sont les prélèvements obligatoires effectués sur les salaires. Elles proviennent de 2 sources :

  • du salarié lui-même
  • de son employeur

La C. S. G. est la Contribution Sociale Généralisée introduite en 1990 par Michel Rocart afin de mieux équilibrer le financement de la protection sociale.

Les revenus de transfert sont les revenus alloués par les pouvoirs publics au titre de la solidarité nationale. Ce sont les prestations familiales, les allocation chômage, les pensions retraite, le RSA (Revenu de Solidarité Active).

La redistribution est le mécanisme qui consiste à prélever des impôts et des cotisations sociales sur les revenus primaires et d’en redistribuer une partie sous forme de revenus de transfert. C’est prendre d’une poche pour mettre dans une autre.

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Les politiques économiques

I – Evolution de l’intervention de l’Etat

Le XIXéme siècle est dominé par l’idéologie libérale avec l’influence d’Adam Smith (1723-1790) et de David Ricardo (1772-1823) qui prêchent l’individualisme, la concurrence et la non-intervention de l’Etat.

Ils sont partisans de l’Etat minimal : les fonctions régaliennes (Police, Armée, Justice), la construction d’édifices publics, le respect des règles de la concurrence.

La réalité historique est cependant différente : au cours de la Révolution Industrielle, l’Etat va intervenir pour assurer le “décollage” (take-off) des économies.

En France, l’Etat est intervenu pour le développement des chemins de fer et dans l’agriculture (tarifs Méline vers 1896).

L’Angleterre adopta les Enclosures Act pour les terrains agricoles. Les USA intervinrent dans le développement du chemin de fer.

L’Allemagne mit en place des mesures protectionnistes avec Frederic List (1789-1846).

Au Japon, avec l’ère Meiji (vers 1868), l’Etat créa les premières entreprises pour les revendre ensuite aux familles (les zaïbatsus).

La crise de 1929 : le New Deal eut un impact idéologique important aux Etats-Unis avec un changement considérable dans la conception du rôle de l’Etat : l’Etat devient interventionniste.

Après 1945, l’Etat intervient de plus en plus dans la vie économique et sociale. Selon Keynes (1883-1946), l’Etat doit intervenir lorsque l’économie est défaillante et les moyens d’actions se perfectionnent :

  • politique monétaire
  • politique fiscale
  • politique de planification
  • politique de nationalisation…

La politique d’intervention économique est liée à une politique sociale de réduction des inégalités. On passe d’un Etat-gendarme à un Etat-providence.

Depuis le début des années 1980, on assiste à l’avènement des politiques libérales car les politiques keynésiennes n’ont pas réussi à résoudre le problème de la crise :

  • GB – 1979 : Thatchérisme.
  • USA – 1980 : Reaganomics.
  • France – 1986 : privatisations, liberté des prix, flexibilité du marche du travail (emplois précaires).

Durant les années 1990, les pays n’adoptent pas purement une politique libérale ou une politique keynésienne. Ils cherchent un compromis entre les deux et les débats portent plus sur la nature de l’intervention publique.

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